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En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, «
Outils mathématiques pour la physique (PCSI) : Formes différentielles et différentielles de fonctions
Outils mathématiques pour la physique (PCSI)/Formes différentielles et différentielles de fonctions », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
On appelle « forme différentielle des variables indépendantes[1] », toute expression formée à partir des trois fonctions scalaires de classe [2]
On appelle « forme différentielle des variables indépendantes », toute expression formée à partir de
On appelle « forme différentielle des variables indépendantes », toute expression formée à partir des trois variables indépendantes [1] et
On appelle « forme différentielle des variables indépendantes », toute expression formée à partir des trois éléments différentiels selon
On appelle « forme différentielle des variables indépendantes », «» [3].
Exemple dans le cas où les variables indépendantes sont les coordonnées cartésiennes d'un point dans l'espace tridimensionnel
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Si sont les coordonnées cartésiennes du point générique de l'espace à trois dimensions,
Si sont les coordonnées cartésiennes la circulation élémentaire du champ vectoriel [4]
Si sont les coordonnées cartésiennes la circulation élémentaire définie selon est une forme différentielle car
Si sont les coordonnées cartésiennes la circulation élémentaire définie selon ,
Si sont les coordonnées cartésiennes la circulation élémentaire définie selon les trois fonctions scalaires de la forme différentielle étant respectivement
Si sont les coordonnées cartésiennes la circulation élémentaire définie selon les trois composantes cartésiennes du champ vectoriel soit .
Exemple dans le cas où les variables indépendantes sont les coordonnées cylindro-polaires (ou cylindriques) d'un point dans l'espace tridimensionnel
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Si sont les coordonnées cylindro-polaires ou cylindriques du point générique de l'espace à trois dimensions [5],
Si sont les coordonnées cylindro-polaires la circulation élémentaire du champ vectoriel [4]
Si sont les coordonnées cylindro-polaires la circulation élémentaire définie selon est une forme différentielle car
Si sont les coordonnées cylindro-polaires la circulation élémentaire définie selon [6],
Si sont les coordonnées cylindro-polaires la circulation élémentaire définie selon les trois fonctions scalaires de la forme différentielle étant liées aux
Si sont les coordonnées cylindro-polaires la circulation élémentaire définie selon les trois composantes cylindro-polaires ou cylindriques du champ vectoriel par
Si sont les coordonnées cylindro-polaires la circulation élémentaire définie selon les trois fonctions scalaires de la forme différentielle étant liées .
Exemple dans le cas où les variables indépendantes sont les coordonnées sphériques d'un point dans l'espace tridimensionnel
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Si sont les coordonnées sphériques du point générique de l'espace à trois dimensions [7],
Si sont les coordonnées sphériques la circulation élémentaire du champ vectoriel [4]
Si sont les coordonnées sphériques la circulation élémentaire définie selon est une forme différentielle car
Si sont les coordonnées sphériques la circulation élémentaire définie selon [8],
Si sont les coordonnées sphériques la circulation élémentaire définie selon les trois fonctions scalaires de la forme différentielle étant liées aux
Si sont les coordonnées sphériques la circulation élémentaire définie selon les trois composantes sphériques du champ vectoriel par .
Nous aurons de nombreux exemples dans le domaine de la thermodynamique ou de la statique des fluides, les variables indépendantes pouvant être
- définies en chaque point de l'espace comme la température absolue , la pression , la concentration volumique molaire ou la masse volumique ou
- définies pour l'ensemble du système étudié comme le volume , la quantité de matière ou la masse ou encore
- un ensemble des deux judicieusement défini
Dans ce paragraphe, désigne n'importe quel type de variables indépendantes [1].
Rappel sur la notion de différentielle d'une fonction scalaire de deux variables indépendantes et généralisation à plus de deux variables indépendantes
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Revoir la « notion de différentielle d'une fonction de deux variables indépendantes » ainsi que
Revoir la « définition correspondante » introduites au chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » soit
pour la fonction scalaire des deux variables indépendantes
,
la différentielle
définie au point
selon
dans laquelle
et
sont les dérivées partielles de
au point en question
[9], [10] ;
Revoir la généralisation à une fonction scalaire de plus de deux variables indépendantes est explicitée ci-dessous dans le cas de trois variables indépendantes soit
pour la fonction scalaire des trois variables indépendantes
,
la différentielle
définie en
selon
dans laquelle
,
et
sont les dérivées partielles de
au point en question
[9], [10].
La différentiellede la fonction scalaire des deux variables indépendantes [11]
La différentiellede la fonction scalaire étant un cas particulier de forme différentielle[12] avec les deux fonctions , a priori indépendantes l'une de l'autre,
La différentiellede la fonction scalaire étant un cas particulier de forme différentielle avec les deux fonctions liées entre elles comme dérivées partielles de la fonction [9],
La différentiellede la fonction scalaire étant un cas particulier de forme différentielle nous qualifierons de « forme différentielle » la différentielle d'une fonction scalaire tant que
La différentiellede la fonction scalaire étant un cas particulier de forme différentielle nous n'aurons pas vérifié qu'il s'agit bien d'une différentielle de fonction scalaire
Si on intègre une forme différentielle quelconque [13] des deux variables indépendantes à partir d'un point jusqu'à un point en suivant une courbe et
Si on intègre une forme différentielle quelconque si on obtient un résultat dépendant de la courbe suivie pour un même couple de points extrêmes ,
Si on intègre une forme différentielle quelconque si on obtient un résultat dépendant de la courbe la forme différentielle n'est pas une différentielle de fonction scalaire [14] mais
Si on intègre une forme différentielle quelconque si on obtient un résultat indépendant de la courbe suivie pour un même couple de points extrêmes ,
Si on intègre une forme différentielle quelconque si on obtient un résultat indépendant de la courbe la forme différentielle est en fait une différentielle de fonction scalaire [15].
Retour sur les exemples où les trois variables indépendantes sont les coordonnées cartésiennes, cylindro-polaires ou sphériques d'un point de l'espace tridimensionnel
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Dans le cas où les variables indépendantes sont des coordonnées cartésiennes, cylindro-polaires [5] ou sphériques [7] d'un point de l'espace tridimensionnel,
Dans le cas où les variables indépendantes sont des coordonnées toute forme différentielle [13] est la circulation élémentaire d'un champ vectoriel de l'espace [4] et
Dans le cas où les variables indépendantes sont des coordonnées toute circulation élémentaire d'un champ vectoriel de l'espace [4] est une forme différentielle [13] :
- en repérage cartésien , toute forme différentielle [13] est la circulation élémentaire [4] du champ vectoriel
en repérage cartésien , toute forme différentielle est la circulation élémentaire ,
- en repérage cylindro-polaire [5] toute forme différentielle [13] est la circulation élémentaire [4] du champ vectoriel
en repérage cylindro-polaire , toute forme différentielle est la circulation élémentaire et
- en repérage sphérique [7] toute forme différentielle [13] est la circulation élémentaire [4] du champ vectoriel
en repérage sphérique , toute forme différentielle est la circulation élémentaire .
Notion de « champ vectoriel à circulation conservative » et correspondance entre la « circulation élémentaire d'un tel champ » et la « différentielle de fonction scalaire des coordonnées de l'espace »
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Un champ vectoriel de l'espace est dit « à circulation conservative » ssi sa circulation le long de la courbe de à [16] c.-à-d. [17]
Un champ vectoriel de l'espace est dit « à circulation conservative » ssi sa circulation le long de la courbe de à c.-à-d. [17]
Un champ vectoriel de l'espace est dit « à circulation conservative » ssi sa circulation le long de la courbe de à est indépendante de la courbe suivie.
Correspondance entre « différentielle de fonction scalaire des coordonnées de l'espace » et « circulation élémentaire d'un champ vectoriel à circulation conservative »
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Compte-tenu des propriétés et définition fournies ci-dessus : « toute forme différentielle [13] dont l'intégrale en suivant une courbe à partir d'un point jusqu'à un point
Compte-tenu des propriétés et définition fournies ci-dessus : « toute forme différentielle dont l'intégrale en suivant une courbe est indépendante de la courbe suivie
Compte-tenu des propriétés et définition fournies ci-dessus : « toute forme différentielle est une différentielle de fonction scalaire » [18],
Compte-tenu des propriétés et définition fournies ci-dessus : « toute forme différentielle [13] des coordonnées de l'espace
Compte-tenu des propriétés et définition fournies ci-dessus : « toute forme différentielle est aussi la circulation élémentaire d'un champ vectoriel de l'espace » [19] et
Compte-tenu des propriétés et définition fournies ci-dessus : « tout champ vectoriel de l'espace dont la circulation le long de la courbe de à [16]
Compte-tenu des propriétés et définition fournies ci-dessus : « tout champ vectoriel de l'espace dont la circulation le long de la courbe est indépendante de la courbe suivie
Compte-tenu des propriétés et définition fournies précédemment : « tout champ vectoriel de l'espace est dit à circulation conservative » [20],
Compte-tenu des propriétés et définition fournies ci-dessus : on en déduit toute « différentielle de fonction scalaire des coordonnées de l'espace »
Compte-tenu des propriétés et définition fournies ci-dessus : on en déduit toute « différentielle de fonction scalaire est la « circulation élémentaire d'un champ vectoriel [4] de l'espace
Compte-tenu des propriétés et définition fournies ci-dessus : on en déduit toute « différentielle de fonction scalaire est la « circulation élémentaire d'un champ vectoriel à circulation conservative » et
Compte-tenu des propriétés et définition fournies ci-dessus : on en déduit toute « circulation élémentaire d'un champ vectoriel [4] de l'espace à circulation conservative
Compte-tenu des propriétés et définition fournies ci-dessus : on en déduit toute « circulation élémentaire d'un champ vectoriel est la « différentielle de fonction scalaire des coordonnées de l'espace ».
Compte-tenu de la correspondance entre une « différentielle de fonction scalaire des coordonnées de l'espace » et
Compte-tenu de la correspondance entre la « circulation élémentaire d'un champ vectoriel [4] à circulation conservative »,
Compte-tenu de la correspondance nous en déduisons une définition équivalente d'un « champ vectoriel à circulation conservative » :
Définition équivalente : Un champ vectoriel de l'espace est dit « à circulation conservative » ssi sa circulation élémentaire [4] est une différentielle de fonction scalaire c.-à-d. une différentielle exacte [21].
Soit une forme différentielle [13] qui est la différentielle d'une fonction scalaire c.-à-d. telle que
Soit avec , cette identification devant être vérifiée pour tout triplet ,
Soit avec , cette identification ;
lors d'une dérivation partielle 2nde on peut permuter l'ordre des dérivations sans changer le résultat théorème de Schwarz [22] admis
lors d'une dérivation partielle 2nde on peut permuter l'ordre des dérivations les C.N. [23] suivantes «» ,
lors d'une dérivation partielle 2nde on peut permuter l'ordre des dérivations les C.N. suivantes «» et
lors d'une dérivation partielle 2nde on peut permuter l'ordre des dérivations les C.N. suivantes «» .
Ces trois C.N. [23] pour qu'une forme différentielle [13] soit une différentielle de fonction scalaire c.-à-d. une différentielle exacte [21]
Ces trois C.N. pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction scalaire sont connues sous le nom de « conditions d'égalités des dérivées croisées » [24].
Préliminaire : Bien que les variables indépendantes au nombre de ou ne soient pas nécessairement des coordonnées de points de l'espace physique,
Préliminaire : nous pouvons construire un espace virtuel à ou dimensions tel qu'un point quelconque de cet espace virtuel ait pour coordonnées les variables indépendantes utilisées par exemple,
Préliminaire : nous pouvons construire un espace virtuel en thermodynamique ou statique des fluides, si les variables indépendantes sont la pression et la température absolue ,
Préliminaire : nous pouvons construire un espace virtuel en thermodynamique ou statique des fluides, l'espace virtuel à dimensions serait généré par l'ensemble des couples possibles ;
Préliminaire : nous pouvons construire un espace virtuel on peut définir une courbe continue dans cet espace virtuel à ou dimensions par ou équations paramétriques [25] ou
Préliminaire : nous pouvons construire un espace virtuel on peut définir une courbe continue dans cet espace virtuel à ou dimensions par ou équation(s) explicite(s) [26], [27], et par conséquent
Préliminaire : nous pouvons construire un espace virtuel on peut définir aussi une courbe continue fermée dans cet espace virtuel.
Soit la différentielle de la fonction scalaire de deux variables indépendantes [28] ou de trois variables indépendantes [29] et
Soit une courbe continue fermée de l'espace engendré par tous les couples [28] possibles ou engendré par tous les triplets [29] possibles,
Soit une courbe continue fermée de l'espace l'intégrale curviligne [17] étant égale à est nulle quelle que soit la courbe .
Conclusion : L'intégrale d'une différentielle exacte [30] sur une courbe continue fermée est nécessairement nulle c.-à-d. «» [17].
Soit forme différentielle des deux variables indépendantes définie sur telle que
Soit forme vérifiant la condition d'égalité des dérivées croisées mais
Soit ce n'est pas la différentielle d'une fonction scalaire car « son intégrale sur un cercle de centre ne donne pas » [31] en effet
Soit étant un cercle de centre , le meilleur repérage du point générique de est coordonnées polaires de pôle où
Soit étant un cercle de centre , le meilleur repérage du point générique de est est le rayon du cercle, d'où,
Soit étant un cercle de centre , avec la réécriture de la forme différentielle en restant sur selon
Soit étant un cercle de centre , et par suite
Soit étant un cercle de centre , [17] et donc .
Conclusion : Les conditions d'égalité des dérivées croisées vérifiées par une forme différentielle alors qualifiée de « fermée »ne sont pas suffisantes pour que cette forme soit une différentielle exacte [30].
Préliminaire : Une partie [32] de , est dite « étoilée » lorsque « contient au moins un point tel que le segment » [33] ;
Préliminaire : une partie [32] de , est dite « convexe » ssi est étoilée par rapport à chacun de ses points.
Nous admettrons le lemme de Poincaré [34] relatif aux formes différentielles fermées [24] sur un ouvert étoilé de :
Début d’un théorème
Lemme de Poincaré
« Toute forme différentielle [12] telle qu'on vérifie les conditions d'égalité des dérivées croisées [24]
« Toute forme différentielle telle qu'on vérifie sur un ouvert étoilé de son domaine de définition
« Toute forme différentielle est la différentielle d'une fonction scalaire ».
Énoncé équivalent : « Toute forme différentielle fermée [24] sur un ouvert étoilé de son domaine de définition
Énoncé équivalent : « Toute forme différentielle fermée sur un ouvert étoilé est une différentielle exacte [30] ».
Fin du théorème
Dans le cas d'une forme différentielle [12] sur laquelle le lemme de Poincaré [34] s'applique, la fonction dont cette forme est la différentielle
Dans le cas d'une forme différentielle sur laquelle le lemme de Poincaré s'applique, la fonction est appelée « primitive de la forme différentielle sur l'ouvert étoilé de son domaine dé définition ».
Remarques : La forme différentielle des deux variables indépendantes définie sur est effectivement fermée [24]
Remarques : La forme différentielle mais la partiedu domaine de définition choisie pour définir le cercle de centre et de rayon le long duquel on intègre la forme différentielle,
Remarques : La forme différentielle à savoir identique au disque privé du centre, n'est pas étoiléeen effet et étant deux points diamétralement opposés sur le cercle,
Remarques : La forme différentielle à savoir identique au disque privé du centre, n'est pas étoiléeen effet le segment car il passe par le centre , on en déduit que
Remarques : La forme différentielle cette forme différentielle n'est pas exacte [30] sur la partie identique au disque privé du centre.
Remarques : Toutefois, en physique, les formes différentielles [12] qui y sont introduites et qui sont fermées [24] sont pratiquement toujours définies sur une partie étoilée et par conséquent
Remarques : Toutefois, en physique, les formes différentielles qui y sont introduites et qui sont fermées sont des différentielles exactes [30].
La forme différentielle est-elle fermée [24] sur c.-à-d. cette forme vérifie-t-elle les conditions d'égalité des dérivées croisées ?
Pour répondre à cette question on compare, en les croisant, les dérivées partielles [9] des fonctions « cœfficient des éléments différentiels » c.-à-d. des fonctions
Pour répondre à cette question on compare, en les croisant, les dérivées partielles des fonctions « cœfficient des éléments différentiels » c.-à-d. des fonctions respectivement cœfficient de ,
Pour répondre à cette question on compare, en les croisant, les dérivées partielles soit une 1ère condition vérifiée [35],
Pour répondre à cette question on compare, en les croisant, les dérivées partielles soit une 2ème condition vérifiée [35] et
Pour répondre à cette question on compare, en les croisant, les dérivées partielles soit une 3ème condition non vérifiée [35] ;
Pour répondre à cette question on compare, en les croisant, les dérivées partielles conclusion : la forme différentielle
Pour répondre à cette question on compare, en les croisant, les dérivées partielles conclusion : la forme différentielle n'étant pas fermée [24] n'est donc pas une différentielle exacte [30] et
Pour répondre à cette question on compare, en les croisant, les dérivées partielles conclusion : toute tentative de recherche de primitive de cette forme différentielle conduirait à une impasse [36]
Pour répondre à cette question on compare, en les croisant, les dérivées partielles conclusion : voir la méthode de recherche dans le paragraphe suivant.
La forme différentielle est-elle fermée [24] sur c.-à-d. vérifie-t-elle les conditions d'égalité des dérivées croisées ?
Pour répondre à cette question on compare, en les croisant, les dérivées partielles [9] des fonctions « cœfficient des éléments différentiels » c.-à-d. des fonctions
Pour répondre à cette question on compare, en les croisant, les dérivées partielles des fonctions « cœfficient des éléments différentiels » c.-à-d. des fonctions respectivement cœfficient de ,
Pour répondre à cette question on compare, en les croisant, les dérivées partielles soit une 1ère condition vérifiée [35],
Pour répondre à cette question on compare, en les croisant, les dérivées partielles soit une 2ème condition vérifiée [35] et
Pour répondre à cette question on compare, en les croisant, les dérivées partielles soit une 3ème et dernière condition vérifiée [35] ;
Pour répondre à cette question on compare, en les croisant, les dérivées partielles conclusion : la forme différentielle
Pour répondre à cette question on compare, en les croisant, les dérivées partielles conclusion : la forme différentielle étant fermée [24] est vraisemblablement une différentielle exacte [30], [37] et
Pour répondre à cette question on compare, en les croisant, les dérivées partielles conclusion : on peut donc se lancer dans la recherche des primitives de la forme différentielle voir ci-dessous.
Recherche de primitives de cette forme différentielle : identifiant la forme différentielle
Recherche de primitives de cette forme différentielle : identifiant avec la différentielle de la fonction cherchée ,
Recherche de primitives de cette forme différentielle : on est donc amené à trouver une fonction connaissant les trois dérivées partielles [9]
Recherche de primitives de cette forme différentielle : on est donc amené à trouver une fonction connaissant ;
Recherche de primitives de cette forme différentielle : pour cela il est conseillé de procéder exclusivement de la façon décrite ci-dessous [38] :
Recherche de primitives de cette forme différentielle : à partir de , on intègre par rapport à , en laissant et figés le temps de l'intégration, soit
Recherche de primitives de cette forme différentielle : à partir de «» avec « fonction arbitraire des deux variables indépendantes et » [39] puis,
Recherche de primitives de cette forme différentielle : on dérive l'expression précédente relativement à en laissant et figés le temps de la dérivation,
Recherche de primitives de cette forme différentielle : on dérive l'expression précédente relativement à dans le but d'introduire la fonction restant à déterminer dans la 2ème équation soit
Recherche de primitives de cette forme différentielle : on dérive d'où la réécriture de la 2ème équation selon
Recherche de primitives de cette forme différentielle : on dérive d'où la réécriture de la 2ème équation soit,
Recherche de primitives de cette forme différentielle : on dérive après simplification évidente, que l'on intègre par rapport à , en laissant figé le temps de l'intégration, d'où
Recherche de primitives de cette forme différentielle : on dérive «» où « est une fonction arbitraire de la variable » [40] dont on déduit
Recherche de primitives de cette forme différentielle : on dérive «» avec « fonction arbitraire de la variable » enfin,
Recherche de primitives de cette forme différentielle : on dérive l'expression précédente relativement à en laissant et figés le temps de la dérivation,
Recherche de primitives de cette forme différentielle : on dérive l'expression précédente relativement à dans le but d'introduire la fonction restant à déterminer dans la 3ème équation soit
Recherche de primitives de cette forme différentielle : on dérive d'où la réécriture de la 3ème équation selon
Recherche de primitives de cette forme différentielle : on dérive d'où la réécriture de la 3ème équation soit,
Recherche de primitives de cette forme différentielle : on dérive après simplification évidente, [41] que l'on intègre par rapport à , d'où
Recherche de primitives de cette forme différentielle : on dérive «» les primitives de la forme différentielle
Recherche de primitives de cette forme différentielle : on dérive «» les primitives «».
Supposons que nous n'ayons pas cherché à savoir si la forme différentielle est fermée [24] sur c.-à-d.
Supposons que nous n'ayons pas cherché à savoir si cette forme vérifie les conditions d'égalité des dérivées croisées et que, néanmoins,
Supposons que nous appliquions la méthode de recherche de primitives exposée dans le paragraphe précédent alors qu'il n'existe pas de primitives pour cette forme [42],
Supposons que nous appliquions la méthode appliquée doit nécessairement conduire à une impasse, c'est la description de cette impasse que l'on présente ci-dessous :
Supposons que Si nous identifions, à tort, la forme différentielle
Supposons que Si nous identifions, à tort, avec la différentielle d'une fonction ,
Supposons que Si on est amené à chercher une fonction connaissant les trois dérivées partielles [9] ;
Supposons que Si à partir de , on intègre par rapport à , en laissant et figés le temps de l'intégration, soit
Supposons que Si à partir de «» avec « fonction arbitraire des deux variables indépendantes et » [39] puis,
Supposons que Si on dérive l'expression précédente relativement à en laissant et figés le temps de la dérivation,
Supposons que Si on dérive l'expression précédente relativement à dans le but d'introduire la fonction restant à déterminer dans la 2ème équation soit
Supposons que Si on dérive d'où la réécriture de la 2ème équation selon
Supposons que Si on dérive d'où la réécriture de la 2ème équation soit,
Supposons que Si on dérive après simplification évidente, que l'on intègre par rapport à , en laissant figé le temps de l'intégration, d'où
Supposons que Si on dérive «» où « est une fonction arbitraire de la variable » [40] dont on déduit
Supposons que Si on dérive «» avec « fonction arbitraire de la variable » enfin,
Supposons que Si on dérive l'expression précédente relativement à en laissant et figés le temps de la dérivation,
Supposons que Si on dérive l'expression précédente relativement à dans le but d'introduire la fonction restant à déterminer dans la 3ème équation soit
Supposons que Si on dérive d'où la réécriture de la 3ème équation selon
Supposons que Si on dérive d'où la réécriture de la 3ème équation soit,
Supposons que Si on dérive après simplification évidente, ce qui n'admet aucune solution du fait que ne doit dépendre que de et aucunement de , d'où
Supposons que Si on dérive l'impasse cherchée établissant qu'il n'existe aucune primitive de la forme différentielle ,
Supposons que Si on dérive l'impasse cherchée la raison de cette impasse étant que cette forme n'est pas fermée [24], [43] et par conséquent encore moins exacte.
Conditions nécessaires (mais non suffisantes) pour qu'un champ vectoriel de l'espace à deux ou trois dimensions soit à circulation conservative et détermination des potentiels scalaires dont dérive un tel champ
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Rappel de la 2ème définition d'un champ vectoriel à circulation conservative (relatif à sa circulation élémentaire) et conséquences
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Un champ vectoriel de l'espace à deux ou trois dimensions étant « à circulation conservative » ssi sa circulation élémentaire [4] est une différentielle de fonction scalaire ou une différentielle exacte [30] soit
Un champ vectoriel de l'espace à deux ou trois dimensions « à circulation conservative » ssi est une différentielle exacte [30]
la recherche de l'éventuel caractère « à circulation conservative » d'un champ vectoriel de l'espace à deux ou trois dimensions est équivalente à
celle de l'éventuel caractère « d'être une différentielle exacte » [30] de la circulation élémentaire [4] de ce champ vectoriel et par suite,
il suffira de travailler sur cette forme différentielle [12] pour en tirer toutes les conséquences sur le champ vectoriel dont elle est la circulation élémentaire [4].
Conditions nécessaires (mais non suffisantes) pour qu'un champ vectoriel de l'espace à deux ou trois dimensions soit à circulation conservative
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D'après le « paragraphe précédent » les C.N. [23] mais non suffisantes pour qu'un champ vectoriel de l'espace à deux ou trois dimensions soit « à circulation conservative » sont
D'après le « paragraphe précédent » celles pour lesquelles la circulation élémentaire [4] du champ vectoriel est une « différentielle exacte [30] » ;
D'après le « paragraphe précédent » ainsi, suivant la nature du repérage des points de l'espace supposé à trois dimensions, nous obtenons :
D'après le « paragraphe précédent » ainsi, en repérage cartésien d'où
D'après le « paragraphe précédent » ainsi, en repérage cartésien les C.N. [23] mais non suffisantes pour que soit « à circulation conservative » sont
D'après le « paragraphe précédent » ainsi, en repérage cartésien les C.N. mais non suffisantes ,
D'après le « paragraphe précédent » ainsi, en repérage cylindro-polaire [5] soit, avec [6], on en déduit
D'après le « paragraphe précédent » ainsi, en repérage cylindro-polaire soit, d'où
D'après le « paragraphe précédent » ainsi, en repérage cylindro-polaire les C.N. [23] mais non suffisantes pour que soit « à circulation conservative » sont
D'après le « paragraphe précédent » ainsi, en repérage cylindro-polaire les C.N. mais non suffisantes ou encore
D'après le « paragraphe précédent » ainsi, en repérage cylindro-polaire les C.N. mais non suffisantes [44], [45] et
D'après le « paragraphe précédent » ainsi, en repérage sphérique [7] soit, avec [8], on en déduit
D'après le « paragraphe précédent » ainsi, en repérage sphérique soit, d'où
D'après le « paragraphe précédent » ainsi, en repérage sphérique les C.N. [23] mais non suffisantes pour que soit « à circulation conservative » sont
D'après le « paragraphe précédent » ainsi, en repérage sphérique les C.N. mais non suffisantes ou encore
D'après le « paragraphe précédent » ainsi, en repérage sphérique les C.N. mais non suffisantes [44], [45].
Circulation d'un champ vectoriel de l'espace à deux ou trois dimensions à circulation conservative sur une courbe continue fermée
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Soient le champ vectoriel « à circulation conservative » de l'espace physique à deux ou trois dimensions et une courbe continue fermée de cet espace,
Soient le champ vectoriel « à circulation conservative » de l'espace physique à deux ou trois dimensions l'intégrale curviligne [16] étant égale à [46]
Soient le champ vectoriel « à circulation conservative » de l'espace physique à deux ou trois dimensions l'intégrale curviligne est nulle quelle que soit la courbe .
Conclusion : La circulation d'un champ vectoriel [16] « à circulation conservative » sur une courbe continue fermée d'un espace à deux ou trois dimensions
Conclusion : La circulation d'un champ vectoriel « à circulation conservative » sur une courbe continue fermée est nécessairement nulle soit [17].
Exemple de champ vectoriel vérifiant les C.N. pour être « à circulation conservative » mais pour lequel les conditions ne sont pas suffisantes
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Soit le champ vectoriel de l'espace physique à deux dimensions défini sur tel que
Soit sa circulation élémentaire [4] vérifie la C.N. [23] pour que ce champ soit « à circulation conservative » à savoir que
Soit cette circulation élémentaire [4] soit une différentielle exacte [30], [47] c.-à-d. de C.N. [23] « égalité des dérivées croisées »
Soit vérifiant la condition d'égalité des dérivées croisées mais
Soit ce champ vectoriel n'est pas à circulation conservative car sa circulation sur un cercle de centre serait alors [48],
Soit ce champ vectoriel n'est pas à circulation conservative car sa circulation sur un cercle de centre ce qui n'est pas le cas en effet
Soit ce champ vectoriel n'est pas à circulation conservative [17]
Soit ce champ vectoriel n'est pas à circulation conservative se simplifie en repérant le point générique du cercle de centre et de rayon
Soit ce champ vectoriel n'est pas à circulation conservative se simplifie en repérant par ses coordonnées polaires de pôle soit , dont on tire
Soit ce champ vectoriel n'est pas à circulation conservative se simplifie en repérant permettant de réécrire
Soit ce champ vectoriel n'est pas à circulation conservative se simplifie en repérant
Soit ce champ vectoriel n'est pas à circulation conservative se simplifie en repérant d'où
Soit ce champ vectoriel n'est pas à circulation conservative [17] et donc .
Conclusion : Les C.N. [23] pour qu'un champ vectoriel soit « à circulation conservative » c.-à-d. « sa circulation élémentaire [4] est une différentielle exacte [30] » [35] ne sont, a priori, pas suffisantes.
Conditions suffisantes pour qu'un champ vectoriel de l'espace à deux ou trois dimensions soit « à circulation conservative »
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Début d’un théorème
Lemme de Poincaré (réécrit en terme de champ vectoriel)
« Tout champ vectoriel d'un espace à deux ou trois dimensions
« Tout champ vectoriel pour lequel la circulation élémentaire [4] vérifie les conditions d'égalité des dérivées croisées [24]
« Tout champ vectoriel pour lequel la circulation élémentaire vérifie sur un ouvert étoilé de son domaine de définition
« Tout champ vectoriel est un champ vectoriel à circulation conservative ».
Énoncé équivalent : « Tout champ vectoriel d'un espace à deux ou trois dimensions
Énoncé équivalent : « Tout champ vectoriel pour lequel la circulation élémentaire [4] est une forme différentielle fermée [24]
Énoncé équivalent : « Tout champ vectoriel pour lequel la circulation élémentaire est sur un ouvert étoilé de son domaine de définition
Énoncé équivalent : « Tout champ vectoriel est un champ vectoriel à circulation conservative ».
Fin du théorème
Dans le cas où le lemme de Poincaré [34] réécrit en terme de champ vectoriel s'applique à un champ vectoriel,
Dans le cas où le lemme de Poincaré réécrit en terme de champ vectoriel s'applique l'opposé de la fonction [49] dont la circulation élémentaire est la différentielle
Dans le cas où le lemme de Poincaré réécrit en terme de champ vectoriel s'applique l'opposé de la fonction est appelé « potentiel scalaire dont dérive le champ vectoriel
Dans le cas où le lemme de Poincaré réécrit en terme de champ vectoriel s'applique l'opposé de la fonction est appelé « potentiel scalaire sur l'ouvert étoilé de son domaine dé définition ».
Remarques : La circulation élémentaire du champ vectoriel défini sur est effectivement fermée [24]
Remarques : La circulation élémentaire du champ vectoriel mais la partiedu domaine de définition contenant le cercle de centre et de rayon sur lequel on cherche la circulation,
Remarques : La circulation élémentaire du champ vectoriel à savoir identique au disque privé du centre, n'est pas étoilée en effet et étant des points diamétralement opposés sur ,
Remarques : La circulation élémentaire du champ vectoriel à savoir identique au disque privé du centre, n'est pas étoiléeen effet le segment passant par est , d'où
Remarques : La circulation élémentaire du champ vectoriel cette circulation élémentaire n'est pas exacte [30] sur la partie identique au disque privé du centre et par suite
Remarques : La circulation élémentaire du champ vectoriel le champ vectorieln'est pas à circulation conservative.
Remarques : Toutefois, en physique, les champs vectoriels introduits et vérifiant la fermeture de leur circulation élémentaire [4], [24] sont usuellement définis sur une partie étoilée [50] et par conséquent
Remarques : Toutefois, en physique, les champs vectoriels introduits et vérifiant la fermeture de leur circulation élémentaire sont des champs vectoriels à circulation conservative [51].
Détermination des potentiels scalaires dont dérive un champ vectoriel à circulation conservative d'un espace à deux ou trois dimensions
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Potentiels scalaires dont dérive un champ vectoriel à circulation conservative
La détermination des potentiels scalaires dont dérive un champ vectoriel à circulation conservative revenant à
celle des primitives de la circulation élémentaire du champ vectoriel [4] usuellement suivie d'un changement de signe [49] appliquer la méthode exposée au paragraphe
« 2ème exemple : forme différentielle des trois variables indépendantes “ x, y, z ” fermé et recherche des primitives de cette forme sans vérifier au préalable son exactitude » plus haut dans ce chapitre.
Exemple : le champ vectoriel de l'espace à trois dimensions
Exemple : le champ vectoriel dont la circulation élémentaire [4]
Exemple : le champ vectoriel dont la circulation élémentaire est une forme différentielle fermée [24], [52] plus précisément, vérifiant que la fermeture est assurée sur toute partie étoilée de ,
Exemple : le champ vectoriel dont la circulation élémentaire est une forme différentielle fermée plus précisément, une différentielle exacte [30], [53],
Exemple : le champ vectoriel dont la circulation élémentaire est une forme différentielle dont les primitives ont été déterminées précédemment [52] d'où
Exemple : le champ vectoriel dont la circulation élémentaire est une la connaissance des potentiels scalaires dont dérive le champ vectoriel soit
Exemple : le champ vectoriel dérivant de [52].
2ème définition (équivalente) des potentiels scalaires dont dérive un champ vectoriel à circulation conservative d'un espace à deux ou trois dimensions
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2ème définition (équivalente) de potentiels scalaires dont dérive un champ vectoriel à circulation conservative
Justification de l'équivalence « 1ère définition 2ème définition » : La 1ère définition des potentiels scalaires dont dérive le champ vectoriel à circulation conservative étant
Justification de l'équivalence « 1ère définition 2ème définition » : La 1ère définition des potentiels scalaires «» et
Justification de l'équivalence : « 1ère définition 2ème définition » : le gradient d'un champ scalaire étant défini intrinsèquement comme
Justification de l'équivalence : « 1ère définition 2ème définition » : le gradient d'un champ scalaire étant le champ vectoriel dont la circulation élémentaire [4] est
Justification de l'équivalence : « 1ère définition 2ème définition » : le gradient d'un champ scalaire étant le champ vectoriel dont la différentielle du champ scalaire [54] c.-à-d.
Justification de l'équivalence : « 1ère définition 2ème définition » : le gradient d'un champ scalaire étant le champ vectoriel [54], d'où
Justification de l'équivalence : « 1ère définition 2ème définition » : par somme de ces deux relations, «» C.Q.F.D. [56] ;
Justification de l'équivalence : « 2ème définition 1ère définition » : La 2ème définition des potentiels scalaires dont dérive le champ vectoriel à circulation conservative étant
Justification de l'équivalence « 2ème définition 1ère définition » : La 2ème définition des potentiels scalaires «» dont
Justification de l'équivalence « 2ème définition 1ère définition » : on multiplie scalairement chaque membre par pour obtenir, dans le membre de gauche, c.-à-d.
Justification de l'équivalence « 2ème définition 1ère définition » : on multiplie scalairement chaque membre par pour obtenir, la circulation élémentaire [4] du champ vectoriel et
Justification de l'équivalence « 2ème définition 1ère définition » : on multiplie scalairement chaque membre par pour obtenir, dans le membre de droite c.-à-d. [54]
Justification de l'équivalence « 2ème définition 1ère définition » : on multiplie scalairement chaque membre par pour obtenir, l'opposé de la différentielle du potentiel scalaire d'où
Justification de l'équivalence « 2ème définition 1ère définition » : on multiplie scalairement chaque membre par pour obtenir, «» C.Q.F.D. [56].
Soient un champ vectoriel de l'espace tridimensionnel « à circulation conservative » et
Soient une courbe continue quelconque sur laquelle sont choisies deux positions quelconques ,
Soient un champ vectoriel de l'espace tridimensionnel « à circulation conservative » la circulation du champ vectoriel le long de orientée de à [16]
Soient un champ vectoriel de l'espace tridimensionnel « à circulation conservative » la circulation [17]
Soient un champ vectoriel de l'espace tridimensionnel « à circulation conservative » la circulation est indépendante de la courbe suivie voir le paragraphe
Soient un champ vectoriel de l'espace tridimensionnel « à circulation conservative » la circulation est « notion de champ vectoriel à circulation conservative » plus haut dans ce chapitre.
Circulation le long d'une courbe fermée d'un champ vectoriel à circulation conservative de l'espace tridimensionnel
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Soient un champ vectoriel de l'espace tridimensionnel [57] « à circulation conservative »,
Soient une courbe continue fermée quelconque orientée dans un sens arbitraire et
Soient un couple de points distincts quelconque sur la courbe séparant cette dernière en deux portions de courbe et toutes deux orientées de vers
Soient un couple de points distincts quelconque sur la courbe séparant cette dernière en étant la portion de courbe orientée dans le même sens que ,
Soient un couple de points distincts quelconque sur la courbe séparant cette dernière en celle orientée en sens contraire de ,
de la 1ère définition d'un champ vectoriel « à circulation conservative » [20] nous déduisons que la circulation du champ vectoriel le long de ou de à [16] est la même soit
de la 1ère définition d'un champ vectoriel « à circulation conservative » nous déduisons que c.-à-d. [17] ou
de la 1ère définition d'un champ vectoriel « à circulation conservative » nous déduisons que c.-à-d. [17]
de la 1ère définition d'un champ vectoriel « à circulation conservative » nous déduisons d'où [17] soit «» [17], [58]
de la 1ère définition d'un champ vectoriel « à circulation conservative » nous déduisons c.-à-d. la propriété [57] ci-dessous :
Circulation d'un champ vectoriel à circulation conservative le long d'une courbe fermée
Dans un espace tridimensionnel
[57], la circulation d'un champ vectoriel
« à circulation conservative »
Dans un espace tridimensionnel, la circulation le long d'une courbe fermée
quelconque orientée dans un sens arbitraire
Dans un espace tridimensionnel, la circulation le long d'une courbe fermée quelconque est nulle soit
«[17] fermée » pour « à circulation conservative ».
Le théorème de Kelvin - Stokes [59], [60] admis transforme la circulation d'un champ vectoriel [61] de l'espace tridimensionnel le long d'une courbe fermée [16] orientée de façon arbitraire,
Le théorème de Kelvin - Stokes admis transforme en flux du rotationnel du champ vectoriel [62] à travers une surface ouverte quelconque s'appuyant sur [63]
Le théorème de Kelvin - Stokes admis transforme en flux du rotationnel du champ vectoriel à travers dont l'orientation est en accord avec celle du contour limitant [64]
Le théorème de Kelvin - Stokes condition d'applicabilité de ce théorème si le rotationnel du champ [62] est continu sur toute la surface ouverte s'appuyant sur :
Début d’un théorème
Théorème de Kelvin - Stokes
« La circulation d'un champ vectoriel [61] de l'espace tridimensionnel le long d'une courbe fermée [16] orientée arbitrairement,
« La circulation d'un champ vectoriel est égale au flux du rotationnel du champ vectoriel [62]
« La circulation d'un champ vectoriel est égale au flux à travers une surface ouverte quelconque
« La circulation d'un champ vectoriel est égale au flux à travers une surface ouverte s'appuyant sur [63]
« La circulation d'un champ vectoriel est égale au flux à travers dont l'orientation est liée à celle du contour limitant [64],
ce théorème s'appliquant dès lors que le rotationnel du champ [62] est continu sur toute la surface ouverte
ce théorème s'appliquant dès lors que le rotationnel du champ est continu sur toute la surface s'appuyant sur ;
ce théorème soit, mathématiquement, avec «[17] la circulation de le long de »,
ce théorème soit, mathématiquement, avec «[63] [65]
ce théorème soit, mathématiquement, avec « le flux du champ [62] à travers »,
ce théorème soit, mathématiquement, «» [16], [63] soit, en explicitant,
ce théorème soit, mathématiquement, «[17] [65] ».
Fin du théorème
Propriété directe : soit un champ vectoriel de l'espace tridimensionnel « à circulation conservative » et une courbe fermée quelconque orientée de façon arbitraire,
- la propriété de la circulation d'un champ vectoriel à circulation conservative de l'espace tridimensionnel le long d'une courbe fermée «» [17], [66],
- l'application du théorème de Kelvin - Stokes [59], [60] «» [17], [65], [67] l'orientation de étant en accord avec celle de [64],
- l'utilisation des deux résultats ci-dessus «» [65] et, comme la surface sur laquelle l'intégration est faite est quelconque,
l'utilisation des deux résultats ci-dessus la fonction vectorielle de l'espace tridimensionnel dont on calcule le flux [63] est nulle en tout point de l'espace soit «» [62] ;
Propriété directe : un champ vectoriel de l'espace tridimensionnel « à circulation conservative » est tel que son rotationnel [62] est nul en tout point de son domaine de définition.
Propriété réciproque : soit un champ vectoriel de l'espace tridimensionnel vérifiant [62] et une surface ouverte quelconque limitée par , courbe fermée,
Propriété réciproque : soit un champ vectoriel de l'espace tridimensionnel vérifiant et l'orientation de étant en accord avec celle de [64],
- l'utilisation du théorème de Kelvin - Stokes [59], [60] «» [17], [65], [67],
- la nullité du rotationnel [62] du champ vectoriel «» [65],
- l'utilisation des deux résultats ci-dessus «» [17] ce qui assure que le champ vectoriel est « à circulation conservative » [68] ;
Propriété réciproque : un champ vectoriel de l'espace tridimensionnel vérifiant [62] est « à circulation conservative ».
Début d’un théorème
Propriété locale d'un champ vectoriel à circulation conservative de l'espace tridimensionnel
Un champ vectoriel de l'espace tridimensionnel est « à circulation conservative » ssi «» [62].
Fin du théorème
La formule de Green - Riemann [69], [70], [71], cas particulier du théorème de Kelvin - Stokes [59], [60] vu plus haut dans ce chapitre pour un champ vectoriel d'un espace bidimensionnel plan,
La formule de Green - Riemann transforme la circulation de ce champ vectoriel le long d'une courbe fermée plane [16] orientée dans le sens trigonométrique direct,
La formule de Green - Riemann transforme en intégrale surfacique [65] de la grandeur [9] sur la surface plane [72] limitée par ,
La formule de Green - Riemann condition d'applicabilité de cette formule si [9] est continue sur toute la surface plane limitée par :
Début d’un théorème
Formule de Green - Riemann
« La circulation d'un champ vectoriel [61] de l'espace bidimensionnel plan le long d'une courbe fermée plane [16] orientée
« La circulation d'un champ vectoriel de l'espace bidimensionnel plan le long d'une dans le sens trigonométrique direct,
« La circulation d'un champ vectoriel est égale à l'intégrale surfacique de la grandeur [9]
« La circulation d'un champ vectoriel est égale à sur la surface plane [72] limitée par ,
cette formule s'appliquant dès lors que la grandeur [9] est continue sur limitée par ;
cette formule soit, mathématiquement, avec «[17] la circulation de le long de »,
cette formule soit, mathématiquement, «» [65], [9] avec
ce théorème soit, mathématiquement, ou «[17] [9], [65] ».
Fin du théorème
Remarque 1 : Si on plonge l'espace bidimensionnel plan dans l'espace tridimensionnel le vecteur de base de la 3ème dimension orientant dans le sens trigonométrique direct,
Remarque 1 : le champ vectoriel de l'espace bidimensionnel plan étant considéré comme champ vectoriel de l'espace tridimensionnel avec «» pour composante sur ,
Remarque 1 : la grandeur [9] à intégrer sur la surface plane du plan dans l'intégrale surfacique [65] de la formule de Green - Riemann [69], [70], [71]
Remarque 1 : la grandeur à intégrer s'identifie à la seule composante cartésienne non nulle du rotationnel [62] du champ vectoriel dans ,
Remarque 1 : la grandeur à intégrer c.-à-d. la composante sur [73], soit «[9] [62], [74] » et par suite,
Remarque 1 : la formule de Green - Riemann [69], [70], [71] se réécrit «» [62], [65] ou,
Remarque 1 : la formule de Green - Riemann se réécrit « le vecteur surface élémentaire de s'écrivant [72]
Remarque 1 : la formule de Green - Riemann se réécrit «[62], [65] », cas particulier du théorème de Kelvin - Stokes [67], [75].
Remarque 2 : On en déduit la propriété locale caractéristique d'un champ vectoriel « à circulation conservative » d'un espace bidimensionnel plan :
«[9] » «[9] ».
Retour sur les conditions nécessaires (mais non suffisantes) pour qu'un champ vectoriel de l'espace tridimensionnel soit à circulation conservative
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Nous avons établi ces conditions dans le paragraphe « conditions nécessaires (mais non suffisantes) pour qu'un champ vectoriel de l'espace à deux ou trois dimensions soit à circulation conservative »
Nous avons établi des conditions plus haut dans ce chapitre, les C.N. [23] mais non suffisantes sont, dans les trois principaux types de repérage des points de l'espace :
Nous avons établi des conditions plus haut dans ce chapitre, elles sont, en repérage cartésien, «» est « à circulation conservative » si
Nous avons établi des conditions plus haut dans ce chapitre, elles sont, en repérage cartésien, [9] [9]
Nous avons établi des conditions plus haut dans ce chapitre, elles sont, en repérage cartésien, soit finalement [73],
Nous avons établi des conditions plus haut dans ce chapitre, elles sont, en repérage cylindro-polaire [5], «» est « à circulation conservative » si
Nous avons établi des conditions plus haut dans ce chapitre, elles sont, en repérage cylindro-polaire, [9], [76]
Nous avons établi des conditions plus haut dans ce chapitre, elles sont, en repérage cylindro-polaire, [9], [77]
Nous avons établi des conditions plus haut dans ce chapitre, elles sont, en repérage cylindro-polaire, soit finalement [78] et
Nous avons établi des conditions plus haut dans ce chapitre, elles sont, en repérage sphérique [7], «» est « à circulation conservative » si
Nous avons établi des conditions plus haut dans ce chapitre, elles sont, en repérage sphérique, [9], [79]
Nous avons établi des conditions plus haut dans ce chapitre, elles sont, en repérage sphérique, [9], [80]
Nous avons établi des conditions plus haut dans ce chapitre, elles sont, en repérage sphérique, soit finalement [81].
Conclusion : les C.N. [23] mais non suffisantes pour que soit « à circulation conservative » s'identifie à la propriété locale pour qu'un tel champ vectoriel soit « à circulation conservative » soit
«[62] ».
Retour sur les conditions suffisantes pour qu'un champ vectoriel de l'espace tridimensionnel soit « à circulation conservative »
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Nous avons vu, d'après le lemme de Poincaré [34] réécrit en terme de champ vectoriel[82], que
Nous avons vu, tout champ vectoriel d'un espace tridimensionnel
Nous avons vu, tout champ vectoriel pour lequel la circulation élémentaire [4] est une forme différentielle fermée [24]
Nous avons vu, tout champ vectoriel pour lequel la circulation élémentaire est sur un ouvert étoilé de son domaine de définition [83]
Nous avons vu, tout champ vectoriel est un champ vectoriel à circulation conservative ;
nous avons établi, au paragraphe précédent, l'équivalence entre « la circulation élémentaire [4] du champ vectoriel est une forme différentielle fermée [24] et
nous avons établi, au paragraphe précédent, l'équivalence entre « la nullité du rotationnel [62] du champ vectoriel c.-à-d. » [84],
nous pouvons donc affirmer que « la condition de nullité du rotationnel [62] du champ vectoriel sur un ouvert étoilé du domaine de définition de ce champ vectoriel [83] »
nous pouvons donc affirmer que « est suffisante pour que le champ vectoriel soit « à circulation conservative » ainsi
nous pouvons donc affirmer que « est “ à circulation conservative ” sur un ouvert étoilé de [83] ssi en tout point de cet ouvert ».
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 Elles ne sont donc pas nécessairement les coordonnées cartésiennes d'un point de l'espace, elles peuvent même représenter les coordonnées cylindro-polaires ou sphériques du point ou d'autres variables encore
- ↑ Une fonction des variables indépendantes définie sur un ouvert de est de classe si toutes les dérivées partielles de existent et sont continues sur voir le paragraphe « définition des dérivées partielles » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Il n'y a pas de notation normalisée pour une forme différentielle mais pour la suite nous noterons une telle forme si besoin est ou simplement quand il n'y a pas d'ambiguïté sur les variables indépendantes utilisées.
- ↑ 4,00 4,01 4,02 4,03 4,04 4,05 4,06 4,07 4,08 4,09 4,10 4,11 4,12 4,13 4,14 4,15 4,16 4,17 4,18 4,19 4,20 4,21 4,22 4,23 4,24 4,25 4,26 4,27 et 4,28 Voir le paragraphe « circulation élémentaire d'un champ vectoriel de l'espace le long d'une courbe continue » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 5,0 5,1 5,2 5,3 et 5,4 Voir le paragraphe « coordonnées cylindro-polaires et base locale associée d'un point » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 6,0 et 6,1 Voir le paragraphe « expression du vecteur déplacement élémentaire d'un point en repérage cylindro-polaire » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 7,0 7,1 7,2 7,3 et 7,4 Voir le paragraphe « coordonnées sphériques et base locale associée d'un point » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 8,0 et 8,1 Voir le paragraphe « expression du vecteur déplacement élémentaire d'un point en repérage sphérique » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 9,00 9,01 9,02 9,03 9,04 9,05 9,06 9,07 9,08 9,09 9,10 9,11 9,12 9,13 9,14 9,15 9,16 9,17 9,18 9,19 9,20 9,21 et 9,22 Voir le paragraphe « définition des dérivées partielles » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 10,0 et 10,1 Pour que la différentielle de la fonction existe il est nécessaire que celle-ci soit dérivable ; toutefois, pour la suite du traitement de ce chapitre, nous supposerons que
Pour que la différentielle de la fonction est de classe c.-à-d. que les dérivées partielles 2ndes existent et sont continues sur leurs ouverts de définition
- ↑ Voir le paragraphe « rappel sur la notion de différentielle d'une fonction scalaire de deux variables indépendantes et généralisation à plus de deux variables indépendantes » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ 12,0 12,1 12,2 12,3 et 12,4 Voir le paragraphe « définition d'une forme différentielle des variables indépendantes (x, y, z) » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ 13,00 13,01 13,02 13,03 13,04 13,05 13,06 13,07 13,08 et 13,09 Qui peut donc être aussi une différentielle de fonction scalaire.
- ↑ Ce qui est vraisemblablement le cas pour deux fonctions quelconques.
- ↑ Une forme différentielle qui est une différentielle de fonction scalaire est encore appelée « différentielle exacte » ou encore différentielle totale.
- ↑ 16,00 16,01 16,02 16,03 16,04 16,05 16,06 16,07 16,08 16,09 et 16,10 Voir le paragraphe « les deux types d'intégrales curvilignes sur une portion de courbe continue (2ème exemple) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 17,00 17,01 17,02 17,03 17,04 17,05 17,06 17,07 17,08 17,09 17,10 17,11 17,12 17,13 17,14 17,15 17,16 17,17 17,18 17,19 17,20 et 17,21 Voir le paragraphe « les deux types d'intégrales curvilignes sur une portion de courbe continue » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Voir le paragraphe « distinction entre une forme différentielle et une différentielle de fonction scalaire (exposée dans le cas de deux variables indépendantes) » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ Voir le paragraphe « correspondance entre forme différentielle des coordonnées de l'espace et circulation élémentaire d'un champ vectoriel de cet espace » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ 20,0 et 20,1 Voir le paragraphe « notion de champ vectoriel à circulation conservative » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ 21,0 et 21,1 Ou encore différentielle totale.
- ↑ Hermann Amandus Schwarz (1843 - 1921) mathématicien allemand, dont les travaux portèrent sur des sujets allant de l'analyse réelle et complexe à la géométrie différentielle, en passant par le calcul des variations ; il contribua à propager en Italie et en France les idées du mathématicien Karl Weierstrass dont il fut l'élève par les notes de cours qu'il prit en ;
Karl Theodor Wilhelm Weierstrass (1815 - 1897) mathématicien allemand considéré comme le père de l'analyse moderne, ses travaux les plus connus portent sur les fonctions elliptiques on lui doit aussi la création d'une fonction connue de nos jours sous le nom de fonction de Weierstrass ayant la propriété d'être partout continue mais dérivable nulle part.
- ↑ 23,00 23,01 23,02 23,03 23,04 23,05 23,06 23,07 23,08 23,09 et 23,10 Condition(s) Nécessaire(s).
- ↑ 24,00 24,01 24,02 24,03 24,04 24,05 24,06 24,07 24,08 24,09 24,10 24,11 24,12 24,13 24,14 24,15 24,16 24,17 et 24,18 Une forme différentielle pour laquelle les « conditions d'égalités des dérivées croisées » sont vérifiées sur un ouvert de son domaine de définition est dite fermée sur cet ouvert ;
d'après les C.N. pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction scalaire ou une différentielle exacte, on peut donc affirmer qu'une différentielle exacte est une forme différentielle fermée mais, comme nous le verrons ultérieurement, la réciproque est fausse sans ajouter de conditions supplémentaires sur la forme différentielle fermée
- ↑ Voir le paragraphe « repérage paramétrique d'une courbe » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Voir le paragraphe « repérages cartésien, cylindro-polaire ou sphérique d'une courbe » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Ou ou équation(s) explicite(s) voir le paragraphe « fonction implicite entre trois variables réelles ou plus (remarques 1) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
- ↑ 28,0 et 28,1 On rappelle que ce ne sont pas nécessairement des coordonnées d'un point de l'espace à dimensions
- ↑ 29,0 et 29,1 On rappelle que ce ne sont pas nécessairement des coordonnées d'un point de l'espace à dimensions
- ↑ 30,00 30,01 30,02 30,03 30,04 30,05 30,06 30,07 30,08 30,09 30,10 30,11 30,12 30,13 et 30,14 Une « différentielle exacte » encore appelée différentielle totale est une forme différentielle qui est une différentielle de fonction scalaire.
- ↑ Comme il serait nécessaire de trouver pour l'intégrale d'une différentielle de fonction scalaire sur une courbe continue fermée, voir le paragraphe « intégration d'une différentielle de fonction scalaire sur une courbe fermée » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ 32,0 et 32,1 Partie ouverte ou non.
- ↑ Pour préciser on dira que est « étoilée par rapport à ».
- ↑ 34,0 34,1 34,2 et 34,3 Henri Poincaré (1854 - 1912) mathématicien, physicien, philosophe et ingénieur français à qui on doit des résultats d'importance en calcul infinitésimal, des avancées sur le problème à trois corps qui font de lui un des fondateurs de l'étude qualitative des systèmes d'équations différentielles et de la théorie du chaos, une participation active à la théorie de la relativité restreinte ainsi qu'à la théorie des systèmes dynamiques
- ↑ 35,0 35,1 35,2 35,3 35,4 35,5 et 35,6 Voir le paragraphe « recherche de conditions nécessaires pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction scalaire » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ Il est donc préférable de vérifier la fermeture de la forme différentielle avant de tenter de rechercher une primitive inexistante quand la forme différentielle n'est pas fermée de celle-ci ;
bien que la fermeture de la forme différentielle ne soit qu'une condition nécessaire pour que la forme différentielle soit exacte, elle est, sauf cas très particuliers que l'on ne rencontre pas en physique, suffisante et vérifier qu'il existe un ouvert étoilé du domaine de définition de la forme différentielle n'est pratiquement jamais fait
- ↑ L'adverbe « vraisemblablement » est utilisé pour rappeler que la fermeture d'une forme différentielle n'entraîne pas son exactitude, celle-ci nécessitant de vérifier le caractère étoilé de la partie du domaine de définition sur lequel on travaille ce qu'usuellement les physiciens ne font jamais ; dans le cas présent, le domaine de définition étant , il est très facile de se limiter à des ouverts de convexes c.-à-d. étoilés par rapport à tous les points de l'ouvert choisi.
- ↑ Même si, dans certains cas, une méthode plus simple est possible, celle exposée ci-après assure l'obtention du résultat cherché
- ↑ 39,0 et 39,1 Laquelle est effectivement une constante pendant le temps de l'intégration relativement à
- ↑ 40,0 et 40,1 Laquelle est effectivement une constante pendant le temps de l'intégration relativement à
- ↑ Bien sûr l'équation différentielle en n'est pas toujours aussi simple
- ↑ En effet la forme différentielle n'étant, en réalité, pas fermée d'après l'étude faite au paragraphe « 1er exemple : forme différentielle des trois variables indépendantes (x, y, z) non fermée » plus haut dans ce chapitre, elle n'est pas exacte d'après le lemme de Poincaré, voir le paragraphe « conditions suffisantes pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction scalaire (lemme de Poincaré) » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ D'où l'intérêt de vérifier ou non l'égalité des dérivées croisées avant de chercher d'éventuelles primitives de la forme différentielle.
- ↑ 44,0 et 44,1 Obtenu en explicitant les dérivées partielles de produits de facteurs intervenant.
- ↑ 45,0 et 45,1 Les C.N. mais non suffisantes pour qu'un champ vectoriel de l'espace à deux ou trois dimensions soit à circulation conservative dans le cas d'un repérage non cartésien n'est pas aussi simple que dans le cas d'un repérage cartésien ;
pour ne pas commettre d'erreurs dans le cas d'un repérage non cartésien, il est vraiment indispensable d'expliciter la circulation élémentaire et de ne pas se contenter de travailler sur les composantes non cartésiennes du champ vectoriel
- ↑ La fonction scalaire étant une primitive de la forme différentielle laquelle est exacte pour un champ vectoriel à circulation conservative.
- ↑ Voir le paragraphe « conditions nécessaires (mais non suffisantes) pour qu'un champ vectoriel de l'espace à deux ou trois dimensions soit à circulation conservative » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ Voir le paragraphe « circulation d'un champ vectoriel de l'espace à deux ou trois dimensions à circulation conservative sur une courbe continue fermée » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ 49,0 49,1 49,2 et 49,3 Le fait de choisir l'opposé de la fonction et non la fonction se justifie par le choix fait historiquement dans le domaine de l'électrostatique mais dans des domaines moins ou pas du tout ancrés dans l'Histoire des Sciences, le signe n'est pas systématiquement introduit
- ↑ Et ceux, comme l'exemple cité, qui sont définis sur une partie non étoilée sont suffisamment référencés pour qu'usuellement on ne vérifie pas le caractère étoilé de la partie du domaine de définition utilisée
- ↑ C.-à-d. tels que leur circulation élémentaire est une différentielle exacte voir la note « 30 » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ 52,0 52,1 et 52,2 Voir le paragraphe « 2ème exemple : forme différentielle des trois variables indépendantes “ x, y, z ” fermé et recherche des primitives de cette forme sans vérifier au préalable son exactitude » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ Voir le paragraphe « conditions suffisantes pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction scalaire (lemme de Poincaré) » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ 54,0 54,1 54,2 54,3 et 54,4 Voir le paragraphe « définition intrinsèque du gradient d'une fonction scalaire de l'espace » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 55,0 et 55,1 Le fait de choisir pour gradient du potentiel scalaire l'opposé du champ vectoriel et non le champ vectoriel est en accord avec la 1ère définition du potentiel scalaire vue plus haut dans ce paragraphe, la justification de cette 1ère définition a été exposée dans la note « 49 » plus haut dans ce chapitre, c'est le choix qui a été fait historiquement dans le domaine de l'électrostatique mais dans des domaines moins ou pas du tout ancrés dans l'Histoire des Sciences, le signe dans la 2ème définition simultanément à la 1ère n'est pas systématiquement introduit
- ↑ 56,0 et 56,1 Ce Qu'il Fallait Démontrer.
- ↑ 57,0 57,1 et 57,2 La propriété établie dans ce paragraphe reste applicable dans un espace à deux dimensions.
- ↑ Démonstration plus détaillée de la propriété vue au paragraphe « circulation d'un champ vectoriel de l'espace à deux ou trois dimensions à circulation conservative sur une courbe continue fermée » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ 59,0 59,1 59,2 et 59,3 William Thomson (1824 - 1907), connu aussi sous le nom de Lord Kelvin, physicien britannique d'origine irlandaise à qui on doit des avancées significatives en thermodynamique avec, entre autres, l'introduction du zéro absolu correspondant à l'état idéal d'absence d'agitation thermique ; il redécouvrit dans les années le théorème de Stokes attribué à George Gabriel Stokes (1819 - 1903) mathématicien et physicien britannique voir note suivante « 60 » mais démontré en 1er en par Mikhaïl Vassilievitch Ostrogradsky (1801 - 1862) physicien et mathématicien russe province de l'Ukraine à qui on doit aussi, entre autres, le théorème de flux - divergence portant partiellement son nom ;
ce que William Thomson a apporté en redécouvrant le théorème de Stokes est la formulation particulièrement adaptée à la physique que les anglo-saxons nomme théorème de Kelvin - Stokes concernant la circulation du rotationnel d'un champ vectoriel sur une courbe fermée et sa transformation en flux du champ à travers n'importe quelle surface ouverte s'appuyant sur le contour fermé
- ↑ 60,0 60,1 60,2 et 60,3 George Gabriel Stokes (1819 - 1903) est un mathématicien et physicien britannique à qui on doit, dans le domaine de la physique, d'importants travaux en mécanique des fluides, l'étude des variations de la gravitation à la surface de la terre il est considéré comme l'un des initiateurs de la géodésie et aussi l'explication du phénomène de fluorescence ; dans le domaine des mathématiques on lui attribue à tort la démonstration du théorème portant son nom mais en fait une 1sup>ère démonstration de ce théorème fût donnée en par Mikhaïl Vassilievitch Ostrogradsky (1801 - 1862) physicien et mathématicien russe province de l'Ukraine à qui on doit aussi, entre autres, le théorème de flux - divergence portant partiellement son nom
- ↑ 61,0 61,1 et 61,2 Lequel est, a priori, à circulation non conservative.
- ↑ 62,00 62,01 62,02 62,03 62,04 62,05 62,06 62,07 62,08 62,09 62,10 62,11 62,12 62,13 62,14 62,15 62,16 et 62,17 Voir le paragraphe « champ vectoriel rotationnel d'une fonction vectorielle de l'espace » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 63,0 63,1 63,2 63,3 et 63,4 Voir le paragraphe « définition du flux d'un champ vectoriel de l'espace tridimensionnel à travers une surface ouverte » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 64,0 64,1 64,2 et 64,3 Dans la mesure où l'espace tridimensionnel est orienté à droite voir l'« introduction du paragraphe produit vectoriel de deux vecteurs » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » avec choix d'une base orthonormée directe voir le paragraphe « base directe d'un espace orienté à droite » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », on peut appliquer la règle du tire-bouchon de Maxwell pour déterminer l'orientation de la surface ouverte à partir de celle de la courbe fermée la limitant : « plaçant le tire-bouchon de Maxwell en un point de limitrophe de et le tournant dans le sens choisi sur , le sens défini sur en correspond au sens de déplacement du tire-bouchon, le sens défini sur en tout autre point étant obtenu par continuité » on peut aussi appliquer la règle de trois doigts de la main droite de l'apprenti cow-boy droitier, le pouce pointant le sens choisi sur en un point de cette dernière, l'index pointant un point de à partir de et le majeur pointant le sens défini sur en ;
dans l'hypothèse excessivement rare où l'espace tridimensionnel serait orienté à gauche voir l'« introduction du paragraphe produit vectoriel de deux vecteurs » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » avec choix d'une base orthonormée indirecte au sens de la physique voir le paragraphe « base directe (au sens de la physique) d'un espace orienté à gauche » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », on utilisera la règle de trois doigts de la main gauche de l'apprenti cow-boy gaucher, le pouce pointant le sens choisi sur en un point de cette dernière, l'index pointant un point de à partir de et le majeur pointant le sens défini sur en , ce qui donne un sens opposé à celui qu'on obtiendrait avec un espace tridimensionnel orienté à droite avec choix d'une base orthonormée directe
James Clerk Maxwell (1831 - 1879) physicien et mathématicien écossais, principalement connu pour ses équations unifiant l'électricité, le magnétisme et l'induction ainsi que pour l'établissement du caractère électromagnétique des ondes lumineuses, mais aussi pour sa distribution des vitesses utilisée dans une description statistique de la théorie cinétique des gaz ; le tire-bouchon fictif permettant de déterminer le caractère direct d'un triplet de vecteurs a été baptisé « tire-bouchon de Maxwell » en son honneur.
- ↑ 65,00 65,01 65,02 65,03 65,04 65,05 65,06 65,07 65,08 65,09 65,10 et 65,11 Voir le paragraphe « les deux types d'intégrales surfaciques et les grandes lignes de la méthode d'évaluation » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Voir le paragraphe « circulation le long d'une courbe fermée d'un champ vectoriel à circulation conservative de l'espace tridimensionnel » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ 67,0 67,1 et 67,2 Voir le paragraphe « théorème de Kelvin - Stokes » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ En effet considérons deux points quelconques sur la courbe fermée également quelconque, et étant les deux portions de limitées par , toutes deux orientées dans le sens de , d'où ;
En effet la permutation des bornes sur la portion de courbe dans la 2ème intégrale curviligne correspondant à un changement d'orientation de courbe et à un changement de signe, nous en déduisons avec et deux courbes ouvertes distinctes limitées par limitées par toutes deux orientées de à , d'où le champ vectoriel à circulation conservative.
- ↑ 69,0 69,1 et 69,2 Ou théorème de Green - Riemann.
- ↑ 70,0 70,1 et 70,2 George Green (1793 - 1841) physicien britannique à qui on doit, entre autres, un essai sur l'application de l'analyse mathématique aux théories de l'électricité et du magnétisme paru en dans lequel on trouve le théorème de Green - Riemann ou formule de Green - Riemann, cas particulier du théorème de Kelvin - Stokes, ainsi que l'idée des fonctions de Green
- ↑ 71,0 71,1 et 71,2 Bernhard Riemann (1826 - 1866) mathématicien allemand ayant apporté de nombreuses contributions à l'analyse partie des mathématiques traitant explicitement de la notion de limite, continuité, dérivation et intégration et à la géométrie différentielle partie des mathématiques utilisant les outils du calcul différentiel à l'étude de la géométrie, sa principale application physique s'étant retrouvée dans la théorie de la relativité générale pour modéliser une courbure de l'espace-temps
- ↑ 72,0 72,1 et 72,2 Orientée dans le sens de en accord avec le sens trigonométrique direct du plan .
- ↑ 73,0 et 73,1 Voir le paragraphe « expression du rotationnel d'une fonction vectorielle de l'espace en cartésien » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Les autres composantes sur et sur étant nulles car ne dépendant pas de voir le paragraphe « expression du rotationnel d'une fonction vectorielle de l'espace en cartésien » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » et
Les autres composantes sur et sur étant nulles car ne dépendant pas de voir le paragraphe « expression du rotationnel d'une fonction vectorielle de l'espace en cartésien » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Ce n'est qu'un cas particulier du théorème de Kelvin - Stokes car ce dernier suppose n'importe quelle surface ouverte donc a priori non plane même si la courbe limitante l'est limitée par la courbe fermée laquelle n'est pas nécessairement plane
- ↑ Ou obtenu en explicitant les dérivées partielles de produits de facteurs intervenant.
- ↑ Obtenu en divisant la 1ère relation par puis en transposant dans le membre de droite réécrit à gauche,
Obtenu en réécrivant la 2ème relation transposée dans le membre de gauche et
Obtenu en divisant la 3ème relation par puis en transposant dans le membre de droite réécrit à gauche.
- ↑ Voir le paragraphe « expression du rotationnel d'une fonction vectorielle de l'espace en cylindro-polaire » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Ou, en explicitant les dérivées partielles de produits de facteurs intervenant .
- ↑ Obtenu en divisant la 1ère relation par puis en transposant dans le membre de droite réécrit à gauche,
Obtenu en divisant la 2ème relation par puis en transposant dans le membre de gauche et
Obtenu en divisant la 3ème relation par puis en transposant dans le membre de droite réécrit à gauche.
- ↑ Voir le paragraphe « expression du rotationnel d'une fonction vectorielle de l'espace en sphérique » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Voir le paragraphe « conditions suffisantes pour qu'un champ vectoriel de l'espace à deux ou trois dimensions soit à circulation conservative (théorème de Poincaré) » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ 83,0 83,1 et 83,2 Une partie ouverte ou non de est dite « étoilée » lorsque contient au moins un point tel que, pour tout point de , le segment soit inclus dans , on dit alors que est « étoilée par rapport à » étant « convexe » ssi est étoilé par rapport à chacun de ses points.
- ↑ Voir le paragraphe « retour sur les conditions nécessaires (mais non suffisantes) pour qu'un champ vectoriel de l'espace tridimensionnel soit à circulation conservative » plus haut dans ce chapitre.