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Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI)/Les matrices, généralités

Leçons de niveau 14
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Introduction des « matrices » en mathématiques

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     En mathématiques, les « matrices » sont des tableaux rectangulaires de nombres pour interpréter, en termes calculatoires,
     En mathématiques, les « matrices » sont des tableaux rectangulaires de nombres pour interpréter, les résultats théoriques de l'algèbre linéaire [1] et
     En mathématiques, les « matrices » sont des tableaux rectangulaires de nombres pour interpréter, les résultats théoriques des applications linéaires [2].

     Une matrice avec [3], [4] tels qu'au moins un des nombres est de [5]
     Une matrice est un tableau rectangulaire de lignes et colonnes,
     Une matrice le terme générique de la matrice définie sur [6], noté [7]
     Une matrice le terme générique occupant la case de la ième ligne et la jème colonne,
     Une matrice la matrice étant encore notée [8] voir ci-contre ;
     les appellations suivantes sont utilisées pour les cas particuliers de matrices :
     les appellations suivantes « matrice nulle si »,
     les appellations suivantes « matrice colonne si »,
     les appellations suivantes « matrice ligne si »,
     les appellations suivantes « matrice carrée si »,
     les appellations suivantes « matrice triangulaire supérieure pour une matrice carrée telle que et »,
     les appellations suivantes « matrice triangulaire inférieure pour une matrice carrée telle que et »,
     les appellations suivantes « matrice diagonale pour une matrice carrée telle que [9] et [10] » et
                                                                                         les appellations suivantes « matrice identité notée pour une matrice diagonale telle que ».
                                                                                          Dans toute la suite du chapitre, nous nous intéressons sauf avis contraire à des matrices définies sur .

Opérations sur les matrices

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Transposition de matrices

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     Exemple : soit la matrice de dimension ou taille ,
     Exemple : soit la matrice transposée de est la matrice de dimension ou taille s'écrivant ,
     Exemple : soit la matrice transposée elle s'obtient pratiquement par symétrie axiale par rapport à la diagonale principale [13] de la matrice
     Exemple : soit la matrice transposée elle s'obtient pratiquement ou en permutant lignes et colonnes de la matrice de départ,
     Exemple : soit la matrice transposée de redonnant la matrice soit  ;
     Exemple : ci-contre une animation permettant de visualiser la formation de la matrice transposée [14] de la matrice [14] et
     Exemple : ci-contre une animation permettant de visualiser son itération c.-à-d. la formation de la matrice transposée [14] de la transposée [14]

Addition de matrices et multiplication par un scalaire

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     Ces opérations sont définies sur l'« ensemble des matrices de dimension ou de taille [15] définies sur » et noté «».

Addition de matrices de même dimension (ou taille)

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     Sur «» on définit la loi de composition interne « addition de matrices » notée «» définie selon
     Sur «» on définit la loi de composition interne «», «» ;
     Sur «» l'ensemble «» muni de l'addition «» est un groupe abélien (ou commutatif) [16], en effet
     Sur «» la loi de composition interne possède les propriétés : associativité «»,
     Sur «» la loi de composition interne possède les propriétés : commutativité «»,
     Sur «» la loi de composition interne possède les propriétés : existence d'un élément neutre « la matrice nulle » qui vérifie «» et
     Sur «» la loi de composition interne possède les propriétés : telle que toute matrice admet un opposé unique « un opposé vérifiant » car
     Sur «» la loi de composition interne possède les propriétés : telle que toute matrice admet un opposé unique «».

Multiplication par un scalaire

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     Sur «» on définit la loi de composition externe « multiplication par un scalaire de » notée «» [17] définie selon
     Sur «» on définit la loi de composition externe «», «» ou
     Sur «» on définit la loi de composition externe «», «» ;
     Sur «» cette loi de composition externe « multiplication par un scalaire de » définie sur le groupe abélien (ou commutatif) [16] «» et notée «»
     Sur «» cette loi de composition externe possède les propriétés : « distributivité par rapport à l'addition de »
     Sur «» cette loi de composition externe possède les propriétés : «»,
     Sur «» cette loi de composition externe possède les propriétés : « distributivité par rapport à l'addition de »
     Sur «» cette loi de composition externe possède les propriétés : «»,
     Sur «» cette loi de composition externe possède les propriétés : « associativité mixte par rapport à la multiplication dans »
     Sur «» cette loi de composition externe possède les propriétés : «» et
     Sur «» cette loi de composition externe possède les propriétés : telle que « l'élément neutre de la multiplication dans noté est neutre pour “” » «».

Conséquence sur l'ensemble des matrices de dimension (ou taille) fixée

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Structure d'espace vectoriel de l'ensemble des matrices de dimension (ou taille) fixée
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     L'ensemble «» muni de l'addition «» étant un groupe abélien (ou commutatif) [16], [18] et
     L'ensemble «» la loi de composition externe « multiplication par un scalaire de » étant « distributive par rapport à l'addition de » [19] ainsi que
     L'ensemble «» la loi de composition externe « multiplication par un scalaire de » étant « distributive par rapport à l'addition de » [19],
     L'ensemble «» la loi de composition externe « multiplication par un scalaire de » étant « associative mixte par rapport à la multiplication dans » [19] et
     L'ensemble «» la loi de composition externe « multiplication par un scalaire de » étant « telle que l'élément neutre de la multiplication dans
     L'ensemble «» la loi de composition externe « multiplication par un scalaire de » étant « telle que l'élément neutre est neutre pour la loi de composition externe » [19],
     L'ensemble «» nous en déduisons que «» est un «-espace vectoriel » et
     L'ensemble «» nous pourrions démontrer [20] que « la dimension de cet espace vectoriel [21] est ».

Base canonique de l'ensemble des matrices de dimension (ou taille) fixée et décomposition d'une matrice sur la base canonique
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     Tout élément de est décomposable de façon unique sur sa base canonique composée des « matrices »
     Tout élément de est décomposable de façon unique sur sa dans tous les éléments sont nuls à l'exception de l'élément d'indices qui vaut , ou
     Tout élément de est décomposable de façon unique sur sa en utilisant le symbole de Kronecker [22] , l'écriture suivante
     Tout élément de est décomposable de façon unique sur sa dans avec pour et ,
       Tout élément de la décomposition de la matrice [8] sur la base canonique s'écrivant
     Tout élément de la décomposition de la matrice «».

     Exemple : de dimension ou taille ,
     Exemple : les six vecteurs de la base canonique étant , , , , et ,
     Exemple : la décomposition de sur sa base canonique s'écrit «».

Multiplication matricielle à droite (ou à gauche)

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Définition et exemple de multiplication matricielle à droite (ou à gauche)

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Description du mode opératoire de la multiplication à droite de la matrice par la matrice

     La multiplication matricielle à droite d'une matrice de l'ensemble des matrices de dimension ou de taille [15] définies sur
     La multiplication matricielle à droite est une loi de composition externe nécessitant l'intervention, à droite, d'une matrice de l'ensemble
     La multiplication matricielle à droite est une loi de composition externe nécessitant des matrices de dimension ou de taille [23] définies sur ,
     La multiplication matricielle à droite le résultat de cette multiplication matricielle à droite
     La multiplication matricielle à droite le résultat étant une matrice de l'ensemble des matrices de dimension ou de taille [24] soit,
     La multiplication matricielle à droite en notant «» la multiplication matricielle à droite, la définition de la loi de composition externe suivante
     La multiplication matricielle à droite en notant «» la multiplication matricielle à droite, telle que
     La multiplication matricielle à droite « pour et », «» ou
     La multiplication matricielle à droite «» où «»,
     La multiplication matricielle à droite voir mode opératoire de la multiplication matricielle à droite ci-contre.

     La multiplication matricielle à gauche d'une matrice de l'ensemble des matrices de dimension ou de taille [15] définies sur
     La multiplication matricielle à gauche est une loi de composition externe nécessitant l'intervention, à gauche, d'une matrice de l'ensemble
     La multiplication matricielle à gauche est une loi de composition externe nécessitant des matrices de dimension ou de taille [25] définies sur ,
     La multiplication matricielle à gauche le résultat de cette multiplication matricielle à gauche
     La multiplication matricielle à gauche le résultat étant une matrice de l'ensemble des matrices de dimension ou de taille [26] soit,
     La multiplication matricielle à gauche en notant «» la multiplication matricielle à gauche, la définition de la loi de composition externe suivante
     La multiplication matricielle à gauche en notant «» la multiplication matricielle à gauche, telle que
     La multiplication matricielle à gauche « pour et », «» ou
     La multiplication matricielle à gauche «» avec «»,
     La multiplication matricielle à gauche le mode opératoire de la multiplication matricielle à gauche est le même que celui décrit dans le schéma ci-dessus
     La multiplication matricielle à gauche le mode opératoire de la multiplication matricielle à gauche est le même à condition de permuter la position de avec celle de .

     Exemple : soit la matrice à multiplier à droite par la matrice , on obtient la matrice soit
           Exemple : soit la matrice à multiplier à droite par la matrice , on obtient [27] ;

     Exemple : le choix des dimensions ou tailles des matrices ci-dessus a été fait pour que la multiplication à gauche de la matrice par la matrice soit aussi possible,
     Exemple : le choix des dimensions ou tailles des matrices ci-dessus a été fait pour que la multiplication à gauche de la matrice on obtient alors la matrice soit
     Exemple : le choix des dimensions ou tailles des matrices ci-dessus a été fait pour que la multiplication à gauche de la matrice on obtient [28] ;

     Exemple : on vérifie que «» est de «», les dimensions ou tailles étant d'ailleurs différentes [29] toutefois,
     Exemple : on vérifie que si les matrices facteurs et sont carrées de même dimension ou taille, « reste, en général, de »,
     Exemple : on vérifie que si les matrices facteurs et sont carrées de même dimension ou taille, les matrices produits étant carrées de même dimension ou taille que les matrices facteurs [30].

Relation de transposition d'un produit matriciel

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     Démonstration : soit « et »,
     Démonstration : « le produit est une matrice » selon «» où «» ;
     Démonstration : « la matrice transposée de s'écrit alors » avec «» ;
     Démonstration : « la matrice transposée de s'écrivant » avec «» et
     Démonstration : «         celle transposée de s'écrivant » avec «», on en déduit
     Démonstration : « le produit » tel que «» «» et par suite
     Démonstration : « le produit » tel que «» «» C.Q.F.D. [31].

Particularité de la multiplication matricielle définie sur l'ensemble des matrices carrées de dimension (ou taille) fixée et conséquence sur la structure de cet ensemble

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Particularité de la multiplication matricielle définie sur l'ensemble des matrices carrées de dimension (ou taille) fixée

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     Toute matrice de l'ensemble des matrices carrées de dimension ou taille fixée [32] pouvant être multipliée à droite ou à gauche par n'importe matrice de ,
     Toute matrice de l'ensemble « la multiplication matricielle à droite ou à gauche définie sur » devient alors « une loi de composition interne »
     Toute matrice de l'ensemble « la multiplication matricielle possédant les propriétés : « associativité de la multiplication matricielle » c.-à-d. «»,
     Toute matrice de l'ensemble « la multiplication matricielle possédant les propriétés : « distributivité de la multiplication matricielle à gauche relativement à l'addition matricielle » soit
     Toute matrice de l'ensemble « la multiplication matricielle possédant les propriétés : «»,
     Toute matrice de l'ensemble « la multiplication matricielle possédant les propriétés : « distributivité de la multiplication matricielle à droite relativement à l'addition matricielle » soit
     Toute matrice de l'ensemble « la multiplication matricielle possédant les propriétés : «» et
     Toute matrice de l'ensemble « la multiplication matricielle possédant les propriétés : « existence d'un élément neutre de la multiplication matricielle “la matrice identité ” » c.-à-d.
     Toute matrice de l'ensemble « la multiplication matricielle possédant les propriétés : « et ».

     Toute matrice de l'ensemble « La multiplication matricielle n'est pas commutative » c.-à-d. qu'usuellement «» voir la note « 30 » plus haut dans ce chapitre.

Structure de l'ensemble des matrices carrées de dimension (ou taille) fixée

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     L'ensemble des matrices carrées de dimension ou taille fixée [32] étant un cas particulier de l'ensemble des matrices de dimension ou taille fixée
           L'ensemble des matrices carrées de dimension ou taille fixée étant un cas particulier de l’lequel, muni de l'addition «», est un groupe abélien (ou commutatif) [16], [33]
           L'ensemble des matrices carrées de dimension ou taille fixée l'ensemble des matrices carrées de dimension ou taille fixée [32] muni de l'addition «»
           L'ensemble des matrices carrées de dimension ou taille fixée l'ensemble est aussi un groupe abélien (ou commutatif) [16], [33], de plus
           L'ensemble des matrices carrées de dimension ou taille fixée la multiplication matricielle [34] étant une loi de composition interne de l'ensemble ayant les propriétés
                 L'ensemble des matrices carrées de dimension ou taille fixée la multiplication matricielle « associativité » [35],
                 L'ensemble des matrices carrées de dimension ou taille fixée la multiplication matricielle « distributivité à gauche et à droite relativement à l'addition matricielle » [35],
                 L'ensemble des matrices carrées de dimension ou taille fixée la multiplication matricielle « existence d'un élément neutre » [35] et
                 L'ensemble des matrices carrées de dimension ou taille fixée la multiplication matricielle « absence de commutativité » [35]
                 L'ensemble des matrices carrées de dimension ou taille fixée la multiplication matricielle « l'ensemble possède une structure d’anneau unitaire non commutatif » [36] car
                 L'ensemble des matrices carrées de dimension ou taille fixée la multiplication matricielle l'ensemble est un groupe abélien (ou commutatif) [16], [33] avec
                 L'ensemble des matrices carrées de dimension ou taille fixée la multiplication matricielle les propriétés de la 2nde loi de composition interne «» ;
     l'ensemble des matrices de dimension ou taille fixée étant un -espace vectoriel [33] et l'ensemble des matrices carrées de dimension ou taille fixée [32]
           l'ensemble des matrices de dimension ou taille fixée étant un -espace vectoriel et l'ensemble des matrices carrées en étant un cas particulier
        l'ensemble des matrices de dimension ou taille fixée étant un -espace vectoriel et « l'ensemble des matrices carrées de dimension ou taille fixée [32]
        l'ensemble des matrices de dimension ou taille fixée étant un -espace vectoriel et « l'ensemble des matrices carrées est aussi un -espace vectoriel »
        l'ensemble des matrices de dimension ou taille fixée étant un -espace vectoriel et « l'ensemble des matrices carrées est aussi dont la dimension [21] est [33] ;

     la loi de composition externe « multiplication par un scalaire de » sur l'ensemble des matrices carrées de dimension ou taille fixée [32] est un -espace vectoriel de par
     la loi de composition externe « multiplication par un scalaire de » sur l'ensemble les propriétés de cette loi rappelées au paragraphe « multiplication par un scalaire » plus haut dans ce chapitre
     la loi de composition externe « multiplication par un scalaire de » sur l'ensemble les propriétés avec une structure de groupe abélien (ou commutatif) [16], [33] de l'ensemble ,
     la loi de composition externe « multiplication par un scalaire de » de plus, cette loi étant « associative mixte par rapport à la multiplication matricielle » c.-à-d.
     la loi de composition externe « multiplication par un scalaire de » de plus, cette loi étant «, »
     la loi de composition externe « multiplication par un scalaire de » de plus, cette loi étant propriété qui, ajoutée à la structure d'espace vectoriel et d'anneau unitaire que possède ,
     la loi de composition externe « multiplication par un scalaire de » de plus, cette loi étant propriété confère à « une structure de -algèbre associative unitairenon commutative» [37].

Interprétations linéaires de matrices

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1ère interprétation linéaire d'une matrice de dimension (ou taille) fixée définie sur le corps des réels

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Interprétation linéaire d'une matrice colonne de dimension (ou taille) m, matrice coordonnée d'un « m-uplet » dans une base de Rm

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     Considérant l'ensemble avec [38] en tant que -espace vectoriel de dimension [21] ainsi que « la base canonique de cet espace avec
                Considérant l'ensemble avec en tant que -espace vectoriel de dimension ainsi que «» où « est
                Considérant l'ensemble avec en tant que -espace vectoriel de dimension ainsi que «» où « le symbole de Kronecker » [22]

     nous pouvons définir une « correspondance bijective entre chaque élément de la base canonique de et
     nous pouvons définir une « correspondance bijective entre chaque matrice colonne de l'ensemble des matrices colonnes » et par suite,
     nous pouvons définir une « correspondance bijective entre le -uplet de et
     nous pouvons définir une « correspondance bijective entre la matrice colonne de l'ensemble des matrices colonnes » d'où la définition suivante
     nous pouvons définir « la matrice colonne est la matrice coordonnée canonique du -uplet de ».

     Considérant l'ensemble avec [38] en tant que -espace vectoriel de dimension [21] ainsi que « une autre base non canonique de » [39]
     nous pouvons établir une « correspondance bijective entre chaque élément [40] » de la base non canonique de et
     nous pouvons établir une « correspondance bijective entre chaque matrice colonne de l'ensemble » et
     nous pouvons établir une « correspondance bijective entre le -uplet de de décomposition dans la base non canonique [41] et
     nous pouvons établir une « correspondance bijective entre la matrice colonne de l'ensemble des matrices colonnes » [42] d'où la définition suivante
     nous pouvons établir « la matrice colonne est la matrice coordonnée du -uplet de de décomposition
         nous pouvons établir « la matrice colonne est la matrice coordonnée du -uplet de de dans la base non canonique [41] » [42].

1ère interprétation linéaire d'une matrice de dimension (ou taille) (m , n), matrice coordonnée d'une famille de n « m-uplets » dans une base de Rm

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     Après avoir défini une correspondance bijective entre « le -uplet de » et
     Après avoir défini une correspondance bijective entre « sa matrice coordonnée canonique » [43] ou
     Après avoir défini une correspondance bijective entre « le -uplet tel que dans la base non canonique de [42] et
     Après avoir défini une correspondance bijective entre « sa matrice coordonnée dans la base non canonique de » [43],

     on prolonge cette correspondance bijective entre « les familles de -uplets de et
     on prolonge cette correspondance bijective entre « l'ensemble des matrices de dimension ou taille » c.-à-d., en utilisant la base canonique de ,
     on prolonge cette correspondance bijective entre « l'élément de la famille de -uplets ” de » et
     on prolonge cette correspondance bijective entre « la matrice de dimension ou taille »
   on prolonge cette correspondance bijective entre « la matrice résultant de la juxtaposition des matrices coordonnées canoniques des “-uplets ”
     on prolonge cette correspondance bijective entre « la matrice appelée matrice coordonnée canonique de la famille des -uplets ” ou,
     on prolonge cette correspondance bijective entre « l'ensemble des matrices de dimension ou taille » c.-à-d., avec une base non canonique de ,
     on prolonge cette correspondance bijective entre « l'élément de la famille de -uplets ” de -uplet exprimé en base canonique de ,
     on prolonge cette correspondance bijective entre « l'élément de la le -uplet générique de la famille se décomposant en
     on prolonge cette correspondance bijective entre « l'élément de la base non canonique de selon » et
     on prolonge cette correspondance bijective entre « la matrice de dimension ou taille
   on prolonge cette correspondance bijective entre « la matrice résultant de la juxtaposition des matrices coordonnées non canoniques des “-uplets ”,
     on prolonge cette correspondance bijective entre « la matrice appelée matrice coordonnée non canonique de la famille des -uplets ” en base non canonique de ».

Matrice de passage entre deux bases de Rm, réécriture de la matrice coordonnée d'un « m-uplet » par changement de base de Rm

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     Considérant « le “-uplet ” de décomposé dans une base non canonique de selon » et
     Considérant « la matrice coordonnée non canonique du “-uplet ” dans la base » [43] puis
Considér« le même “-uplet ” de décomposé dans une autre base non canonique de selon » et
     Considérant « la matrice coordonnée non canonique du “-uplet ” dans la base » [43],

     nous cherchons « la relation permettant de passer de la matrice coordonnée du “-uplet ” dans la base à la matrice coordonnée du même “-uplet ” dans la base »
     nous cherchons « la relation à partir de la connaissance de la décomposition de la base sur la base , matérialisée par une matrice carrée de dimension ou taille appelée
         nous cherchons « la relation à partir de la connaissance de la décomposition de la base sur la base , matérialisée par « matrice de passage de la baseà la base»
         nous cherchons « la relation à partir de la connaissance de la décomposition de la base sur la base , matérialisée par matrice obtenue en juxtaposant les matrices colonnes de la
         nous cherchons « la relation à partir de la connaissance de la décomposition de la base sur la base , matérialisée par décomposition de chaque élément de la base non canonique
         nous cherchons « la relation à partir de la connaissance de la décomposition de la base sur la base , matérialisée par décomposition dans la base non canonique [44] ;
     nous cherchons « la relation avec la matrice de passage de la base à la base , nous établissons que
     nous cherchons « la relation avec la matrice de passage de la base à la base , « la matrice coordonnée du “-uplet ” dans la base » se déduit de
     nous cherchons « la relation avec la matrice de passage de la base à la base , « la matrice coordonnée du “-uplet ” dans la base » par
     nous cherchons « la relation avec la matrice de passage de la base à la base , nous établissons que «» [45] ;

          inversement « la relation permettant de passer de la matrice coordonnée du “-uplet ” dans la base à la matrice coordonnée du même “-uplet ” dans la base » se détermine
          inversement « la relation à partir de la décomposition de la base sur la base matérialisée par la matrice de passage de la base à la base dont on déduit
          inversement « la relation à partir de la décomposition de la base sur la base matérialisée par la « matrice de passagede la baseà la base» [46],
          inversement « la relation à partir de la décomposition de la base sur la base matérialisée par la « matrice de passage cette matrice résultant de l'inversion de la « matrice de passage
          inversement « la relation à partir de la décomposition de la base sur la base matérialisée par la « matrice de passage de la base à la base » [47] et par suite
          inversement « la relation permettant de passer de la matrice coordonnée du “-uplet ” dans la base à la matrice coordonnée du même “-uplet ” dans la base » s'écrit selon

«» [48].

Réécriture de la matrice coordonnée d'une famille de « m-uplets » par changement de base de Rm

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     « La matrice coordonnée d'une famille de -uplets ” de dans la base de notée » s'obtenant par « juxtaposition des matrices coordonnées de chaque “-uplet ”
     « La matrice coordonnée d'une famille de -uplets ” de dans la base de notée » s'obtenant par « juxtaposition dans la base de à savoir » soit
   « La matrice coordonnée d'une famille de -uplets ” de dans la base de notée «» [49] et

     « la matrice coordonnée d'un “-uplet ” dans la base de , » s'obtenant en multipliant à gauche « la matrice coordonnée du “-uplet ” dans la base de , »
     « la matrice coordonnée d'un “-uplet ” dans la base de , » s'obtenant en multipliant à gauche par « la matrice de passage de la base à la base » selon
   « la matrice coordonnée d'un “-uplet ” dans la base de , «» [50], on en déduit aisément que

     « la matrice coordonnée de la famille des -uplets ” de dans la base de , » s'obtient selon la relation

«» ;

     inversement « la matrice coordonnée de la famille des -uplets ” de dans la base de , »
     inversement « la matrice coordonnée de la famille des -uplets ” de dans la base de , s'obtient à l'aide de « la matrice de passage de la base à la base » selon

«» [51].

2ème interprétation linéaire d'une matrice de dimension (ou taille) fixée définie sur le corps des réels

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Définition d'une application linéaire d'un espace vectoriel de dimension n dans un autre espace vectoriel de dimension m

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     Remarques : On constate qu'« une application du -espace vectoriel dans le -espace vectoriel est linéaire » ssi elle respecte les C.L. [52] à savoir
     Remarques : On constate qu'« une application du -espace vectoriel dans le -espace vectoriel est linéaire » ssi «, ».

     Remarques : L'ensemble des applications linéaires du -espace vectoriel dans le -espace vectoriel est noté «» [53] et
     Remarques : L'ens. celui des applications linéaires bijectives c.-à-d. des isomorphismes de dans est      noté «» [54] ;

     Remarques : l'ensemble des applications linéaires du -espace vectoriel dans lui-même c.-à-d. des endomorphismes de est noté «»[55] et
     Remarques : l'ens. celui des applications linéaires bijectives du -espace vectoriel dans c.-à-d. des automorphismes de  noté «» [56] et encore appelé « groupe linéaire de » ;

     Remarques : l'ensemble des applications linéaires du -espace vectoriel dans le corps corps de construction de l'espace vectoriel dans lequel l'application linéaire alors appelée « forme linéaire » est définie est noté et définit l'« espace dual de » étant donc l'ensemble des formes linéaires de [57].

2ème interprétation linéaire d'une matrice de dimension (ou taille) (m , n), matrice d'une application linéaire d'un espace vectoriel de dimension n de base B dans un autre espace vectoriel de dimension m de base C dans le couple de bases (B, C)

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     Considérant deux -espaces vectoriels avec définition d'une base dans chacun d'eux

  • un « 1er -espace vectoriel de dimension avec choix d'une base de »,
  • un « 2ème -espace vectoriel de dimension avec choix d'une base de » et

     Considérant une « application linéaire de dans » :

     Propriétés : « à toute application linéaire d'un -espace vectoriel de dimension de base dans un -espace vectoriel de dimension de base » on peut associer « une et une seule matrice d'application linéaire de dimension ou taille » dans laquelle
     Propriétés : « à toute application linéaire « la jème colonne de est la matrice coordonnée de dans la base de [58] c.-à-d. » la décomposition de dans la base étant «» ;

     Propriétés : « à toute application linéaire la matrice appelée « matrice de l'application linéaire dans le couple de bases » et notée «» vérifie

                                        «» et « sa matrice coordonnée dans la base de » [58],
                                        « la matrice coordonnée de dans la base de , notée » [58] s'évalue par
                                        «».

     Propriétés : On déduit que « l'application de l'ensemble des applications linéaires du -espace vectoriel de dimension dans le -espace vectoriel de dimension dans l'ensemble des matrices de dimension ou taille » application qui, à « chaque application linéaire » fait correspondre « la matrice de l'application linéaire dans le couple de bases c.-à-d. » est un isomorphisme d'espaces vectoriels [59].

Exemple d'un automorphisme du plan vectoriel, la similitude directe de rapport et d'angle

     Exemple : La similitude directe de rapport et d'angle est un automorphisme du -espace vectoriel euclidien de dimension  ;
     Exemple : avec le choix de la base canonique pour décrire les vecteurs de du domaine de définition de l'automorphisme et
     Exemple : avec le choix de la même base canonique pour les images par l'automorphisme des vecteurs de ,
     Exemple : la matrice de l'automorphisme de dans le couple de bases s'écrit

 ;

     Exemple : ainsi un vecteur de composantes dans la base canonique et de matrice coordonnée
     Exemple : ainsi un vecteur a pour image, par similitude directe , le vecteur de composantes dans la base canonique et de matrice coordonnée soit ce qu'on vérifie aisément sur le diagramme ci-contre.

Matrice de la composée de deux applications linéaires, la 1ère d'un espace vectoriel E de dimension n de base B dans un autre espace vectoriel F de dimension m de base C et la 2ème de l'espace vectoriel F de dimension m de base C dans un espace vectoriel G de dimension p de base D

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     Considérant trois -espaces vectoriels avec définition d'une base dans chacun d'eux

  • un « 1er -espace vectoriel de dimension avec choix d'une base de »,
  • un « 2ème -espace vectoriel de dimension avec choix d'une base de »,
  • un « 3ème -espace vectoriel de dimension avec choix d'une base de » ainsi que

     Considérant deux « applications linéaires de dans et de dans »,

     on appelle « matrice composée de l'application linéaire du -espace vectoriel de dimension de base dans le -espace vectoriel de dimension de base avec pour -espace vectoriel intermédiaire de dimension de base »,
     On appelle « la matrice de dimension ou taille notée » telle que

« étant la matrice de l'application linéaire dans le couple de bases » et
« étant la matrice de l'application linéaire dans le couple de bases »,
« la matrice composée de l'application linéaire dans le couple de bases » se détermine par
«».

Changement de bases des espaces vectoriels définition et image d'une application linéaire et conséquence sur la matrice de l'application linéaire dans le couple de bases des espaces vectoriels définition et image

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     Considérant deux -espaces vectoriels avec définition de deux bases distinctes dans chacun d'eux

  • un « 1er -espace vectoriel de dimension avec choix des deux bases distinctes de »,
  • un « 2ème -espace vectoriel de dimension avec choix des deux bases distinctes de » et

     Considérant une « application linéaire de dans » ainsi que les matrices de l'application linéaire dans différents couples de bases :

  • « la matrice de l'application linéaire dans le couple de bases » et
  • « la matrice de l'application linéaire dans le couple de bases » ;

     on se propose de « déterminer la matrice » connaissant «» et « les matrices de passage de la base à la base ainsi que de la base à la base », c.-à-d.
     on se propose de « déterminer les conséquences sur la matrice de l'application linéaire du changement simultané de la base dans laquelle les vecteurs de sont repérés et de celle dans laquelle ceux de le sont » ; on établit

«»
dans laquelle « est la matrice inverse [47] de » [60].

     on se propose de Justification : Appliquant à tout « repéré dans la base par la matrice coordonnée » on obtient « repéré dans la base par la matrice coordonnée » et
     on se propose de Justification : notant « la matrice de l'application linéaire dans le couple de bases », la matrice coordonnée se déduit de celle par «» [61] ;
     on se propose de Justification : notant « la matrice de passage de la base à la base », la matrice coordonnée de dans est liée à celle de dans selon «» [62] la réécriture de la matrice coordonnée de dans en fonction de celle de dans selon «» par utilisation de l'associativité de la multiplication matricielle [63] ;
     on se propose de Justification : notant « la matrice de passage de la base à la base », « celle de passage de la base à la base est l'inverse de la précédente c.-à-d. » et par suite la matrice coordonnée de dans est liée à celle de dans selon « » [62] l'expression de la matrice coordonnée de dans en fonction de celle de dans selon «» par utilisation de l'associativité de la multiplication matricielle [63] ;
     on se propose de Justification : pour terminer, notant « la matrice de l'application linéaire dans le couple de bases », la matrice coordonnée de dans se déduit de celle de dans par «» [61] soit
     on se propose de Justification : pour terminer, par identification avec la relation

valable , «» C.Q.F.D. [31].

     Cas particulier : Soit « un endomorphisme du -espace vectoriel de dimension dans lequel on choisit deux bases distinctes » et
     Cas particulier : Soit « la matrice de passage de la base à la base »,
     Cas particulier : « les matrices de l'endomorphisme de dans chaque couple de bases et » étant liées par

«»

     Cas particulier : « les matrices de l'endomorphisme de sont qualifiées de « matrices semblables »

« deux matrices sont semblables »                    
ssi « inversible » telle que «
                                                                           
                                                                                 ».

Notes et références

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  1. Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels ensembles définis sur un corps commutatif comme le corps des réels,
       Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels ensembles munis de deux lois : une loi de composition interne notée «» appelée « addition ou somme vectorielle »
       Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels ensembles munis de deux lois : une loi de composition interne «» ainsi que
       Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels ensembles munis de deux lois : une loi de composition externe à gauche notée «» appelée « multiplication par un scalaire »
       Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels ensembles munis de deux lois : une loi de composition externe à gauche «»,
       Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels ensembles avec les propriétés suivantes : est un groupe abélien (ou commutatif)
       Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels ensembles avec les propriétés suivantes : la loi «» est associative,
       Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels ensembles avec les propriétés suivantes : la loi «» admet un élément neutre noté appelé vecteur nul et
       Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels ensembles avec les propriétés suivantes : la loi «» est telle que tout vecteur a un opposé , de plus
       Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels ensembles avec les propriétés suivantes : la loi «» est commutative et
       Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels ensembles avec les propriétés suivantes : la loi «» est distributive à gauche par rapport à la loi «» de
       Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels ensembles avec les propriétés suivantes : pour et , et
       Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels ensembles avec les propriétés suivantes : la loi «» est distributive à droite par rapport à l'addition de
       Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels ensembles avec les propriétés suivantes : pour et , ,
       Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels ensembles avec les propriétés suivantes : la loi «» est associative mixte par rapport à la multiplication dans
       Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels ensembles avec les propriétés suivantes : pour et , et
       Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels ensembles avec les propriétés suivantes : la loi «» est telle que l'élément neutre multiplicatif de noté
       Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels ensembles avec les propriétés suivantes : la loi «» est telle que l'élément neutre est neutre à gauche pour «»
       Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels ensembles avec les propriétés suivantes : la loi «» est telle que l'élément neutre pour ,  ;
       Niels Henrich Abel (1802 - 1829) mathématicien norvégien, connu pour ses travaux divers en analyse mathématique et aussi sur la résolution des équations en algèbre
  2. Pour et deux espaces vectoriels à gauche sur un même corps , l'application est dite linéaire c'est alors un morphisme de -espaces vectoriels
        Pour et deux espaces vectoriels à gauche sur un même corps , l'application est dite linéaire ssi .
  3. En toute rigueur il est possible d'admettre les valeurs nulles pour ou et , la matrice correspondante en absence de lignes ou et de colonnes définit la « matrice vide » ;
       pour l'exposé que nous faisons par la suite son introduction n'a pas d'intérêt d'où la limitation de à .
  4. Le couple est appelé « dimension ou taille» de la matrice.
  5. Les matrices de taille théoriquement possibles sont aussi éliminées car leurs propriétés s'identifient pratiquement à celles d'un élément de ,
       elles n'interviendront pas dans l'exposé de cette leçon d'où l'ajout qu'« au moins un des nombres de doit être de ».
  6. Nous nous limiterons a priori aux matrices définies sur mais tout ce qui est exposé pourrait être répété pour les matrices définies sur
  7. Le terme générique de la matrice définie sur est donc tel que ,
       celui d'une matrice définie sur serait tel que
  8. 8,0 8,1 et 8,2 Ou plus simplement en absence d'ambiguïté.
  9. Ces éléments sont appelés « extradiagonaux ».
  10. Ces éléments sont appelés « diagonaux ».
  11. Ou ou encore .
  12. Ou plus simplement en absence d'ambiguïté.
  13. La diagonale principale d'une matrice est l'ensemble des positions pour lesquelles le numéro de ligne est égal au numéro de colonne.
  14. 14,0 14,1 14,2 et 14,3 Sur l'animation la matrice est simplement notée , la matrice transposée simplement notée et la matrice transposée de la transposée notée .
  15. 15,0 15,1 et 15,2 Les nombres et appartenant à avec au moins un des nombres de
  16. 16,0 16,1 16,2 16,3 16,4 16,5 et 16,6 C.-à-d. que la loi de composition interne est associative, commutative, admet un élément neutre et possède la propriété suivante : pour tout élément de l'ensemble existe un élément unique telle que la composition de ces deux éléments donne l'élément neutre dans le cas d'une addition, l'élément neutre est noté et l'élément unique dont le composé avec l'élément donne est noté et appelé l'opposé de  ;
       Niels Henrich Abel (1802 - 1829) mathématicien norvégien, connu pour ses travaux divers en analyse mathématique et aussi sur la résolution des équations en algèbre
  17. La multiplication par un scalaire se fait aussi bien à gauche qu'à droite, dans ce cas la loi est l'application .
  18. Voir le paragraphe « addition de matrices de même dimension (ou taille) » plus haut dans ce chapitre.
  19. 19,0 19,1 19,2 et 19,3 Voir le paragraphe « multiplication par un scalaire » plus haut dans ce chapitre.
  20. Mais nous l'admettrons.
  21. 21,0 21,1 21,2 et 21,3 C'est le nombre de vecteurs indépendants permettant de générer un élément quelconque de l'espace vectoriel.
  22. 22,0 et 22,1 Leopold Kronecker (1823 - 1891) mathématicien et logicien allemand, s'est intéressé entre autres à la résolution algébrique des équations, publiant en la démonstration de la non-résolubilité par radicaux de l'équation quintique en utilisant la théorie des groupes.
  23. Les nombres et appartenant à avec au moins un des nombres de , étant le nombre défini dans le 1er facteur du produit
  24. Avec les restrictions pratiques imposées sur et sur les nombres et appartiennent à avec au moins un des nombres de puis le nombre appartient à avec au moins un des nombres et de , rien n'interdit que le résultat soit une matrice de dimension ou de taille si une matrice ligne de est multipliée à droite par une matrice colonne de
  25. Les nombres et appartenant à avec au moins un des nombres de , étant le nombre défini dans le 2ème facteur du produit
  26. Avec les restrictions pratiques imposées sur et sur les nombres et appartiennent à avec au moins un des nombres de puis le nombre appartient à avec au moins un des nombres et de , rien n'interdit que le résultat soit une matrice de dimension ou de taille si une matrice colonne de est multipliée à gauche par une matrice ligne de
  27. En effet , ,
       En effet , ,
       En effet , ,
       En effet , et
       En effet .
  28. En effet ,
       En effet
       En effet et
       En effet .
  29. Sauf quand les deux matrices facteurs sont carrées de même dimension ou taille, les matrices produit de l'une des matrices facteurs par multiplication à droite ou à gauche par l'autre matrice facteur étant alors de même dimension ou taille que les matrices facteurs.
  30. On vérifie aisément que la multiplication matricielle définie sur l'ensemble des matrices carrées de même dimension ou taille est sauf cas particulier non commutative c.-à-d., pour des matrices « et » carrées de même dimension ou taille, «» : vérification ci-dessous avec des matrices carrées de dimension ou taille
       soit « et » «»
              en effet ,           ,
              en effet ,           ,
              en effet ,           
              en effet ,           .
  31. 31,0 et 31,1 Ce Qu'il Fallait Démontrer.
  32. 32,0 32,1 32,2 32,3 32,4 et 32,5 Les matrices de dimension ou taille sont dites « carrées de taille » et l'ensemble de ces matrices définies sur est noté, de façon simplifiée, .
  33. 33,0 33,1 33,2 33,3 33,4 et 33,5 Voir le paragraphe « structure d'espace vectoriel de l'ensemble des matrices de dimension (ou taille) fixée » plus haut dans ce chapitre.
  34. À droite ou à gauche.
  35. 35,0 35,1 35,2 et 35,3 Voir le paragraphe « particularité de la multiplication matricielle définie sur l'ensemble des matrices carrées de dimension (ou taille) fixée » plus haut dans ce chapitre.
  36. Un ensemble est un anneau unitaire s'il est muni de deux lois de composition interne noté et avec groupe abélien (ou commutatif),
       Un ensemble est un anneau unitaire s'il est muni de deux lois de composition interne noté et avec monoïde nécessitant associatif possédant un élément neutre et
         Un ensemble est un anneau unitaire s'il est muni de deux lois de composition interne noté et avec distributivité à droite et à gauche de par rapport à , de plus
         Un ensemble est un anneau unitaire s'il est muni de deux lois de composition interne noté et avec si n'est pas commutative, l'anneau unitaire est dit non commutatif.
       Remarques : le qualificatif « unitaire » ajouté au substantif « anneau » n'est pas indispensable car la définition de ce dernier inclut l'existence d'un élément neutre pour , étant un monoïde ;
       Remarques : quand toutes les propriétés sont présentes sans l'existence d'un élément neutre pour , on parle de pseudo-anneau, étant alors un demi-groupe nécessitant associatif ;
       Remarques : si tous les éléments non nuls du monoïde admettent un inverse, est un groupe multiplicatif, est alors un corps commutatif ou non suivant que l'est ou non.
  37. Un ensemble a une structure d'algèbre associative sur le corps si, sur on définit deux lois de composition interne l'« addition » et la « multiplication »
       Un ensemble a une structure d'algèbre associative sur le corps si, sur on définit deux lois de composition interne telles que est un groupe abélien (ou commutatif) ainsi que
       Un ensemble a une structure d'algèbre associative sur le corps si, sur on définit deux lois de composition interne telles que est un groupe multiplicatif, soit globalement,
       Un ensemble a une structure d'algèbre associative sur le corps si, sur on définit deux lois de composition interne telles que est un anneau unitaire commutatif ou non et
       Un ensemble a une structure d'algèbre associative sur le corps si, sur on définit une loi de composition externe la « multiplication par un scalaire réel »
       Un ensemble a une structure d'algèbre associative sur le corps si, sur on définit une loi de composition externe la telle que est un -espace vectoriel, enfin
       Un ensemble a une structure d'algèbre associative sur le corps si, sur on définit une loi de composition externe la propriété d'« associativité mixte mixte par rapport à la multiplication ».
       Remarques : le qualificatif « unitaire » ajouté à « algèbre associative » peut être omis, la définition de ce dernier incluant l'existence d'un élément neutre pour , étant un groupe ;
       Remarques : l'« algèbre associative » est dite commutative si est un groupe multiplicatif commutatif.
  38. 38,0 et 38,1 En fait la valeur pour pourrait être admise, nous l'éliminons pour conserver la restriction pratique précédemment envisagée « pas de matrices colonnes de dimension ou taille »
  39. Par exemple une base non canonique de pourrait être avec et c.-à-d. et dont nous déduisons les composantes de et dans la base canonique
       Dans cet exemple il y a une correspondance bijective entre et la matrice colonne de l'ensemble ainsi que
       Dans cet exemple il y a une correspondance bijective entre et la matrice colonne de l'ensemble
  40. « étant le projeté de ième élément de la base non canonique de sur kème élément de la base canonique de , voir l'exemple des bases canonique et non canonique de exposé dans la note « 39 » plus haut dans ce chapitre.
  41. 41,0 et 41,1 Le -uplet de ayant pour décomposition basique dans laquelle chaque élément de la base non canonique de est un -uplet particulier, voir l'exemple de dans la note « 39 » plus haut dans ce chapitre.
  42. 42,0 42,1 et 42,2 Considérant la base non canonique de choisie dans la note « 39 » plus haut dans ce chapitre à savoir telle que avec et ainsi que
                               Considérant le -uplet ou couple ayant pour décomposition sur la base canonique soit, en utilisant permettant d'en déduire la décomposition dans la base non canonique «» une correspondance bijective entre le -uplet ou couple et la matrice colonne
  43. 43,0 43,1 43,2 et 43,3 Voir le paragraphe « interprétation linéaire d'une matrice colonne de dimension (ou taille) m, matrice coordonnée d'un m-uplet dans une base de Rm » plus haut dans ce chapitre.
  44. Par exemple sur considérant comme 1ère base introduite dans la note « 39 » plus haut dans ce chapitre telle que avec et avec la base canonique de correspondant à et
       Par exemple sur considérant comme 2ème base c.-à-d. la base canonique de ,
       de nous déduisons l'identification d'où
       la matrice coordonnée de dans la base «» ainsi que
       la matrice coord  celle de dans la même base «» et par suite
       la matrice de passage de la base à la base notée s'obtenant en juxtaposant les deux matrices colonnes précédentes soit «».
  45. Par exemple sur considérant comme 1ère base introduite dans la note « 39 » plus haut dans ce chapitre telle que avec et avec la base canonique de correspondant à et
       Par exemple sur considérant comme 2ème base c.-à-d. la base canonique de ,
       nous avons établi dans la note « 44 » plus haut dans ce chapitre, la matrice de passage de la base à la base «» ;
       ayant établi dans la note « 42 » plus haut dans ce chapitre que la décomposition du “-uplet ” ou couple dans la base conduisait à la matrice coordonnée du -uplet ” ou couple dans , nous vérifions effectivement que «» matrice coordonnée du “-uplet ” ou couple dans la base canonique
  46. Par exemple sur considérant comme 1ère base introduite dans la note « 39 » plus haut dans ce chapitre telle que avec et avec la base canonique de correspondant à et
       Par exemple sur considérant comme 2ème base c.-à-d. la base canonique de ,
       nous avons établi dans la note « 44 » plus haut dans ce chapitre, la matrice de passage de la base à la base «» et
       nous avons inversé dans la note « 42 » plus haut dans ce chapitre la décomposition de la base dans la base selon dont nous déduisons la matrice de passage de la base à la base soit «» juxtaposition de la matrice colonne de la décomposition de dans et de celle de la décomposition de dans .
  47. 47,0 et 47,1 Une matrice carrée n'est pas toujours « inversible » mais ici elle l'est puisque la décomposition d'une 1ère base sur une 2nde se déduit sans difficulté de celle de la 2nde sur la 1ère et inversement.
  48. Par exemple sur considérant comme 1ère base introduite dans la note « 39 » plus haut dans ce chapitre telle que avec et avec la base canonique de correspondant à et
       Par exemple sur considérant comme 2ème base c.-à-d. la base canonique de ,
       ayant établi dans la note « 46 » plus haut dans ce chapitre la matrice de passage de la base à la base soit «» et
       sachant que la matrice coordonnée du “-uplet ” ou couple dans la base est nous vérifions effectivement que c.-à-d. la matrice coordonnée du “-uplet ” ou couple dans la base non canonique comme cela a été établi dans la note « 42 » plus haut dans ce chapitre.
  49. Voir le paragraphe « 1ère interprétation linéaire d'une matrice de dimension (ou taille) (m, n), matrice coordonnée d'une famille de n “ m-uplet ” dans une base de Rm » plus haut dans ce chapitre.
  50. Voir le paragraphe « matrice de passage entre deux bases de Rm, réécriture de la matrice coordonnée d'un “ m-uplet ” par changement de base de Rm » plus haut dans ce chapitre.
  51. En effet si on multiplie les deux membres de la relation «» précédemment obtenue, à gauche par la matrice de passage de la base à la base «»,
       En effet si on utilise l'associativité de la multiplication matricielle des matrices carrées de même dimension ou taille voir le paragraphe « particularité de la multiplication matricielle définie sur l'ensemble des matrices carrées de dimension (ou taille) fixée (1ère propriété) » plus haut dans ce chapitre «»,
       En effet si on utilise que les matrices et sont inverses l'une de l'autre «» et enfin
       En effet si on utilise la neutralité de la matrice identité pour la multiplication matricielle ayant un sens «» C.Q.F.D. Ce Qu'il Fallait Démontrer.
  52. Combinaison(s) Linéaire(s).
  53. Ou «» ou encore «» pour « ensemble des homomorphismes de dans ».
  54. Ou «».
  55. Ou «» ou encore «».
  56. Ou plus rarement «».
  57. Un élément de c.-à-d. une forme linéaire définie dans l'espace vectoriel est encore appelé « covecteur de ».
  58. 58,0 58,1 58,2 58,3 et 58,4 On prolonge aisément la notion de matrice coordonnée d'un “-uplet ” de ou d'un “-uplet ” de dans la base de ou dans la base de à
                                               On prolonge aisément la celle de matrice coordonnée d'un vecteur du -espace vectoriel de dimension dans la base ou à celle de matrice coordonnée d'un vecteur du -espace vectoriel de dimension dans la base , la raison de ce prolongement étant que les composantes d'un vecteur d'un espace vectoriel de dimension dans n'importe quelle base de cet espace ou de dimension définissent un “-uplet ” de ou un “-uplet ” de
  59. Compte-tenu de cet isomorphisme, une confusion entre l'application linéaire et la matrice de l'application linéaire est un abus toléré même s'il est préférable de l'éviter
  60. est donc la matrice de passage de la base à la base .
  61. 61,0 et 61,1 Voir le paragraphe 2ème interprétation linéaire d'une matrice de dimension (ou taille) (m , n), matrice d'une application linéaire d'un espace vectoriel de dimension n de base B dans un autre espace vectoriel de dimension m de base C dans le couple de bases (B, C) (1ère propriété) plus haut dans ce chapitre.
  62. 62,0 et 62,1 Voir le paragraphe « matrice de passage entre deux bases de Rm, réécriture de la matrice coordonnée d'un m-uplet par changement de base de Rm » associé à la note « 46 » plus haut dans ce chapitre.
  63. 63,0 et 63,1 Généralisation de l'associativité vue dans le paragraphe particularité de la multiplication matricielle définie sur l'ensemble des matrices carrées de dimension (ou taille) fixée plus haut dans ce chapitre, l'associativité restant applicable dès lors que la multiplication matricielle est possible