Aller au contenu

Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI)/Tenseur d'inertie d'un solide composé d'un nombre fini de points matériels

Leçons de niveau 14
Une page de Wikiversité, la communauté pédagogique libre.
Début de la boite de navigation du chapitre
fin de la boite de navigation du chapitre
En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) : Tenseur d'inertie d'un solide composé d'un nombre fini de points matériels
Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI)/Tenseur d'inertie d'un solide composé d'un nombre fini de points matériels
 », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.

Introduction au « tenseur d'inertie » en mécanique du solide

[modifier | modifier le wikicode]

     Le « tenseur d'inertie » d'un solide [1] précise le positionnement des points matériels dans le référentiel spatial lié au solide [1] dans le but d'étudier dynamiquement
         Le « tenseur d'inertie » d'un solide précise un mouvement rotatoire du solide [1] autour d'une position fixe dans le référentiel de ce dernier ;
         Le « tenseur d'inertie » d'un solide précise pour cela on introduit d'abord la notion de
     Le « tenseur d'inertie » d'un point matériel dépendant de la masse et de la position de ce dernier dans le référentiel d'étude
     Le « tenseur d'inertie » d'un point matériel afin d'étudier dynamiquement son mouvement autour d'une position fixe dans le référentiel choisi,
     le « tenseur d'inertie » d'un solide [1] dans le référentiel spatial lié au solide [1] étant la somme des « tenseurs d'inertie » de tous les points matériels du solide [1].

Tenseur d'inertie d'un point matériel

[modifier | modifier le wikicode]

Définition du tenseur d'inertie d'un point matériel

[modifier | modifier le wikicode]

     Remarque : Le « tenseur d'inertie du point matériel » dans le référentiel d'étude dont est un point fixe est donc la somme de tenseurs d'ordre contravariants [3], [4],
     Remarque : le 1er «» étant le produit d'un scalaire positif et du tenseur contravariant [3], [4] de Kronecker [11],
     Remarque : le 2nd «» étant le produit d'un scalaire négatif et du carré tensoriel [5] du vecteur position.

Détermination des composantes du tenseur d'inertie d'un point matériel sur la base orthonormée de l'espace vectoriel des tenseurs d'ordre deux contravariants défini sur le corps des réels

[modifier | modifier le wikicode]

     Avec la direction de l'espace affine tridimensionnel euclidien représentant l'espace physique et sa base orthonormée,
     Av le -espace vectoriel nonadimensionnel [8] des tenseurs d'ordre contravariants [3], [4] ayant pour base orthonormée [13],
        Av le -espace vectoriel nonadimensionnel les composantes des deux tenseurs d'ordre contravariants [3], [4] intervenant dans le tenseur d'inertie du point matériel
         Av le -espace vectoriel nonadimensionnel les composantes des deux tenseurs d'ordre contravariants sont pour le 1er «», la composante sur est
         Av le -espace vectoriel nonadimensionnel les composantes des deux tenseurs d'ordre contravariants sont [11]
         Av le -espace vectoriel nonadimensionnel les composantes des deux tenseurs d'ordre contravariants sont symbole de Kronecker [12] et
         Av le -espace vectoriel nonadimensionnel les composantes des deux tenseurs d'ordre contravariants sont pour le 2nd «» [5], la composante sur est
         Av le -espace vectoriel nonadimensionnel les composantes des deux tenseurs d'ordre contravariants sont [14] avec d'où
         Av le -espace vectoriel nonadimensionnel les composantes des deux tenseurs d'ordre contravariants sont en en faisant la somme ,
         Av le -espace vectoriel nonadimensionnel les composantes des deux tenseurs d'ordre contravariants sont en en faisant la somme avec soit,
         Av le -espace vectoriel nonadimensionnel les composantes des deux tenseurs d'ordre contravariants sont en explicitant chaque composante du tenseur d'inertie du point matériel
         Av le -espace vectoriel nonadimensionnel les composantes des deux tenseurs d'ordre contravariants sont en explicitant ,
         Av le -espace vectoriel nonadimensionnel les composantes des deux tenseurs d'ordre contravariants sont en explicitant ,
         Av le -espace vectoriel nonadimensionnel les composantes des deux tenseurs d'ordre contravariants sont en explicitant ,
         Av le -espace vectoriel nonadimensionnel les composantes des deux tenseurs d'ordre contravariants sont en explicitant ,
         Av le -espace vectoriel nonadimensionnel les composantes des deux tenseurs d'ordre contravariants sont en explicitant ,
         Av le -espace vectoriel nonadimensionnel les composantes des deux tenseurs d'ordre contravariants sont en explicitant ,
         Av le -espace vectoriel nonadimensionnel les composantes des deux tenseurs d'ordre contravariants sont en explicitant ,
         Av le -espace vectoriel nonadimensionnel les composantes des deux tenseurs d'ordre contravariants sont en explicitant et
         Av le -espace vectoriel nonadimensionnel les composantes des deux tenseurs d'ordre contravariants sont en explicitant .

Matrice d'inertie d'un point matériel ainsi que les moments et produits d'inertie du point

[modifier | modifier le wikicode]

     Tout tenseur d'ordre du -espace vectoriel nonadimensionnel peut être représenté, avec choix d'une base orthonormée de , par une matrice carrée [15]
     Tout tenseur d'ordre du -espace vectoriel la matrice carrée représentant le tenseur d'inertie du point matériel dans la base orthonormée de est sans ambiguïté [16],
         Tout tenseur d'ordre du -espace vectoriel la matrice elle est appelée matrice d'inertie du point matériel et
         Tout tenseur d'ordre du -espace vectoriel la matrice elle est notée ou simplement en absence d'ambiguïté,
         Tout tenseur d'ordre du -espace vectoriel la matrice elle s'écrit «» [17] ;
     Tout tenseur d'ordre du -espace vectoriel parmi les cœfficients de la matrice d'inertie du point matériel on distingue :
     Tout tenseur d'ordre du -espace vectoriel parmi les cœfficients les éléments diagonaux définissant les moments d'inertie du point par rapport à un axe privilégié plus précisément
     Tout tenseur d'ordre du -espace vectoriel parmi les cœfficients les éléments diagonaux «  moment d'inertie de par rapport à l'axe » [18],
     Tout tenseur d'ordre du -espace vectoriel parmi les cœfficients les éléments diagonaux « moment d'inertie de par rapport à l'axe » [18] et
     Tout tenseur d'ordre du -espace vectoriel parmi les cœfficients les éléments diagonaux « moment d'inertie de par rapport à l'axe » [18],
     Tout tenseur d'ordre du -espace vectoriel parmi les cœfficients l'opposé des éléments non diagonaux définissant les produits d'inertie du point dans un plan privilégié plus précisément
     Tout tenseur d'ordre du -espace vectoriel parmi les cœfficients l'opposé des éléments non diagonaux « produit d'inertie de dans le plan »,
     Tout tenseur d'ordre du -espace vectoriel parmi les cœfficients l'opposé des éléments non diagonaux « produit d'inertie de dans le plan » et
     Tout tenseur d'ordre du -espace vectoriel parmi les cœfficients l'opposé des éléments non diagonaux « produit d'inertie de dans le plan »,
     Tout tenseur d'ordre du -espace vectoriel soit, avec l'introduction de ces nouvelles grandeurs, la réécriture de la matrice d'inertie du point selon «».

Tenseur d'inertie d'un solide composé d'un nombre fini de points matériels

[modifier | modifier le wikicode]

Définition du tenseur d'inertie d'un solide (système de points matériels indéformable)

[modifier | modifier le wikicode]

Détermination des composantes du tenseur d'inertie d'un solide sur la base orthonormée de l'espace vectoriel des tenseurs d'ordre deux contravariants défini sur le corps des réels

[modifier | modifier le wikicode]

     Avec la direction de l'espace affine tridimensionnel euclidien représentant l'espace physique et sa base orthonormée,
     Av le -espace vectoriel nonadimensionnel [8] des tenseurs d'ordre contravariants [3], [4] ayant pour base orthonormée [13],
        Av le -espace vectoriel nonadimensionnel les composantes du tenseur d'inertie du solide dans cette base orthonormée se déterminent en ajoutant
        Av le -espace vectoriel nonadimensionnel les composantes des tenseurs d'inertie de chaque point matériel [19] ce qui donne
        Av le -espace vectoriel nonadimensionnel les composantes du tenseur d'inertie du solide ,
        Av le -espace vectoriel nonadimensionnel les composantes du tenseur d'inertie du solide ,
        Av le -espace vectoriel nonadimensionnel les composantes du tenseur d'inertie du solide ,
        Av le -espace vectoriel nonadimensionnel les composantes du tenseur d'inertie du solide ,
        Av le -espace vectoriel nonadimensionnel les composantes du tenseur d'inertie du solide ,
        Av le -espace vectoriel nonadimensionnel les composantes du tenseur d'inertie du solide ,
        Av le -espace vectoriel nonadimensionnel les composantes du tenseur d'inertie du solide ,
        Av le -espace vectoriel nonadimensionnel les composantes du tenseur d'inertie du solide et
        Av le -espace vectoriel nonadimensionnel les composantes du tenseur d'inertie du solide .

Matrice d'inertie d'un solide ainsi que les moments et produits d'inertie de ce dernier

[modifier | modifier le wikicode]

     Tout tenseur d'ordre du -espace vectoriel nonadimensionnel peut être représenté, avec choix d'une base orthonormée de , par une matrice carrée [15] et
 Tout le tenseur d'inertie d'un solide étant la somme des tenseurs d'inertie des points matériels le composant, lesquels sont des tenseurs d'ordre , est donc lui-même un tenseur d'ordre
 Tout le tenseur d'inertie d'un solide représenté par une matrice carrée [15], somme des matrices carrées représentant individuellement les tenseurs d'inertie des points matériels composant le solide ;
    Tout le tenseur d'inertie d'un solide représenté par la matrice carrée représentant le tenseur d'inertie du solide [20] dans la base orthonormée de est définie sans ambiguïté [21] ;
         Tout le tenseur d'inertie d'un solide représenté par la matrice elle est appelée matrice d'inertie du solide et
         Tout le tenseur d'inertie d'un solide représenté par la matrice elle est notée ou simplement en absence d'ambiguïté,
         Tout le tenseur d'inertie d'un solide représenté par la matrice elle s'écrit «» [22] ;
    Tout le tenseur d'inertie d'un solide représenté par parmi les cœfficients de la matrice d'inertie du solide on distingue :
    Tout le tenseur d'inertie d'un solide représenté par parmi les cœfficients les éléments diagonaux définissant les moments d'inertie du solide par rapport à un axe privilégié plus précisément
    Tout le tenseur d'inertie d'un solide représenté par parmi les cœfficients les éléments diagonaux « moment d'inertie de par rapport à l'axe » [23],
    Tout le tenseur d'inertie d'un solide représenté par parmi les cœfficients les éléments diagonaux « moment d'inertie de par rapport à l'axe » [23] et
    Tout le tenseur d'inertie d'un solide représenté par parmi les cœfficients les éléments diagonaux « moment d'inertie de par rapport à l'axe » [23],
    Tout le tenseur d'inertie d'un solide représenté par parmi les cœfficients l'opposé des éléments non diagonaux définissant les produits d'inertie du solide dans un plan privilégié plus précisément
    Tout le tenseur d'inertie d'un solide représenté par parmi les cœfficients l'opposé des éléments non diagonaux « produit d'inertie de dans le plan »,
    Tout le tenseur d'inertie d'un solide représenté par parmi les cœfficients l'opposé des éléments non diagonaux « produit d'inertie de dans le plan » et
    Tout le tenseur d'inertie d'un solide représenté par parmi les cœfficients l'opposé des éléments non diagonaux « produit d'inertie de dans le plan »,
    Tout le tenseur d'inertie d'un solide représenté par soit, avec l'introduction de ces nouvelles grandeurs, la matrice d'inertie du solide se réécrit «».

Axes principaux d'inertie d'un solide composé d'un nombre fini de points matériels

[modifier | modifier le wikicode]

Caractère « autoadjoint » de l'endomorphisme représenté par la matrice d'inertie d'un solide, matrice autoadjointe

[modifier | modifier le wikicode]

     Toute matrice carrée à cœfficients réels représentant un endomorphisme [24] du -espace vectoriel direction de l'espace affine tridimensionnel euclidien modélisant l'espace physique,
           Toute matrice carrée à cœfficients réels représentant un endomorphisme il existe donc un endomorphisme du -espace vectoriel
           Toute matrice carrée à cœfficients réels représentant un endomorphisme il existe donc un endomorphisme représenté par la matrice d'inertie du solide étudié c.-à-d.
           Toute matrice carrée à cœfficients réels représentant un endomorphisme il existe donc un endomorphisme avec la base choisie orthonormée « de »,
           Toute matrice carrée à cœfficients réels représentant un endomorphisme il existe donc un endomorphisme «[25] tel que » [26] ;
 Toute la matrice d'inertie du solide étant « symétrique », l'endomorphisme de qu'elle représente dans la base de est « autoadjoint » [27] c.-à-d. vérifiant
 Toute la matrice d'inertie du solide étant « symétrique », «, » [28] ; par extension nous dirons que
 Toute la matrice d'inertie du solide étant « symétrique », la matrice d'inertie du solide est « autoadjointe » [29], [30].

Caractère diagonalisable de la matrice d'inertie d'un solide

[modifier | modifier le wikicode]
Début d’un théorème
Fin du théorème
Début d’un théorème
Fin du théorème

     D'après le théorème spectral en dimension finie pour les matrices, on peut donc affirmer que la matrice d'inertie du solide est diagonalisable.

Définition des axes principaux d'inertie d'un solide et des moments principaux d'inertie de ce dernier

[modifier | modifier le wikicode]

     La nature « réelle symétrique » de la matrice d'inertie du solide relativement à un référentiel lié à ce dernier,
     La nature « réelle symétrique » de la matrice d'inertie du solide dans la base orthonormée du -espace vectoriel tridimensionnel euclidien [7]
     La nature « réelle symétrique » de la matrice d'inertie du solide le caractère diagonalisable de cette matrice carrée [37],
     La nature « réelle symétrique » de la matrice d'inertie du solide il est donc possible de choisir une nouvelle base orthonormée de [7]
     La nature « réelle symétrique » de la matrice d'inertie du solide il est donc possible de choisir pour que la matrice d'inertie du solide soit transformée en diagonale ;
     La nature « réelle symétrique » de la matrice d'inertie du solide il est donc possible de choisir les axes passant par le point et orientés par
            La nature « réelle symétrique » de la matrice d'inertie du solide il est donc possible de choisir les axes sont appelés « axes principaux d'inertie du solide
            La nature « réelle symétrique » de la matrice d'inertie du solide il est donc possible de choisir les axes sont appelés « issus de point fixe de ce dernier» ;
     La nature « réelle symétrique » de la matrice d'inertie du solide il est donc possible de choisir les éléments diagonaux de à savoir , et
     La nature « réelle symétrique » de la matrice d'inertie du solide il est donc possible de choisir les éléments diagonaux de sont appelés « moments principaux d'inertie du solide
     La nature « réelle symétrique » de la matrice d'inertie du solide il est donc possible de choisir les éléments diagonaux de sont appelés « relativement aux axes respectifs
     La nature « réelle symétrique » de la matrice d'inertie du solide il est donc possible de choisir les éléments diagonaux de sont appelés « relativement »,
     La nature « réelle symétrique » de la matrice d'inertie du solide il est donc possible de choisir les éléments diagonaux leurs valeurs dépendent de la répartition des points matériels
     La nature « réelle symétrique » de la matrice d'inertie du solide il est donc possible de choisir les éléments diagonaux du solide autour des axes principaux d'inertie de ce dernier ;

     la matrice d'inertie du solide dans un référentiel lié à et « relativement axes principaux d'inertie de issus du point , point fixe de »,
     la matrice d'inertie du solide s'écrit, avec «, et moments principaux d'inertie de », selon «».

Notes et références

[modifier | modifier le wikicode]
  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 Au sens de la mécanique des systèmes de points matériels c.-à-d. un système de points matériels indéformable.
  2. Voir le paragraphe « construction de tenseurs d'ordre deux » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
  3. 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 3,13 et 3,14 Une grandeur est dite covariante lorsqu'elle varie comme les vecteurs de base et contravariante quand elle varie de façon contraire.
  4. 4,00 4,01 4,02 4,03 4,04 4,05 4,06 4,07 4,08 4,09 4,10 4,11 4,12 4,13 et 4,14 C'est une façon raccourcie pour dire que les composantes du tenseur sont contravariantes.
  5. 5,0 5,1 5,2 et 5,3 C.-à-d. le produit tensoriel d'un vecteur par lui-même voir le paragraphe « définition du produit tensoriel de deux espaces vectoriels tridimensionnels (produit tensoriel de deux vecteurs) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
  6. 6,0 et 6,1 Voir le paragraphe « définition et propriété d'un 1er type de tenseur d'ordre deux » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
  7. 7,0 7,1 7,2 et 7,3 étant la direction de l'espace affine tridimensionnel euclidien utilisé en physique
  8. 8,0 8,1 8,2 et 8,3 C.-à-d. le produit tensoriel d'un espace vectoriel par lui-même voir le paragraphe « définition du produit tensoriel de deux espaces vectoriels tridimensionnels » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
  9. 9,0 et 9,1 Voir le paragraphe « les quatre produits tensoriels de deux espaces vectoriels tridimensionnels formés à partir de ces derniers ou de leurs duals (1er exemple) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
  10. 10,0 et 10,1 La note ci-dessous est rédigée à partir du vecteur mais elle reste applicable au vecteur  ;
       le carré scalaire est aussi un « crochet de dualité » défini sur c.-à-d. une forme bilinéaire non dégénérée construite ici à l'aide de la multiplication scalaire sur direction de l'espace affine tridimensionnel euclidien telle qu’au vecteur on associe le covecteurun covecteur de , lequel est le dual de , étant encore une forme linéaire de ce dernier, le « crochet de dualité » entre le covecteur” et le vecteur étant défini par , de façon plus générale le « crochet de dualité » entre un covecteur c.-à-d. une forme linéaire de et un vecteur s'évalue selon voir le paragraphe « notion d'espace bidual » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) » soit, en « notant le covecteur” associé au vecteur », la réécriture du carré scalaire selon « » ;
       d'autre part on a défini dans le paragraphe « produit contracté de deux tenseurs » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) » le produit contracté d'un tenseur d'ordre covariant et d'un tenseur d'ordre contravariant que l'on note le produit contracté de ces deux tenseurs d'ordre s'obtient en formant leur produit tensoriel l'espace des tenseurs d'ordre monocovariant et monocontravariant et en contractant ce tenseur d'ordre c.-à-d. en déterminant les composantes de ce tenseur à présenter en matrice carrée et en en prenant la trace c.-à-d. en faisant la somme de ses éléments diagonaux ce qui donne un tenseur d'ordre c.-à-d. un scalaire, soit ici comme cela a été établi dans le 1er exemple du paragraphe « produit contracté de deux tenseurs » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) » ;
       en conclusion le carré scalaire est égal au produit contracté du covecteur et du vecteur soit .
  11. 11,0 11,1 11,2 et 11,3 Le tenseur contravariant de Kronecker est, comme les deux autres tenseurs de Kronecker également notés l'un étant covariant et l'autre “ mixte ” c.-à-d. monocontravariant et monocovariant, un tenseur d'ordre ,
       il est défini relativement à la base orthonormée de l'espace vectoriel auquel il appartient voir la note « 31 » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) » par , ce tenseur d'ordre contravariant étant aussi une forme bilinéaire de ,
       son application sur chaque couple de vecteurs de base orthonormée de conduit à « » en notant « le covecteur” associé au vecteur », avec la multiplication scalaire définie sur notée «» soit encore « » étant le symbole de Kronecker et
       son application sur le couple , « » voir le paragraphe « définition du produit scalaire de deux vecteurs à l'aide de leurs composantes sur une base de l'espace » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  12. 12,0 12,1 et 12,2 Leopold Kronecker (1823 - 1891) mathématicien et logicien allemand, s'est intéressé entre autres à la résolution algébrique des équations, publiant en la démonstration de la non-résolubilité par radicaux de l'équation quintique en utilisant la théorie des groupes.
  13. 13,0 et 13,1 Voir le paragraphe « base pour les espaces vectoriels dont les éléments sont des tenseurs d'ordre deux (1er exemple) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » ainsi que la notion de produit tensoriel de deux vecteurs au paragraphe « définition du produit tensoriel de deux espaces vectoriels tridimensionnels (produit tensoriel de deux vecteurs) » du chap. de la même leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
  14. D'après le paragraphe « définition du produit tensoriel de deux espaces vectoriels tridimensionnels (produit tensoriel de deux vecteurs) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) », est une application linéaire de dans telle que «, » où « est la multiplication scalaire définie sur » soit, appliquée à , «».
  15. 15,0 15,1 et 15,2 Voir le paragraphe « différence de représentativités entre les tenseurs d'ordre deux (1er exemple) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
  16. Le numéro de ligne de la matrice carrée se détermine par le 1er indice des composantes du tenseur d'inertie avec , correspond à la 1ère ligne, à la 2ème ligne et à la 3ème ligne et
       le numéro de colonne de la matrice carrée se détermine par le 2ème indice des composantes du tenseur d'inertie avec , correspond à la 1ère colonne, à la 2ème colonne et à la 3ème colonne mais
       nous aurions obtenu la même matrice carrée en supposant le numéro de ligne déterminé par le 2ème indice des composantes du tenseur d'inertie avec , correspondant à la 1ère ligne, à la 2ème ligne et à la 3ème ligne et simultanément le numéro de colonne de la matrice carrée déterminé par le 1er indice des composantes du tenseur d'inertie avec , correspondant à la 1ère colonne, à la 2ème colonne et à la 3ème colonne en effet pour fixés, les composantes du tenseur d'inertie étant donc invariantes par permutation des indices, la matrice carrée est symétrique.
  17. On vérifie aisément que est une matrice carrée symétrique c.-à-d. égale à sa propre transposée voir le paragraphe « transposition de matrices » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
  18. 18,0 18,1 et 18,2 Avec et le projeté orthogonal de sur l'axe , «» avec distance séparant de l'axe  ;
                               Avec et le projeté orthogonal de sur l'axe , «» avec distance séparant de l'axe  ;
                               Avec et le projeté orthogonal de sur l'axe , «» avec distance séparant de l'axe .
  19. Voir le paragraphe « détermination des composantes du tenseur d'inertie d'un point matériel sur la base orthonormée de l'espace vectoriel des tenseurs d'ordre deux contravariants défini sur le corps des réels » plus haut dans ce chapitre.
  20. Le solide est le système indéformable des points matériels .
  21. Car les matrices carrées représentant individuellement les tenseurs d'inertie des points matériels composant le solide sont définies sans ambiguïté voir la note « 16 » plus haut dans ce chapitre.
  22. On vérifie aisément que est une matrice carrée symétrique c.-à-d. égale à sa propre transposée voir le paragraphe « transposition de matrices » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
  23. 23,0 23,1 et 23,2 Avec et projeté de sur , «» distance entre et  ;
                               Avec et projeté de sur , «» distance entre et  ;
                               Avec et projeté de sur , «» distance entre et .
  24. Voir le paragraphe « 2ème interprétation linéaire d'une matrice de dimension (ou taille) (m , n), matrice d'une application linéaire d'un espace vectoriel de dimension n de base B dans un autre espace vectoriel de dimension m de base C dans le couple de bases (B,C) cas où les deux espaces vectoriels sont confondus avec l'application linéaire étant alors un endomorphisme et » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
  25. L'ensemble des endomorphismes de est un -espace vectoriel noté ou encore mais le plus souvent on se contente de .
  26. Voir les notations du paragraphe « 2ème interprétation linéaire d'une matrice de dimension (ou taille) (m , n), matrice d'une application linéaire d'un espace vectoriel de dimension n de base B dans un autre espace vectoriel de dimension m de base C dans le couple de bases (B,C) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
  27. Voir le paragraphe « décomposition spectrale de l'article Matrice symétrique de wikipédia » dans lequel il est précisé la propriété suivante « dans un espace euclidien, une matrice représentant un endomorphisme dans une base orthonormée est symétrique ssi l'endomorphisme est autoadjoint », voir la note « 28 » plus loin dans ce chapitre pour une justification de cette propriété.
  28. Soit la matrice carrée symétrique représentant l'endomorphisme de dans la base , les matrices colonnes de étant les composantes de sur la base voir le paragraphe « 2ème interprétation linéaire d'une matrice de dimension (ou taille) (m , n), matrice d'une application linéaire d'un espace vectoriel de dimension n de base B dans un autre espace vectoriel de dimension m de base C dans le couple de bases (B,C) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) » d'où par utilisation du caractère linéaire de ou, en multipliant scalairement par et par par distributivité de la multiplication scalaire relativement à l'addition vectorielle dans euclidien voir le paragraphe « autres propriétés (2ème propriété de la multiplication scalaire) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » dont on déduit en explicitant soit finalement c.-à-d. le caractère « autoadjoint » de .
  29. La matrice adjointe d'une matrice à cœfficients réels est la matrice transposée de cette dernière notion n'introduisant donc rien de nouveau pour une matrice à cœfficients réels
       par contre la matrice adjointe d'une matrice à cœfficients complexes est définie comme la matrice transconjuguée c.-à-d. transposée de la conjuguée de cette dernière, elle se distingue de et son introduction a un intérêt évident ;
       une matrice autoadjointe à cœfficients réels étant telle que son adjointe se confond avec elle c.-à-d. ou est donc aussi une matrice symétrique
       par contre si une matrice autoadjointe à cœfficients complexes est toujours telle que son adjointe se confond avec elle, cela s'écrit, en notant la matrice conjuguée de , ou ce qui nécessite les cœfficients diagonaux de réels et ses cœfficients non diagonaux symétriques par rapport à la diagonale principale deux à deux complexes conjugués.
  30. Plus généralement une « matrice symétrique à cœfficients réels » représentant un endomorphisme autoadjoint sera dite autoadjointe.
  31. Un endomorphisme du -espace vectoriel euclidien direction de l'espace affine modélisant l'espace physique est dit autoadjoint ssi «, ».
       La définition d'un endomorphisme auto-adjoint est encore valable sur un -espace vectoriel de dimension finie quelconque à condition qu'une multiplication scalaire hermitienne y soit définissable, le -espace vectoriel de dimension finie est alors dit hermitien :
       une multiplication scalaire hermitienne définie sur un espace hermitien est une « application »
    • telle que «»,
    • sesquilinéaire à gauche c.-à-d. semi-linéaire par rapport au 1er argument, le 2nd étant fixé «» étant le conjugué de ,
      sesquilinéaire à gauche c.-à-d. linéaire par rapport au 2nd argument, le 1er étant fixé «»,
    • symétrique hermitienne c.-à-d. «»,
    • positive c.-à-d. «» et
    • définie c.-à-d. «».
       Charles Hermite (1822 - 1901) mathématicien français connu pour ses travaux sur la théorie des nombres, les formes quadratiques, les polynômes othogonaux, les fonctions elliptiques et les équations différentielles, il fut aussi l'un des 1ers à utiliser les matrices ; le qualificatif « hermitien » donné à certaines entités mathématiques l'a été pour lui rendre hommage.
  32. Le théorème spectral en dimension finie pour les endomorphismes reste applicable si ces derniers sont définis dans un espace hermitien voir la note « 31 » plus haut dans ce chapitre.
  33. Voir le paragraphe « valeurs propres, vecteurs propres et espaces propres d'un endomorphisme » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
  34. Voir le paragraphe « tentative de diagonalisation d'une matrice carrée de dimension (ou taille) n » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
  35. 35,0 et 35,1 Deux matrices carrées et de même dimension sont semblables s'il existe une matrice carrée de dimension inversible telle que «» voir aussi le paragraphe « changement de bases des espaces vectoriels définition et image d'une application linéaire et conséquence sur la matrice de l'application linéaire dans le couple de bases des espaces vectoriels définition et image (cas particulier) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
  36. Une matrice orthogonale est une matrice carrée à cœfficients réels dans le cas présent unitaire c.-à-d. telle que « » où est la matrice adjointe de c.-à-d. la matrice transposée de la matrice conjuguée ou ou encore, pour une matrice à cœfficients réels et par suite
       une matrice orthogonale à cœfficients réels est une matrice carrée unitaire c.-à-d. telle que «» ;
       une matrice carrée est orthogonale ssi tous ses vecteurs colonnes sont orthogonaux entre eux et de norme unité, une matrice orthogonale représente donc une base orthonormée.
  37. Voir le paragraphe « caractère diagonalisable de la matrice d'inertie d'un solide » plus haut dans ce chapitre.