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En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, «
Outils mathématiques pour la physique (PCSI) : Fonction de plusieurs variables indépendantes
Outils mathématiques pour la physique (PCSI)/Fonction de plusieurs variables indépendantes », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
Pour simplifier l'exposé nous nous placerons dans le cas de deux variables indépendantes, la « généralisation à plus de deux s'imaginant aisément »[1].
Définition
Soient deux variables

réelles indépendantes, on définit une fonction scalaire de ces deux variables selon
«
» ;
si on fixe une des variables, alors on obtient une fonction scalaire d'une variable et on peut lui appliquer toutes les propriétés d'une fonction scalaire d'une variable
[2] ; par exemple si on fixe

à la valeur

on obtient la fonction scalaire

de la variable

suivante
«
».
Représentation du graphe d'une fonction scalaire de deux variables indépendantes dans un repère à trois dimensions
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Le plus facile à concevoir
mais non le plus pratique
consiste à représenter le graphe dans un repère à trois dimensions
, les axes
permettant de préciser les valeurs des deux variables indépendantes
et l'axe
la valeur de
correspondante ; le graphe de la fonction dans ce repère est alors la surface d'équation «
»[3] ;
exemples : pour les différents points d'un terrain on peut définir l'altitude par la fonction «
» mais aussi
exemples : pour les différents points d'un terrain on peut définir la composition surfacique en lombrics par «
»[4] ou
exemples : pour les différents points d'un terrain on peut définir d'autres grandeurs encore
Représentation du graphe d'une fonction scalaire de deux variables indépendantes à l'aide de courbes de niveaux dans un repère à deux dimensions
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Dans l'exemple de l'altitude, il existe une façon plus pratique utilisant un repère à deux dimensions
consistant à tracer, sur ce repère, les courbes de niveaux
par exemple la courbe de niveau
est la courbe joignant les points
dont l'image par
est
on trace alors les courbes de niveaux pour les niveaux «
»[5], si les courbes sont très resserrées cela signifie que l'altitude varie très rapidement alors que si elles sont très écartées l'altitude varie très lentement ;
on peut bien sûr étendre cela à n'importe quelle fonction de deux variables indépendantes en traçant dans un repère à deux dimensions les courbes de niveaux c.-à-d. les courbes joignant les points
dont l'image par
est de valeur constante[6].
Pour fixer le propos, considérons une fonction scalaire à trois variables indépendantes «
» ; par exemple la température ou la pression en chaque point de l'espace ;
il est impossible de généraliser la 1ère représentation car ceci nécessiterait de définir un repère à quatre dimensions ce que notre cerveau est incapable de représenter ;
par contre la généralisation de la 2ème représentation nécessitant de définir un repère à trois dimensions et des niveaux associés à des valeurs de
constante, est possible
même si cela reste peu pratique
on obtiendrait alors des « surfaces de niveaux »
par exemple dans le cas de la température en chaque point de l'espace, la surface isotherme
[7] ;
- les surfaces de niveaux restant d'utilisation peu pratique, on peut peaufiner leur connaissance en représentant diverses coupes par un plan
à
ou par un plan
à
ou encore par un plan
à
, l'avantage étant que ces coupes donnant des courbes dans un repère à deux dimensions sont facilement transportables.
Soient deux variables
réelles indépendantes, et la fonction scalaire
de ces deux variables
«
» dont on veut étudier la variation en fonction de chaque variable en définissant des dérivées adéquates.
Si on fige une des variables
par exemple
, la fonction devient
pendant la durée du maintien constant de la variable
fonction d'une seule variable
sur l'exemple, fonction de
notée
et sachant définir la dérivée d'une fonction d'une variable
sur l'exemple, de la variable
, on obtient la variation de
relativement à
à
figé par :
que l'on notera «
»[8], appelée « dérivée partielle de
par rapport à
à
figé, calculée au point
»[9] ;
si on fige l'autre variable
donc la variable
, la fonction devient
pendant la durée du maintien constant de la variable
fonction de la seule variable
notée
et sachant définir la dérivée d'une fonction de la variable
, on obtient la variation de
relativement à
à
figé par :
que l'on notera «
»[10], appelée « dérivée partielle de
par rapport à
à
figé, calculée au point
»[11].
Calculer les dérivées partielles 1ères de la fonction
définie par «
» :
- dérivée partielle de
par rapport
à
figé : «
»[12],
- dérivée partielle de
par rapport
à
figé : «
»[13] qui se réécrit selon «
».
Le théorème de Schwarz[14],[15] énonce : « lors du calcul d'une dérivée partielle 2nde croisée, on peut effectuer les dérivations successives dans n'importe quel ordre » c.-à-d.
«
».
Vérification sur l'exemple du paragraphe précédent :
:
dérivée partielle de
par rapport
à
figé :
Vérification sur l'exemple du paragraphe précédent :
:
«
»[16], soit finalement
Vérification sur l'exemple du paragraphe précédent :
:
«
»,
Vérification sur l'exemple du paragraphe précédent :
:
dérivée partielle de
par rapport
à
figé :
Vérification sur l'exemple du paragraphe précédent :
:
«
»[17], soit finalement
Vérification sur l'exemple du paragraphe précédent :
:
«
» identique à la dérivée 2nde précédente.
Conséquence : Du fait du théorème de Schwarz[14],[15] les dérivées 2ndes croisées seront notées indifféremment «
» ou «
».
À partir de la « fonction scalaire
de deux variables réelles indépendantes
dérivable partiellement relativement à
à
figé
ou relativement à
à
figé
en
et
À partir de la « fonction scalaire
de deux variables réelles indépendantes
telle que
soit
»,
À partir de la « fonction scalaire
on définit le « nombre dérivé logarithmique partiel de
relativement à
à
figé
ou relativement à
à
figé
en
» selon
À partir de la « fonction scalaire
«
» dans lequel
est le nombre dérivé logarithmique partiel de
relativement à
à
figé en
ou
À partir de la « fonction scalaire
«
» dans lequel
est le nombre dérivé logarithmique partiel de
relativement à
à
figé en
.
Fonctions dérivées logarithmiques partielles d'une fonction scalaire de deux variables réelles indépendantes :
Fonctions dérivées logarithmiques Si la fonction scalaire
de deux variables réelles indépendantes
est dérivable partiellement relativement à
à
figé
ou à
à
figé
Fonctions dérivées logarithmiques Si la fonction scalaire
de deux variables réelles indépendantes
est dérivable sur un domaine
de dérivabilité partielle relativement à
à
figé
Fonctions dérivées logarithmiques Si la fonction scalaire
de deux variables réelles indépendantes
est dérivable
ou un domaine
de dérivabilité partielle relativement à
à
figé
,
Fonctions dérivées logarithmiques Si la fonction scalaire
de deux variables réelles indépendantes
est dérivable la fonction dérivée partielle de
par rapport à
à
figé
Fonctions dérivées logarithmiques Si la fonction scalaire
de deux variables réelles indépendantes
est dérivable la fonction dérivée partielle de 
ou par rapport à
à
figé
est définie par
Fonctions dérivées logarithmiques Si la fonction scalaire
de deux variables réelles indépendantes
est dérivable «
»[18]
ou par
Fonctions dérivées logarithmiques Si la fonction scalaire
de deux variables réelles indépendantes
est dérivable «
»[19]
;
Fonctions dérivées logarithmiques partielles si l'image de
ou de
par
ne contient pas
[20] c.-à-d. «
»
ou
[20] ou encore
Fonctions dérivées logarithmiques partielles si l'image de
ou de
par
ne contient pas
c.-à-d. « si
»
ou
[20],
Fonctions dérivées logarithmiques partielles si l'image de
ou de
par
ne contient pas
« les nombres dérivés logarithmiques partiels de
relativement à
à
figé en
Fonctions dérivées logarithmiques partielles si l'image de
ou de
par
ne contient pas
[18] définis pour chaque couple
»[20]
Fonctions dérivées logarithmiques partielles si l'image de
ou de
par
ne contient pas
sont les « images de
par une fonction
»[21] définie par
Fonctions dérivées logarithmiques partielles si l'image de
ou de
par
ne contient pas
«
»[20] appelée
Fonctions dérivées logarithmiques partielles si l'image de
ou de
par
ne contient pas
« dérivée logarithmique partielle de la fonction
relativement à
à
figé »
c'est aussi la
Fonctions dérivées logarithmiques partielles si l'image de
ou de
par
ne contient pas
« dérivée partielle relativement à
à
figé de la fonction composée
Fonctions dérivées logarithmiques partielles si l'image de
ou de
par
ne contient pas
« dérivée partielle relativement à
à
figé de la fonction composée
»
et
Fonctions dérivées logarithmiques partielles si l'image de
ou de
par
ne contient pas
« les nombres dérivés logarithmiques partiels de
relativement à
à
figé en
Fonctions dérivées logarithmiques partielles si l'image de
ou de
par
ne contient pas
[19] définis pour chaque couple
»[20]
Fonctions dérivées logarithmiques partielles si l'image de
ou de
par
ne contient pas
sont les « images de
par une fonction
»[21] définie par
Fonctions dérivées logarithmiques partielles si l'image de
ou de
par
ne contient pas
«
»[20] appelée
Fonctions dérivées logarithmiques partielles si l'image de
ou de
par
ne contient pas
« dérivée logarithmique partielle de la fonction
relativement à
à
figé »
c'est aussi la
Fonctions dérivées logarithmiques partielles si l'image de
ou de
par
ne contient pas
« dérivée partielle relativement à
à
figé de la fonction composée
Fonctions dérivées logarithmiques partielles si l'image de
ou de
par
ne contient pas
« dérivée partielle relativement à
à
figé de la fonction composée
»
.
Soient deux variables
réelles indépendantes, et la fonction scalaire
de ces deux variables
«
» dont on veut définir la notion de différentielle comme cela a été fait pour une fonction d'une variable à partir de la dérivée de cette fonction par rapport à la variable et de la différentielle de la variable,
dont on veut définir la notion de différentielle comme cela a été fait pour une fonction d'une variable à la différence près qu'ici il y a deux variables et deux dérivées partielles
Petite variation de la fonction des deux variables indépendantes sur un pavé de ces deux variables de petite extension
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On définit la petite variation de la fonction
sur le pavé
par
«
» ;
par généralisation de l'approximation linéaire à une fonction de deux variables indépendantes, on établit la relation suivante :
«
»
avec «
et
».
Démonstration de l'applicabilité de l'approximation linéaire à la fonction f(x, y)
Transformer «
» en retranchant
et en l'ajoutant, ainsi on obtient :
«
» dans laquelle
- la différence des deux 1ers termes «
» correspond à une « petite variation de
à
figé à la valeur
»[22] et
- celle des deux derniers «
» correspond à une «petite variation de
à
figé à la valeur
»[22] d'où :
«
»[23] ;
pour terminer on applique l'approximation linéaire à la fonction du 1
er terme «

», considérée comme fonction de

à

figé, que l'on notera «

» pour simplifier l'exposé d'où
«
» avec «
», ou en revenant à la fonction d'origine «

»,
«
» avec «
», mais
« comme le terme

apparaissant dans

s'obtient en multipliant

par

», il suffit de conserver, dans le développement du produit,
- le 1er terme «
»,
- les deux autres «
» ainsi que «
» tendant vers
plus rapidement que
ou que
et se retrouvant dans «
»[24]
d'où le résultat que l'on se proposait de justifier
En physique on note «
».
Définition
«
»
et
étant a priori quelconques, mais toujours choisis infiniment petits « en physique ».
Propriété de la différentielle d'une fonction de deux variables indépendantes dans son utilisation en physique
[modifier | modifier le wikicode]
Justification :
s'identifie à
quand
et
selon l'approximation linéaire,
Justification : or par définition
devient, à la limite où
et
,
Justification : or par définition
,
se substituant à
et
à
.
Ce sont les mêmes que celles de calcul de la différentielle d'une fonction d'une variable ;
«
»,
Ce sont les mêmes que celles de calcul de la différentielle d'une fonction d'une variable ;
«
»,
Ce sont les mêmes que celles de calcul de la différentielle d'une fonction d'une variable ;
«
»,
Ce sont les mêmes que celles de calcul de la différentielle d'une fonction d'une variable ;
«
».
Soit à calculer la différentielle de «
» ; nous voyons deux méthodes,
- l'une utilisant les règles de différenciation précédentes ainsi que la différenciation de fonctions composées,
- l'autre calculant au préalable les dérivées partielles et utilisant la définition de la différentielle.
«
» avec
«
»,
«
» avec
«
», enfin
«
» avec
«
» et «
»,
finalement on obtient, en regroupant toutes les informations, «
» ou
finalement on obtient, en regroupant toutes les informations, «
».
Ces calculs ayant déjà été faits on rappelle les résultats :
«
»[25] et
Ces calculs ayant déjà été faits on rappelle les résultats :
«
»[25] d'où :
«
»[26].
À partir de la « fonction scalaire
de deux variables réelles indépendantes
dérivable partiellement relativement à
à
figé
ou relativement à
à
figé
en
et
À partir de la « fonction scalaire
de deux variables réelles indépendantes
telle que
soit
»,
À partir de la « fonction scalaire
on a défini la « dérivée logarithmique partielle de la fonction
par rapport à
[27] » pour
du domaine
de dérivabilité partielle par rapport à
[27]
À partir de la « fonction scalaire
on a défini la « dérivée logarithmique partielle de la fonction
par rapport à
» pour
tel que
est
[20],[28] selon
À partir de la « fonction scalaire
on a défini la «
»[20]
c'est aussi la « dérivée partielle par rapport à
[27] de la fonction composée
À partir de la « fonction scalaire
on a défini la «
»
c'est aussi la « dérivée partielle par rapport à
»
et
À partir de la « fonction scalaire
on a défini la « dérivée logarithmique partielle de la fonction
par rapport à
[29] » pour
du domaine
de dérivabilité partielle par rapport à
[29]
À partir de la « fonction scalaire
on a défini la « dérivée logarithmique partielle de la fonction
par rapport à
» pour
tel que
est
[20],[28] selon
À partir de la « fonction scalaire
on a défini la «
»[20]
c'est aussi la « dérivée partielle par rapport à
[29] de la fonction composée
À partir de la « fonction scalaire
on a défini la «
»
c'est aussi la « dérivée partielle par rapport à
»
;
À partir de la « fonction scalaire
on déduit la définition de la différentielle logarithmique de la fonction
à partir des définitions des dérivées logarithmiques partielles de
de la même façon que
À partir de la « fonction scalaire
on déduit la définition de la différentielle de la fonction
a été déduite à partir des définitions des dérivées partielles de
[30].
Définition de la différentielle logarithmique de la fonction

en

La différentielle logarithmique de

en

valeurs de

du domaine de dérivabilité logarithmique
[31] est définie, à partir des dérivées logarithmiques partielles de

, notées

et
[21], respectivement caractérisées par
«

»
[18] et par «

»
[19], selon
«
«
» dans laquelle
«
est la différentielle de
pour le couple de valeurs
»[32],[33].
Différentielle d'une fonction d'une variable, laquelle est fonction de deux autres variables indépendantes, théorème de dérivation partielle d'une fonction composée
[modifier | modifier le wikicode]
Soit la « fonction scalaire
de deux variables réelles indépendantes
dérivable partiellement relativement à
[27]
et relativement à
[29]
en
ainsi que
Soit la « fonction scalaire
d'une variable réelle
dérivable en
», nous pouvons conclure que
Soit la fonction scalaire composée
des deux variables réelles indépendantes
, est dérivable partiellement relativement à
[27]
et relativement à
[29]
en
et donc
Soit la fonction scalaire composée
des deux variables réelles indépendantes
, est différentiable, la « différentielle de
en
» s'écrivant
Soit la fonction scalaire composée
des deux variables réelles indépendantes
, est différenciable, la «
»[32] ;
Soit la « fonction scalaire
des deux variables réelles indépendantes
étant de même différentiable en
», la « différentielle de
en
» s'écrit
Soit la « fonction scalaire
des deux variables réelles indépendantes
étant de même différentiable en
», la «
»[32]
Soit la « fonction scalaire
des deux variables réelles indépendantes
étant de même différentiable en
», la « pouvant s'écrire encore, en posant «
»,
Soit la « fonction scalaire
des deux variables réelles indépendantes
étant de même différentiable en
», la «
» ;
Soit la « fonction scalaire
de la variable réelle
étant de même différentiable en
», la « différentielle de
en
» s'écrit
Soit la « fonction scalaire
de la variable réelle
étant de même différentiable en
», la «
»[34] ;
reportant l'expression «
» dans «
»
«
ou
reportant l'expression «
» dans «
»
«
» s'identifiant à
reportant l'expression «
» dans «
»
la différentielle
de
en
» ou encore, en éliminant
[35],
reportant l'expression «
» dans «
»
«
»
reportant l'expression «
» dans «
s'identifiant à «
» ;
nous en déduisons le « théorème de dérivation partielle d'une fonction scalaire composée
dans laquelle
est une fonction de deux variables indépendantes
et
nous en déduisons le « théorème de dérivation partielle d'une fonction scalaire composée
dans laquelle
une fonction scalaire de la variable
»
nous en déduisons en identifiant, deux à deux, les cœfficients de
et ceux de
dans les deux expressions précédentes de
:
Début d’un théorème
Théorème de dérivation partielle d'une fonction composée dont la 1ère est fonction scalaire de deux variables indépendantes et la 2nde fonction scalaire d'une variable
À partir d'une « 1
ère fonction scalaire

des deux variables indépendantes

continue sur un pavé

et à valeurs dans l'intervalle

» et
À partir d'une « 2
ème fonction scalaire d'une variable, fonction notée

continue sur l'intervalle

»,
nous définissons la « fonction composée

continue sur le pavé

» ;
si « la fonction

est dérivable partiellement relativement à

à

gelé, en

ainsi que dérivable partiellement relativement à

à

gelé, en

» et
si « la fonction

dérivable en

»,
« la fonction composée

est dérivable partiellement relativement à

à

gelé, en

ainsi que dérivable partiellement relativement à

à

gelé, en

» et ses nombres dérivés se déterminent par
«
».
Fin du théorème
Différentielle d'une fonction de deux variables, lesquelles sont fonctions d'une seule variable ou de deux autres variables indépendantes, extension du théorème de dérivation (partielle) d'une fonction composée
[modifier | modifier le wikicode]
Soit la « fonction
d'une variable réelle
à valeurs dans
[36] dérivable en
[37] ainsi que
Soit la « fonction scalaire
de deux variables réelles indépendantes
dérivable partiellement relativement à
[27]
et relativement à
[29]
en
», nous en déduisons que
Soit la fonction scalaire composée
de la variable réelle
est dérivable en
et donc
Soit la fonction scalaire composée
de la variable réelle
est différentiable, la « différentielle de
en
» s'écrivant
Soit la fonction scalaire composée
de la variable réelle
est différenciable, la «
»[34] ;
Soit la « fonction
de la variable réelle
à valeurs dans
[36] étant de même différentiable en
», la « différentielle de
en
» s'écrit
Soit la « fonction
de la variable réelle
à valeurs dans
étant de même différentiable en
», la «
»[38] ;
Soit la « fonction scalaire
des deux variables réelles indépendantes
étant de même différentiable en
»,
Soit la « fonction
de la variable réelle
à valeurs dans
étant de même différentiable en
», la « différentielle de
en
» s'écrit
Soit la « fonction
de la variable réelle
à valeurs dans
étant de même différentiable en
», la «
»[32] ;
reportant «
»[39] dans «
»
«
ou
reportant «
» dans «
»
«
» s'identifiant à
reportant «
» dans «
»
la « différentielle
de
en
» ou encore, en éliminant
[40]
reportant «
» dans «
»
«
»
reportant «
» dans «
s'identifiant à «
» ;
nous en déduisons le « théorème de dérivation partielle d'une fonction composée
dans laquelle
est une fonction de la variable
à valeurs dans
[36] et
nous en déduisons le « théorème de dérivation partielle d'une fonction composée
dans laquelle
une fonction scalaire de deux variables indépendantes
»
nous en déduisons en identifiant, deux à deux, le cœfficient de
dans les deux expressions précédentes de
:
Début d’un théorème
Extension du théorème de dérivation d'une fonction composée dont la 1
ère est fonction d'une variable à valeurs dans

et la 2
nde fonction scalaire de deux variables indépendantes
À partir d'une « 1
ère fonction

de la variable

à valeurs dans
[36], continue sur un intervalle

et à valeurs dans le pavé

» et
À partir d'une « 2
ème fonction scalaire

de deux variables indépendantes, continue sur le pavé

»,
nous définissons la « fonction composée

continue sur l'intervalle

» ;
si « la fonction

est dérivable en

»
[37] et
si « la fonction

dérivable partiellement relativement à
[27], en

ainsi que dérivable partiellement relativement à
[29], en

»
« la fonction composée

est dérivable en

» et son nombre dérivé se détermine par
«
».
Fin du théorème
Différentielle d'une fonction de deux variables, lesquelles sont fonctions de deux autres variables indépendantes
[modifier | modifier le wikicode]
Soit la « fonction
de deux variables réelles indépendantes
à valeurs dans
[41] dérivable partiellement relativement à
[27]
et relativement à
[29]
en
»[42]
Soit et la « fonction scalaire
de deux autres variables réelles indépendantes
dérivable partiellement relativement à
[43]
et relativement à
[44]
en
»[45],
Soit la fonction scalaire composée
des deux variables réelles indépendantes
est dérivable partiellement en
et donc
Soit la fonction scalaire composée
des deux variables réelles indépendantes
est différentiable, la « différentielle de
en
» s'écrivant
Soit la fonction scalaire composée
des deux variables réelles indépendantes
est différentiable, la «
»[32] ;
Soit la « fonction
des deux variables réelles indépendantes
à valeurs dans
[41] étant de même différentiable en
», la « différentielle de
en
» s'écrit
Soit la fonction scalaire composée
des deux variables réelles indépendantes
est différentiable, la «
Soit la fonction scalaire composée
des deux variables réelles indépendantes
est différentiable, la «
»[46] ;
Soit la « fonction scalaire
des deux variables réelles indépendantes
étant de même différentiable en
[47],
Soit la « fonction
des deux variables réelles indépendantes
à valeurs dans
étant de même différentiable en
», la « différentielle de
en
» s'écrit
Soit la « fonction
de la variable réelle
à valeurs dans
étant de même différentiable en
», la «
»[32] ;
reportant «
»[48] dans «
»
Soit la « fonction
de la variable réelle
à valeurs dans
étant de même différentiable en
», la «
Soit la « fonction
de la variable réelle
à valeurs dans
étant de même différentiable en
», la «
»
Soit la « fonction
de la variable réelle
à valeurs dans
étant de même différentiable en
», la s'identifiant à la « différentielle
de
en
» ou encore,
Soit la « fonction
de la variable réelle
à valeurs dans
étant de même différentiable en
», la en éliminant
,
Soit la « fonction
de la variable réelle
à valeurs dans
étant de même différentiable en
», la «
Soit la « fonction
de la variable réelle
à valeurs dans
étant de même différentiable en
», la «
»
Soit la « fonction
de la variable réelle
à valeurs dans
étant de même différentiable en
», la soit encore, en regroupant les termes
à
et ceux
à
dans
,
Soit la « fonction
de la variable réelle
à valeurs dans
étant de même «
Soit la « fonction
de la variable réelle
à valeurs dans
étant de même «
»
Soit la « fonction
de la variable réelle
à valeurs dans
étant de même différentiable en
», la s'identifiant à «
» ;
nous en déduisons l'« extension du théorème de dérivation d'une fonction scalaire composée
dans laquelle
est une fonction des deux variables réelles
nous en déduisons l'« extension du théorème de dérivation d'une fonction scalaire composée
dans laquelle
indépendantes
à valeurs dans
[41] et
nous en déduisons l'« extension du théorème de dérivation d'une fonction scalaire composée
dans laquelle
une fonction scalaire des deux variables indépendantes
nous en déduisons l'« extension du théorème de dérivation d'une fonction scalaire composée
dans laquelle
»
nous en déduisons en identifiant, deux à deux, les cœfficients de
et ceux de
dans les deux expressions précédentes de
:
Début d’un théorème
Extension du théorème de dérivation d'une fonction composée dont la 1ère est fonction de deux variables indépendantes à valeurs dans R2 et la 2nde fonction scalaire de deux variables indépendantes
À partir d'une « 1
ère fonction

des deux variables réelles indépendantes

à valeurs dans
[41], continue sur un pavé

et à valeurs dans le pavé

» et
À partir d'une « 2
ème fonction scalaire

de deux autres variables indépendantes

, continue sur le pavé

»,
nous définissons la « fonction composée

continue sur l'intervalle

» ;
si « la fonction

est dérivable partiellement relativement à
[27], en

ainsi que dérivable partiellement relativement à
[29], en

» et
si « la fonction

dérivable partiellement relativement à
[43], en

ainsi que dérivable partiellement relativement à
[44], en

»
« la fonction composée

est dérivable partiellement relativement à
[27], en

ainsi que dérivable partiellement relativement à
[29], en

» et ses nombres dérivés se déterminent par
.
Fin du théorème
- ↑ À l'exception de la représentation graphique en fonction des variables indépendantes.
- ↑ C.-à-d. éventuelle continuité, dérivabilité, différentiabilité
en ce qui concerne la dérivabilité et la différentiabilité nous revenons ultérieurement sur ces notions car elles nécessitent des notations particulières
- ↑ Si ce graphe est très facile à lire, il n'est pas très pratique à construire ni à transporter car nécessitant un repère à trois dimensions.
- ↑ Dont l'importance est capitale pour les écosystèmes
- ↑
définissant le « pas » des courbes de niveaux.
- ↑ Les valeurs constantes choisies forment usuellement une « progression arithmétique »
notion introduite au chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »
de raison égale au « pas » des courbes de niveaux.
- ↑ Le positionnement de la surface isotherme
est important car il permet de connaître l'état de l'eau dans l'atmosphère suivant que l'endroit considéré est au-dessus ou au-dessous de cette surface isotherme.
- ↑ On a utilisé la notation différentielle de la dérivée de la fonction
de la variable
, mais on aurait pu encore noter
.
- ↑ En pratique
même si cela reste correct
ne plus utiliser la notation
ou
pour noter la « dérivée partielle de
par rapport à
à
figé » mais la noter «
» et lire « dé rond f sur dé rond x à y figé » ou la nommer par son nom complet « dérivée partielle de
par rapport à
à
figé ».
- ↑ On a utilisé la notation différentielle de la dérivée de la fonction
de la variable
, mais on aurait pu encore noter
.
- ↑ En pratique
même si cela reste correct
ne plus utiliser la notation
ou
pour noter la « dérivée partielle de
par rapport à
à
figé » mais la noter «
» et lire « dé rond f sur dé rond y à x figé » ou la nommer par son nom complet « dérivée partielle de
par rapport à
à
figé ».
- ↑
est constant d'une part et d'autre part on dérive la fonction sinus par rapport à son argument et on multiplie par la dérivée de son argument
par rapport à
à
figé.
- ↑ Dérivée d'un produit dans lequel
varie, d'où l'existence du 1er terme, pour le 2ème terme, on dérive la fonction sinus par rapport à son argument et on multiplie par la dérivée de son argument
par rapport à
à
figé.
- ↑ 14,0 et 14,1 Hermann Amandus Schwarz (1843 - 1921) mathématicien allemand, dont les travaux portèrent sur des sujets allant de l'analyse réelle et complexe à la géométrie différentielle, en passant par le calcul des variations ; il contribua à propager en Italie et en France les idées du mathématicien Karl Weierstrass dont il fut l'élève par les notes de cours qu'il prit en
;
Karl Theodor Wilhelm Weierstrass (1815 - 1897) mathématicien allemand considéré comme le père de l'analyse moderne, ses travaux les plus connus portent sur les fonctions elliptiques
on lui doit aussi la création d'une fonction connue de nos jours sous le nom de fonction de Weierstrass continue partout et dérivable nulle part
.
- ↑ 15,0 et 15,1 En France et en Belgique le théorème de Schwarz est encore appelé théorème de Clairaut.
Alexis Claude Clairaut (1713 - 1765) mathématicien français très précoce : à l'âge de
ans il écrit un mémoire sur
corbes géométriques du 3ème degré qu'il a découvertes, à
ans il achève son traité intitulé Recherches sur les courbes à double courbure
c.-à-d. sur les courbes gauches
ou non planes
dont la publication lui valut d'entrer à l'Académie des sciences à l'âge de
ans, en
il participe à l'expédition en Laponie dirigée par Maupertuis dont l'objet est d'évaluer la longueur d'un degré d'arc de méridien, il publie en
un traité intitulé Théorie de la Figure de la Terre où il démontre le théorème portant son nom explicitant l'aplatissement géométrique de la Terre ; dans les années qui suivirent, il s'intéresse aux mouvements très complexes de la Lune et
il calcule le périhélie de la comète de Halley.
Pierre Louis Moreau de Maupertuis (1698 - 1759) philosophe, mathématicien, physicien, astronome et naturaliste français qui contribua notamment à la diffusion des théories de Newton hors d'Angleterre, et à l'établissement du principe de moindre action ; il participa à une 1ère</sup expédition menée en
au Pérou pour mesurer la longueur d'un degré d'arc équatorial et dirigea une 2ème expédition en Laponie en <ma\;1736\;</math> dans le but de mesurer la longueur d'un degré d'arc polaire.
- ↑
est constant d'une part et d'autre part on dérive un produit de fonctions, la fonction cosinus devant être dérivée par rapport à son argument et le résultat obtenu multiplié par la dérivée de l'argument par rapport à
à
figé.
- ↑
est constant d'une part et d'autre part on dérive la fonction cosinus ou sinus en la dérivant par rapport à son argument et en multipliant le résultat par la dérivée de l'argument relativement à
à
figé.
- ↑ 18,0 18,1 et 18,2 La fonction dérivée partielle de
relativement à
à
figé est notée «
» ou «
» ou encore «
».
- ↑ 19,0 19,1 et 19,2 La fonction dérivée partielle de
relativement à
à
figé est notée «
» ou «
» ou encore «
».
- ↑ 20,00 20,01 20,02 20,03 20,04 20,05 20,06 20,07 20,08 20,09 et 20,10 Si
s'annule pour des valeurs de
ou de
il convient de « restreindre
ou
au plus grand
tel que
»
ou au plus grand
tel que
.
- ↑ 21,0 21,1 et 21,2 Notation personnelle car il n'y a aucune réglementation pour noter cette fonction.
- ↑ 22,0 et 22,1 Nous sommes donc ramenés, dans les deux cas, à une petite variation d'une fonction d'une variable et pouvons appliquer l'approximation linéaire
- ↑ En fait les restes partiels
et
dépendent des deux variations
et
mais, pour simplifier l'écriture nous n'avons fait apparaître que la variable tendant vers
car, ce qui est essentiel, c'est que le reste partiel
tende plus rapidement vers
que
et ceci quel que soit
et que le reste partiel
tende plus rapidement vers
que
et ceci quel que soit
.
- ↑ Finalement le reste
dans le résultat à démontrer contenant tous les termes tendant vers
plus rapidement que
ou que
s'écrit : «
».
- ↑ 25,0 et 25,1 Voir le paragraphe « exemple de calcul de dérivées partielles » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ On trouve effectivement le même résultat ; cela peut paraître plus court mais n'oubliez pas qu'il faut calculer les dérivées partielles au préalable.
- ↑ 27,00 27,01 27,02 27,03 27,04 27,05 27,06 27,07 27,08 et 27,09 Sous entendu « à
figé », abus d'omission possible car il n'y a que deux variables, la dérivation partielle par rapport à l'une d'elles se fait nécessairement en figeant l'autre.
- ↑ 28,0 et 28,1 Voir le paragraphe « définition des dérivées logarithmiques partielles » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ 29,00 29,01 29,02 29,03 29,04 29,05 29,06 29,07 29,08 et 29,09 Sous entendu « à
figé », abus d'omission possible car il n'y a que deux variables, la dérivation partielle par rapport à l'une d'elles se fait nécessairement en figeant l'autre.
- ↑ Voir le paragraphe « définition de la différentielle d'une fonction de deux variables indépendantes » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ Le domaine de dérivabilité logarithmique de
«
» est le plus petit domaine de dérivabilité partielle commun de
«
» auquel « on retire toutes les valeurs de
annulant
».
- ↑ 32,0 32,1 32,2 32,3 32,4 et 32,5 Voir le paragraphe « définition de la différentielle d'une fonction de deux variables indépendantes » plus haut dans ce chapitre
on rappelle que «
» et que «
»
.
- ↑ On rappelle que les éléments différentiels
et
représentent en mathématique n'importe quelles variations mais en physique ce sont toujours des infiniment petits ; il serait plus précis d'écrire
mais on ne le fait jamais.
- ↑ 34,0 et 34,1 Voir le paragraphe « différentielle d'une fonction scalaire d'une variable (définition) » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Par
.
- ↑ 36,0 36,1 36,2 et 36,3 La fonction
étant définie par deux composantes pourrait être qualifiée de « vectorielle
d'un espace à deux dimensions
», les fonctions vectorielles d'un espace à trois dimensions étant définies dans le paragraphe « définition d'un champ (ou fonction) vectoriel(le) de l'espace dans lequel on a choisi une base cartésienne pour repérer les points » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 37,0 et 37,1 La notion de dérivabilité d'une fonction vectorielle d'un espace à deux dimensions se déduisant aisément de celle d'un espace à trois dimensions, voir le paragraphe « définition de la dérivée et de la différentielle d'une fonction vectorielle par choix d'une base dans l'espace physique incluant l'espace image de la fonction vectorielle » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Voir le paragraphe « définition intrinsèque de la différentielle d'une fonction vectorielle d'une variable » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », un couple de fonctions scalaires d'une variable réelle pouvant être considéré comme les composantes d'une fonction vectorielle de cette variable réelle à image dans un espace à deux dimensions.
- ↑ Ces expressions découlant de
.
- ↑ Par
.
- ↑ 41,0 41,1 41,2 et 41,3 La fonction
étant définie par deux composantes pourrait être qualifiée de « vectorielle
d'un espace à deux dimensions
», les fonctions vectorielles d'un espace à trois dimensions étant définies dans le paragraphe « définition d'un champ (ou fonction) vectoriel(le) de l'espace dans lequel on a choisi une base cartésienne pour repérer les points » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Une fonction vectorielle d'un espace à deux dimensions
comme d'un espace à trois dimensions
pouvant être définie par la donnée de ses composantes sur une base cartésienne de l'espace
voir la note « 41 » plus haut dans ce chapitre
, la notion de dérivabilité partielle d'une telle fonction se déduit de celle de ses composantes, voir le paragraphe « définition de la dérivée et de la différentielle d'une fonction vectorielle par choix d'une base dans l'espace physique incluant l'espace image de la fonction vectorielle » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » ainsi que le paragraphe « définition des dérivées partielles » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ 43,0 et 43,1 Sous entendu « à
figé », abus d'omission possible car il n'y a que deux variables, la dérivation partielle par rapport à l'une d'elles se fait nécessairement en figeant l'autre.
- ↑ 44,0 et 44,1 Sous entendu « à
figé », abus d'omission possible car il n'y a que deux variables, la dérivation partielle par rapport à l'une d'elles se fait nécessairement en figeant l'autre.
- ↑ Voir le paragraphe « définition des dérivées partielles » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ Voir le paragraphe « écriture de la différentielle du champ (ou de la fonction) vectoriel(le) de l'espace, une base cartésienne de ce dernier ayant été choisie » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »
exposé en dimension trois et utilisé en dimension deux
, un couple de fonctions scalaires de deux variables réelles indépendantes pouvant être considéré comme les composantes d'une fonction vectorielle de ces deux variables réelles à image dans un espace à deux dimensions.
- ↑ Avec
.
- ↑ Ces expressions découlant de
.