En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, «
Exercice : CombinaisonsCombinatoire/Exercices/Combinaisons », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
Soient
m
,
n
,
r
∈
N
{\displaystyle m,n,r\in \mathbb {N} }
. Montrer les propriétés suivantes de deux façons : par le calcul et par un raisonnement combinatoire.
a)
n
(
n
−
1
m
−
1
)
=
m
(
n
m
)
{\displaystyle n{\binom {n-1}{m-1}}=m{\binom {n}{m}}}
;
b)
(
2
n
n
)
=
∑
(
n
k
)
2
{\displaystyle {\binom {2n}{n}}=\sum {\binom {n}{k}}^{2}}
et plus généralement,
(
n
+
m
r
)
=
∑
(
n
k
)
(
m
r
−
k
)
{\displaystyle {\binom {n+m}{r}}=\sum {\binom {n}{k}}{\binom {m}{r-k}}}
(identité de Vandermonde) ;
c)
(
n
r
)
(
n
−
r
m
−
r
)
=
(
n
m
)
(
m
r
)
{\displaystyle {\binom {n}{r}}{\binom {n-r}{m-r}}={\binom {n}{m}}{\binom {m}{r}}}
puis
∑
(
n
k
)
(
n
−
k
m
−
k
)
=
2
m
(
n
m
)
{\displaystyle \sum {\binom {n}{k}}{\binom {n-k}{m-k}}=2^{m}{\binom {n}{m}}}
;
d)
∑
k
≤
m
(
k
n
)
=
(
m
+
1
n
+
1
)
{\displaystyle \sum _{k\leq m}{\binom {k}{n}}={\binom {m+1}{n+1}}}
;
e) si
n
>
0
{\displaystyle n>0}
,
∑
(
n
2
k
)
=
∑
(
n
2
k
+
1
)
=
2
n
−
1
{\displaystyle \sum {\binom {n}{2k}}=\sum {\binom {n}{2k+1}}=2^{n-1}}
.
Solution
a) Par le calcul : si
m
≤
0
{\displaystyle m\leq 0}
ou
m
>
n
{\displaystyle m>n}
, les deux membres sont nuls. Si
1
≤
m
≤
n
{\displaystyle 1\leq m\leq n}
alors
n
(
n
−
1
m
−
1
)
=
n
!
(
m
−
1
)
!
(
n
−
m
)
!
=
m
(
n
m
)
{\displaystyle n{\binom {n-1}{m-1}}={\frac {n!}{(m-1)!(n-m)!}}=m{\binom {n}{m}}}
.
Par un raisonnement combinatoire : ces deux expressions correspondent à deux façons de dénombrer les couples
(
A
,
a
)
{\displaystyle (A,a)}
, où
A
{\displaystyle A}
est une partie à
m
{\displaystyle m}
éléments d'un ensemble fixé de cardinal
n
{\displaystyle n}
, et
a
∈
A
{\displaystyle a\in A}
.
b) La première égalité est le cas
m
=
r
=
n
{\displaystyle m=r=n}
de la seconde. Démontrons cette dernière.
Par le calcul : si
r
<
0
{\displaystyle r<0}
ou
r
>
m
+
n
{\displaystyle r>m+n}
, les deux membres sont nuls. Si
0
≤
r
≤
m
+
n
{\displaystyle 0\leq r\leq m+n}
, utiliser la formule du binôme pour développer l'identité polynomiale
(
1
+
X
)
m
+
n
=
(
1
+
X
)
m
(
1
+
X
)
n
{\displaystyle (1+X)^{m+n}=(1+X)^{m}(1+X)^{n}}
puis identifier le coefficient de
X
r
{\displaystyle X^{r}}
(cf. Sommation/Exercices/Formule du binôme#Exercice 5-4 ).
Par un raisonnement combinatoire : ces deux expressions correspondent à deux façons de dénombrer les parties à r éléments de E ∪ F , où E et F sont deux ensembles disjoints fixés, de cardinaux respectifs m et n , cf. Sommation/Définition et premiers calculs#Établissement des formules à l'aide des dénombrements .
c) Par le calcul : si
m
>
n
{\displaystyle m>n}
ou
m
<
r
{\displaystyle m<r}
, les deux membres sont nuls. Si
r
≤
m
≤
n
{\displaystyle r\leq m\leq n}
, cf. Sommation/Exercices/Formule du binôme#Exercice 5-1 .
Par un raisonnement combinatoire :
(
n
r
)
(
n
−
r
m
−
r
)
{\displaystyle {\binom {n}{r}}{\binom {n-r}{m-r}}}
est le nombre de couples
(
A
,
B
)
{\displaystyle (A,B)}
tels que
A
⊂
{
1
,
…
,
n
}
{\displaystyle A\subset \{1,\dots ,n\}}
,
|
A
|
=
r
{\displaystyle |A|=r}
,
B
⊂
{
1
,
…
,
n
}
∖
A
{\displaystyle B\subset \{1,\dots ,n\}\setminus A}
et
|
B
|
=
m
−
r
{\displaystyle |B|=m-r}
.
(
n
m
)
(
m
r
)
{\displaystyle {\binom {n}{m}}{\binom {m}{r}}}
est le nombre de couples
(
C
,
D
)
{\displaystyle (C,D)}
tels que
C
⊂
{
1
,
…
,
n
}
{\displaystyle C\subset \{1,\dots ,n\}}
,
|
C
|
=
m
{\displaystyle |C|=m}
,
D
⊂
C
{\displaystyle D\subset C}
et
|
D
|
=
r
{\displaystyle |D|=r}
. Ces deux ensembles de couples sont en bijection, par
(
A
,
B
)
↦
(
A
∪
B
,
A
)
{\displaystyle (A,B)\mapsto (A\cup B,A)}
, de réciproque
(
C
,
D
)
↦
(
C
,
C
∖
D
)
{\displaystyle (C,D)\mapsto (C,C\setminus D)}
. Ceci démontre la première égalité. La seconde s'en déduit en sommant sur
r
{\displaystyle r}
, ce qui revient à dénombrer de deux façons les couples
(
A
,
C
)
{\displaystyle (A,C)}
, où
A
⊂
C
⊂
{
1
,
…
,
n
}
{\displaystyle A\subset C\subset \{1,\dots ,n\}}
et
|
C
|
=
m
{\displaystyle |C|=m}
(cf. Sommation/Exercices/Calculs élémentaires#Exercice 2-8 ).
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d) Par le calcul : si
m
<
n
{\displaystyle m<n}
, les deux membres sont nuls. Pour
m
≥
n
{\displaystyle m\geq n}
, on peut montrer la formule de deux façons :
par récurrence sur
m
{\displaystyle m}
, pour
n
{\displaystyle n}
fixé : l'initialisation (cas
m
=
n
{\displaystyle m=n}
) est immédiate et l'hérédité se déduit de la formule de Pascal : Sommation/Exercices/Sommation de combinaisons#Exercice 6-3 .
par identification des coefficients du polynôme
∑
n
=
0
m
(
∑
k
=
n
m
(
k
n
)
)
X
n
=
∑
k
=
0
m
(
∑
n
=
0
k
(
k
n
)
X
n
)
=
∑
k
=
0
m
(
1
+
X
)
k
=
(
1
+
X
)
m
+
1
−
1
(
1
+
X
)
−
1
=
∑
n
=
0
m
(
m
+
1
n
+
1
)
X
n
{\displaystyle \sum _{n=0}^{m}\left(\sum _{k=n}^{m}{\binom {k}{n}}\right)X^{n}=\sum _{k=0}^{m}\left(\sum _{n=0}^{k}{\binom {k}{n}}X^{n}\right)=\sum _{k=0}^{m}\left(1+X\right)^{k}={\frac {\left(1+X\right)^{m+1}-1}{(1+X)-1}}=\sum _{n=0}^{m}{\binom {m+1}{n+1}}X^{n}}
.
Par un raisonnement combinatoire : pour choisir une partie à
n
+
1
{\displaystyle n+1}
éléments dans l'ensemble
{
1
,
…
,
m
+
1
}
{\displaystyle \{1,\dots ,m+1\}}
, on peut choisir d'abord dans
{
1
,
…
,
m
+
1
}
{\displaystyle \{1,\dots ,m+1\}}
le plus grand élément
ℓ
{\displaystyle \ell }
de cette partie, puis une partie à
n
{\displaystyle n}
éléments dans l'ensemble
{
1
,
…
,
ℓ
−
1
}
{\displaystyle \{1,\dots ,\ell -1\}}
. Autrement dit, en notant
k
=
ℓ
−
1
{\displaystyle k=\ell -1}
: on choisit un entier
k
≤
m
{\displaystyle k\leq m}
puis une partie à
n
{\displaystyle n}
éléments dans
{
1
,
…
,
k
}
{\displaystyle \{1,\dots ,k\}}
.
e) Soient
P
=
∑
(
n
2
k
)
{\displaystyle P=\sum {\binom {n}{2k}}}
et
I
=
∑
(
n
2
k
+
1
)
{\displaystyle I=\sum {\binom {n}{2k+1}}}
. Il suffit de montrer que
P
=
I
{\displaystyle P=I}
et
P
+
I
=
2
n
{\displaystyle P+I=2^{n}}
Par le calcul : d'après la formule du binôme,
P
−
I
=
(
1
−
1
)
n
=
0
{\displaystyle P-I=\left(1-1\right)^{n}=0}
et
P
+
I
=
(
1
+
1
)
n
=
2
n
{\displaystyle P+I=\left(1+1\right)^{n}=2^{n}}
.
Par un raisonnement combinatoire : soient
X
{\displaystyle X}
un ensemble de cardinal
n
{\displaystyle n}
et
P
p
(
X
)
{\displaystyle {\mathcal {P}}_{p}(X)}
(resp.
P
i
(
X
)
{\displaystyle {\mathcal {P}}_{i}(X)}
) l'ensemble des parties de
X
{\displaystyle X}
de cardinal pair (resp. impair). Alors,
P
+
I
=
|
P
p
(
X
)
|
+
|
P
i
(
X
)
|
=
|
P
(
X
)
|
=
2
n
{\displaystyle P+I=\left|{\mathcal {P}}_{p}(X)\right|+\left|{\mathcal {P}}_{i}(X)\right|=\left|{\mathcal {P}}(X)\right|=2^{n}}
. D'autre part,
P
=
I
{\displaystyle P=I}
car si
a
{\displaystyle a}
est un élément fixé de
X
{\displaystyle X}
, l'involution de
P
(
X
)
{\displaystyle {\mathcal {P}}(X)}
qui, à toute partie
A
⊂
X
{\displaystyle A\subset X}
, associe
A
∖
{
a
}
{\displaystyle A\setminus \{a\}}
si
a
∈
A
{\displaystyle a\in A}
et
A
∪
{
a
}
{\displaystyle A\cup \{a\}}
si
a
∉
A
{\displaystyle a\notin A}
, se restreint en une bijection entre
P
p
(
X
)
{\displaystyle {\mathcal {P}}_{p}(X)}
et
P
i
(
X
)
{\displaystyle {\mathcal {P}}_{i}(X)}
.
Déduire de l'égalité d) ci-dessus que
∑
i
=
0
n
(
m
−
i
n
)
=
(
m
+
1
n
+
1
)
−
(
m
−
n
n
+
1
)
{\displaystyle \sum _{i=0}^{n}{\binom {m-i}{n}}={\binom {m+1}{n+1}}-{\binom {m-n}{n+1}}}
, pour tout
m
{\displaystyle m}
entier ou même complexe .
Grâce à la question a) de l'exercice précédent, calculer :
∑
k
k
(
n
k
)
,
∑
k
(
−
1
)
k
k
(
n
k
)
,
∑
k
≠
−
1
1
k
+
1
(
n
k
)
,
∑
k
≠
−
1
(
−
1
)
k
k
+
1
(
n
k
)
{\displaystyle \sum _{k}k{\binom {n}{k}},\quad \sum _{k}(-1)^{k}k{\binom {n}{k}},\quad \sum _{k\neq -1}{\frac {1}{k+1}}{\binom {n}{k}},\quad \sum _{k\neq -1}{\frac {(-1)^{k}}{k+1}}{\binom {n}{k}}}
.
De combien de manières peut-on distribuer
n
{\displaystyle n}
pièces de 1 euro :
à
k
{\displaystyle k}
enfants de sorte que chaque enfant ait au moins un euro ?
à
j
{\displaystyle j}
enfants ? (à présent, un enfant peut ne rien recevoir).
à
k
{\displaystyle k}
filles et
j
{\displaystyle j}
garçons de sorte que chaque fille ait au moins un euro ?
à
k
{\displaystyle k}
filles et
j
{\displaystyle j}
garçons de sorte que chaque fille ait au moins
r
{\displaystyle r}
euros et chaque garçon au moins
s
{\displaystyle s}
euros ?
à
k
{\displaystyle k}
filles et
j
{\displaystyle j}
garçons de sorte que chaque fille ait exactement
r
{\displaystyle r}
euros ?
(Dans chaque cas, on suppose qu'il y a au moins un enfant.)
Solution
C'est le nombre de
k
{\displaystyle k}
-uplets (avec
k
≥
1
{\displaystyle k\geq 1}
par hypothèse) d'entiers strictement positifs de somme
n
{\displaystyle n}
, c'est-à-dire (cf. chapitre « Combinaisons avec répétition » )
(
n
−
1
k
−
1
)
{\displaystyle {\binom {n-1}{k-1}}}
.
C'est le nombre de
j
{\displaystyle j}
-uplets (avec
j
≥
1
{\displaystyle j\geq 1}
par hypothèse) d'entiers positifs ou nuls de somme
n
{\displaystyle n}
, c'est-à-dire (cf. chapitre « Combinaisons avec répétition »)
(
j
+
n
−
1
n
)
{\displaystyle {\binom {j+n-1}{n}}}
.
C'est le nombre de (
k
+
j
{\displaystyle k+j}
)-uplets (avec
k
+
j
≥
1
{\displaystyle k+j\geq 1}
par hypothèse) d'entiers de somme
n
{\displaystyle n}
, tels que les
k
{\displaystyle k}
premiers soient strictement positifs et les
j
{\displaystyle j}
suivants soient positifs ou nuls, ou encore, en ajoutant 1 aux
j
{\displaystyle j}
derniers : le nombre de (
k
+
j
{\displaystyle k+j}
)-uplets d'entiers strictement positifs de somme
n
+
j
{\displaystyle n+j}
, c'est-à-dire (d'après la question 1) :
(
n
+
j
−
1
k
+
j
−
1
)
=
(
n
+
j
−
1
n
−
k
)
{\displaystyle {\binom {n+j-1}{k+j-1}}={\binom {n+j-1}{n-k}}}
.
Remarque : la question 1 est le cas particulier
j
=
0
{\displaystyle j=0}
et la question 2 est le cas particulier
k
=
0
{\displaystyle k=0}
.
C'est le nombre de (
k
+
j
{\displaystyle k+j}
)-uplets d'entiers de somme
n
{\displaystyle n}
, tels que les
k
{\displaystyle k}
premiers soient supérieurs ou égaux à
r
{\displaystyle r}
et les
j
{\displaystyle j}
suivants soient supérieurs ou égaux à
s
{\displaystyle s}
, ou encore, en retranchant
r
−
1
{\displaystyle r-1}
aux
k
{\displaystyle k}
premiers et
s
−
1
{\displaystyle s-1}
aux
j
{\displaystyle j}
suivants : le nombre de (
k
+
j
{\displaystyle k+j}
)-uplets d'entiers strictement positifs de somme
n
−
(
r
−
1
)
k
−
(
s
−
1
)
j
{\displaystyle n-(r-1)k-(s-1)j}
, c'est-à-dire (d'après la question 1)
(
n
−
k
(
r
−
1
)
−
j
(
s
−
1
)
−
1
k
+
j
−
1
)
=
(
n
−
k
r
−
j
s
+
k
+
j
−
1
n
−
k
r
−
j
s
)
{\displaystyle {\binom {n-k(r-1)-j(s-1)-1}{k+j-1}}={\binom {n-kr-js+k+j-1}{n-kr-js}}}
.
Remarques :
ce nombre est non nul si et seulement si
n
≥
k
r
+
j
s
{\displaystyle n\geq kr+js}
;
la question 3 est le cas particulier
r
=
1
,
s
=
0
{\displaystyle r=1,s=0}
.
C'est le nombre de
j
{\displaystyle j}
-uplets d'entiers positifs ou nuls de somme
n
−
r
k
{\displaystyle n-rk}
, c'est-à-dire (d'après la question 2)
(
j
+
n
−
r
k
−
1
n
−
r
k
)
=
(
j
+
n
−
r
k
−
1
j
−
1
)
{\displaystyle {\binom {j+n-rk-1}{n-rk}}={\binom {j+n-rk-1}{j-1}}}
.
Une urne contient
n
{\displaystyle n}
boules distinctes et l'on veut sélectionner
k
{\displaystyle k}
boules. Cette sélection peut se faire de quatre manières différentes (avec ou sans remise de la boule qui vient d'être tirée, en tenant compte ou non de l'ordre dans lequel les
k
{\displaystyle k}
boules ont été sélectionnées). Compléter le tableau suivant en indiquant dans chaque cas le nombre de sélections possibles.
avec ordre
sans ordre
avec remise
sans remise
{\displaystyle {\begin{array}{c|c|c|}&{\text{avec ordre}}&{\text{sans ordre}}\\\hline {\text{avec remise}}&&\\\hline {\text{sans remise}}&&\\\hline \end{array}}}
Soient
X
=
{
1
,
2
,
…
,
k
}
{\displaystyle X=\{1,2,\dots ,k\}}
et
Y
=
{
1
,
2
,
…
,
n
}
{\displaystyle Y=\{1,2,\dots ,n\}}
. On considère les ensembles :
U
=
{
f
∈
Y
X
∣
f
est injective
}
{\displaystyle U=\{f\in Y^{X}\mid f{\text{ est injective}}\}}
;
V
=
{
f
∈
Y
X
∣
f
est croissante (au sens large)
}
{\displaystyle V=\{f\in Y^{X}\mid f{\text{ est croissante (au sens large)}}\}}
;
W
=
{
f
∈
Y
X
∣
f
est strictement croissante
}
{\displaystyle W=\{f\in Y^{X}\mid f{\text{ est strictement croissante}}\}}
.
Vérifier que
|
Y
X
|
{\displaystyle \left|Y^{X}\right|}
,
|
U
|
{\displaystyle |U|}
,
|
V
|
{\displaystyle |V|}
et
|
W
|
{\displaystyle |W|}
remplissent les cases du tableau de la question 1.
Solution
avec ordre
sans ordre
avec remise
|
Y
X
|
=
n
k
|
V
|
=
(
n
+
k
−
1
k
)
sans remise
|
U
|
=
A
n
k
|
W
|
=
(
n
k
)
{\displaystyle {\begin{array}{c|c|c|}&{\text{avec ordre}}&{\text{sans ordre}}\\\hline {\text{avec remise}}&\left|Y^{X}\right|=n^{k}&|V|={\binom {n+k-1}{k}}\\\hline {\text{sans remise}}&|U|=A_{n}^{k}&|W|={\binom {n}{k}}\\\hline \end{array}}}
Soient
k
,
n
,
r
∈
N
{\displaystyle k,n,r\in \mathbb {N} }
. Combien existe-t-il de
k
{\displaystyle k}
-uplets
(
x
1
,
…
,
x
k
)
∈
{
1
,
…
,
n
}
k
{\displaystyle \left(x_{1},\dots ,x_{k}\right)\in \{1,\dots ,n\}^{k}}
tels que
x
2
−
x
1
,
x
3
−
x
2
,
…
,
x
k
−
x
k
−
1
≥
r
{\displaystyle x_{2}-x_{1},x_{3}-x_{2},\dots ,x_{k}-x_{k-1}\geq r}
?
Solution
Ces
k
{\displaystyle k}
-uplets
(
x
1
,
…
,
x
k
)
{\displaystyle \left(x_{1},\dots ,x_{k}\right)}
sont en bijection avec les
k
{\displaystyle k}
-uplets
(
y
1
,
…
,
y
k
)
{\displaystyle \left(y_{1},\dots ,y_{k}\right)}
d'entiers tels que
1
≤
y
1
<
y
2
<
⋯
<
y
k
−
1
<
y
k
≤
n
−
(
k
−
1
)
(
r
−
1
)
{\displaystyle 1\leq y_{1}<y_{2}<\dots <y_{k-1}<y_{k}\leq n-\left(k-1\right)\left(r-1\right)}
, par l'application qui à
(
x
1
,
…
,
x
k
)
{\displaystyle (x_{1},\dots ,x_{k})}
associe
(
x
1
,
x
2
−
(
r
−
1
)
,
x
3
−
2
(
r
−
1
)
,
…
,
x
k
−
(
k
−
1
)
(
r
−
1
)
)
{\displaystyle \left(x_{1},x_{2}-\left(r-1\right),x_{3}-2\left(r-1\right),\dots ,x_{k}-\left(k-1\right)\left(r-1\right)\right)}
.
Il y en a donc
(
n
−
(
k
−
1
)
(
r
−
1
)
k
)
{\displaystyle {\binom {n-\left(k-1\right)\left(r-1\right)}{k}}}
.
Soient
k
,
n
,
r
1
,
…
,
r
k
∈
N
{\displaystyle k,n,r_{1},\dots ,r_{k}\in \mathbb {N} }
. Combien existe-t-il de
k
{\displaystyle k}
-uplets
(
x
1
,
…
,
x
k
)
∈
N
k
{\displaystyle \left(x_{1},\dots ,x_{k}\right)\in \mathbb {N} ^{k}}
de somme
n
{\displaystyle n}
tels que
x
1
≥
r
1
,
…
,
x
k
≥
r
k
{\displaystyle x_{1}\geq r_{1},\dots ,x_{k}\geq r_{k}}
?
Solution
Ces
k
{\displaystyle k}
-uplets sont en bijection avec les
k
{\displaystyle k}
-uplets
(
y
1
,
…
,
y
k
)
{\displaystyle \left(y_{1},\dots ,y_{k}\right)}
d'entiers tels que
1
≤
y
1
<
y
2
<
⋯
<
y
k
−
1
<
y
k
=
n
+
k
−
∑
r
i
{\displaystyle 1\leq y_{1}<y_{2}<\dots <y_{k-1}<y_{k}=n+k-\sum r_{i}}
, par l'application qui à
(
x
1
,
…
,
x
k
)
{\displaystyle (x_{1},\dots ,x_{k})}
associe
(
x
1
+
1
−
r
1
,
x
1
+
x
2
+
2
−
r
1
−
r
2
,
…
,
∑
i
<
k
x
i
+
k
−
1
−
∑
i
<
k
r
i
,
n
+
k
−
∑
r
i
)
{\displaystyle \left(x_{1}+1-r_{1},x_{1}+x_{2}+2-r_{1}-r_{2},\dots ,\sum _{i<k}x_{i}+k-1-\sum _{i<k}r_{i},n+k-\sum r_{i}\right)}
.
Il y en a donc
(
n
+
k
−
1
−
∑
r
i
k
−
1
)
{\displaystyle {\binom {n+k-1-\sum r_{i}}{k-1}}}
.
Pour
p
,
q
∈
N
{\displaystyle p,q\in \mathbb {N} }
, on note
S
p
,
q
{\displaystyle S_{p,q}}
le nombre de surjections de
{
1
,
2
,
…
,
p
}
{\displaystyle \{1,2,\dots ,p\}}
dans
{
1
,
2
,
…
,
q
}
{\displaystyle \{1,2,\dots ,q\}}
.
Démontrer que
S
p
+
1
,
q
=
q
(
S
p
,
q
+
S
p
,
q
−
1
)
{\displaystyle S_{p+1,q}=q\left(S_{p,q}+S_{p,q-1}\right)}
.
En déduire que
S
p
,
q
=
∑
0
≤
k
≤
q
(
−
1
)
q
−
k
(
q
k
)
k
p
{\displaystyle S_{p,q}=\sum _{0\leq k\leq q}(-1)^{q-k}{\binom {q}{k}}k^{p}}
.
Solution
Choisir une surjection
f
:
{
1
,
2
,
…
,
p
+
1
}
→
{
1
,
2
,
…
,
q
}
{\displaystyle f:\{1,2,\dots ,p+1\}\to \{1,2,\dots ,q\}}
revient à choisir
f
(
p
+
1
)
∈
{
1
,
2
,
…
,
q
}
{\displaystyle f(p+1)\in \{1,2,\dots ,q\}}
puis la restriction de
f
{\displaystyle f}
à
{
1
,
2
,
…
,
p
}
{\displaystyle \{1,2,\dots ,p\}}
, qui doit être une surjection de
{
1
,
2
,
…
,
p
}
{\displaystyle \{1,2,\dots ,p\}}
dans
{
1
,
2
,
…
,
q
}
{\displaystyle \{1,2,\dots ,q\}}
ou dans
{
1
,
2
,
…
,
q
}
∖
{
f
(
p
+
1
)
}
{\displaystyle \{1,2,\dots ,q\}\setminus \{f(p+1)\}}
.
Récurrence sur
p
{\displaystyle p}
.
Initialisation :
S
0
,
q
=
{
1
si
q
=
0
0
sinon
=
(
−
1
)
0
(
0
0
)
0
q
{\displaystyle S_{0,q}={\begin{cases}1&{\text{si }}q=0\\0&{\text{sinon}}\end{cases}}=(-1)^{0}{\binom {0}{0}}0^{q}}
.
Hérédité : soit
p
≥
1
{\displaystyle p\geq 1}
. Supposons que
∀
q
∈
N
S
p
−
1
,
q
=
∑
0
≤
k
≤
q
(
−
1
)
q
−
k
(
q
k
)
k
p
−
1
{\displaystyle \forall q\in \mathbb {N} \quad S_{p-1,q}=\sum _{0\leq k\leq q}(-1)^{q-k}{\binom {q}{k}}k^{p-1}}
. Alors, d'après la question précédente :
S
p
,
q
=
q
(
∑
0
≤
k
≤
q
(
−
1
)
q
−
k
(
q
k
)
k
p
−
1
+
∑
0
≤
k
<
q
(
−
1
)
q
−
1
−
k
(
q
−
1
k
)
k
p
−
1
)
=
q
p
+
q
∑
0
≤
k
<
q
(
−
1
)
q
−
k
(
(
q
k
)
−
(
q
−
1
k
)
)
k
p
−
1
=
q
p
+
∑
1
≤
k
<
q
(
−
1
)
q
−
k
q
(
q
−
1
k
−
1
)
k
p
−
1
=
q
p
+
∑
1
≤
k
<
q
(
−
1
)
q
−
k
(
q
k
)
k
p
=
∑
0
≤
k
≤
q
(
−
1
)
q
−
k
(
q
k
)
k
p
.
{\displaystyle {\begin{aligned}S_{p,q}&=q\left(\sum _{0\leq k\leq q}(-1)^{q-k}{\binom {q}{k}}k^{p-1}+\sum _{0\leq k<q}(-1)^{q-1-k}{\binom {q-1}{k}}k^{p-1}\right)\\&=q^{p}+q\sum _{0\leq k<q}(-1)^{q-k}\left({\binom {q}{k}}-{\binom {q-1}{k}}\right)k^{p-1}\\&=q^{p}+\sum _{1\leq k<q}(-1)^{q-k}q{\binom {q-1}{k-1}}k^{p-1}\\&=q^{p}+\sum _{1\leq k<q}(-1)^{q-k}{\binom {q}{k}}k^{p}\\&=\sum _{0\leq k\leq q}(-1)^{q-k}{\binom {q}{k}}k^{p}.\end{aligned}}}
Voir aussi Formule du crible/Dénombrement des surjections et Formule d'inversion de Pascal/Application au dénombrement des surjections .
On note
S
(
p
,
q
)
{\displaystyle S(p,q)}
le nombre de Stirling de seconde espèce , égal au nombre de partitions de
{
1
,
2
,
…
,
p
}
{\displaystyle \{1,2,\dots ,p\}}
en
q
{\displaystyle q}
parties.
Démontrer que
S
(
p
,
q
)
{\displaystyle S(p,q)}
est lié au nombre
S
p
,
q
{\displaystyle S_{p,q}}
de surjections de l'exercice précédent par :
S
p
,
q
=
q
!
S
(
p
,
q
)
{\displaystyle S_{p,q}=q!\,S(p,q)}
.
En déduire une formule explicite pour
S
(
p
,
q
)
{\displaystyle S(p,q)}
, ainsi qu'une relation de récurrence.
Redémontrer directement cette relation de récurrence.
En utilisant cette relation, démontrer que
∀
n
∈
N
X
n
=
∑
k
=
0
n
S
(
n
,
k
)
(
X
)
k
{\displaystyle \forall n\in \mathbb {N} \quad X^{n}=\sum _{k=0}^{n}S(n,k)(X)_{k}}
, où
(
X
)
k
{\displaystyle (X)_{k}}
désigne le polynôme « factorielle décroissante » :
(
X
)
k
:=
X
(
X
−
1
)
…
(
X
−
k
+
1
)
{\displaystyle (X)_{k}:=X(X-1)\dots (X-k+1)}
.
Solution
Choisir une surjection de
{
1
,
2
,
…
,
p
}
{\displaystyle \{1,2,\dots ,p\}}
dans
{
1
,
2
,
…
,
q
}
{\displaystyle \{1,2,\dots ,q\}}
revient à choisir une partition de
{
1
,
2
,
…
,
p
}
{\displaystyle \{1,2,\dots ,p\}}
en
q
{\displaystyle q}
parties, puis une bijection qui associe à chacune de ces parties un élément de
{
1
,
2
,
…
,
q
}
{\displaystyle \{1,2,\dots ,q\}}
.
S
(
p
,
q
)
=
1
q
!
∑
0
≤
k
≤
q
(
−
1
)
q
−
k
(
q
k
)
k
p
{\displaystyle S(p,q)={\frac {1}{q!}}\sum _{0\leq k\leq q}(-1)^{q-k}{\binom {q}{k}}k^{p}}
et
S
(
p
+
1
,
q
)
=
S
(
p
,
q
−
1
)
+
q
S
(
p
,
q
)
{\displaystyle S(p+1,q)=S(p,q-1)+qS(p,q)}
.
Dans l'ensemble des partitions de
{
1
,
2
,
…
,
p
+
1
}
{\displaystyle \{1,2,\dots ,p+1\}}
en
q
{\displaystyle q}
parties, notons
A
{\displaystyle {\mathcal {A}}}
le sous-ensemble des partitions dont l'une des parties est le singleton
{
p
+
1
}
{\displaystyle \{p+1\}}
, et
B
{\displaystyle {\mathcal {B}}}
le sous-ensemble complémentaire. Ainsi,
S
(
p
+
1
,
q
)
=
|
A
|
+
|
B
|
{\displaystyle S(p+1,q)=|A|+|B|}
. Notons également
A
′
{\displaystyle {\mathcal {A}}'}
, resp.
B
′
{\displaystyle {\mathcal {B}}'}
, l'ensemble des partitions de
{
1
,
2
,
…
,
p
}
{\displaystyle \{1,2,\dots ,p\}}
en
q
−
1
{\displaystyle q-1}
parties, resp.
q
{\displaystyle q}
parties. L'application de
A
{\displaystyle {\mathcal {A}}}
dans
A
′
{\displaystyle {\mathcal {A}}'}
qui, à chaque
A
∈
A
{\displaystyle A\in {\mathcal {A}}}
associe la partition constituée des mêmes parties que
A
{\displaystyle A}
sauf le singleton
{
p
+
1
}
{\displaystyle \{p+1\}}
, est bijective, donc
|
A
|
=
|
A
′
|
=
S
(
p
,
q
−
1
)
{\displaystyle |{\mathcal {A}}|=|{\mathcal {A}}'|=S(p,q-1)}
. L'application de
B
{\displaystyle {\mathcal {B}}}
dans
B
′
{\displaystyle {\mathcal {B}}'}
qui, à chaque
B
∈
B
{\displaystyle B\in {\mathcal {B}}}
, associe la partition déduite de
B
{\displaystyle B}
en « gommant »
p
+
1
{\displaystyle p+1}
du « bloc » qui le contient, est telle que chaque partition
B
′
∈
B
′
{\displaystyle B'\in {\mathcal {B}}'}
a exactement
q
{\displaystyle q}
antécédents dans
B
{\displaystyle {\mathcal {B}}}
, formés en « recollant »
p
+
1
{\displaystyle p+1}
à l'un des
q
{\displaystyle q}
« blocs » de
B
′
{\displaystyle B'}
. Donc
|
B
|
=
q
|
B
′
|
=
q
S
(
p
,
q
)
{\displaystyle |{\mathcal {B}}|=q|{\mathcal {B}}'|=qS(p,q)}
.
Récurrons.
∑
k
=
0
0
S
(
0
,
k
)
(
X
)
k
=
S
(
0
,
0
)
(
X
)
0
=
1
=
X
0
{\displaystyle \sum _{k=0}^{0}S(0,k)(X)_{k}=S(0,0)(X)_{0}=1=X^{0}}
et si
X
n
=
∑
k
=
0
n
S
(
n
,
k
)
(
X
)
k
{\displaystyle X^{n}=\sum _{k=0}^{n}S(n,k)(X)_{k}}
alors
X
n
+
1
=
∑
k
=
0
n
S
(
n
,
k
)
(
X
)
k
(
X
−
k
+
k
)
=
∑
k
=
0
n
[
S
(
n
,
k
)
(
X
)
k
+
1
+
k
S
(
n
,
k
)
(
X
)
k
]
=
0
S
(
n
,
0
)
(
X
)
0
+
S
(
n
,
n
)
(
X
)
n
+
1
+
∑
k
=
1
n
[
S
(
n
,
k
−
1
)
+
k
S
(
n
,
k
)
]
(
X
)
k
=
0
+
(
X
)
n
+
1
+
∑
k
=
1
n
S
(
n
+
1
,
k
)
(
X
)
k
=
∑
k
=
0
n
+
1
S
(
n
+
1
,
k
)
(
X
)
k
.
{\displaystyle {\begin{aligned}X^{n+1}&=\sum _{k=0}^{n}S(n,k)(X)_{k}(X-k+k)\\&=\sum _{k=0}^{n}\left[S(n,k)(X)_{k+1}+kS(n,k)(X)_{k}\right]\\&=0S(n,0)(X)_{0}+S(n,n)(X)_{n+1}+\sum _{k=1}^{n}\left[S(n,k-1)+kS(n,k)\right](X)_{k}\\&=0+(X)_{n+1}+\sum _{k=1}^{n}S(n+1,k)(X)_{k}\\&=\sum _{k=0}^{n+1}S(n+1,k)(X)_{k}.\end{aligned}}}
On avance sur la droite réelle, dans le sens positif, en partant de
0
{\displaystyle 0}
. Pour tout entier
n
≥
1
{\displaystyle n\geq 1}
, on note
T
n
{\displaystyle T_{n}}
le nombre de façons d'effectuer un trajet de longueur
n
−
1
{\displaystyle n-1}
en faisant uniquement des pas de longueur
1
{\displaystyle 1}
ou
2
{\displaystyle 2}
. Les deux questions suivantes sont indépendantes.
Démontrer que
T
n
{\displaystyle T_{n}}
est égal au
n
{\displaystyle n}
-ième nombre de Fibonacci
F
n
{\displaystyle F_{n}}
, défini par
F
1
=
F
2
=
1
et
∀
n
∈
N
∗
F
n
+
2
=
F
n
+
1
+
F
n
{\displaystyle F_{1}=F_{2}=1\quad {\text{et}}\quad \forall n\in \mathbb {N} ^{*}\quad F_{n+2}=F_{n+1}+F_{n}}
.
Exprimer
T
n
{\displaystyle T_{n}}
comme une somme de coefficients binomiaux, en comptant le nombre
S
n
,
k
{\displaystyle S_{n,k}}
de façons d'effectuer un trajet de longueur
n
−
1
{\displaystyle n-1}
avec k pas de longueur
2
{\displaystyle 2}
(et les autres de longueur
1
{\displaystyle 1}
).
Solution
Récurrence d'ordre 2.
Initialisation :
T
1
=
1
{\displaystyle T_{1}=1}
(il n'y a qu'une façon de faire un trajet de longueur
0
{\displaystyle 0}
: en restant sur place) et
T
2
=
1
{\displaystyle T_{2}=1}
(on ne peut faire un trajet de longueur
1
{\displaystyle 1}
que par un pas de longueur 1) donc
T
1
=
F
1
{\displaystyle T_{1}=F_{1}}
et
T
2
=
F
2
{\displaystyle T_{2}=F_{2}}
.
Hérédité : pour tout
n
≥
2
{\displaystyle n\geq 2}
,
T
n
+
1
=
T
n
+
T
n
−
1
{\displaystyle T_{n+1}=T_{n}+T_{n-1}}
, en partitionnant les trajets de longueur
n
{\displaystyle n}
en ceux finissant par un pas de longueur
1
{\displaystyle 1}
(donc précédés d'un trajet de longueur
n
−
1
{\displaystyle n-1}
) et ceux finissant par un pas de longueur
2
{\displaystyle 2}
(donc précédés d'un trajet de longueur
n
−
2
{\displaystyle n-2}
). On en déduit que si (hypothèse de récurrence)
T
n
−
1
=
F
n
−
1
{\displaystyle T_{n-1}=F_{n-1}}
et
T
n
=
F
n
{\displaystyle T_{n}=F_{n}}
, alors
T
n
+
1
=
F
n
+
1
{\displaystyle T_{n+1}=F_{n+1}}
.
Sur un trajet de longueur
n
−
1
{\displaystyle n-1}
, si l'on fait
k
{\displaystyle k}
pas de longueur
2
{\displaystyle 2}
, on en fait
n
−
1
−
2
k
{\displaystyle n-1-2k}
de longueur
1
{\displaystyle 1}
, soit au total
n
−
1
−
k
{\displaystyle n-1-k}
pas. Le nombre
S
n
,
k
{\displaystyle S_{n,k}}
de façon de choisir, parmi ces
n
−
1
−
k
{\displaystyle n-1-k}
pas, lesquels seront les
k
{\displaystyle k}
pas de longueur
2
{\displaystyle 2}
, est égal à
(
n
−
1
−
k
k
)
{\displaystyle {\binom {n-1-k}{k}}}
(qui n'est non nul que si
0
≤
k
≤
n
−
1
−
k
{\displaystyle 0\leq k\leq n-1-k}
, c'est-à-dire
0
≤
k
≤
n
−
1
2
{\displaystyle 0\leq k\leq {\frac {n-1}{2}}}
), et
T
n
=
∑
k
∈
Z
(
n
−
1
−
k
k
)
=
∑
k
=
0
⌊
n
−
1
2
⌋
(
n
−
1
−
k
k
)
{\displaystyle T_{n}=\sum _{k\in \mathbb {Z} }{\binom {n-1-k}{k}}=\sum _{k=0}^{\left\lfloor {\frac {n-1}{2}}\right\rfloor }{\binom {n-1-k}{k}}}
.