Déterminer les polynômes
P
∈
C
[
X
]
{\displaystyle P\in \mathbb {C} [X]}
tq P' divise P.
Soit
P
∈
C
[
X
]
{\displaystyle P\in \mathbb {C} [X]}
. Mq
P
(
P
(
X
)
)
−
X
{\displaystyle P(P(X))-X}
est divisible par
P
(
X
)
−
X
{\displaystyle P(X)-X}
Pour tout
n
∈
N
∗
{\displaystyle n\in \mathbb {N} ^{*}}
, montrer l’existence d'un unique polynôme réel
T
n
{\displaystyle T_{n}}
(PN de Tchebychev de première espèce) tq :
∀
θ
∈
R
cos
(
n
θ
)
=
T
n
(
cos
θ
)
{\displaystyle \forall \theta \in \mathbb {R} \quad \cos(n\theta )=T_{n}(\cos \theta )}
.
Préciser la parité, le degré et les racines de
T
n
{\displaystyle T_{n}}
.
Décomposer
1
T
n
{\displaystyle {\frac {1}{T_{n}}}}
en éléments simples.
Déterminer les coefficients du polynôme
U
n
{\displaystyle U_{n}}
tq
∀
θ
∈
R
sin
(
(
n
+
1
)
θ
)
=
U
n
(
cos
θ
)
sin
θ
{\displaystyle \forall \theta \in \mathbb {R} \quad \sin((n+1)\theta )=U_{n}(\cos \theta )\sin \theta }
. Étudier sa parité et former une équation différentielle du second ordre dont
U
n
{\displaystyle U_{n}}
(PN de Tchebychev de seconde espèce) est solution.
Solution
Solution des questions 1, 2 et 4 : voir Sommation/Exercices/Formule du binôme#Exercice 5-11 et Wikipédia : Polynôme de Tchebychev .
Solution de la question 3 : les racines de
T
n
{\displaystyle T_{n}}
étant
x
k
=
cos
(
2
k
−
1
)
π
2
n
{\displaystyle x_{k}=\cos {\frac {(2k-1)\pi }{2n}}}
(
k
∈
{
1
,
2
,
…
,
n
}
{\displaystyle k\in \{1,2,\dots ,n\}}
),
1
T
n
=
∑
k
=
1
n
a
k
X
−
x
k
{\displaystyle {\frac {1}{T_{n}}}=\sum _{k=1}^{n}{\frac {a_{k}}{X-x_{k}}}}
avec
a
k
=
1
T
n
′
(
x
k
)
{\displaystyle a_{k}={\frac {1}{T'_{n}(x_{k})}}}
.
Or
∀
θ
∈
R
−
n
sin
(
n
θ
)
=
−
sin
θ
T
n
′
(
cos
θ
)
{\displaystyle \forall \theta \in \mathbb {R} \quad -n\sin(n\theta )=-\sin \theta \,T'_{n}(\cos \theta )}
donc
a
k
=
sin
(
2
k
−
1
)
π
2
n
n
sin
(
2
k
−
1
)
π
2
=
(
−
1
)
k
+
1
n
sin
(
2
k
−
1
)
π
2
n
{\displaystyle a_{k}={\frac {\sin {\frac {(2k-1)\pi }{2n}}}{n\sin {\frac {(2k-1)\pi }{2}}}}={\frac {(-1)^{k+1}}{n}}\sin {\frac {(2k-1)\pi }{2n}}}
Soit
M
(
X
)
=
X
3
+
2
X
2
+
X
+
1
{\displaystyle M(X)=X^{3}+2X^{2}+X+1}
. Préciser les nombres de racines rationnelles, réelles ou complexes de M.
Soit a une racine complexe de M,
K
a
=
{
P
(
a
)
∣
P
∈
Q
[
X
]
}
{\displaystyle K_{a}=\{P(a)\mid P\in \mathbb {Q} [X]\}}
et
I
a
=
{
P
∈
Q
[
X
]
∣
P
(
a
)
=
0
}
{\displaystyle I_{a}=\{P\in \mathbb {Q} [X]\mid P(a)=0\}}
. Mq est
I
a
{\displaystyle I_{a}}
est un idéal de
Q
[
X
]
{\displaystyle \mathbb {Q} [X]}
, et en donner un générateur unitaire. Mq
K
a
{\displaystyle K_{a}}
est une
Q
{\displaystyle \mathbb {Q} }
-algèbre, et préciser sa dimension.
K
a
{\displaystyle K_{a}}
est-il un corps ?
Soient
b
∈
K
a
{\displaystyle b\in K_{a}}
, et
u
:
z
↦
b
z
{\displaystyle u:z\mapsto bz}
. Mq u est un endomorphisme du
Q
{\displaystyle \mathbb {Q} }
-espace vectoriel
K
a
{\displaystyle K_{a}}
; est-il bijectif ?
Montrer que
R
∗
×
R
{\displaystyle \mathbb {R} ^{*}\times \mathbb {R} }
, muni de la loi
∗
{\displaystyle *}
définie par
(
x
,
y
)
∗
(
x
′
,
y
′
)
=
(
x
x
′
,
y
x
′
+
x
y
′
)
{\displaystyle (x,y)*(x',y')=\left(xx',{\frac {y}{x'}}+xy'\right)}
, est un groupe.
Soit
(
G
,
∗
)
{\displaystyle (G,*)}
un groupe, e son élément neutre. On suppose que tout
x
∈
G
,
x
2
=
e
{\displaystyle x\in G,x^{2}=e}
.
Mq G commutatif
Soit H un sous groupe de G différent de G et a dans G\H. Mq
H
∩
a
H
{\displaystyle H\cap aH}
est vide et que
H
∪
a
H
{\displaystyle H\cup aH}
est un sous groupe de G.
Mq si G est fini, son cardinal est une puissance de 2.
On note
τ
i
,
j
{\displaystyle \tau _{i,j}}
la transposition de
S
n
{\displaystyle S_{n}}
échangeant i et j (
i
,
j
∈
[
[
1
,
n
]
]
,
i
≠
j
{\displaystyle i,j\in [\![1,n]\!],i\neq j}
). Mq
∀
σ
∈
S
n
,
σ
∘
τ
i
,
j
∘
σ
−
1
=
τ
σ
(
i
)
,
σ
(
j
)
{\displaystyle \forall \sigma \in S_{n},\sigma \circ \tau _{i,j}\circ \sigma ^{-1}=\tau _{\sigma (i),\sigma (j)}}
En déduire que pour
n
≥
3
{\displaystyle n\geq 3}
,
C
=
{
u
∈
S
n
∣
∀
v
∈
S
n
u
∘
v
=
v
∘
u
}
{\displaystyle C=\{u\in S_{n}\mid \forall v\in S_{n}\quad u\circ v=v\circ u\}}
(centre du groupe symétrique
S
n
{\displaystyle S_{n}}
) est réduit à
i
d
[
[
1
,
n
]
]
{\displaystyle id_{[[1,n]]}}
.
Soit E un ensemble. On note
Δ
{\displaystyle \Delta }
la différence symétrique.
Mq
(
P
(
E
)
,
Δ
,
∩
)
{\displaystyle ({\mathcal {P}}(E),\Delta ,\cap )}
est un anneau commutatif.
Solution
(
P
(
E
)
,
Δ
,
∩
)
{\displaystyle ({\mathcal {P}}(E),\Delta ,\cap )}
est naturellement isomorphe à l'anneau des applications de E dans l'anneau
(
Z
/
2
Z
,
+
,
×
)
{\displaystyle (\mathbb {Z} /2\mathbb {Z} ,+,\times )}
.
Soit
(
A
,
+
,
.
)
{\displaystyle (A,+,.)}
un anneau.
Un élément
a
∈
A
{\displaystyle a\in A}
est dit nilpotent s'il existe
n
∈
N
∗
{\displaystyle n\in \mathbb {N} ^{*}}
tq
a
n
=
0
{\displaystyle a^{n}=0}
. Montrer qu'alors
1
−
a
{\displaystyle 1-a}
et
1
+
a
{\displaystyle 1+a}
sont inversibles.
Mq si a et b sont nilpotents et commutent, alors ab et a+b sont aussi nilpotents.
Soit
(
A
,
+
,
.
)
{\displaystyle (A,+,.)}
un anneau intègre fini.
Soit
a
∈
A
∖
{
0
}
{\displaystyle a\in A\setminus \{0\}}
et
f
a
:
A
→
A
{\displaystyle f_{a}:A\to A}
définie pour tout
x
∈
A
{\displaystyle x\in A}
par
f
a
(
x
)
=
a
x
{\displaystyle f_{a}(x)=ax}
. Mq
f
a
{\displaystyle f_{a}}
injective.
En déduire que
(
A
,
+
,
.
)
{\displaystyle (A,+,.)}
est un corps.
Résoudre
x
3
=
1
{\displaystyle x^{3}=1}
dans
Z
/
19
Z
{\displaystyle \mathbb {Z} /19\mathbb {Z} }
.
Trouver les entiers
x
{\displaystyle x}
tq :
x
≡
5
mod
8
et
x
≡
1
mod
27
{\displaystyle x\equiv 5{\bmod {8}}{\text{ et }}x\equiv 1{\bmod {27}}}
.
Résoudre (dans
Z
2
{\displaystyle \mathbb {Z} ^{2}}
)
88
u
+
27
v
=
1
{\displaystyle 88u+27v=1}
, puis (dans
Z
{\displaystyle \mathbb {Z} }
)
x
≡
2
mod
88
et
x
≡
1
mod
27
{\displaystyle x\equiv 2{\bmod {88}}{\text{ et }}x\equiv 1{\bmod {27}}}
.
Solution
Un générateur du groupe multiplicatif de
Z
/
19
Z
{\displaystyle \mathbb {Z} /19\mathbb {Z} }
(cyclique d'ordre 18) est 3, or
3
6
≡
7
mod
19
{\displaystyle 3^{6}\equiv 7{\bmod {19}}}
. Les solutions sont donc les puissances de
7
mod
19
{\displaystyle 7{\bmod {19}}}
:
1
,
7
,
−
8
{\displaystyle 1,7,-8}
.
Voir Arithmétique/Exercices/Congruences#Exercice 9-10 .
88
=
27
×
3
+
7
{\displaystyle 88=27\times 3+7}
et
27
=
7
×
4
−
1
{\displaystyle 27=7\times 4-1}
donc
1
=
7
×
4
−
27
=
(
88
−
27
×
3
)
×
4
−
27
=
88
×
4
−
27
×
13
{\displaystyle 1=7\times 4-27=(88-27\times 3)\times 4-27=88\times 4-27\times 13}
. Les solutions de
88
u
+
27
v
=
1
{\displaystyle 88u+27v=1}
sont donc :
(
u
,
v
)
=
(
u
0
−
27
k
,
v
0
+
88
k
)
{\displaystyle (u,v)=(u_{0}-27k,v_{0}+88k)}
, avec
u
0
=
4
,
v
0
=
−
13
,
k
∈
Z
{\displaystyle u_{0}=4,v_{0}=-13,k\in \mathbb {Z} }
. Par conséquent, une solution de
x
≡
2
mod
88
et
x
≡
1
mod
27
{\displaystyle x\equiv 2{\bmod {88}}{\text{ et }}x\equiv 1{\bmod {27}}}
est
x
0
=
88
u
0
+
27
v
0
×
2
=
−
350
{\displaystyle x_{0}=88u_{0}+27v_{0}\times 2=-350}
, les autres étant
x
0
+
27
×
88
k
{\displaystyle x_{0}+27\times 88k}
, avec
k
∈
Z
{\displaystyle k\in \mathbb {Z} }
. Mais une résolution directe, comme dans la question précédente (donc sans résoudre d'abord l'identité de Bézout), donnerait
x
0
{\displaystyle x_{0}}
plus rapidement.Wikipedia-logo-v2.svg
Soit
p
{\displaystyle p}
un nombre premier.
Soit
a
∈
(
Z
/
p
Z
)
∗
{\displaystyle a\in (\mathbb {Z} /p\mathbb {Z} )^{*}}
. Mq
a
p
−
1
=
1
{\displaystyle a^{p-1}=1}
(petit théorème de Fermat)
Mq
(
p
−
1
)
!
≡
−
1
mod
p
{\displaystyle (p-1)!\equiv -1{\bmod {p}}}
(théorème de Wilson).
Soient
a
,
b
∈
Z
{\displaystyle a,b\in \mathbb {Z} }
. Mq si
a
p
≡
b
p
mod
p
{\displaystyle a^{p}\equiv b^{p}{\bmod {p}}}
, alors
a
p
≡
b
p
mod
p
2
{\displaystyle a^{p}\equiv b^{p}{\bmod {p^{2}}}}
.
Soit
U
=
{
z
∈
C
∣
|
z
|
=
1
}
{\displaystyle \mathbb {U} =\{z\in \mathbb {C} \mid |z|=1\}}
, et pour
n
∈
N
∗
,
U
n
=
{
z
∈
C
∣
z
n
=
1
}
{\displaystyle n\in \mathbb {N} ^{*},\,U_{n}=\{z\in \mathbb {C} \mid z^{n}=1\}}
.
Mq
ϕ
:
z
↦
z
z
¯
{\displaystyle \phi :z\mapsto {\frac {z}{\bar {z}}}}
est un morphisme surjectif de
(
C
∗
,
.
)
{\displaystyle (\mathbb {C} ^{*},.)}
sur
(
U
,
.
)
{\displaystyle (\mathbb {U} ,.)}
. Quel est son noyau ?
Soient
n
,
m
∈
N
∗
{\displaystyle n,m\in \mathbb {N} ^{*}}
. Mq
U
n
∩
U
m
=
U
d
{\displaystyle U_{n}\cap U_{m}=U_{d}}
où
d
=
pgcd
(
n
,
m
)
{\displaystyle d=\operatorname {pgcd} (n,m)}
. En déduire le pgcd des polynômes
X
n
−
1
{\displaystyle X^{n}-1}
et
X
m
−
1
{\displaystyle X^{m}-1}
.
Déterminer tous les endomorphismes de
(
U
n
,
.
)
{\displaystyle (U_{n},.)}
.
Déterminer tous les automorphismes de
(
U
n
,
.
)
{\displaystyle (U_{n},.)}
.
Soit
V
=
⋃
n
∈
N
∗
U
n
{\displaystyle V=\bigcup _{n\in \mathbb {N} ^{*}}U_{n}}
. Mq V est un sous-groupe de
U
{\displaystyle \mathbb {U} }
. Est-il égal à
U
{\displaystyle \mathbb {U} }
?
Quels sont les sous-groupes finis de
(
C
∗
,
.
)
{\displaystyle (\mathbb {C} ^{*},.)}
?
Solution
ϕ
(
r
e
i
θ
)
=
e
2
i
θ
{\displaystyle \phi (r\mathrm {e} ^{\mathrm {i} \theta })=e^{2\mathrm {i} \theta }}
donc
ϕ
{\displaystyle \phi }
est clairement un morphisme surjectif, de noyau
R
∗
{\displaystyle \mathbb {R} ^{*}}
.
Soient
u
,
v
∈
Z
{\displaystyle u,v\in \mathbb {Z} }
tels que
d
=
u
m
+
v
n
{\displaystyle d=um+vn}
. Alors,
z
d
=
(
z
m
)
u
(
z
n
)
v
{\displaystyle z^{d}=(z^{m})^{u}(z^{n})^{v}}
donc
U
n
∩
U
m
⊂
U
d
{\displaystyle U_{n}\cap U_{m}\subset U_{d}}
. L'inclusion réciproque est immédiate. Par conséquent,
pgcd
(
X
n
−
1
,
X
m
−
1
)
=
X
d
−
1
{\displaystyle \operatorname {pgcd} (X^{n}-1,X^{m}-1)=X^{d}-1}
.
Pour cette question de cours, voir Théorie des groupes/Homomorphismes d'un groupe fini dans le groupe multiplicatif du corps des nombres complexes .
Idem.
V sous-groupe : voir Théorie des groupes/Exercices/Groupes, premières notions#Problème 4 (Sous-groupe réunion de deux sous-groupes ?) , question 2.
e
i
π
2
U
∖
V
{\displaystyle \mathrm {e} ^{\mathrm {i} \pi {\sqrt {2}}}\mathbb {U} \setminus V}
.
Les
U
n
{\displaystyle U_{n}}
.
On note classiquement
Z
[
i
]
=
{
a
+
i
b
∣
a
,
b
∈
Z
}
{\displaystyle \mathbb {Z} [\mathrm {i} ]=\{a+\mathrm {i} b\mid a,b\in \mathbb {Z} \}}
et
Q
(
i
)
=
{
a
+
i
b
∣
a
,
b
∈
Q
}
{\displaystyle \mathbb {Q} (\mathrm {i} )=\{a+\mathrm {i} b\mid a,b\in \mathbb {Q} \}}
.
Mq
Z
[
i
]
{\displaystyle \mathbb {Z} [\mathrm {i} ]}
est un anneau (anneau des entiers de Gauss) et
Q
(
i
)
{\displaystyle \mathbb {Q} (\mathrm {i} )}
un corps.
Mq
z
∈
Z
[
i
]
{\displaystyle z\in \mathbb {Z} [\mathrm {i} ]}
est inversible dans
Z
[
i
]
{\displaystyle \mathbb {Z} [\mathrm {i} ]}
ssi
|
z
|
2
=
1
{\displaystyle |z|^{2}=1}
. En déduire le groupe des éléments inversibles de
Z
[
i
]
{\displaystyle \mathbb {Z} [\mathrm {i} ]}
.
Déterminer les automorphismes du corps
Q
(
i
)
{\displaystyle \mathbb {Q} (\mathrm {i} )}
(pour cela, on vérifiera que si s est un automorphisme de
Q
(
i
)
{\displaystyle \mathbb {Q} (\mathrm {i} )}
, s laisse
Z
[
i
]
{\displaystyle \mathbb {Z} [\mathrm {i} ]}
invariant, et l'on cherchera ce que peut valoir
s
(
i
)
{\displaystyle s(\mathrm {i} )}
).
Mq si
q
∈
Q
{\displaystyle q\in \mathbb {Q} }
, il existe
u
∈
Z
{\displaystyle u\in \mathbb {Z} }
tq
|
q
−
u
|
≤
1
2
{\displaystyle |q-u|\leq {\frac {1}{2}}}
. En déduire que
∀
(
z
,
z
′
)
∈
Z
[
i
]
2
,
z
′
≠
0
∃
(
u
,
v
)
∈
Z
[
i
]
2
z
=
u
z
′
+
v
,
|
v
|
2
<
|
z
′
|
2
{\displaystyle \forall (z,z')\in \mathbb {Z} [\mathrm {i} ]^{2},z'\neq 0\quad \exists (u,v)\in \mathbb {Z} [\mathrm {i} ]^{2}\quad z=uz'+v,|v|^{2}<|z'|^{2}}
(on pourra considérer
Z
=
z
z
′
∈
Q
(
i
)
{\displaystyle Z={\frac {z}{z'}}\in \mathbb {Q} (\mathrm {i} )}
). En déduire que l'anneau
Z
[
i
]
{\displaystyle \mathbb {Z} [\mathrm {i} ]}
est principal .
Faire une étude analogue avec
Z
[
j
]
=
{
a
+
j
b
∣
a
,
b
∈
Z
}
{\displaystyle \mathbb {Z} [\mathrm {j} ]=\{a+\mathrm {j} b\mid a,b\in \mathbb {Z} \}}
et
Q
(
j
)
=
{
a
+
j
b
∣
a
,
b
∈
Q
}
{\displaystyle \mathbb {Q} (\mathrm {j} )=\{a+\mathrm {j} b\mid a,b\in \mathbb {Q} \}}
.
Soient
α
∈
R
,
n
∈
N
,
P
n
=
(
cos
α
+
X
sin
α
)
n
{\displaystyle \alpha \in \mathbb {R} ,\,n\in \mathbb {N} ,\,P_{n}=\left(\cos \alpha +X\sin \alpha \right)^{n}}
.
Déterminer les restes des divisions euclidiennes de
P
n
{\displaystyle P_{n}}
par
(
X
2
+
1
)
2
{\displaystyle (X^{2}+1)^{2}}
et par
X
2
+
1
{\displaystyle X^{2}+1}
.
Trouver les polynômes
P
∈
R
[
X
]
{\displaystyle P\in \mathbb {R} [X]}
tq
X
P
(
X
+
1
)
=
(
X
+
4
)
P
(
X
)
{\displaystyle XP(X+1)=(X+4)P(X)}
.
Mq
(
X
2
+
X
+
1
)
2
{\displaystyle (X^{2}+X+1)^{2}}
divise
(
X
+
1
)
6
n
+
1
−
X
6
n
+
1
−
1
{\displaystyle (X+1)^{6n+1}-X^{6n+1}-1}
.
Soit
P
∈
R
[
X
]
{\displaystyle P\in \mathbb {R} [X]}
tel que
∀
x
∈
R
,
P
(
x
)
≥
0
{\displaystyle \forall x\in \mathbb {R} ,\,P(x)\geq 0}
. Montrer qu'il existe
A
,
B
∈
R
[
X
]
{\displaystyle A,B\in \mathbb {R} [X]}
tels que
P
=
A
2
+
B
2
{\displaystyle P=A^{2}+B^{2}}
.
On pourra chercher à factoriser
P
{\displaystyle P}
dans
C
[
X
]
{\displaystyle \mathbb {C} [X]}
sous la forme
P
=
Q
Q
¯
{\displaystyle P=Q{\bar {Q}}}
.
Pour tout
n
∈
N
∗
{\displaystyle n\in \mathbb {N} ^{*}}
, montrer l'existence d'un polynôme
P
n
{\displaystyle P_{n}}
tel que
∀
θ
∈
R
∖
π
Z
sin
(
(
2
n
+
1
)
θ
)
=
P
n
(
cot
2
θ
)
sin
2
n
+
1
θ
{\displaystyle \forall \theta \in \mathbb {R} \setminus \pi \mathbb {Z} \quad \sin \left((2n+1)\theta \right)=P_{n}(\cot ^{2}\theta )\sin ^{2n+1}\theta }
Préciser le degré, les racines de
P
n
{\displaystyle P_{n}}
, et la somme des racines.
Montrer que
∀
θ
∈
]
0
,
π
/
2
[
cot
2
θ
≤
1
θ
2
≤
1
+
cot
2
θ
{\displaystyle \forall \theta \in \left]0,\pi /2\right[\quad \cot ^{2}\theta \leq {\frac {1}{\theta ^{2}}}\leq 1+\cot ^{2}\theta }
.
Calculer
∑
k
≥
1
1
k
2
{\displaystyle \sum _{k\geq 1}{\frac {1}{k^{2}}}}
. Calculer de même
∑
k
≥
1
1
k
4
{\displaystyle \sum _{k\geq 1}{\frac {1}{k^{4}}}}
.
Soient
a
1
,
…
,
a
n
{\displaystyle a_{1},\dots ,a_{n}}
n entiers deux à deux distincts. Montrer que dans
Z
[
X
]
{\displaystyle \mathbb {Z} [X]}
, le polynôme
P
(
X
)
=
1
+
∏
i
=
1
n
(
X
−
a
i
)
2
{\displaystyle P(X)=1+\prod _{i=1}^{n}(X-a_{i})^{2}}
est irréductible, c'est-à-dire que ses seuls diviseurs sont
±
1
,
±
P
{\displaystyle \pm 1,\pm P}
.
Montrer qu'il existe une infinité de nombres premiers congrus à –1 modulo 4.