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En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, «
Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) : Tenseur d'inertie d'un solide composé d'un nombre fini de points matériels
Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI)/Tenseur d'inertie d'un solide composé d'un nombre fini de points matériels », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
Le « tenseur d'inertie » d'un solide [1] précise le positionnement des points matériels dans le référentiel spatial lié au solide [1] dans le but d'étudier dynamiquement
Le « tenseur d'inertie » d'un solide précise un mouvement rotatoire du solide [1] autour d'une position fixe dans le référentiel de ce dernier ;
Le « tenseur d'inertie » d'un solide précise pour cela on introduit d'abord la notion de
Le « tenseur d'inertie » d'un point matériel dépendant de la masse et de la position de ce dernier dans le référentiel d'étude
Le « tenseur d'inertie » d'un point matériel afin d'étudier dynamiquement son mouvement autour d'une position fixe dans le référentiel choisi,
le « tenseur d'inertie » d'un solide [1] dans le référentiel spatial lié au solide [1] étant la somme des « tenseurs d'inertie » de tous les points matériels du solide [1].
Tenseur d'inertie d'un point matériel relativement à un référentiel d'espace
Soit un point matériel

de masse inerte

repéré relativement à un point

fixe dans le référentiel d'étude
Soit un point matériel
de masse inerte
repéré par son vecteur position

,
on appelle «
tenseur d'inertie du point matériel

» dans le référentiel d'étude

dont

est un point fixe
on appelle «
tenseur d'ordre
[2] contravariant [3], [4] 
» dans lequel
on appelle « tenseur d'ordre
contravariant 

carré tensoriel
[5] du
tenseur d'ordre
contravariant [3], [4]
on appelle « tenseur d'ordre
contravariant 

«

est donc un
tenseur d'ordre
contravariant [3], [4] »
[6]
[7], [8],
on appelle « tenseur d'ordre
contravariant 
«
-
espace vectoriel des
tenseurs d'ordre
contravariants [3], [4] on appelle « tenseur d'ordre
contravariant 
«
-espace vectoriel nonadimensionnel
[9]![{\displaystyle {\big ]}}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/31d63350d68291e3f56604a089e0e0b5a86c2472)
,
on appelle « tenseur d'ordre
contravariant 

carré scalaire du vecteur
[10] et
on appelle « tenseur d'ordre
contravariant 

est le
tenseur contravariant [3], [4] de Kronecker
[11], [12].
Remarque : Le « tenseur d'inertie
du point matériel
» dans le référentiel d'étude
dont
est un point fixe est donc la somme de
tenseurs d'ordre
contravariants [3], [4],
Remarque : le 1er «
» étant le produit d'un scalaire positif et du tenseur contravariant [3], [4] de Kronecker [11],
Remarque : le 2nd «
» étant le produit d'un scalaire négatif et du carré tensoriel [5] du vecteur position.
Détermination des composantes du tenseur d'inertie d'un point matériel sur la base orthonormée de l'espace vectoriel des tenseurs d'ordre deux contravariants défini sur le corps des réels
[modifier | modifier le wikicode]
Avec
la direction de l'espace affine tridimensionnel euclidien représentant l'espace physique et
sa base orthonormée,
Av le
-espace vectoriel nonadimensionnel
[8] des tenseurs d'ordre
contravariants [3], [4] ayant pour base orthonormée
[13],
Av le
-espace vectoriel nonadimensionnel
les composantes des deux tenseurs d'ordre
contravariants [3], [4] intervenant dans le tenseur d'inertie du point matériel
Av le
-espace vectoriel nonadimensionnel
les composantes des deux tenseurs d'ordre
contravariants sont
pour le 1er «
», la composante sur
est
Av le
-espace vectoriel nonadimensionnel
les composantes des deux tenseurs d'ordre
contravariants sont 
[11]
Av le
-espace vectoriel nonadimensionnel
les composantes des deux tenseurs d'ordre
contravariants sont 
symbole de Kronecker [12]
et
Av le
-espace vectoriel nonadimensionnel
les composantes des deux tenseurs d'ordre
contravariants sont
pour le 2nd «
» [5], la composante sur
est
Av le
-espace vectoriel nonadimensionnel
les composantes des deux tenseurs d'ordre
contravariants sont 
[14] avec
d'où
Av le
-espace vectoriel nonadimensionnel
les composantes des deux tenseurs d'ordre
contravariants sont
en en faisant la somme
,
Av le
-espace vectoriel nonadimensionnel
les composantes des deux tenseurs d'ordre
contravariants sont
en en faisant la somme
avec
soit,
Av le
-espace vectoriel nonadimensionnel
les composantes des deux tenseurs d'ordre
contravariants sont
en explicitant chaque composante du tenseur d'inertie du point matériel
Av le
-espace vectoriel nonadimensionnel
les composantes des deux tenseurs d'ordre
contravariants sont
en explicitant
,
Av le
-espace vectoriel nonadimensionnel
les composantes des deux tenseurs d'ordre
contravariants sont
en explicitant
,
Av le
-espace vectoriel nonadimensionnel
les composantes des deux tenseurs d'ordre
contravariants sont
en explicitant
,
Av le
-espace vectoriel nonadimensionnel
les composantes des deux tenseurs d'ordre
contravariants sont
en explicitant
,
Av le
-espace vectoriel nonadimensionnel
les composantes des deux tenseurs d'ordre
contravariants sont
en explicitant
,
Av le
-espace vectoriel nonadimensionnel
les composantes des deux tenseurs d'ordre
contravariants sont
en explicitant
,
Av le
-espace vectoriel nonadimensionnel
les composantes des deux tenseurs d'ordre
contravariants sont
en explicitant
,
Av le
-espace vectoriel nonadimensionnel
les composantes des deux tenseurs d'ordre
contravariants sont
en explicitant
et
Av le
-espace vectoriel nonadimensionnel
les composantes des deux tenseurs d'ordre
contravariants sont
en explicitant
.
Tout tenseur d'ordre
du
-espace vectoriel
nonadimensionnel peut être représenté, avec choix d'une base orthonormée de
, par une matrice carrée
[15]
Tout tenseur d'ordre
du
-espace vectoriel
la matrice carrée représentant le tenseur d'inertie
du point matériel
dans la base orthonormée de
est sans ambiguïté [16],
Tout tenseur d'ordre
du
-espace vectoriel
la matrice elle est appelée matrice d'inertie du point matériel
et
Tout tenseur d'ordre
du
-espace vectoriel
la matrice elle est notée
ou simplement
en absence d'ambiguïté
,
Tout tenseur d'ordre
du
-espace vectoriel
la matrice elle s'écrit «
» [17] ;
Tout tenseur d'ordre
du
-espace vectoriel
parmi les cœfficients de la matrice d'inertie du point matériel
on distingue :
Tout tenseur d'ordre
du
-espace vectoriel
parmi les cœfficients
les éléments diagonaux définissant les moments d'inertie du point par rapport à un axe privilégié plus précisément
Tout tenseur d'ordre
du
-espace vectoriel
parmi les cœfficients
les éléments diagonaux
«
moment d'inertie de
par rapport à l'axe
» [18],
Tout tenseur d'ordre
du
-espace vectoriel
parmi les cœfficients
les éléments diagonaux
«
moment d'inertie de
par rapport à l'axe
» [18] et
Tout tenseur d'ordre
du
-espace vectoriel
parmi les cœfficients
les éléments diagonaux
«
moment d'inertie de
par rapport à l'axe
» [18],
Tout tenseur d'ordre
du
-espace vectoriel
parmi les cœfficients
l'opposé des éléments non diagonaux définissant les produits d'inertie du point dans un plan privilégié plus précisément
Tout tenseur d'ordre
du
-espace vectoriel
parmi les cœfficients
l'opposé des éléments non diagonaux
«
produit d'inertie de
dans le plan
»,
Tout tenseur d'ordre
du
-espace vectoriel
parmi les cœfficients
l'opposé des éléments non diagonaux
«
produit d'inertie de
dans le plan
» et
Tout tenseur d'ordre
du
-espace vectoriel
parmi les cœfficients
l'opposé des éléments non diagonaux
«
produit d'inertie de
dans le plan
»,
Tout tenseur d'ordre
du
-espace vectoriel
soit, avec l'introduction de ces nouvelles grandeurs, la réécriture de la matrice d'inertie du point
selon «
».
Tenseur d'inertie d'un solide relativement au référentiel d'espace qui lui est lié
Soit un solide

composé de

points matériels

de masse
Soit un solide
composé de
points matériels repérés relativement à un point

fixe dans le référentiel spatial

lié au solide
Soit un solide
composé de
points matériels repérés par leur vecteur position

,
on appelle «
tenseur d'inertie du solide

» dans le référentiel

dont

est un point fixe
on appelle « la somme des
tenseurs d'inertie de chaque point matériel

» soit encore
on appelle « le
tenseur d'ordre
contravariant [3], [4] 
» dans lequel
on appelle « le tenseur d'ordre
contravariant «

» avec
on appelle « le tenseur d'ordre
contravariant 

carré tensoriel
[5] du
tenseur d'ordre
contravariant [3], [4]
on appelle « le tenseur d'ordre
contravariant 

«

est donc un
tenseur d'ordre
contravariant [3], [4] »
[6]
[7], [8],
on appelle « le tenseur d'ordre
contravariant 
«
-
espace vectoriel des
tenseurs d'ordre
contravariants [3], [4] on appelle « le tenseur d'ordre
contravariant 
«
-espace vectoriel nonadimensionnel
[9]![{\displaystyle {\big ]}}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/31d63350d68291e3f56604a089e0e0b5a86c2472)
,
on appelle « le tenseur d'ordre
contravariant 

carré scalaire du vecteur
[10] et
on appelle « le tenseur d'ordre
contravariant 

est le
tenseur contravariant [3], [4] de Kronecker
[11], [12].
Détermination des composantes du tenseur d'inertie d'un solide sur la base orthonormée de l'espace vectoriel des tenseurs d'ordre deux contravariants défini sur le corps des réels
[modifier | modifier le wikicode]
Avec
la direction de l'espace affine tridimensionnel euclidien représentant l'espace physique et
sa base orthonormée,
Av le
-espace vectoriel nonadimensionnel
[8] des tenseurs d'ordre
contravariants [3], [4] ayant pour base orthonormée
[13],
Av le
-espace vectoriel nonadimensionnel
les composantes du tenseur d'inertie
du solide
dans cette base orthonormée
se déterminent en ajoutant
Av le
-espace vectoriel nonadimensionnel
les composantes des
tenseurs d'inertie de chaque point matériel
[19] ce qui donne
Av le
-espace vectoriel nonadimensionnel
les composantes du tenseur d'inertie
du solide

,
Av le
-espace vectoriel nonadimensionnel
les composantes du tenseur d'inertie
du solide

,
Av le
-espace vectoriel nonadimensionnel
les composantes du tenseur d'inertie
du solide

,
Av le
-espace vectoriel nonadimensionnel
les composantes du tenseur d'inertie
du solide

,
Av le
-espace vectoriel nonadimensionnel
les composantes du tenseur d'inertie
du solide

,
Av le
-espace vectoriel nonadimensionnel
les composantes du tenseur d'inertie
du solide

,
Av le
-espace vectoriel nonadimensionnel
les composantes du tenseur d'inertie
du solide

,
Av le
-espace vectoriel nonadimensionnel
les composantes du tenseur d'inertie
du solide

et
Av le
-espace vectoriel nonadimensionnel
les composantes du tenseur d'inertie
du solide

.
Tout tenseur d'ordre
du
-espace vectoriel
nonadimensionnel peut être représenté, avec choix d'une base orthonormée de
, par une matrice carrée
[15] et
Tout le tenseur d'inertie d'un solide étant la somme des tenseurs d'inertie des points matériels le composant, lesquels sont des tenseurs d'ordre
, est donc lui-même un tenseur d'ordre
Tout le tenseur d'inertie d'un solide représenté par une matrice carrée
[15], somme des matrices carrées représentant individuellement les tenseurs d'inertie des points matériels composant le solide ;
Tout le tenseur d'inertie d'un solide représenté par la matrice carrée
représentant le tenseur d'inertie
du solide
[20] dans la base orthonormée de
est définie sans ambiguïté [21] ;
Tout le tenseur d'inertie d'un solide représenté par la matrice elle est appelée matrice d'inertie du solide
et
Tout le tenseur d'inertie d'un solide représenté par la matrice elle est notée
ou simplement
en absence d'ambiguïté
,
Tout le tenseur d'inertie d'un solide représenté par la matrice elle s'écrit «
» [22] ;
Tout le tenseur d'inertie d'un solide représenté par parmi les cœfficients de la matrice d'inertie du solide
on distingue :
Tout le tenseur d'inertie d'un solide représenté par parmi les cœfficients
les éléments diagonaux définissant les moments d'inertie du solide par rapport à un axe privilégié plus précisément
Tout le tenseur d'inertie d'un solide représenté par parmi les cœfficients
les éléments diagonaux
«
moment d'inertie de
par rapport à l'axe
» [23],
Tout le tenseur d'inertie d'un solide représenté par parmi les cœfficients
les éléments diagonaux
«
moment d'inertie de
par rapport à l'axe
» [23] et
Tout le tenseur d'inertie d'un solide représenté par parmi les cœfficients
les éléments diagonaux
«
moment d'inertie de
par rapport à l'axe
» [23],
Tout le tenseur d'inertie d'un solide représenté par parmi les cœfficients
l'opposé des éléments non diagonaux définissant les produits d'inertie du solide dans un plan privilégié plus précisément
Tout le tenseur d'inertie d'un solide représenté par parmi les cœfficients
l'opposé des éléments non diagonaux
«
produit d'inertie de
dans le plan
»,
Tout le tenseur d'inertie d'un solide représenté par parmi les cœfficients
l'opposé des éléments non diagonaux
«
produit d'inertie de
dans le plan
» et
Tout le tenseur d'inertie d'un solide représenté par parmi les cœfficients
l'opposé des éléments non diagonaux
«
produit d'inertie de
dans le plan
»,
Tout le tenseur d'inertie d'un solide représenté par soit, avec l'introduction de ces nouvelles grandeurs, la matrice d'inertie du solide
se réécrit «
».
Caractère « autoadjoint » de l'endomorphisme représenté par la matrice d'inertie d'un solide, matrice autoadjointe
[modifier | modifier le wikicode]
Toute matrice carrée
à cœfficients réels représentant un endomorphisme [24] du
-espace vectoriel
direction de l'espace affine tridimensionnel euclidien modélisant l'espace physique
,
Toute matrice carrée
à cœfficients réels représentant un endomorphisme il existe donc un endomorphisme
du
-espace vectoriel
Toute matrice carrée
à cœfficients réels représentant un endomorphisme il existe donc un endomorphisme
représenté par la matrice d'inertie
du solide
étudié c.-à-d.
Toute matrice carrée
à cœfficients réels représentant un endomorphisme il existe donc un endomorphisme
avec la base
choisie orthonormée
«
de
»,
Toute matrice carrée
à cœfficients réels représentant un endomorphisme il existe donc un endomorphisme
«
[25] tel que
» [26] ;
Toute la matrice d'inertie
du solide
étant « symétrique », l'endomorphisme
de
qu'elle représente dans la base
de
est « autoadjoint » [27] c.-à-d. vérifiant
Toute la matrice d'inertie
du solide
étant « symétrique », «
,
» [28] ; par extension nous dirons que
Toute la matrice d'inertie
du solide
étant « symétrique », la matrice d'inertie
du solide
est « autoadjointe » [29], [30].
Début d’un théorème
Théorème spectral en dimension finie pour les endomorphismes (admis)
Fin du théorème
Début d’un théorème
Théorème spectral en dimension finie pour les matrices (admis)
Fin du théorème
D'après le théorème spectral en dimension finie pour les matrices, on peut donc affirmer que la matrice d'inertie
du solide
est diagonalisable.
La nature « réelle symétrique » de la matrice d'inertie
du solide
relativement à un référentiel lié à ce dernier,
La nature « réelle symétrique » de la matrice d'inertie
du solide
dans la base orthonormée
du
-espace vectoriel tridimensionnel euclidien
[7]
La nature « réelle symétrique » de la matrice d'inertie
du solide
le caractère diagonalisable de cette matrice carrée [37],
La nature « réelle symétrique » de la matrice d'inertie
du solide
il est donc possible de choisir une nouvelle base orthonormée
de
[7]
La nature « réelle symétrique » de la matrice d'inertie
du solide
il est donc possible de choisir pour que la matrice d'inertie du solide
soit transformée en
diagonale ;
La nature « réelle symétrique » de la matrice d'inertie
du solide
il est donc possible de choisir les axes
passant par le point
et orientés par
La nature « réelle symétrique » de la matrice d'inertie
du solide
il est donc possible de choisir les axes
sont appelés « axes principaux d'inertie du solide
La nature « réelle symétrique » de la matrice d'inertie
du solide
il est donc possible de choisir les axes
sont appelés « issus de
point fixe de ce dernier
» ;
La nature « réelle symétrique » de la matrice d'inertie
du solide
il est donc possible de choisir les éléments diagonaux de
à savoir
,
et
La nature « réelle symétrique » de la matrice d'inertie
du solide
il est donc possible de choisir les éléments diagonaux de
sont appelés « moments principaux d'inertie du solide
La nature « réelle symétrique » de la matrice d'inertie
du solide
il est donc possible de choisir les éléments diagonaux de
sont appelés « relativement aux axes respectifs
La nature « réelle symétrique » de la matrice d'inertie
du solide
il est donc possible de choisir les éléments diagonaux de
sont appelés « relativement
»,
La nature « réelle symétrique » de la matrice d'inertie
du solide
il est donc possible de choisir les éléments diagonaux leurs valeurs dépendent de la répartition des points matériels
La nature « réelle symétrique » de la matrice d'inertie
du solide
il est donc possible de choisir les éléments diagonaux du solide
autour des axes principaux d'inertie de ce dernier ;
la matrice d'inertie
du solide
dans un référentiel
lié à
et « relativement axes principaux d'inertie
de
issus du point
, point fixe de
»,
la matrice d'inertie
du solide
s'écrit, avec «
,
et
moments principaux d'inertie de
», selon «
».
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 Au sens de la mécanique des systèmes de points matériels c.-à-d. un système de points matériels indéformable.
- ↑ Voir le paragraphe « construction de tenseurs d'ordre deux » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
- ↑ 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 3,13 et 3,14 Une grandeur est dite covariante lorsqu'elle varie comme les vecteurs de base et contravariante quand elle varie de façon contraire.
- ↑ 4,00 4,01 4,02 4,03 4,04 4,05 4,06 4,07 4,08 4,09 4,10 4,11 4,12 4,13 et 4,14 C'est une façon raccourcie pour dire que les composantes du tenseur sont contravariantes.
- ↑ 5,0 5,1 5,2 et 5,3 C.-à-d. le produit tensoriel d'un vecteur par lui-même
voir le paragraphe « définition du produit tensoriel de deux espaces vectoriels tridimensionnels (produit tensoriel de deux vecteurs) » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) »
.
- ↑ 6,0 et 6,1 Voir le paragraphe « définition et propriété d'un 1er type de tenseur d'ordre deux » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
- ↑ 7,0 7,1 7,2 et 7,3
étant la direction de l'espace affine tridimensionnel euclidien utilisé en physique
- ↑ 8,0 8,1 8,2 et 8,3 C.-à-d. le produit tensoriel d'un espace vectoriel par lui-même
voir le paragraphe « définition du produit tensoriel de deux espaces vectoriels tridimensionnels » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) »
.
- ↑ 9,0 et 9,1 Voir le paragraphe « les quatre produits tensoriels de deux espaces vectoriels tridimensionnels formés à partir de ces derniers ou de leurs duals (1er exemple) » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
- ↑ 10,0 et 10,1 La note ci-dessous est rédigée à partir du vecteur
mais elle reste applicable au vecteur
;
le carré scalaire
est aussi un « crochet de dualité »
défini sur
c.-à-d. une forme bilinéaire non dégénérée construite ici à l'aide de la multiplication scalaire sur
direction de l'espace affine tridimensionnel euclidien
telle qu’au vecteur
on associe le covecteur “
”
un covecteur de
, lequel est le dual de
, étant encore une forme linéaire de ce dernier
, le « crochet de dualité » entre le covecteur “
” et le vecteur
étant défini par
,
de façon plus générale le « crochet de dualité » entre un covecteur
c.-à-d. une forme linéaire de
et un vecteur
s'évalue selon
voir le paragraphe « notion d'espace bidual » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) »
soit, en « notant
le covecteur “
” associé au vecteur
», la réécriture du carré scalaire selon «
» ;
d'autre part on a défini dans le paragraphe « produit contracté de deux tenseurs » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) » le produit contracté d'un tenseur d'ordre
covariant
et d'un tenseur d'ordre
contravariant
que l'on note
le produit contracté de ces deux tenseurs d'ordre
s'obtient en formant leur produit tensoriel
l'espace des tenseurs d'ordre
monocovariant et monocontravariant
et en contractant ce tenseur d'ordre
c.-à-d. en déterminant les
composantes de ce tenseur à présenter en matrice carrée
et en en prenant la trace c.-à-d. en faisant la somme de ses éléments diagonaux
ce qui donne un tenseur d'ordre
c.-à-d. un scalaire
, soit ici
comme cela a été établi dans le 1er exemple du paragraphe « produit contracté de deux tenseurs » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) » ;
en conclusion le carré scalaire
est égal au produit contracté du covecteur
et du vecteur
soit
.
- ↑ 11,0 11,1 11,2 et 11,3 Le tenseur contravariant de Kronecker
est, comme les deux autres tenseurs de Kronecker
également notés
l'un étant covariant et l'autre “ mixte ”
c.-à-d. monocontravariant et monocovariant
, un tenseur d'ordre
,
il est défini relativement à la base orthonormée
de l'espace vectoriel
auquel il appartient
voir la note « 31 » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) »
par
, ce tenseur d'ordre
contravariant étant aussi une forme bilinéaire de
,
son application sur chaque couple
de vecteurs de base orthonormée
de
conduit à «
»
en notant «
le covecteur “
” associé au vecteur
»,
avec la multiplication scalaire définie sur
notée «
»
soit encore «
»
étant le symbole de Kronecker
et
son application sur le couple
, «
»
voir le paragraphe « définition du produit scalaire de deux vecteurs à l'aide de leurs composantes sur une base de l'espace » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »
.
- ↑ 12,0 12,1 et 12,2 Leopold Kronecker (1823 - 1891) mathématicien et logicien allemand, s'est intéressé entre autres à la résolution algébrique des équations, publiant en
la démonstration de la non-résolubilité par radicaux de l'équation quintique en utilisant la théorie des groupes.
- ↑ 13,0 et 13,1 Voir le paragraphe « base pour les espaces vectoriels dont les éléments sont des tenseurs d'ordre deux (1er exemple) » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » ainsi que la notion de produit tensoriel de deux vecteurs au paragraphe « définition du produit tensoriel de deux espaces vectoriels tridimensionnels (produit tensoriel de deux vecteurs) » du chap.
de la même leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
- ↑ D'après le paragraphe « définition du produit tensoriel de deux espaces vectoriels tridimensionnels (produit tensoriel de deux vecteurs) » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) »,
est une application linéaire de
dans
telle que «
,
» où «
est la multiplication scalaire définie sur
» soit, appliquée à
, «
».
- ↑ 15,0 15,1 et 15,2 Voir le paragraphe « différence de représentativités entre les tenseurs d'ordre deux (1er exemple) » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
- ↑ Le numéro de ligne de la matrice carrée se détermine par le 1er indice des composantes du tenseur d'inertie
avec
,
correspond à la 1ère ligne,
à la 2ème ligne et
à la 3ème ligne
et
le numéro de colonne de la matrice carrée se détermine par le 2ème indice des composantes du tenseur d'inertie
avec
,
correspond à la 1ère colonne,
à la 2ème colonne et
à la 3ème colonne
mais
nous aurions obtenu la même matrice carrée en supposant le numéro de ligne déterminé par le 2ème indice des composantes du tenseur d'inertie
avec
,
correspondant à la 1ère ligne,
à la 2ème ligne et
à la 3ème ligne
et simultanément le numéro de colonne de la matrice carrée déterminé par le 1er indice des composantes du tenseur d'inertie
avec
,
correspondant à la 1ère colonne,
à la 2ème colonne et
à la 3ème colonne
en effet
pour
fixés, les composantes du tenseur d'inertie étant donc invariantes par permutation des indices, la matrice carrée est symétrique
.
- ↑ On vérifie aisément que
est une matrice carrée symétrique c.-à-d. égale à sa propre transposée
voir le paragraphe « transposition de matrices » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) »
.
- ↑ 18,0 18,1 et 18,2 Avec
et
le projeté orthogonal de
sur l'axe
, «
» avec
distance séparant
de l'axe
;
Avec
et
le projeté orthogonal de
sur l'axe
, «
» avec
distance séparant
de l'axe
;
Avec
et
le projeté orthogonal de
sur l'axe
, «
» avec
distance séparant
de l'axe
.
- ↑ Voir le paragraphe « détermination des composantes du tenseur d'inertie d'un point matériel sur la base orthonormée de l'espace vectoriel des tenseurs d'ordre deux contravariants défini sur le corps des réels » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ Le solide est le système indéformable des points matériels
.
- ↑ Car les matrices carrées représentant individuellement les tenseurs d'inertie des points matériels composant le solide sont définies sans ambiguïté
voir la note « 16 » plus haut dans ce chapitre
.
- ↑ On vérifie aisément que
est une matrice carrée symétrique c.-à-d. égale à sa propre transposée
voir le paragraphe « transposition de matrices » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) »
.
- ↑ 23,0 23,1 et 23,2 Avec
et
projeté
de
sur
, «
»
distance entre
et
;
Avec
et
projeté
de
sur
, «
»
distance entre
et
;
Avec
et
projeté
de
sur
, «
»
distance entre
et
.
- ↑ Voir le paragraphe « 2ème interprétation linéaire d'une matrice de dimension (ou taille) (m , n), matrice d'une application linéaire d'un espace vectoriel de dimension n de base B dans un autre espace vectoriel de dimension m de base C dans le couple de bases (B,C)
cas où les deux espaces vectoriels sont confondus avec
l'application linéaire étant alors un endomorphisme
et
» du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
- ↑ L'ensemble des endomorphismes de
est un
-espace vectoriel noté
ou encore
mais le plus souvent on se contente de
.
- ↑ Voir les notations du paragraphe « 2ème interprétation linéaire d'une matrice de dimension (ou taille) (m , n), matrice d'une application linéaire d'un espace vectoriel de dimension n de base B dans un autre espace vectoriel de dimension m de base C dans le couple de bases (B,C) » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
- ↑ Voir le paragraphe « décomposition spectrale de l'article Matrice symétrique de wikipédia » dans lequel il est précisé la propriété suivante « dans un espace euclidien, une matrice représentant un endomorphisme dans une base orthonormée est symétrique ssi l'endomorphisme est autoadjoint »,
voir la note « 28 » plus loin dans ce chapitre pour une justification de cette propriété
.
- ↑ Soit la matrice carrée
symétrique
représentant l'endomorphisme
de
dans la base
, les matrices colonnes de
étant les composantes de
sur la base
voir le paragraphe « 2ème interprétation linéaire d'une matrice de dimension (ou taille) (m , n), matrice d'une application linéaire d'un espace vectoriel de dimension n de base B dans un autre espace vectoriel de dimension m de base C dans le couple de bases (B,C) » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) »
d'où
par utilisation du caractère linéaire de
ou, en multipliant scalairement
par
et
par
par distributivité de la multiplication scalaire relativement à l'addition vectorielle dans
euclidien
voir le paragraphe « autres propriétés (2ème propriété de la multiplication scalaire) » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »
dont on déduit
en explicitant
soit finalement
c.-à-d. le caractère « autoadjoint » de
.
- ↑ La matrice adjointe
d'une matrice
à cœfficients réels est la matrice transposée
de cette dernière
notion n'introduisant donc rien de nouveau pour une matrice à cœfficients réels
par contre la matrice adjointe
d'une matrice
à cœfficients complexes est définie comme la matrice transconjuguée
c.-à-d. transposée de la conjuguée
de cette dernière, elle se distingue de
et son introduction a un intérêt évident
;
une matrice autoadjointe à cœfficients réels étant telle que son adjointe se confond avec elle c.-à-d.
ou
est donc aussi une matrice symétrique
par contre si une matrice autoadjointe à cœfficients complexes est toujours telle que son adjointe se confond avec elle, cela s'écrit, en notant
la matrice conjuguée de
,
ou
ce qui nécessite les cœfficients diagonaux de
réels et ses cœfficients non diagonaux symétriques par rapport à la diagonale principale deux à deux complexes conjugués
.
- ↑ Plus généralement une « matrice symétrique à cœfficients réels » représentant un endomorphisme autoadjoint sera dite autoadjointe.
- ↑ Un endomorphisme
du
-espace vectoriel euclidien
direction de l'espace affine modélisant l'espace physique
est dit autoadjoint ssi «
,
».
La définition d'un endomorphisme auto-adjoint est encore valable sur un
-espace vectoriel de dimension finie quelconque à condition qu'une multiplication scalaire hermitienne y soit définissable, le
-espace vectoriel de dimension finie est alors dit hermitien :
une multiplication scalaire hermitienne définie sur un espace hermitien
est une « application
»
- telle que «
»,
- sesquilinéaire à gauche c.-à-d. semi-linéaire par rapport au 1er argument, le 2nd étant fixé «
»
étant le conjugué de
,
sesquilinéaire à gauche c.-à-d. linéaire par rapport au 2nd argument, le 1er étant fixé «
»,
- symétrique hermitienne c.-à-d. «
»,
- positive c.-à-d. «
» et
- définie c.-à-d. «
».
Charles Hermite (1822 - 1901) mathématicien français connu pour ses travaux sur la théorie des nombres, les formes quadratiques, les polynômes othogonaux, les fonctions elliptiques et les équations différentielles, il fut aussi l'un des 1ers à utiliser les matrices ; le qualificatif « hermitien » donné à certaines entités mathématiques l'a été pour lui rendre hommage.
- ↑ Le théorème spectral en dimension finie pour les endomorphismes reste applicable si ces derniers sont définis dans un espace hermitien
voir la note « 31 » plus haut dans ce chapitre
.
- ↑ Voir le paragraphe « valeurs propres, vecteurs propres et espaces propres d'un endomorphisme » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
- ↑ Voir le paragraphe « tentative de diagonalisation d'une matrice carrée de dimension (ou taille) n » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
- ↑ 35,0 et 35,1 Deux matrices carrées
et
de même dimension
sont semblables s'il existe une matrice carrée
de dimension
inversible telle que «
»
voir aussi le paragraphe « changement de bases des espaces vectoriels définition et image d'une application linéaire et conséquence sur la matrice de l'application linéaire dans le couple de bases des espaces vectoriels définition et image (cas particulier) » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) »
.
- ↑ Une matrice orthogonale
est une matrice carrée
à cœfficients réels dans le cas présent
unitaire c.-à-d. telle que «
» où
est la matrice adjointe de
c.-à-d. la matrice transposée de la matrice conjuguée
ou
ou encore, pour une matrice à cœfficients réels
et par suite
une matrice orthogonale
à cœfficients réels est une matrice carrée
unitaire c.-à-d. telle que «
» ;
une matrice carrée est orthogonale ssi tous ses vecteurs colonnes sont orthogonaux entre eux et de norme unité, une matrice orthogonale représente donc une base orthonormée.
- ↑ Voir le paragraphe « caractère diagonalisable de la matrice d'inertie d'un solide » plus haut dans ce chapitre.