La propriété est la « possession » d'un bien meuble ou immeuble ou d'une production intellectuelle, reconnue et consacrée par une autorité (divine ou humaine), la société, la loi, la raison générale ou le consentement universel, etc. C'est selon Pierre-Joseph Proudhon une usucapio ou une usurpation.
La Révolution française a exalté le droit de propriété : inviolable et sacrée, selon l'article 17 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Cet absolutisme de principe issu du mansipium romain sera dans les faits accompagné de limites de plus en plus nombreuses.
L'une des principales limites sera la propriété de l'Homme sur l'Humain qui sera abolie par le décret du 16 pluviôse an II
« Ce mot mancipatio est dérivé de manu capere. L'émancipation a la même étymologie parce que dans l'ancien droit elle se faisait sous la forme d une vente du fils de la part du père qui l émancipait. M. le Baron Grenier[1] »
Répertoire universel et raisonné de jurisprudence
https://books.google.fr/books?id=4rUWAAAAQAAJ
Philippe Antoine Merlin - 1827 - Lire - Autres éditions
Il est donc évident, d'après ces auteurs, qu'on ne saurait faire un reproche fondé au capitaine d'avoir été à Gorée, à la ... c'est que les nègres, quoique réputés marchandises, ne cessent pas d'être hommes; la qualité d'esclaves ne doit pas les …
Par ordre alphabétique ou chronologique ou sémantique ?
C'est un débat très actuel : sclavus n'est pas dans le cnrtl.frNi slavus.Il faut rechercher "esclave", rubrique "Étymol. et Hist <https://www.cnrtl.fr/etymologie/esclave>. Ca 1175 subst. (B. de Ste-Maure, Ducs Normandie, éd. C. Fahlin, 17065). Empr. au lat. médiév. sclavus « id. » (xes. ds Nierm.), proprement « slave » (viies., Jonas de Bobbio, Vita Columbani, éd. B. Krusch, I, 27) prob. formation régressive à partir de *sclavone « slave » pris pour un accus. et issu du slave primitif *slovēninŭ « id. »; la même évolution a eu lieu en gr. médiév. : cf. formes Σ κ λ α ́ β ο ς, Σ κ λ α β η ν ο ́ ς, Σ θ λ α β η ν ο ι ́ citées ds FEW t. 20, p. 46b. Le changement de sens « slave » > « esclave » s'explique par le grand nombre de Slaves réduits en esclavage dans les Balkans par les Germains et les Byzantins pendant le haut Moyen Âge. V. FEW t. 20, pp. 46b-47 et P. Skok ds Mél. A. Thomas, pp. 413-416".
Des Européens soumis à l'esclavage
[de sclavus : From Late Latin Sclavus (“Slav”), from Byzantine Greek Σκλάβος (Sklábos), from Proto-Slavic *slověninъ, because Slavs were often forced into slavery in the Middle Ages.[1][2][3] <https://en.wiktionary.org/wiki/sclavus> ; Le Wiktionnaire (francophone) ne possède pas de page dédiée à cette suite de lettres <https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=Sp%C3%A9cial:Recherche&search=sclavus&ns0=1&ns100=1&ns106=1&ns110=1>. Cf. esclave <https://fr.wiktionary.org/wiki/esclave>.
Bibliographie :
Malek Chebel, L'esclavage en terre d'islam : Un tabou bien gardé, Paris, Fayard, 2007-Robert C. Davis, Esclaves chrétiens, maîtres musulmans: l'esclavage blanc en Méditerranée (1500-1800) (traduit par Manuel Tricoteaux),Rodez, J. Chambon, 2006- Tidiane N'Diaye, Le Génocide voilé, Gallimard, Paris, 2008, 272 pages. (ISBN 9782070119585) ("Le Génocide voilé" sur le site de Gallimard)
« 214. CAPTIF, ESCLAVE, PRISONNIER. Le captif et le prisonnier ont perdu leur liberté, et peuvent le recouvrer par adresse ou par la simple cessation de la force supérieure qui les en prive. L'esclave est celui dont la servitude, c’est-à-dire, une dépendance continuelle, est le mode d’existence. On peut être esclave de son gré : on n’est retenu captif ou prisonnier que malgré soi. Le captif et le prisonnier sont privés de la liberté naturelle ; ils sont renfermés ou retenus dans de certaines limites ; mais ils conservent l’exercice des droits civils : leur existence civile et nationale n’est point anéantie. L’esclave a perdu ses droits civils, quoiqu’il puisse conserver plus de liberté naturelle que le prisonnier et le captifs il n’a d’autre existence que l'esclavage. On dit : les captifs furent renvoyés sans rançon ; les prisonniers de guerre ont été échangés ; les nègres ont été affranchis de l'esclavage. Captif dans le sens propre, ne se dit guère plus que des chrétiens faits prisonniers par les Infidèles, et que ceux-ci traitent en esclaves. Prisonnier, dans le sens primitif du mot, désigne celui qui est en prison : les prisonniers de guerre cependant ne sont souvent que captifs.
Un homme qu’on vient de prendre, est captif jusqu'au moment où le geôlier l'a enfermé dans sa prison ; alors il est de plus prisonnier. Un oiseau pris à la main n’est que captif avant d’être en cage ; du moment où il y est, il devient prisonnier. Un nègre échappé de la case de son maître est encore esclave, car son maître a encore sur lui les droits de propriétaire ; il ne redevient captif que du moment où il est repris, et il n’est prisonnier que dans le cas où son maître l’emprisonne.
On dit : emmener des captifs, faire des prisonniers, acheter des esclaves.
Convention supplémentaire relative à l'abolition de l'esclavage, de la traite des esclaves et des institutions et pratiques analogues à l'esclavage. Adoptée par une conférence de plénipotentiaires réunie en application des dispositions de la résolution 608(XXI)
du Conseil économique et social en date du 30 avril 1956. Entrée en vigueur : le 30 avril 1957, conformément aux dispositions de l'article 13. Section I. -- Institutions et pratiques analogues à l'esclavage.
Voir la question de la taille dans [https://books.google.fr/books?id=1ldHAAAAYAAJ Guyot (M., Joseph Nicolas).- Répertoire universel et raisonné de jurisprudence civile, criminelle, canonique et béneficiale: ouvrage de plusieurs jurisconsultes: mis en ordre & publié, Volume 17, Visse, 1785.
« Sur V article premier , relatif AUX DROITS FÉODAUX.
J'ai donné le premier exemple des principes généraux adoptés par l'Assemblée nationale, lorsqu'en 1779 j'ai détruit, sans exiger aucune compensation, les droits de main-morte dans l'étendue de mes domaines ; je crois donc que la suppression de tous les assujettissements qui dégradent la dignité de l'homme, peuvent être abolis sans indemnité : les lumières du siècle présent et les mœurs de la nation française, doivent absoudre de l'illégalité qu'on pourrait apercevoir encore dans cette disposition. » — Lecture, lors de la séance du 18 septembre 1789, de la réponse du Roi sur des articles arrêtés par l'assemblée du 4 août. In: Archives Parlementaires de 1787 à 1860 - Première série (1787-1799) Tome IX - Du 16 septembre au 11 novembre 1789. Paris : Librairie Administrative P. Dupont, 1877. pp. 28-31[2].
« PLAGIAIRE sm du latin plagiarius. Les Romains appelaient plagiaires plagiarii ceux qui vendaient un esclave qui ne leur appartenait pas ou qui retenaient comme esclave un homme libre l achetaicnt ou le vendaient Ils étaient ainsi nommés parce qne la loi Flavia damnabat pla au fouct les coupables de ce délit La loi même s appelait lex plagiaria » — François Noel.- Dictionnaire étymologique, critique, historique, anecdotique et littéraire, etc, Volume 2, 1839[3]
« Le mot latin masculin plǎgǐārĭus désigne un débaucheur d'esclave d'autrui, un receleur d'esclaves, c'est-à-dire de biens meubles dérobés illégalement ainsi qu'un marchand qui vend ou achète comme esclave une personne libre ou un enfant ravi à sa famille libre. Le mot latin provient du verbe plăgiāre, qui signifie simplement à l'époque de Ciceron "voler un homme", selon le Gaffiot. Le plǎgĭum est alors une activité criminelle, car l'autorité régule et contrôle le commerce des esclaves. Nous pouvons supposer que le dernier verbe gréco-romain, issu du mot grec plagios, signifiant "oblique, en pente", également à l'origine du terme italien plaggia soit la plage en un sens topographique, possède à l'origine le sens de "obliquer, détourner". Le plagiaire, s'il est un auteur d'un forfait, s'affirme dès l'Antiquité en auteur crapuleux d'un détournement vers ses propres intérêts à valoriser, quitte à réduire en esclavage d'autres hommes ou leurs enfants. » — Wikipédia : Plagiat.
« MAMELUK : n.m. de l'arabe malak (posséder). Quelques uns écrivent mammeluc et même mammelus ; milice du soudan d'Égypte formée d'esclaves affranchis. Ce mot signifie dit-on soldat en syriaque et esclave en arabe. Pendant le gouvernement impérial le nom de mameluks fut donné à une milice à cheval et armée à la légère composée dans le principe d'Asiatiques ou d'Africains que Napoléon avait fait passer en France après sa campagne d'Égypte et qui faisaient partie de sa garde. On a dit autrefois mammelu. » — François Noel.- Dictionnaire étymologique, critique, historique, anecdotique et littéraire, etc, Volume 2, 1839[4]
1771 - Platon (trad. Jean Nicolas Grou), Les oeuvres de Platon: Loix de Platon par Le traducteur de la République, Réimpression de l'édition d'Amsterdam, chez Marc-Michel Rey, , 1769, T. 1. Publiées avec privilège du Roi, Bibliothèque des anciens philosophes, Tome sixieme, M. DCC. LXXI., Charles Saillant, Jean-Luc III Nyon, Noël-Jacques Pissot et Jean Desaint (notice BnF noFRBNF39309893, lire en ligne)
1771 - Platon (trad. Jean Nicolas Grou), Les oeuvres de Platon: Loix de Platon par Le traducteur de la République, Réimpression de l'édition d'Amsterdam, chez Marc-Michel Rey, , 1769, T. 2. Publiées avec privilège du Roi, Bibliothèque des anciens philosophes, Tome septieme, M. DCC. LXXI., Charles Saillant, Jean-Luc III Nyon, Noël-Jacques Pissot et Jean Desaint (notice BnF noFRBNF30546461, lire en ligne)
1825 - Euripide, Jean Racine et Louis-Aimé Martin (dir.), Oeuvres complètes de J. Racine. Avec les notes de tous les commentateurs, Volume III. Mithridate, Iphigénie en Aulide, traduction de l'Iphigénie en Aulide d'Euripide par Geoffroy, Phèdre, Fragments de Sénèque, Traduction de l'Hippolyte d'Euripide par Geoffroy (notice BnF noFRBNF31168747, lire en ligne)
"Suivant la loi 2o S 1 D qui tesiamenta facere possint le prisonnier de guerre qui a été racheté ne peut pas servir de Témoin au testament de celui qui a payé sa rançon & qui le retient chez lui jusqu au plein remboursement de ses avances Mais cette décision sondée sur la connexité d un pareil état avec celui d esclave ne peut avoir lieu parmi nous Les prisonniers de guerre ne sont plus esclaves ils conservent leur liberté même dans les sers celui qui paye leur rançon n acquiert aucune puissance sur eux il ne peut les retenir en chartre privée rien ne les empêche par conséquent d être Témoins à son testament[5].
Une marchandise est un objet produit en quantité puis mis en vente publique ou privée sur un marché de marchandises semblables ou substituables, afin d'en obtenir un bénéfice. Le marché est le lieu physique ou virtuel où se rencontrent l'offre et la demande pour un objet donné et où s'opère la détermination du prix de l'échange. C'est aussi l'institution[6] qui n'est pas établie naturellement, mais a été créée artificiellement par les hommes dans un processus d'organisation sociétale.
The poet Guillaume De Poetou sang the praise of the merchants in Antwerp and their beneficial influence on the city's life in his Hymne de la Marchandise[7].
« TRAITE C'est le commerce des hommes noirs que l'on va acheter sur les côtes d'Afrique pour les vendre dans les Antilles. C'est ce que l'on a fort justement appelé le commerce de chair humaine » — Dictionnaire politique encyclopédique du langage et de la science politiques[8]
« Il a donc été permis au Monarque qui nous aime de descendre dans son cœur d'en suivre les impulsions parternelles d'obéir au sentiment d'amour qui le porte à ne pouvoir souhaiter que le bonheur d'un Peuple dont l'attachement inviolable pour le Sang de ses Maîtres semble le trait le plus distinctif de son caractère, d'un Peuple, qui généreux & fier, obéit par estime & par honneur » — Discours prononcé au Parlement ,toutes les Chambres assemblées, les Pairs y séans, le 24Septembre 1788 par M. Mathurin Jean-Baptiste Le Brun de la Guadeloupe, Écuyer, Avocat au Parlement, Lieutenant Général au Bailliage du Palais à Paris[9]
J'ai vu sa cour et je l'ai dédaignée
Je pourrais, il est vrai, mendier son appui
Et, son premier esclave, être tyran sous lui
Voltaire.- Brutus[10]
« MAÎTRE sm qu'on écrivait autrefois "maistre", du latin "magister" qui a la même signification. "Dire que le prince est le maître absolu des biens de ses sujets sans égard ni discussion c'est langage de la flatterie", (La Bruyère). "Les anciens Grecs faisaient consister leur félicité à ne point souffrir de maître", (Boileau). "A servir sous un maître on me verrait descendre", Voltaire.- les Scythes, acte IV, scène 5,". Le maître, pris absolument, signifie dans le langage des courtisans l'empereur, le roi. C'est en ce sens que Molière a dit : "Je me vois dans l'estime autant qu on y puisse être Fort aimé du beau sexe et bien auprès du maître" Le Misanthrope act 111 sc 1 Et Voltaire Près des belles et près du maître Vous avez fait plus d'un jaloux." Epître 79e au duc de Richelieu, 1756. » — En savoir plus : François Noel.- Dictionnaire étymologique, critique, historique, anecdotique et littéraire"[11]
This building was once housed the slave market in town of Lagos, Algarve, Portugal.
1841 - Le Christianisme et l'esclavage / De l'Abolition de l'esclavage par le christianisme dans les 15 premiers siècles
* 1841 - Louis-Charles-Victor-Auguste Thérou de Sancerre, Le Christianisme et l'esclavage suivi d'un traité historique de Moehler sur le même sujet ː De l'Abolition de l'esclavage par le christianisme dans les 15 premiers siècles, Langlois et Leclercq, Paris,
** 1841 - Louis-Charles-Victor-Auguste Thérou de Sancerre, Le Christianisme et l'esclavage par M. l'abbé Thérou, Paris, Langlois et Leclercq (notice BnF noFRBNF31452804, lire en ligne)
** 1841 - Johann Adam Möhler et Louis-Charles-Victor-Auguste Thérou de Sancerre (dir.) (trad. Constant Symon de Latreiche), De l'Abolition de l'esclavage par le christianisme dans les 15 premiers siècles traité historique de Moehler, Langlois et Leclercq (notice BnF noFRBNF31452804, lire en ligne)
« Fernando Oliveira n'emploie pas le même terme pour accentuer la distinction qu'il établit entre deux formes d'esclavage différentes par leur origine, la capture ou le troc. Il utilise resgate dans le sens de rachat, quand il lance son anathème contre les maîtres injustement possesseurs d'esclaves, qui deviendront esclaves à leur tour par châtiment divin et auxquels sera refusée cette possibilité de recouvrer la liberté. Il emploie pour désigner la traite le terme plus général de trato, commerce. En effet, pour ce genre d'esclaves, le rachat n'est pas possible. C'est cette forme d'aliénation, définitive et transmissible à la descendance, qu'il condamne au nom de la raison. L'être humain, libre et pacifique, ne peut pas être l'objet d'un commerce. » — Callier-Boisvert Colette. Captifs et esclaves au XVIe siècle. Une diatribe contre la traite restée sans écho. In: L'Homme, 1998, tome 38 n°145. De l'esclavage. pp. 109-126[12].
Chateaubriand.- Louis X le Hutin publia, le 3 juillet 1315, des lettres, 1861
« 1824 - Louis-le-Hutin, en montant sur le trône [1314], trouvoit la France dans l’état le plus déplorable : les finances étoient épuisées ; les peuples ruinés par les impôts, et par l’altération des monnoies, étoient ou révoltés ou disposés à la révolte. Des ligues inquiétantes se formoient dans les provinces. La conduite ferme et prudente du nouveau monarque, qui étoit dirigé par Charles-de-Valois, son oncle, avoit à peine dissipé les troubles, lorsqu’une famine vint désoler le royaume ; et, au milieu de ces désastres, il fallut prendre les armes pour réduire les Flamands révoltés, Louis n’avoit point d’armée, et manquoit d’argent pour lever des troupes ; il ne pouvoit augmenter les impôts, déjà insupportables pour le peuple. Dans la nécessité où il se trouvoit, il publia un édit portant qu’étant roi des Francs, il désiroit qu’il n’y eût plus d’esclaves dans son royaume ; et il offrit l’affranchissement à tous ceux de ses sujets qui fourniroient une somme déterminée. À cette époque, il n’y avoit que les bourgeois des villes qui fussent libres ; ils jouissoient de divers privilèges dans les communes où les rois avoient admis le régime municipal, et ces communes seules avoient envoyé des députés aux États-généraux, sous le dernier règne ; les habitans des campagnes étoient serfs, gens de corps, de poueste, ou de main-morte. Il leur étoit permis de posséder quelques terres, mais ils ne pouvoient ni changer de lieu, ni même se marier sans le consentement de leur seigneur. Quelques-uns s’empressèrent de profiter des offres du Roi, pour acquérir leur liberté : le plus grand nombre aima mieux garder son argent ; il fallut modérer la taxe d’affranchissement et ce moyen n’ayant point encore réussi, on força ces misérables à faire des sacrifices pour être libres malgré eux. Leur répugnance cesse d’étonner si l’on considère que lorsqu’ils étoient serfs, leurs seigneurs, qui avoient intérêt à leur conservation, les aidoient à soutenir leurs familles, leur donnoient asile quand la contrée étoit envahie, les nourrissoient quand elle étoit dévastée ; et qu’une fois affranchis, ils se trouvoient non-seulement privés de tout secours dans leur détresse, mais même de travail et de moyens d’existence. Devenus libres, ils furent donc, du moins pendant les premiers temps, et jusqu’à ce que les choses eussent pris un autre cours, plus malheureux encore qu’auparavant ; l’excès de leur misère les porta à la révolte, et telle paroît avoir été la cause première de la Jacquerie dont il sera parlé plus tard. » — Claude-Bernard Petitot.- Anciens mémoires sur Du Guesclin[13]
« 1872 - ESCLAVAGE. L'esclavage en France paraît avoir disparu à la fin du IXe siècle et fut alors remplacé par le servage (Voir ce mot). Au XVIe siècle, il était admis et l’on faisait remonter très haut la pratique de cette doctrine : Que tout esclave qui mettait le pied sur le sol français recouvrait sa liberté. Brantôme en cite plusieurs exemples dans sa Vie du duc de Guise. Quant à l'esclavage des noirs dans les colonies où il fut introduit au XVIe siècle, un décret de la Convention en date du 4 février 1794 l'abolit immédiatement et admit tous les nègres à l'usage des droits de citoyens français. Il y fut rétabli sous le gouvernement consulaire par une loi du 20 mai 1802, tel qu’il était avant 1789. La traite des noirs rétablie aussi et leur importation devaient avoir lieu suivant les règlements existant à cette époque. Enfin le 27 avril 1848 le gouvernement provisoire rendit un décret abolissant l'esclavage dans toutes les colonies et possessions françaises deux mois après la promulgation du présent décret dans chacune d'elles. Il était également interdit à tout Français, même en pays étranger, de posséder des esclaves. BIBLIOGRAPHIE : H. Wallon, Histoire de l'esclavage dans l' antiquité, 1847-48, 3 vol. in-8°; Morenas, Précis historique de la traite des noirs et de l'esclavage colonial, 1828, in-8°; Moreau de Jonnes, Recherches statistuques sur l'esclavage colonial, 1842, in-8°. » — Ludovic Lalanne .- Dictionnaire historique de la France, Hachette, 1872[14]
XVIIIe siècle - XXe siècle : Institution du salariat
Le salariat est une relation économique et sociale entre un travailleur et un employeur, où le travailleur vend sa force de travail dans le cadre d'un contrat de travail formel ou informel. En échange de son salaire, les produits du travail réalisés par l'employé demeurent la propriété de l'employeur[15].
Yann Moulier-Boutang, De l'esclavage au salariat : économie historique du salariat bridé, Paris, Presses universitaires de France, 765 p. (ISBN2-13-049595-8, notice BnF noFRBNF37001732)
« Il arrivait aussi de temps en temps que les pères Trinitaires ou de la Merci faisaient des processions qui avaient le privilége d'attirer une foule immense sur leur passage. C'était lorsqu'après avoir racheté des esclaves dans les États barbaresques ils les ramenaient dans leur patrie la coutume voulait qu'une procession eût lieu à cette occasion. On en fit une extraordinaire en 1785 à la suite du rachat de 346 esclaves français la dernière procession pour la délivrance des esclaves a eu lieu en 1825 à l'occasion d'un nommé Joseph Esperson qui avait été racheté à Tripoli des mains d'un Musulman. » — Joseph Mathieu.- Les grandes Processions à Marseille depuis le Moyen Âge, jusqu'à nos jours, 1864[16]
« INGÉNU, -UE, adj.
En droit romain, l'ingénu,-ue[17] est, de par sa naissance, de condition libre par opposition à l'affranchi,e[18] qui est libéré d'une sujétion, d'une dépendance ; p. ext. d'une peine, d'un mal. Le CNRTL cite : Auguste permit à tous les ingénus qui n'étaient pas sénateurs, d'épouser des affranchies. » — Définitions du dictionnaire du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
« En juin 1913, un lecteur assidu de la NRF, Roger Martin du Gard, vient d'achever un roman dialogué, qu'il intitule provisoirement S'affranchir - avant de lui donner pour titre définitif Jean Barois[19]. » — Michel Winock[20].
"Les nègres quoique réputés marchandises ne cessent d'être des hommes"
« ... survenue par la faute du capitaine ou la baraterie du patron. Mais précisément, cet arrêt affirmait encore que : "les nègres quoique réputés marchandises ne cessent d'être des hommes[21] (...) on ne saurait faire un crime à un capitaine de …" » — Philippe Sturmel, Les échanges maritimes et commerciaux de l'Antiquité à nos jours, volume 2, Éditions L'Harmattan, 292 p. (notice BnF noFRBNF44239096), page 23.
Affranchissements & affranchis jusqu'à Louis X le Hutin
« Affranchi : c'étoit un homme, dans les anciens temps de la monarchie, & encore bien après Saint Louis qui, comme chez les Romains, ne faisoit que changer d'esclavage ; il ne cefroit point d'être de la famille du patron. Il étoit oblige de cultiver ses terres, & il devoit tous les ans lui payer une certaine redevance ; s'il y manquoit, on le condamnoit à rentrer dans l'état d'où il étoit forti. On ne lui permettoit ni d'épouler une perjonne ingénue (libre,) ni d'aspirer aux ordres sacrés. S'il mouroit sans enfans, tous ses biens retournoient au maître ; ce n'étoit qu'à la troisième génération que ses enfans étoient reçus à témoigner en jufiice, & à se mettre en possession d'un héritage : alors ils prenoient le nom de lufiiates , c'est-à-dire pleinement libres.
Voici la cérémonie de l'afranchissement, suivant la loi Salique. Le patron, ou quelqu'autre, faisoit tomber, en présence du roi & des grands du royaume, un jt/iitr quç le ftrf tWQit dans I4 main; & pp(è l'avoir jetté de côté & d'autre pendant quelque temps, l'esclave ctoit censé affranchi. On le contenta depuis de lui donner des lettres par lesquelles on attestoit qu'vil l'avoit franchi 6* manumis, & qu'on ú JrancluJfoit & manumetloit lui 6, (es hoirs nés lr à naître , & toute la postérité d'iceux jusqu'à l'infini. Louis X, en 1325, publia un édit par lequel il déclara qu'étant roi de France, il desiroit qu'il n'y eût plus d'esclaves dans son royaume , & qu'il accordoit Vaffr'anchijjcment à tous ceux de ses sujets qui fourniroient une certaihe somme. Il n'y avoit alors que les bourgeois des villes qui vécutlent librement. Tous les nabitans de la campagne étoient serfs, ou, comme on parloit dans ces temps anciens, gens de corps, gens de puuefle, gens de morte-tralq. » — François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire historique des mœurs, usages et coutumes des François, 1767[22]
1844 - Cours Royale de Paris, 23 décembre 1843, Furcy C. Héritiers Lorry (lire en ligne)
« L'ordre royal du 2 mars 1739, qui prohibait la traite des Caraïbes et Indiens, est-il applicable à tous les Indiens sāns distinction de ceux des Indes orientales et de ceux des Indes occidentales ? La maxime de droit public français Nul n'est esclave en France, proclamée par les édits de 1315, 1318, 1553, est demeurée en vigueur méme depuis l'établissement des colonies. Les édits de 1716, 1738 et 1777, en permettant aux maitres de conserver la propriété des esclaves qu'ils amèneraient en France, leur imposaient l'accomplissement de certaines formalités... Il suffit qu'un esclave ait touché le sol français sous l'empire de ces règlements pour qu'il soit réputé avoir conquis sa liberté, alors surtout qu'il y a des présomptions suffisantes pour établir que le maitre n'a pas rempli les formalités prescrites par les édits. L'affranchissement de la mère esclave entraine-t-il comme conséquence l'affranchissement de l'enfant impubère ? Edit mars 1685, art. 47. Notes : 1 2 Ces deux questions n ont pas été résolues par la Cour mais elles se sont présentées dans la discussion nous avons pensé devoir ne pas les omettre La Cour de cassation qui dans son arrêt de renvoi s était déterminée comme la Cour de Paris par le moyen tiré de la maxime Nul n est esclave en France sans statuer sur celui tiré de la prohibition de l ordre royal du 2 mars 1759 s est prononcée dans une autre circonstance en faveur de l affranchissement de l'enfant impubère comme conséquence de l affranchissement de sa mère Cass 1 mars 1841 t.1 1841 p 286 » — Cours Royale de Paris, 23 décembre 1843, Furcy C. Héritiers Lorry, Journal du Palais, Volume 42, 1844[27].
Affranchissements des communes depuis Philippe de Valois
« Affranchi : Les François rappelés à la liberté par les affranchissemens des commune, liberté dont les progrès succeſſifs avoient rempli la révolution de près de deux siécles, jouissoient, pour la plupart, fous le régne de Philippe de Valois, de ce privilége naturel à l'homme : ils commençoient à le dépouiller de cette rudesse barbare que l'âme contraae dans les chaînes de la servitude; mais la Nation n'avoit pas encore acquis aſſez de lumieres pour mettre à profit les avantages que cette nouvelle exigence pouvoit lui procurer. » — François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire historique des mœurs, usages et coutumes des François, 1767[28]
Le citoyen sous Louis XIII dit le Juste (1610 - 1643)
Il est bien vrai que lorsqu'un Populaire,
Est trop savant : c'est alors qu'il délibère,
Je ne sais quoi de haut pour délaisser,
Le joug servile, qu'il dit le trop presser,
Et pour le rompre, il se bande & invente
Mille moyens d'achever son attente
Anthoine du Brueil, imprimeur libraire, auteur de nombreuses pièces de vers ordinairement signées de son anagramme, "Bâti lieu d'honneur", et souvent placées en tête des ouvrages. Le citoyen françois. Ou Courrier des bonnes nouvelles de la court est imprimé en 1614[29].
Charles Bodin, philosophe et magistrat, procureur du roi, député aux États de Blois par le tiers états du Vermandois
Voir "citoyen" dans 1618 - Charles Bodin, Discours contre les duels, composé par Charles Bodin, sieur du Freteil près de Tournan en Brye, Paris, Toussaint du Bray (lire en ligne)
Search in Google Books, French "Citoyen" :
1500 - 1665
1610 - 1643
1666 - 1763
1764 - 1769
1770 - 1902
1903 - 2008
XV-XVIIIème siècles - L'esclavage réalité économique et métaphore politique : son expression juridique & sociétale
Hieronymus Bosch.- The Garden of Earthly Delights in the Museo del Prado in Madrid, c. 1495–1505. Voir l'historique de l'œuvre
.
« Entre tous les biens dont on a sujet de pleurer la perte, la liberté sans doute est des principaux. Il est malaisé d'être esclave au milieu de mille personnes libres sans être touché de son esclavage. » — 1689 - Pierre Jurieu et Michel Le Vassor, Les soupirs de la France esclave qui aspire après la liberté, Amsterdam, 228 p. (notice BnF noFRBNF30808771, lire en ligne) page[30]
L'Africain dans l'œuvre de Jérôme Bosch, Bois-le-Duc, vers 1450 - août 1516
1619-1683 - Jean-Baptiste Colbert, fils de riches marchands et banquiers dont l'ancêtre Édouard III Colbert, était déjà seigneur de plusieurs terres de Magneux et Crèvecœur au XVe siècle[32], devient Contrôleur général des finances jusqu'en 1683. Il sera secrétaire d'État de la Maison du roi à la mort de son protecteur Jules Mazarin puis secrétaire d'État de la Marine de 1669 à 1683. Il propose une politique économique interventionniste et mercantiliste, le "colbertisme", que l'on dit inspirée des idées de Barthélemy de Laffemas, économiste et conseiller d'Henri IV.
1912 - Stewart Lea Mims, Colbert's West India policy, Yale University Press, 415 p. (OCLC571877191, lire en ligne)
1913 - Henri Sée, Stewart L. Mims. — Colbert's West India policy (Yale Historical Studies)
2011 - Jean-Philippe Zanco (dir.), Dictionnaire des Ministres de la Marine 1689-1958, Paris, Éditions L'Harmattan et SPM, 564 p. (ISBN978-2-901952-83-1, notice BnF noFRBNF42547711)
Jacques-Bénigne Bossuet est un prédicateur chrétien. Auteur d'une œuvre écrite qui porte notamment sur la spiritualité, l'instruction du dauphin, la controverse antiprotestante, diverses polémiques dont notamment celle qui l'oppose à Fénelon à propos du quiétisme, il prononce des sermons et des oraisons funèbres qui demeurent célèbres.
1637-1713 - Les œuvres de Pierre Jurieu sous l'angle de l’esclavage
1689 - Pierre Jurieu et Michel Le Vassor, Les soupirs de la France esclave qui aspire après la liberté, Amsterdam, 228 p. (notice BnF noFRBNF30808771, lire en ligne)
1689 - Pierre Jurieu et Michel Le Vassor, Les soupirs de la France esclave qui aspire après la liberté, Amsterdam, 228 p. (notice BnF noFRBNF30808771, lire en ligne)
« Entre tous les biens dont on a sujet de pleurer la perte, la liberté sans doute est des principaux. Il est malaisé d'être esclave au milieu de mille personnes libres sans être touché de son esclavage. C'est pourquoi la France se doit réveiller et sentir le poids de l'effroyable tyrannie sous laquelle elle gémit. [...] Et je ne saurais m'empêcher de souhaiter [à ma patrie] qu'elle comprenne que les Privilèges des peuples ne souffrent point de prescription et ne périssent point par l'usurpation des Princes, et qu'ainsi un siècle ou deux de tyrannie ne lui ôtent pas le droit de se remettre en liberté. » — 1689 - Pierre Jurieu et Michel Le Vassor, Les soupirs de la France esclave qui aspire après la liberté, Amsterdam, 228 p. (notice BnF noFRBNF30808771, lire en ligne)[33].
Une métaphore de juriste
Source :
1623-1662 - Les œuvres de Blaise Pascal sous l'angle de l’esclavage
L'esclavage suppose-t-il toujours la propriété ? De quelle forme de la propriété servile parle Blaise Pascal ?[34]
« Es-tu moins esclave, pour être aimé et flatté de ton maitre? Tu as bien du bien, esclave : ton maître te flatte. Il te battra tantôt. Commentaire : « Es-tu moins esclave? ». À qui s'adresse cette apostrophe originale ? quel est cet esclave ? J'imagine que c'est le mondain, esclave des sens, et qui dit qu'il ne s'aperçoit pas de sa servitude, qu'il se trouve bien de son état, que la vie lui est douce; Pascal répond : Ton maître te flatte (ce maître, c'est la créature, c'est l'objet sensible), il te battra tantôt. Pour avoir été l'esclave volontaire et satisfait du plaisir, tu seras l'esclave contraint et désespéré de la douleur. Car on n'a pas de force pour supporter si on n'en a pas eu pour s'abstenir. Au contraire la souffrance est sans pouvoir sur celui sur qui la volupté n'a pu rien ; celui-là est un homme libre. » — Blaise Pascal, Gilberte Périer et Ernest Havet, Pensées de Pascal publiées dans leur texte authentique avec la Vie de l'auteur par Gilberte Perier, un commentaire suivi et une étude littéraire par Ernest Havet (notice BnF noFRBNF31062752, lire en ligne), page 363
1661-1793 - Les œuvres de la Maison d'Orléans sous l'angle de l’esclavage
1661-1724 - Louis XIV, Louis XV et royaume de France, Édit d'appanage de la Maison d'Orléans (1661-1724), château de Versailles, Saint-Germain-en-Laye et Paris (notice BnF noFRBNF33820871, lire en ligne)
1662-1722 - Les œuvres de Élie Neau sous l'angle de l’esclavage
Née en France à la fin des années 1750, la physiocratie est, au XVIIIe siècle, une école de pensée économique, politique et juridique, un courant de réforme du droit et de la politique du fait de ses théories du droit naturel et du despotisme légal. La physiocratie s’éloigne du mercantilisme et propose une conception libérale de l’économie. Les théories des physiocrates intègrent l'économie dans la sphère des sciences politiques et permettent d’analyser le rôle des pouvoirs économiques et des premiers systèmes de régulation. L'histoire du mouvement physiocratique se déroule de la fin des années 1750 jusqu'à la Révolution française. Elle connaît son apogée au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle, entre les années 1760 et 1780, pour devenir économiquement caduc avec le développement du système l'industriel, les abolitions de l'esclavage et l'invention du salariat.
Le mouvement des physiocrates s’inscrit comme une étape déterminante dans le développement du capitalisme au XVIIIe siècle, notamment en France. Ce courant de pensée économique a influencé la transition vers une économie plus axée sur la propriété privée et la production de richesses. Les physiocrates, tels que François Quesnay, Anne-Robert Turgot ou Vincent de Gournay, ont eu un impact décisif sur la pensée économique, préparant le terrain pour le capitalisme moderne.
Les physiocrates proposent des réformes économiques et politiques. Il est intéressant d’étudier leurs contributions et l’influence de leur pensée sur la gestion des ressources, des systèmes énergétiques renouvelables, les débuts de la régulation économique, les pouvoirs économiques et politiques, la construction des sociétés depuis 1750.
La pensée physiocratique s'inscrit dans le développement du capitalisme
Priorité à l'agriculture et à la production : Les physiocrates considéraient que la terre et l'agriculture étaient les principales sources de richesse d'une nation. Contrairement aux mercantilistes qui se focalisaient sur le commerce et l'accumulation de métaux précieux, les physiocrates croyaient en une économie où la production agricole devait être favorisée, car elle créait de la valeur réelle. Ce point de vue soulignait l'importance de la productivité économique et, même s'ils privilégiaient l'agriculture, cette idée ouvrait la voie à une réflexion sur la production comme source fondamentale de richesses, préparant la transition vers une économie industrielle capitaliste.
Libéralisme économique : L'une des idées phares des physiocrates était le principe du "laisser-faire, laisser-passer", c’est-à-dire la défense du libre marché et de la réduction de l'intervention de l'État dans l'économie. Ce concept de laisser-faire est l'un des fondements du capitalisme. Ils croyaient que les forces du marché, si elles étaient laissées à elles-mêmes, conduiraient à l'ordre naturel et à la prospérité. Cette conception a grandement influencé des penseurs capitalistes ultérieurs comme Adam Smith, qui intégra le libéralisme dans ses propres théories.
Propriété privée et la fiscalité : Les physiocrates mettaient l'accent sur la propriété privée de la terre et considéraient que la société devait être organisée autour de celle-ci. Pour eux, la terre était la source de toutes les richesses, et son propriétaire, en cultivant ou en louant la terre, avait droit à la "rente". Ils préconisaient également une réforme fiscale où un impôt unique serait prélevé sur les revenus fonciers. Ce principe allait de pair avec l'idée d'une meilleure efficacité économique, qui plus tard serait reprise par le capitalisme industriel pour défendre des politiques fiscales favorisant l’investissement privé.
Circulation de la richesse : François Quesnay, le chef de file des physiocrates, a développé le concept de "Tableau économique", qui illustre la manière dont la richesse circule dans une économie, entre les producteurs, les propriétaires fonciers et les classes sociales. Ce schéma est un précurseur des analyses modernes de la circulation du capital, un élément central de la théorie capitaliste.
Influence sur les politiques de libéralisation : Les physiocrates, en particulier sous l'influence de Turgot, ont encouragé des réformes économiques visant à libérer le commerce des grains et à supprimer les barrières au commerce intérieur. Ces réformes, bien qu'impopulaires, visaient à instaurer une économie plus libérale et plus productive, en rupture avec l’interventionnisme étatique de l’époque. Ce processus de libéralisation a jeté les bases du développement du capitalisme en permettant un marché plus fluide et plus compétitif.
1836 - Memoires Biographiques, Litteraires Et Politiques De Mirabeau + Victor Hugo + éditeur Peeters + 1836 + De la traite des Nègres : volume 9Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau, Victor Riquetti de Mirabeau, Jean-Antoine Riqueti de Mirabeau et Jean-Marie-Nicolas Lucas de Montigny (dir.), Memoires Biographiques, Litteraires Et Politiques De Mirabeau, Ecrits par lui-meme, par son pere, son oncle et son fils adoptif; Precedes d'une etude sur Mirabeau par Victor Hugo, Volume 9, Peeters
1841- Mémoires biographiques, littéraires et politiques de Mirabeau par Honoré-Gabriel de Riquetti Mirabeau , Victor de Riquetti Mirabeau, Jean-Antoine -Joseph-Charles-Elzéar de Riquetti Mirabeau , Gabriel Lucas de Montigny, Andrew Dickson White, Publisher J. Chapelle 1841
Physiocratie, ou Constitution naturelle du gouvernement le plus avantageux au genre humain
1767-1768 - François Quesnay, Pierre Samuel du Pont de Nemours, Physiocratie, ou Constitution naturelle du gouvernement le plus avantageux au genre humain, (notice BnF noFRBNF31162785j)
1727-1781 - Les œuvres de Anne Robert Jacques Turgot sous l'angle de l’esclavage
1808-1811 - Œuvres de M. Turgot, 9 vol. in-8°, portrait au tome I
1808 - Anne Robert Jacques Turgot, Pierre Samuel du Pont de Nemours, Œuvres de M. Turgot, précédées et accompagnées de mémoires et de notes sur sa vie, son administration et ses ouvrages, Éditions Belin, Paris, , (notice BnF noFRBNF31505417d)
1913-1923 - Anne Robert Jacques Turgot, Gustave Schelle, Oeuvres de Turgot et documents le concernant avec biographie et notes par Gustave Schelle, Félix Alcan, Paris,
Maurice Quentin de La Tour - Jeune Noir rattachant le bouton de sa chemise, 1741Maurice-Quentin de La Tour.- Portrait of Gabriel Bernard de Rieux (1741)
« Les grands pastels de La Tour - En même temps que son Bernard de Rieu, La Tour exposait, en 1741, le portrait en buste Du Salon de 1748, l'exposition avait recueilli deux échos : d'un Nègre attachant le bouton de sa chemise. ... de noir, assurément du maitre de Saint-Quentin, et fort beau, propriété de la famille du distingué compositeur Pierre Maurice. »
Le portrait de Gabriel Bernard de Rieux a été exposé successivement en 1741, 1927, 1934, 2011, 2017, 2018 & 2019[37].
D'après Louis de Jaucourt[38], l'esclavage est l’établissement d’un droit fondé sur la force, lequel droit rend un homme tellement propre à un autre homme, qu’il est le maître absolu de sa vie, de ses biens et de sa liberté. L'esclave est celui qui est privé de la liberté et qui est sous la puissance d’un maître.
« ESCLAVE, (Jurisp.) est celui qui est privé de la liberté, & qui est sous la puissance d’un maître. Suivant le droit naturel tous les hommes naissent libres ; l’état de servitude personnelle est une invention du droit des gens. Voyez Esclave. » — Louis de Jaucourt dit le chevalier de Jaucourt.- L’Encyclopédie/1re édition/ESCLAVE
« Traite des negres, (Commerce d’Afrique.) c’est l’achat des negres que font les Européens sur les côtes d’Afrique, pour employer ces malheureux dans leurs colonies en qualité d’esclaves. Cet achat de negres, pour les réduire en esclavage, est un négoce qui viole la religion, la morale, les lois naturelles, & tous les droits de la nature humaine.
Les negres, dit un anglois moderne plein de lumieres & d’humanité, ne sont point dévenus esclaves par le droit de la guerre ; ils ne se devouent pas non plus volontairement eux-mêmes à la servitude, & par conséquent leurs enfans ne naissent point esclaves. Personne n’ignore qu’on les achete de leurs princes, qui prétendent avoir droit de disposer de leur liberté, & que les négocians les font transporter de la même maniere que leurs autres marchandises, soit dans leurs colonies, soit en Amérique où ils les exposent en vente.
Si un commerce de ce genre peut être justifié par un principe de morale, il n’y a point de crime, quelque atroce qu’il soit, qu’on ne puisse légitimer. Les rois, les princes, les magistrats ne sont point les propriétaires de leurs sujets, ils ne sont donc pas en droit de disposer de leur liberté, & de les vendre pour esclaves.
D’un autre côté, aucun homme n’a droit de les acheter ou de s’en rendre le maître ; les hommes & leur liberté ne sont point un objet de commerce ; ils ne peuvent être ni vendus, ni achetés, ni payés à aucun prix. Il faut conclure de-là qu’un homme dont l’esclave prend la fuite, ne doit s’en prendre qu’à lui-même, puisqu’il avoit acquis à prix d’argent une marchandise illicite, & dont l’acquisition lui étoit interdite par toutes les lois de l’humanité & de l’équité.
Il n’y a donc pas un seul de ces infortunés que l’on prétend n’être que des esclaves, qui n’ait droit d’être déclaré libre, puisqu’il n’a jamais perdu la liberté ; qu’il ne pouvoit pas la perdre ; & que son prince, son pere, & qui que ce soit dans le monde n’avoit le pouvoir d’en disposer ; par conséquent la vente qui en a été faite est nulle en elle-même : ce negre ne se dépouille, & ne peut pas même se dépouiller jamais de son droit naturel ; il le porte partout avec lui, & il peut exiger par-tout qu’on l’en laisse jouir. C’est donc une inhumanité manifeste de la part des juges de pays libres où il est transporté, de ne pas l’affranchir à l’instant en le déclarant libre, puisque c’est leur semblable, ayant une âme comme eux.
Il y a des auteurs qui s’érigeant en jurisconsultes politiques viennent nous dire hardiment, que les questions relatives à l’état des personnes doivent se décider par les lois des pays auxquels elles appartiennent, & qu’ainsi un homme qui est déclaré esclave en Amérique & qui est transporté de-là en Europe, doit y être regardé comme un esclave ; mais c’est là décider des droits de l’humanité par les lois civiles d’une gouttiere, comme dit Cicéron. Est-ce que les magistrats d’une nation, par ménagement pour une autre nation, ne doivent avoir aucun égard pour leur propre espece ? Est-ce que leur déférence à une loi qui ne les oblige en rien, doit leur faire fouler aux piés la loi de la nature, qui oblige tous les hommes dans tous les tems & dans tous les lieux ? Y a-t-il aucune loi qui soit aussi obligatoire que les lois éternelles de l’équité ? Peut-on mettre en problème si un juge est plus obligé de les observer, que de respecter les usages arbitraires & inhumains des colonies ?
On dira peut-être qu’elles seroient bientôt ruinées ces colonies, si l’on y abolissoit l’esclavage des negres. Mais quand cela seroit, faut-il conclure de-là que le genre humain doit être horriblement lésé, pour nous enrichir ou fournir à notre luxe ? Il est vrai que les bourses des voleurs de grand chemin seroient vuides, si le vol étoit absolument supprimé : mais les hommes ont-ils le droit de s’enrichir par des voies cruelles & criminelles ? Quel droit a un brigand de dévaliser les passans ? À qui est-il permis de devenir opulent, en rendant malheureux ses semblables ? Peut-il être légitime de dépouiller l’espece humaine de ses droits les plus sacres, uniquement pour satisfaire son avarice, sa vanité, ou ses passions particulières ? Non.... Que les colonies européennes soient donc plutôt détruites, que de faire tant de malheureux !
Mais je crois qu’il est faux que la suppression de l’esclavage entraineroit leur ruine. Le commerce en souffriroit pendant quelque tems : je le veux, c’est-là l’effet de tous les nouveaux arrangemens, parce qu’en ce cas on ne pourroit trouver sur le champ les moyens de suivre un autre système ; mais il résulteroit de cette suppression beaucoup d’autres avantages.
C’est cette traite de negres, c’est l’usage de la servitude qui a empêché l’Amérique de se peupler aussi promptement qu’elle l’auroit fait sans cela. Que l’on mette les negres en liberté, & dans peu de générations ce pays vaste & fertile comptera des habitans sans nombre. Les arts, les talens y fleuriront ; & au-lieu qu’il n’est presque peuplé que de sauvages & de bêtes féroces, il ne le sera bientôt que par des hommes industrieux. C’est la liberté, c’est l’industrie qui sont les sources réelles de l’abondance Tant qu’un peuple conservera cette industrie & cette liberté, il ne doit rien redouter. L’industrie, ainsi que le besoin, est ingénieuse & inventive ; elle trouve mille moyens différens de se procurer des richesses ; & si l’un des canaux de l’opulence se bouche, cent autres s’ouvrent à l’instant.
Les âmes sensibles & généreuse, applaudiront sans doute à ces raisons en faveur de l’humanité ; mais l’avarice & la cupidité qui dominent la terre, ne voudront jamais les entendre. (D. J. » — Louis de Jaucourt, Traite des negres, (Commerce d’Afrique.), L’Encyclopédie, 1re éd. 1751 (Tome 16, pp. 532-533).
« L'article « Traite des nègres » définit l'esclavage et la manière dont il fonctionne. L'auteur de l'article, le Chevalier de Jaucourt, rattache le problème à celui, plus politique, des relations entre rois et sujets. » — Chevalier de Jaucourt : Encyclopédie, Article "Traite des Nègres" (Commentaire composé)[39].
1709-1785 - Les œuvres de Gabriel Bonnot de Mably sous l'angle de l’esclavage
1765 - Gabriel Bonnot de Mably, Observations sur l'histoire de France, œuvre écrite
* 1765 - Gabriel Bonnot de Mably, Observations sur l'histoire de France, tome premier 1765, Genève, Compagnie des libraires (notice BnF noFRBNF30850802, lire en ligne), première édition en 2 volumes, Féodalisme & servitude
* 1765 - Gabriel Bonnot de Mably, Observations sur l'histoire de France, tome second, 1765, Genève, Compagnie des libraires (notice BnF noFRBNF30850802, lire en ligne), première édition en 2 volumes, Servitudes et abolition
1711-1755 - Les œuvres de Montesquieu sous l'angle de l’esclavage
« CHAPITRE XV. Des peuples qui connoissent l’usage de la monnoie. ARISTIPE, ayant fait naufrage, nagea & aborda au rivage prochain ; il vit qu’on avoit tracé sur le sable des figures de géométrie : il se sentit ému de joie, jugeant qu’il étoit arrivé chez un peuple Grec, & non pas chez un peuple barbare. Soyez seul, & arrivez par quelque accident chez un peuple inconnu ; si vous voyez une pièce de monnoie, comptez que vous êtes arrivé chez une nation policée. La culture des terres demande l’usage de la monnoie. Cette culture suppose beaucoup d’arts & de connoissances ; & l’on voit toujours marcher d’un pas égal les arts, les connoissances & les besoins. Tout cela conduit à l’établissement d’un signe de valeurs.Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu, 18 janvier 1689 -10 février 1755.- De l'esprit des lois, chapitre XV, Des peuples qui connaissent l’usage de la monnaie »
Tissot-Boubers.- La politique de Montesquieu: ou, Introduction à l'Esprit des ... - Page 108, 1820 L'agriculture suppose beaucoup d'arts et de connaissances ; et l'on voit toujours marcher d'un pas égal les arts, les connaissances et les besoins. Tout cela conduit à l'établissement d'un signe de valeur, de la monnaie.
1908 - Ernest Hamy, Charles Arthaud, de Pont-à-Mousson (1748-1791). Courte notice sur sa vie et sur son œuvre, suivie de deux mémoires inconnus de cet observateur sur les anciens indigènes de Saint-Domingue (DOI10.3406/BMSAP.1908.7060)
1911 - Russell Parsons Jameson, Montesquieu et l'esclavage : étude sur les origines de l'opinion antiesclavagiste en France au XVIIIe siècle et thèse pour le doctorat d'Université présentée, à la Faculté des lettres de l'Université de Paris, Paris, Hachette, 371 p. (notice BnF noFRBNF30644091, lire sur Wikisource, lire en ligne)
« Il en est de la monarchie universelle comme de toutes ces notions globales en lesquelles une époque se reconnaît et se réfute[41] : à la fois stéréotype impensé qui surgit par réflexe, et fait de représentation lourd de présupposés. On traitera donc de la « monarchie universelle » comme d’une construction discursive qui réside essentiellement dans des représentations, dont on retracera l’histoire, des origines à sa résurgence, de sa dénonciation et de la dérision qui le frappe : à travers ces variations s’élabore, entre Renaissance et Lumières, le passage d’un universalisme à l’autre[42]. » — 2011 - Pierre Bonnet, La « Monarchie Universelle » de Louis XIV : une notion clé de la pensée politique, de Campanella à Montesquieu (ISSN0992-5279 et 2260-8478, DOI10.3917/LICLA.076.0133, lire en ligne)
Dans "La «Monarchie Universelle» de Louis XIV", Pierre Bonnet se situe dans le contexte des empires-mondes d'après 1492 EC.
« ...pour ne retenir que le règne de Charles Quint, où il prend un relief particulier, dans le contexte d’un empire sur lequel le soleil était réputé ne jamais se coucher. » — 2011 - Pierre Bonnet, La « Monarchie Universelle » de Louis XIV : une notion clé de la pensée politique, de Campanella à Montesquieu (ISSN0992-5279 et 2260-8478, DOI10.3917/LICLA.076.0133, lire en ligne)
Le principe de «Monarchie Universelle», chez Louis XIV, exclue l'opposition des religions :
« Ce principe d’intérêt l’emporte sur toute autre considération de religion, de parenté, d’alliance, comme l’atteste le pacte secret entre la France et les Turcs depuis François Ier. [...] ...ils placent d’emblée la politique royale sous le double registre de la prédation violente et du parjure, rendus possibles par l’intrigue et par une politique anti-chrétienne. » — 2011 - Pierre Bonnet, La « Monarchie Universelle » de Louis XIV : une notion clé de la pensée politique, de Campanella à Montesquieu (ISSN0992-5279 et 2260-8478, DOI10.3917/LICLA.076.0133, lire en ligne)
« .En France, on appelle "guerres de Religion" une série de huit conflits successifs — guerres civiles, opposition armées entre partisans des différents courants religieux, opérations militaires internationales — où se sont opposés catholiques et protestants (ceux-ci sont parfois appelés huguenots). Après les premières persécussions dans les années 1520, les guerres de Religion commencent le 1er mars 1562 quant à lieu le massacre de Huguenots à Wassy, sous les ordres du duc de Guise, et se poursuivent par vagues jusqu'en 1598 quand est promulgué l'édit de Nantes par Henri IV, roi de France. Elles se prolongent aux XVIIe siècle avec le siège de La Rochelle entre 1627 et 1628 et la guerre des Camisards), soulèvement de paysans protestants dans les Cévennes après la révocation de l'édit de Nantes en 1685 qui s'éteint en 1711, jusqu'à l’arrêt des persécutions au XVIIIe siècle sous Louis XVI avec l'édit de Versailles en 1787. Ce sont donc 267années de conflits pour la monarchie universelle dans lesquelles sont entraînées, à leur corps défendant l'Europe et les territoires qu'elle conquiert hors d'Europe dans des flots de sang. » — fr.wikipedia.org
Bibliographie
* 1842 - Léonce Guilhaud de Lavergne, « Le parti de la monarchie constitutionnelle en 1789 : Réimpression du Moniteur », Revue des Deux Mondes, {{Article}} : paramètre « date » manquant (ISSN0035-1962 et 0750-9278, lire sur Wikisource)
* 2011 - Pierre Bonnet, La « Monarchie Universelle » de Louis XIV : une notion clé de la pensée politique, de Campanella à Montesquieu (ISSN0992-5279 et 2260-8478, DOI10.3917/LICLA.076.0133, lire en ligne)
1817 - Guillaume-Adam : de Felice.- Lecons de droit de la nature et des gens, par M. le ... - Page xx
Voilà ce qui m'a engagé à publier ces Leçons de Droit de la Nature & des Gens, que j'ai extraites de l'Edition des Principes du Droit de la Nature & des Gens de M. BURLAMAQUI, que je viens de donner en 8 vol. in-8°. & qui par là même ne …
p.98
lorsqu'il se forme des factions et des cabales, lorsque les grands traitent le peuple en esclave, etc
p.50
Et en effet, considérons l'état primitif de l'homme j il est certain que les noms de souverains ef de sujets, 'de maîtres, d'esclaves, sont inconnus à la Iiature
p.279
Mais te qui fait horreur, c'est la maxime des anciens Égyptiens qui fermaient les portes de leur pays aux étrangers, de façon qu'ils étaient dans l'usage de tuer ou de faire esclaves tous les étrangers qu'on surprenait le long des côtes (s(...)
p.39
c'était le partage des esclaves : tous les citoyens étaient bourgeois
p.424
Tous les chrétiens généralement ont trouvé à propos d'abolir entre eux l'usage de rendre esclaves les prisonniers
p.73
les sujets, comme des esclaves faits pour eux, et destinés à sacrifier leurs biens et leurs vies à leur service
p.426
L'on voit par là combien se trompent ceux qui prétendent que l'on peut rendre esclaves les prisonniers de guerre
p.77
comme lorsque les Égyptiens, pour subvenir à leurs besoins pressants pendant la famine, dirent à Joseph : Achète-nous et nos terres pour du pain , et nous serons esclaves de Pharaon (i(...)
p.63
et si cela est vrai par rapport à un particulier qui se ferait esclave, bien moins encore un peuple entier a-t-il ce pouvoir, dont chacun(...)
p.448
Les Scythes disaient à Alexandre le Grand : « Il n'y a jamais (( d'amitié entre le maître et l'esclave : au milieu « de la paix le droit de la guerre subsiste tou« jours
1734-1821 - Sir James Mansfield, à l'origine Manfield, Angleterre
1772 : l'arrêt Somerset de Lord Mansfield marque l'abolition de facto de l'esclavage en Angleterre et Pays de Galles, bien avant son abolition de jure en 1833.
Susan Finding.- L'abolition de l'esclavage au Royaume-Uni 1787-1840 : débats ..., 2009
* L'Activité d'un procureur général au Parlement de Paris à la fin de l'Ancien Régime, les Joly de Fleury (notice BnF noFRBNF32925482)
* Antoine Michel et Paul Bisson, Paul Bisson De Barthelemy.- Les Joly de Fleury, procureurs généraux au Parlement de Paris au XVIIIe siècle (ISSN0373-6237 et 1953-8138)
* Lyon-Caen Nicolas. David Feutry. Guillaume-François Joly de Fleury (1675-1756). Un magistrat entre service du roi et stratégies familiales, 2011. In: Bibliothèque de l'école des chartes. 2011, tome 169, livraison 1. Les chartes ornées dans l’Europe romane et gothique. pp. 319-321.
* L'Activité d'un procureur général au Parlement de Paris à la fin de l'Ancien Régime, les Joly de Fleury (notice BnF noFRBNF32925482)
* Fonds Joly de Fleury (XVIIIe siècle).
« 4. Jacques Godechot s'est fait l'historiographe d'Etienne Joly, dont il a publié les Mémoires sur la journée du 10 août 1792 (édition critique avec une introduction et des notes, P.U.F., Paris, 1944, 94 pp. in 8°). Jacques Godechot a raconté "l'arrestation du ministre de Joly à Bagnères de Bigorre en 1793" (Recueil des Actes du XIIIe sièclecongrès d'études de la Fédération des sociétés académiques et savantes Languedoc-Pyrénées-Gascogne, 1957.). Voir la notice d'Alain Le Bihan dans le Dictionnaire universel de la franc-maçonnerie, Paris, Editions du Prisme, Editions de Navarre, 1974 5. Godechot (Jacques), "De Joly et les gens de couleur libres", Annales historiques de la Révolution française, 1951, pp. 48-61. 6. Un décret de la Convention nationale en date du 29 frimaire an II (19 décembre 1793) spécifiait : "Joly, ministre de la Justice à l'époque du 10 août et prévu d'un système atroce de proscription contre les patriotes qui résistaient aux manœuvres liberticides du tyran, sera, si fait n'a été mis en état d'arrestation et traduit au tribunal révolutionnaire" (AN, C282 ; et le Moniteur, t. XIX, p. 6.). » — François Collaveri, Napoléon franc-maçon ?, Paris, Éditions Tallandier, 217 p. (ISBN2-84734-072-6, notice BnF noFRBNF38952620), 2003[47].
Charles Godefroy Marie de Beaumont dit le chevalier de Beaumont
Un grand oncle de George Sand (Recherche à propos de Charles Godefroy Marie de Beaumont dit le chevalier de Beaumont
"Un grand oncle de George Sand LXXIX 7 Le roman qui suit roman vécu d ailleurs permettra d éliminer définitivement Leblanc de Baulieu et de le remplacer comme grand oncle de George Sand par Charles Godefroy Marie de Beaumont Il est extrait d'une Biographie manuscrite de M de Beaumont curé de Tartas Landes".
Assemblée des Colons Américains, 12-22 Septembre 1789.
Signé, de Joly, Avocat aux Conſeils, Commiſſaire Député nommé à cet effet, avec MM. Raymond, Fleury, Audiger, Lafourcade, du Souchet l’ainé, Ogé jeune, De Vaureal, le Chevalier de Lavit, Lanon, Hellot, Honoré, Poizat & la Source, Commiſſaires.
Prononcé du 18 octobre 1789 & publication du 1er février 1790
Signé, de Joly, Avocat aux Conſeils, Commiſſaire Député nommé à cet effet, avec MM. Raymond, Fleury, Audiger, Lafourcade, du Souchet l’ainé, Ogé jeune, De Vaureal, le Chevalier de Lavit, Lanon, Hellot, Honoré, Poizat & la Source, Commiſſaires.
Adresse à la Convention nationale, à tous les clubs et sociétés patriotiques, 17 mai 1793
Paris, le 17 mai 1793, l'an deuxième de la république française.
J. Labuissonnière. Narcisse, lieutenant des hussards américains. Hellot, idem Saint-George Milscent, marechal-des-logis. Lapais, idem. Ferant, adjudant. Alexandre Vantu, brigadier-fourrier. Apollon. Dominique. Claid-Hurfulle. Louis Dubara. Jean-Pierre Alexandre. Bazille. Gainatis. Lubin. Téméraire. Etienne. Mondor.
Approuvé par tous les braves Republicains.
1792-1947 - Étienne de Joly et Jacques Godechot (dir.), Mémoires inédits de E.-L.-H. Dejoly sur la journée du 10 août 1792. Edition critique avec une introduction et des notes par Jacques Godechot, Paris, Presses universitaires de France, 94 p. (notice BnF noFRBNF32006419, lire en ligne)
« Enfin, le 9 septembre, ce fut de Joly, avocat aux Conseils et secrétaire des représentants de la Commune, qui se présenta ... Raimond, Fleury, Audiger, Laforcade, du Souchet l'aîné, Ogé jeune, de Vauréal, le chevalier de Lavit, Lasnon, Hellot, » — 1898 - Léon Deschamps, Les Colonies pendant la Révolution. La Constituante et la réforme coloniale, Paris, Éditions Perrin, 340 p. (notice BnF noFRBNF30328961, lire sur Wikisource, lire en ligne).
« C'est ainsi que, derrière l’avocat Dejoly[48], porte-parole du groupe, Julien Raymond et vincent Ogé ont été confirmés second et troisième députés de la société qui a pris le nom, dès le 29 août, de société des "colons américains" » — Érick Noël.- Les libres de couleur dans le jeu politique en France en 1789, 2014[49].
« Deux hommes vont s’opposer à coups de libelles et de pétitions : Julien Raimond, fondateur de la Société des Citoyens de Couleur qui revendique l’« égalité de l’épiderme », et Moreau de Saint-Méry, porte-parole des colons. » — Florence Gauthier.- L’aristocratie de l’épiderme, 2016[50]
1790 (Juillet) - Jacques-François Dugommier et Louis-Élie Moreau de Saint-Méry, Projet d'une Constitution générale coloniale, communiqué à l'Assemblée de la Guadeloupe par un de ses membres. Signé Coquille Dugommier, membre de l'Assemblée générale de la Guadeloupe, Saint-Pierre (notice BnF noFRBNF45263164, lire en ligne), dans Bibliothèque de Moreau de Saint-Méry Louis-Élie Moreau de Saint-Méry, Jacques-François Dugommier, Pierre Léon Levavasseur, Jean-Baptiste Gabriel Larchevesque-Thibaud et Antoine Valentin de Cullion, Recueils de pièces imprimées concernant les colonies Guyane, Martinique, Guadeloupe, Saint Domingue, France ; Antilles, 1784-1792, Imprimerie nationale (notice BnF noFRBNF45263164)
1789 - Colons Américains, Extrait du procès-verbal de l’assemblée des citoyens libres et propriétaires de couleur des îles et colonies françaises, constituée sous le titre de colons américains. (12 septembre 1789.) (notice BnF noFRBNF36400161, lire sur Wikisource, lire en ligne)
1789-1790 - Antoine Guénard Demonville, Lettres à Monsieur le comte de B***, sur la révolution arrivée en 1789, sous le regne de Louis XVI, avec des notes sur les ministres & autres gens en place qui, par des déprédations ou des abus d'autorité, ont donné lieu à cette révolution mémorable. chez les principaux libraires, 1789-1790, Paris et Londres,
1789-1790 - Étienne de Joly, Adresse des citoyens de couleur des isles et colonies françoises à l'Assemblée générale des représentans de la Commune de Paris, prononcée, le 1er février 1790, par M. de Joly, en présentant une députation des citoyens de couleur. Précédée d'une lettre de l'auteur à ses collègues de la Commune de Paris, Paris (notice BnF noFRBNF30657706, lire sur Wikisource, lire en ligne)
1790 (22 mars) - De l'assemblée générale coloniale de la Guadeloupe à ses députes auprès de l'Assemblée nationale publié d'après un manuscrit des Archives de l'Empire (lire en ligne)
1790 (10 novembre) - Guadeloupe. Assemblée coloniale, Rapport fait à l'assemblée coloniale de la Guadeloupe, le 10 novembre 1790, au nom de la députation envoyée à la Martinique pour y établir la paix, Paris, Imprimerie du Postillon, 90 p. (notice BnF noFRBNF36400945, lire en ligne)
1793 (17 mai) - Julien Labuissonniere, Narcisse, Hellot, Saint-George Milscent, Lapais et Ferant, Adresse à la Convention nationale, à tous les clubs et sociétés patriotique. Pour les nègres détenus en esclavage dans les colonies franc̜aises de l'Amérique, sous le régime de la République, Paris, Guglielmo Francesco Galletti (notice BnF noFRBNF36120181, lire sur Wikisource, lire en ligne)
Signé, de Joly, Avocat aux Conſeils, Commiſſaire Député nommé à cet effet, avec MM. Raymond, Fleury, Audiger, Lafourcade, du Souchet l’ainé, Ogé jeune, De Vaureal, le Chevalier de Lavit, Lanon, Hellot, Honoré, Poizat & la Source, Commiſſaires.
2003 - François Collaveri, Napoléon franc-maçon ?, Paris, Éditions Tallandier, 217 p. (ISBN2-84734-072-6, notice BnF noFRBNF38952620)
2009 - Yannick Le Roux et Réginald Auger, Les jésuites et l'esclavage ː Loyola, l'habitation des jésuites de Rémire en Guyane française, Québec, Presses de l'Université du Québec (notice BnF noFRBNF42291984)
1740-1794 - Les œuvres de Claude-Louis-Michel-Milscent de Mussé sous l’angle de l'esclavage
« Milscent1, dit-on, fut chassé des Jacobins, non sans l'avoir mérité ; c'est un être indigne de siéger dans une société de républicains, et plus digne du sort des Algériens que des Français.
1. Claude-Louis-Michel-Milscent de Mussé, né à Saint-Domingue vers 17/io, séjourna alternativement, pendant les cinquante premières années
de sa vie, dans cette île et en France, dans l'Anjou, d'où sa famille était originaire. À Saint-Domingue, il fut longtemps, dit-on, commandant d'un corps de chasseurs chargés de poursuivre les nègres marrons ; en France, il s'occupa de littérature, traduisit des drames de l'allemand, notamment Albert et Emilie, et Agnès de Bernan, d'après Friedel. À la fin de 1790, il vient se fixer à Angers, entre au club des Amis de la Constitution de cette ville, collabore aux Affiches locales, fait paraître, en juin 1791, un journal intitulé Le Creuset, qui eut a/j numéros. Puis, s'étant rendu à Paris, il se pose en défenseur officieux des hommes de couleur, fonde, en juin 1792, un nouveau journal, La revue du patriote, qui devient bientôt Le Créole patriote. Bulletin de Milscent-Créole (cette feuille fut durant quelques mois, à la fin de 1792 et au début de 1793, l'organe officiel de la Société des Jacobins ; elle fut ensuite subventionnée par le ministre de l'intérieur, et vécut jusqu'en ventôse an II). Mais, en dépit de ces témoignages de zèle patriotique, des défiances s'éveillent contre Milscent ; dès septembre 1798, lui et son journal sont dénoncés ; on accuse Milscent d'avoir joué un rôle suspect dans la révolution de Saint-Domingue, d'avoir eu des liaisons avec les Girondins. Le 8 nivôse an II, Robespierre lui reproche d'avoir travaillé avec Fauchet au Bulletin des amis de la vérité, feuille « aristocratique », il le qualifie de Brissotin ; Milscent est exclus. Des poursuites sont entamées contre lui,
au même moment, par le parquet du Tribunal révolutionnaire pour publication de fausses nouvelles ; mais il bénéficie d'un non-lieu. Le
29 floréal suivant, appelé à témoigner devant le même Tribunal, non pas, comme le dit M. Aulard, dans l'affaire des complices de la rébellion marseillaise, mais dans l'afTaire de J.-B. Serre et Gilbert Bardet-Fromentoau qui étaient inculpés d'avoir tenu au Cap-Français (Saint-Domingue) des propos contre-révolutionnaires, Milscent est mis en arrestation, comme ayant fait une fausse déposition. Quelques jours plus tard, il est traduit devant le Tribunal et condamné à mort, le 7 prairial an II. (Célestin Port, Dict. hist., géogr. et hiogr. de Maine-et Loire ; Biographie nouvelle dite de Leipzig ; Moniteur, réimpr., passim, à la table ; Tuetey, t. IV, n' 1787, t. VIII, n° 333.J, t. IX. n" 1208 ; Tourneux, t. II, n" 10778- 10780, t. IV, n' 3/1097 ; Aulard, La Soc. des Jacobins, t. I", p. cxix, t. IV et \, passim; Wallon, Hist. du Trib. révoL, t. II, p. 6/17, t. III, p. 698, t. IV, p. 464-665 ; P. Caron, Les publications officieuses du ministère de l'intérieur en 1793 et 179U^ dans la Revue d'hist. mod. et contemp., 1910, t. XIV, p. 38-39.) » — Paris pendant la Terreur ː Rapports des agents secrets du Ministre de l'intérieur, publiés pour la Société d'histoire contemporaine[51]
1793 - Adresse pour les nègres détenus en esclavage
1792 - Claude Milscent, Du régime colonial. suivi d'un essai sur l'amélioration du sort des esclaves, Imprimerie-librairie du Cercle social (Paris), 39 p. (notice BnF noFRBNF30949818, lire en ligne)
À Paris, le 27 mai 1793, l’an deuxième de la république française. - Milscent est cosignataire de Julien Labuissonniere, Narcisse, Hellot, Saint-George Milscent, Lapais et Ferant, Adresse à la Convention nationale, à tous les clubs et sociétés patriotique. Pour les nègres détenus en esclavage dans les colonies franc̜aises de l'Amérique, sous le régime de la République, Paris, Guglielmo Francesco Galletti (notice BnF noFRBNF36120181, lire sur Wikisource, lire en ligne)Adresse pour les nègres détenus en esclavage , avec :
J. Labuissonniere. Narcisse, lieutenant des hussards américains,
Société des Amis des Noirs et des colonies et Nicolas de Condorcet, Réglemens de la Société des amis des noirs (notice BnF noFRBNF40025966, lire en ligne)
Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain : ouvrage posthume
1781 - Réflexions sur l'esclavage des nègres. Nicolas de Condorcet, Réflexions sur l'esclavage des nègres, Neuchâtel, Société typographique de Neuchâtel (notice BnF noFRBNF30263744, lire sur Wikisource) ; Nicolas de Condorcet, Saint Domingue. Assemblée générale, Chambre des députés, Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain ː Suivie de réflexions sur l'esclavage des nègres, Éditions Masson,
Octobre 1786 - Condorcet.- Vie de M Turgot, Lire in Friedrich Melchior Freiherr von Gr.- Correspondance littéraire, philosophique et critique, adressée a un souverain d' Allemagne, Longchamps, 1814, Partie 4,Volume 6. "bien pour l'humanité entière, en entraînant l'abolition de l'esclavage des nègres, et parce que dépouiller un peuple oppresseur ennemi de ses propres sujets, ce n'est point attaquer, mais venger les droits communs de l'humanité." Il semble …" -
1822 - Nicolas de Condorcet, Saint Domingue. Assemblée générale, Chambre des députés, Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain ː Suivie de réflexions sur l'esclavage des nègres, Éditions Masson,
Occurrences du lexique concernant l'esclavage (1794)
Les Clubs, sociétés populaires, littéraires ou musicales
« "Les Clubs et Sociétés populaires'' ont pour activité des réunions politiques : "A la fin du règne de Louis XVI cependant quelques sociétés littéraires et scientifiques s’étaient fondées : le Club des Arcades, le Club des étrangers, le Club des Américains ou de Boston et celui de la Société olympique, mais ils furent supprimés en 1787, deux années après leur fondation" » — Augustin Challamel et Elphège Boursin, Dictionnaire de la Révolution française, institutions, hommes et faits (notice BnF noFRBNF30216494), Gallica, pp. 136.
Medaille du Cercle des Philadelphes, Le Cap Français, Saint-Domingue
Cercle des Philadelphes - Cap-Haïtien (Cap français)
Société dissoute
Année de création : 1785
Année de dissolution : 1804
Domaines géographiques: Caraïbes
Périodes chronologiques: Moderne
Présentation de la société :
Durant ses sept années d'existence, le Cercle s'intéressa à la fois aux arts et aux sciences, à l'industrie et à la promotion de l'agriculture. Il publié cinq volumes et établit des correspondances avec les autres sociétés savantes.
Exemple(s) de publication de la société (liste non exhaustive) : Mémoires du cercle des Philadelphes.
Jean-Baptiste CASSAN
Pompée-Valentin Vastey, baron de
2006 - James E. McClellan III, {http://journals.openedition.org/ahrf/148 L’historiographie d’une académie coloniale : le Cercle des Philadelphes (1784-1793)], Annales historiques de la Révolution française [En ligne], 320 | avril-juin 2000, mis en ligne le 21 février 2006, consulté le 19 mai 2019. URL : DOI : 10.4000/ahrf.148
* 1786 - Loge & Société Olympique, Loge & Société Olympique (dir.) et Grand Orient de France (dir.), Réglemens de la loge et Société Olympique, Loge & Société Olympique, 80 p. (lire sur Wikisource)
* 1786 - Joseph Haydn, Concert de la Loge Olympique et Joseph Bologne de Saint-George, Six Simphonies composées pour le Concert de la Loge Olympique de Paris, Musique manuscrite de Joseph Haydn (notice BnF noFRBNF42485520), Nombreuses indications ms. d'analyse. Mêmes main, encre et papier...
Joseph Haydn (1732-1809) compose les "Symphonies parisiennes" durant les années (1785-1786) pour satisfaire une commande du comte d’Ogny. Ce dernier a confié la direction du projet à Monsieur de Saint-George de la commande à l'édition en passant par l’exécution. Les "Symphonies parisiennes" on été jouées aux Concerts Spirituel et de la Loge Olympique au cours de la saison parisienne de 1787.
"Les pièces symphoniques d'Haydn sont au nombre de 118, mais il n’y a réellement de parfait que les 20 que l’on joue au Conservatoire de Paris. 12 ont été composées à Londres sur la demande du célèbre violoniste et entrepreneur de concerts, Salomon; 6 composées avant pour la loge olympique de Paris; les 2 autres sont choisies parmi les œuvres antérieures. (1) Les six symphonies composées pour la Société Olympique de Paris, ou Société Chantereine[53] de la rue de la Victoire, l’avaient été au prix de 25 louis chaque, ce qui avait paru a Haydn un prix colossal, car jusqu'alors ses symphonies ne lui avaient rien rapporté. C’est le chevalier de Saint-Georges, alors premier violon conducteur de cette Société qui avait été chargé de cette négociation, et c’est lui qui rétrocéda la publication de chaque symphonie à l'éditeur Sieber à raison de cinq louis[54].
Joseph Haydn.- Symphony No.83 in G minor dite la Poule[55] Sinfonia in g minore di me giuseppe Haydn [paraphe], 785, Partition manuscrite, (notice BnF noFRBNF41159873d) Symphony No.83 in G minor dite la Poule, Hob.I:83, _Hob.I:83_(Haydn, _Joseph) imslp.org. Simphonies périodiques à plusieurs instrumens N° 22 dite la Poule exécuté au Concert spirituel, Hob I, 83, (notice BnF noFRBNF39786531k).
1747-1827 - Les œuvres de François XII Alexandre Frédéric de La Rochefoucauld, duc de Liancourt sous l'angle de l'esclavage
François Alexandre Frédéric, Duc de Larochefoucauld-LiancourFrançois de La Rochefoucauld fondateur des Arts & Métiersco-fondateur des Caisses d'Epargne
« P. 410 - Le duc de la Rochefoucauld[56] conjure l'assemblée de ne pas terminer sa session sans avoir adouci l'esclavage des Noirs. » — Joseph Droz.- Histoire du règne de Louis XVI[57].
« P. 410 - Le duc de la Rochefoucauld conjure l'assemblée de ne pas terminer sa session sans avoir adouci l'esclavage des Noirs. » — Joseph Droz.- Histoire du règne de Louis XVI[58].
François Alexandre Fédéric de La Rochefoucauld-Liancourt aux Amériques
Au cours des Années 1795, 1796 et 1797, François Alexandre Fédéric de La Rochefoucauld-Liancourt effectue le voyage aux Amériques puis publie ses carnets de voyages dans lesquels il consigne ses observations sur l'esclavage & ses abolitions.
2007 - Daniel Vaugelade, Le salon physiocratique des La Rochefoucauld : animé par Louise Élisabeth de La Rochefoucauld, duchesse d'Enville, Paris, Publibook (ISBN2-7483-1464-6, OCLC49678865, notice BnF noFRBNF41070269)
mai 1790 - inconnu, Grande dénonciation de MM. Charles et Alexandre de Lameth, Barnave, Duport, d'Aiguillon, Laborde, conspirateurs en chef : et de MM. Muguet de Nanthou, Cottin, Verchère de Reffies et autres, jockeis et aboyeurs à la suite de la conspiration, -, 8 p. (notice BnF noFRBNF36303760)
1907 - Paul Permezel, université Bourgogne-Europe, Les Idées des physiocrates en matière de commerce international. Thèse pour le doctorat en sciences politiques et économiques, Lyon,
2007 - Daniel Vaugelade, Le salon physiocratique des La Rochefoucauld : animé par Louise Élisabeth de La Rochefoucauld, duchesse d'Enville, Paris, Publibook (ISBN2-7483-1464-6, OCLC49678865, notice BnF noFRBNF41070269)
(A introduire dans Wikidata) - Louis-Henri de La Rochefoucauld.- La Rochefoucauld, ancêtre de Guy Debord, Revue L'Infini (n° 134) Hiver 2016, Gallimard, Parution : 11-02-2016, 128 pages, 15 ill., 175 x 220 mm, Genre : Revues et périodiques Catégorie > Sous-catégorie : Revues > de littérature générale, ISBN : 9782070177783 - Gencode : 9782070177783 - Code distributeur : A17778 <http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Revue-L-Infini/L-Infini132>.
1826 - 5. Lettre à M. le président de la Société de la morale chrétienne (sur la traite des nègres faite audacieusement par des navires nantais). In-8. (Anon.). Cette lettre est la pièce principale et la base de la publication "Société de la morale chrétienne : comité pour l'abolition de la traite des noirs" : faits relatifs à la traite des noirs. Paris, au bureau de la Société de la morale chrétienne, 1826, in-8 de 48 pages. (Anon.)[59].
1840 - Constantin Pecqueur, Mathieu-Guillaume-Thérèse Villenave, De la paix : de son Principe et de sa réalisation, Capelle, Paris,
Johann Sartorius, Organon des vollkommenen Friedens (1837)
1747(1748)-1832 - Les œuvres de Jeremy Bentham sous l'angle de l'esclavage
1776 - (en) Jeremy Bentham, Short Review of the Declaration Publié dans 1776 - (en) John Lind, An answer to the Declaration of the American Congress. Printed for T. Cadell, J. Walter and T. Sewell, Londres (OCLC1042031357, lire en ligne)
1793-1830 - (en) Jeremy Bentham, Emancipate your colonies! : addressed to the National Convention of France Anno 1793, shewing the uselessness and mischievousness of distant dependencies to an European state, Londres, 1re éd., 50 p.
1793-1838 - (en) Effingham Wilson (dir.), Canada : Emancipate Your Colonies !, Effingham Wilson (OCLC1111892875, lire en ligne)
1829 - Jeremy Bentham, Œuvre de J. Bentham, jurisconsulte anglais,
1829 - Jeremy Bentham et Louis Hauman (dir.), Œuvres de J. Bentham, jurisconsulte anglais, Volume 1 : Traités de législation civile et pénale. Tactique des assemblées législatives,, Bruxelles, Louis Hauman et compagnie (notice BnF noFRBNF37395677, lire en ligne)
1829 - Jeremy Bentham et Louis Hauman (dir.), Œuvres de J. Bentham, jurisconsulte anglais, Volume 1, Troisième partie. Droits et obligations à attacher aux divers états privés, Bruxelles, Louis Hauman et compagnie (lire en ligne)
1748-1816 - Les œuvres de David Duval de Sanadon sous l'angle de l'esclavage
1789 - Tableau de la situation actuelle des colonies, présenté à l'Assemblée nationale, Paris (notice BnF noFRBNF36302916, lire en ligne)
1786 - David Duval de Sanadon, Discours sur l'esclavage des nègres, et sur l'idée de leur affranchissement dans les colonies, édition de 1786, Hardouin et Gattey, 126 p. (notice BnF noFRBNF34136332, lire en ligne), "Les premières Loix sur cet objet faites sous Louis XIII renouvelées et étendues sous son Successeur en 1685 fixent la quantité de vivres que le Maître doit leur fournir|p. 73".
1789 - David Duval de Sanadon, Réclamations et observations des colons sur l'idée de l'abolition de la traite et de l'affranchissement des nègres, Seconde édition (notice BnF noFRBNF30391078, lire en ligne)
1789 - David Duval de Sanadon, Précis sur l'esclavage des nègres : élément sur le débat à propos de l'abolition de l'esclavage
1750-1793 - Les œuvres de Jacques Pierre Brissot de Warville sous l'angle de l'esclavage
François Bonneville.- Portrait de Jacques-Pierre Brissot de Warville (1754-1793 - Q314984 ), journaliste et conventionnel Société des Amis des Noirs et des colonies et Nicolas de Condorcet, Réglemens de la Société des amis des noirs (notice BnF noFRBNF40025966, lire en ligne)
Bulletin des Amis de la Vérité 15. Bulletin des Amis de la Vérité. Publié par les Directeurs du Cercle Social. Rédacteurs : J. Lavallée, J.A. Creuze-Latouche, Publicola Chaussard, Th. Mandar, E. Maltière, A.J.P. Belair, F.N. Parent. Paris, Imprimerie du Cercle Social, 1792-1793 ; in-folio ; N°1, 21 à 27, 56 et 57. Journal de la Gironde, il contient le développement du système de République que ce parti voulait faire prévaloir. Le Cercle Social, d’inspiration maçonnique, était animé par Condorcet, L. Mercier, M.E. Guadet, N. Bonneville, J.P. Brissot, etc. Journal très rare et recherché. Hôtel des Ventes de Grenoble, 2009 : <http://www.interencheres.com/medias/38001/200903160018/catalogue/catalogue38001-200903160018.doc> Voir les œuvres textuelles de Jacques-Pierre Brissot de Warville (1754-1793). Brissot de Warville, J.-P. (Jacques-Pierre), 1754-1793, 176 titres sur Yale University Library Catalogue.
2013 - Pierre Serna, Le pari politique de Brissot ou lorsque le Patriote Français, l’Abolitionniste Anglais et le Citoyen Américain sont unis en une seule figure de la liberté républicaine (DOI10.4000/LRF.1021, lire en ligne)
Plan
I - L’Angleterre ou la mère dénaturée des républiques modernes.
II - De la Nouvelle Angleterre ou la république naissante des États-Unis.
III - Sans abolition de l’esclavage, point de république possible…
1757-1801 - Les œuvres de Ottobah Cugoano sous l'angle de l'esclavage
1788 - Quobna Ottobah Cugoano (trad. Antoine Diannyère), Réflexions sur la traite et l'esclavage des Nègres, traduites de l'Anglais, par Ottobah Cugoano, afriquain, esclave à la Grenade, et libre en Angleterre., Paris, Royez, 194 p. (lire en ligne)
1762-1802 - Les œuvres de Antoine Diannyère sous l'angle de l'esclavage
Après avoir lu cet article qui ne cite pas ses sources ne donne aucun élément pour retrouver le document pourtant dans le domaine puplic "a five-page document" qui se rapporte à l'épouse de Henry Christophe, "Marie-Louise was wife and consort to Henry Christophe" : “It’s a very rare and unusual document which reveals many interesting facts about Marie-Louise’s life in exile, her journey, her myriad encounters, her extended Haitian family and the legacy that she left.”Rare document sheds light on historical black queen UCLan’s Dr Nicole Willson has unearthed a translation of the original will of the first Queen of Haiti ; J'en suis arrivée à la correspondance entre Christophe & Thomas Clarkson.
1952 - (en) Henri Christophe, Thomas Clarkson, Earl Leslie Griggs (dir.) et Clifford Holmes Prator (dir.), Henry Christophe & Thomas Clarkson : a Correspondence, Berkeley, University of California Press (notice BnF noFRBNF31949660, lire en ligne)
1768-1838-1861 - Les œuvres de Chateaubriand sous l'angle de l'esclavage
1838 - François-René de Chateaubriand, Oeuvres complètes de M. le vicomte de Chateaubriand, augmentées d'un essai sur la vie et les ouvrages de l'auteur, Edition ornée de gravure sur acier, Volume sixième, Analyse raisonnée de l'histoire de France et Mélanges historiques,, Dentu et Parent-Desbarres, Comprend : Féodalité, chevalerie, éducation, mœurs générales des XII-XIII-XIVe siècles &, considérations sur l’esclavage à ces époques, 11 résultats ; 37 résultats pour "esclavage"1838 - François-René de Chateaubriand, Études ou discours historiques sur la chute de l'Empire romain, la naissance et les progrès du christianisme et l'invasion des barbares ; suivis d'une Analyse raisonnée de l'histoire de France, Lefèvre et Dentu, Paris, Comprend : Féodalité, chevalerie, éducation, mœurs générales des XII-XIII-XIVe siècles & considérations sur l’esclavage à ces époques, 37 résultats pour "esclavage"1845 - François-René de Chateaubriand, Analyse raisonnée de l'histoire de France, et fragments depuis Philippe VI jusqu'à la bataille de Poitiers, Firmin Didot, Comprend : récit du règne de Louis X dit Hutin, avec le texte des lettres du 3 juillet 1315 abolissant l'esclavage,
1861 - François-René de Chateaubriand, Analyse raisonnée de l'histoire de France, Oeuvres complètes de Chateaubriand, Volume X, Paris,
1839 - Victor Cousin, Cours d'histoire de la philosophie morale au dix-huitième siècle, professé à la Faculté des lettres, en 1819 et 1820, Librairie philosophique de Ladrange, Paris, Lire tome premier sur Gallica.
1842 - Philippe Le Bas (dir.), Esclavage : tel qu il a subsisté sur ce qui forme aujourd hui le territoire de la France à partir du cinquième siècle (lire en ligne), article de Philippe Le Bas (dir.), L'Univers, France, dictionnaire encyclopédique par Philippe Le Bas, volume 7, Firmin-Didot (lire en ligne)
1792- 1857 - Les œuvres de François-André Isambert sous l'angle de l'esclavage
1795 - Josiah Wedgwood (1730-1795) and either William Hackwood or Henry Webber; "Josiah Wedgewood...produced the emblem as a jasper-ware cameo at his pottery factory. Although the artist who designed and engraved the seal is unknown, the design for the cameo is attributed to William Hackwood or to Henry Webber, who were both modelers at the Wedgewood factory." (https://www.pbs.org/wgbh/aia/part2/2h67.html PBS])
1850 - François-André Isambert, Lettre de M. Isambert contenant le rétablissement de faits importants relatifs aux événements des Antilles françaises en 1824 et en 1826 et la réponse à des calomnies, Paris (notice BnF noFRBNF30636238, lire en ligne)
1795-1858 - Les œuvres de Cyrille Bissette sous l'angle de l'esclavage
1833 - Cyrille Bissette, Notes sur le projet de loi relatif au régime législatif des colonies, Paris, 6 p. (notice BnF noFRBNF30108154, lire en ligne)
Esclaves de la Guadeloupe charroyant du fumier
Litographie publiée ce jour sur Wikimedia Commons.
Source : Société d'hommes de couleur, Cyrille Bissette, Revue des colonies : recueil mensuel de la politique, de l'administration, de la justice, de l'instruction et des mœurs coloniales, , vers 1835, d'après Royal Museum Greewich.
On trouve sur Gallica 6 numéros de la revue pour 1836 & 6 numéros pour 1837, qu'il faudrait examiner page à page.
fr.Wikipédia a un article à propos de Cyrille Bissette.
Tandis que de.Wikipedia propose un article sur la Revue des colonies de Cyrille Bissette, avec une bibliographie <https://de.wikipedia.org/wiki/Revue_des_colonies>
1797 - De la nécessité d’adopter l’esclavage en France
1836 - André de Lacharière, De l'affranchissement des esclaves dans les colonies françaises, Paris, Eugène Renduel, 140 p. (notice BnF noFRBNF30707416, lire en ligne)
1772 - Armand-Gaston Camus, Lettres sur la profession d'avocat et sur les études nécessaires pour se rendre capable de l'exercer : On y a joint un catalogue raisonne des livres utiles a un avocat & plusieurs pièces concernant l'ordre des Avocats, 1772, Jean-Thomas Hérissant I (notice BnF noFRBNF30190834)
1774 - Armand-Gaston Camus, Lettres sur la profession d'avocat et sur les études nécessaires pour se rendre capable de l'exercer, on y a joint un catalogue raisonné des livres utiles à un avocat, et plusieurs pièces concernant l'ordre des avocats, 1774, Méquignon le jeune, Paris,
1777 - Armand-Gaston Camus, Lettres sur la profession d'avocat, sur les études relatives à cette profession et sur la manière de l'exercer, avec un catalogue raisonné des livres de droit qu'il est le plus utile d'acquérir et de connoître, Méquignon le jeune, Paris,
1805 - Armand-Gaston Camus, André Marie Jean Jacques Dupin, Barnabé I Warée, Lettres sur la profession d'avocat et bibliothèque choisie des livres de droit qu'il est le plus utile d'acquérir et de connaître,
1818 - Armand-Gaston Camus, André Marie Jean Jacques Dupin, Barnabé I Warée, Antoine Loysel, Lettres sur la profession d'avocat et Bibliothèque choisie des livres de droit qu'il est le plus utile d'acquérir et de connaître, quatrième édition, augmentée de plusieurs lettres et autres pièces intéressantes sur la profession d'avocat, 1818, Barnabé I Warée, Paris,
1832 - André Marie Jean Jacques Dupin, Armand-Gaston Camus, Profession d'avocat, recueil de pièces concernant l'exercice de cette profession, 1832, Alex-Gobelet,
1833 - Armand-Gaston Camus, André Marie Jean Jacques Dupin, Saint-Albin Berville, Pierre-Armand Séguier, Delacroix-Frainville, Lettres sur la profession d'avocat enrichies de pièces concernant l'exercice de cette profession, 1833, Librairie de jurisprudence de H. Tarlier, Bruxelles,
1976 - Armand-Gaston Camus et André Marie Jean Jacques Dupin, Bibliothèque choisie des livres de droit pour faire suite aux «Lettres sur la profession d'avocat», 5e éd. revue et augmentée, Fac-simile de l'édition de Bruxelles, H. Tarlier, 1833, New York, Hildesheim (ISBN3-487-05992-4, notice BnF noFRBNF35366026), Reproduction : Fac-sim. de l'éd. de Bruxelles : H. Tarlier, 1833
1791 (8 juin 1791) - Henri Grégoire, Lettre aux citoyens de couleur et nègres libres de Saint-Domingue et des autres isles françoises de l'Amérique, Paris, Imprimerie du Patriote français, 15 p. (notice BnF noFRBNF30538390, lire sur Wikisource, lire en ligne), Gallica, pp. 1-15
1789 - Un habitant des colonies et Henri Grégoire, Observations d'un habitant des colonies sur le "Mémoire en faveur des gens de couleur ou sang mêlés, de Saint Domingue, & des autres îles françoises de l'Amérique" adressée à l'Assemblée Nationale, par M. Grégoire, curé d'Emberménil, député de Lorraine (notice BnF noFRBNF36400171, lire en ligne)
1789 - Antoine de Cournand et Henri Ternaux-Compans, Réponse aux "Observations d'un habitant des colonies, sur le Mémoire en faveur des gens de couleur, ou sang-mêlés, de Saint-Domingue, & des autres isles francoises de l'Amérique", Paris (notice BnF noFRBNF30280420, lire en ligne)
1800 - Henri Grégoire, Apologie de Barthélemy de Las Casas, évêque de Chiappa, par le citoyen Grégoire, lu à l'Institut national le 22 floréal an VIII (lundi 12 mai 1800), Paris, Institut de France et François-Jean Baudouin (OCLC83534745, lire en ligne)
1816 - Henri Grégoire, De la traite et de l’esclavage des Noirs et des Blancs par un ami des hommes de toutes les couleurs, Adrien Égron, 84 p. (notice BnF noFRBNF30538447, lire sur Wikisource, lire en ligne) <-- De la traite et de l’esclavage des Noirs et des Blancs -->
1794-1860 - Philippe Le Bas, France. Dictionnaire encyclopédique par Philippe Le Bas
1797-1871 - Pierre Leroux, Pensée chrétienne
1840-1843 - Commission pour l'examen des questions relatives à l'esclavage et à la constitution politique des colonies
26 mai 1840-mars 1843 - ministère de la Marine et Commission instituée par décision royale du 26 mai 1840 (dir.), Rapport fait au Ministre secrétaire d'état de la marine et des colonies par la Commission instituée par décision royale du 26 mai 1840, pour l'examen des questions relatives à l'esclavage et à la constitution politique des colonies, Paris, Imprimerie nationale (OCLC984056085, lire en ligne),
1843 - Jules Lechevalier Saint-André, Rapport sur les questions coloniales adressé à M. le duc de Broglie, président de la Commission coloniale, à la suite d'une voyage fait aux Antilles et aux Guyanes pendant les années 1838 et 1839, par M. Jules Lechevalier, publié par ordre de S. Exc. l'amiral baron de Mackau, Documents et pièces justificatives, Paris, Imprimerie nationale (notice BnF noFRBNF33996152) œuvre écrite
1843 - Jules Lechevalier Saint-André, Monarchie de Juillet, France et Victor de Broglie, Rapport sur les questions coloniales adressé à M. le duc de Broglie, à la suite d'un voyage fait aux Antilles et aux Guyanes pendant les années 1838 et 1839, Tome I, Première partie : Documents et pièces justificatives. Première partie, Pièces écrites et recueillies pendant le voyage, enquêtes (OCLC769927169, notice BnF noFRBNF33996152, lire en ligne)
1843 - Jules Lechevalier Saint-André, Monarchie de Juillet, France et Victor de Broglie, Rapport sur les questions coloniales adressé à M. le duc de Broglie, à la suite d'un voyage fait aux Antilles et aux Guyanes pendant les années 1838 et 1839, Tome deuxième, partie 1 : Étude de l'émancipation dans les colonies anglaises, depuis l'année 1833 jusqu'au 3 décembre 1842 (OCLC491352952, notice BnF noFRBNF33996152, lire en ligne)
23 décembre 1843 - Cours Royale de Paris, 23 décembre 1843, Furcy C. Héritiers Lorry (lire en ligne)
1844 - George William Alexander et John Scoble, Liberté immédiate et absolue ou esclavage : Observations sur le rapport de M. le Duc de Broglie, président de la commission instituée par décision royale du 26 mai 1840, pour l'examen des questions relatives à l'esclavage et à la constitution politiques des colonies français ; adressées à tous les français, amis de la liberté et de l'humanité, Paris, Firmin-Didot, 55 p. (OCLC557384407, notice BnF noFRBNF30009400, lire en ligne)
1844 - Gabriel Lafond de Lurcy, Un mot sur l'émancipation de l'esclavage et sur le commerce maritime de la France : en réponse à M. le duc de Broglie, au projet du gouvernement et au rapport de M. Mérilhou à la Chambre des Pairs, Paris, 36 p. (OCLC785638999, notice BnF noFRBNF30715096, lire en ligne)
1847 - ministère de la Marine et Ange René Armand de Mackau (dir.), Compte rendu au roi de l'exécution des lois des 18 et 19 juillet 1845 sur le régime des esclaves, la création d'établissements agricoles par le travail libre, etc, Paris, Imprimerie nationale, 260 p. (notice BnF noFRBNF36377377, lire en ligne)
« Dans ce grand désordre d'idées du XVIIIe siècle il s était élevé une école pleureuse qui se lamentait sans cesse sur les douleurs de l'esclavage des noirs. (…) Les mulâtres étaient la partie mauvaise de cette population des colonies avec la liberté, la fortune ils gardaient quelque chose de la férocité du sang africain et la jalousie au cœur contre la supériorité de ces visages si blancs si beaux ils s'en vengeaient par l'activité l'adresse nul ne tirait mieux l épée ou le pistolet qu'un mulâtre courageux adroit souvent habile et pervers d'esprit et de cœur il était pour toute une race ce que les bâtards sont pour une famille. Cependant tel était l'esprit de désordre du XVIIIe siècle qu'on avait mis plus d'un mulâtre en grand honneur et la fortune du chevalier de Saint-George[60] sa renommée si bruyante montrait quel pas on avait fait pour l'abolition de ce qu'on appelait un préjugé » — 1843 - Baptiste Capefigue, L'Europe pendant la révolution française, volume 3, Bruxelles, Société belge de librairie des frères Hauman et Ce (notice BnF noFRBNF30193497, lire en ligne)[61].
1801-1869 - L'œuvre de Antoine Charma, philosophe, sous l'angle de l'esclavage
Antoine Charma a été élève de l'école normale puis professeur de philosophie à la faculté des lettres de Caen. Antoine Charma a étudié avec Théodore Jouffroy, professeur de philosophie à la faculté des lettres de Paris. Ce dernier, philosophe et homme politique, ayant développé au début du XIXe siècle la question psychologique au sein de l'école éclectique française dirigée par Victor Cousin[62], auteur d'une Histoire générale de la philosophie : depuis les temps les plus anciens jusqu'à la fin du XVIIIe siècle (1829)[63].
George William Alexander (1802–1890) was an English financier and philanthropist. He was the founding Treasurer of .[1] The American statesman Frederick Douglass said that he "has spent more than an American fortune in promoting the anti-slavery cause ..."[2]
1842 - (en) George William Alexander, Letters on the Slave-trade, Slavery, and Emancipation: With a Reply to Objections Made to the Liberation of the Slaves in the Spanish Colonies; Addressed to Friends on the Continent of Europe, During a Visit to Spain and Portugal, Londres, Charles Gilpin, 176 p. (lire en ligne)
1844 - George William Alexander et John Scoble, Liberté immédiate et absolue ou esclavage : Observations sur le rapport de M. le Duc de Broglie, président de la commission instituée par décision royale du 26 mai 1840, pour l'examen des questions relatives à l'esclavage et à la constitution politiques des colonies français ; adressées à tous les français, amis de la liberté et de l'humanité, Paris, Firmin-Didot, 55 p. (OCLC557384407, notice BnF noFRBNF30009400, lire en ligne)
1849 - George William Alexander et John Scoble, De l'esclavage et de la Traite des Nègres (OCLC67993627, lire en ligne)
1803-1871 - L'œuvre de Guillaume de Félice sous l'angle de l'esclavage
Guillaume de Félice, Émancipation immédiate et complète des esclaves, page de titre, Dellay, 1846Pétition du Bureau de correspondance pour l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises, 1847
19 mars 1810 - Bissette.- Pétition à la Chambre des Pairs et à la Chambre des Députés, Paris, imprimerie de Poussielgue
17 août 1816 - Pétition à la Chambre des Pairs et à la Chambre des Députés pour l'abolition de l esclavage dans les colonies françaises, Paris, imprimerie de A. Sirou et Desquers
Bureau de correspondance pour l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises
1846 - Guillaume de Félice, Émancipation immédiate et complète des esclaves : appel aux abolitionnistes, Paris, Delay, 114 p. (notice BnF noFRBNF30425357, lire en ligne)
1847 - Cabanis (dir.) et Bureau de correspondance pour l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises (dir.), Abolition de l'esclavage, projet de pétition publié dans Le Semeur, Volume 16 (lire en ligne)
1847 - Charles Meyrueis (dir.), Émancipation des esclaves. Aux protestants de France, pasteurs, anciens et fidèles. Bureau de correspondance pour l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises, (OCLC763546788, notice BnF noFRBNF36400639, lire en ligne)
1847 - Bureau de correspondance pour l'abolition de l'esclavage.- Pétition aux Chambres pour demander l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises, Paris, Impr. de M. Ducloux, 1847
19 juin 1847 - Ch. Meyrueis (Meyrueis, Charles), (pour le) Bureau de correspondance pour l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises, rue Rumford, n°8. Émancipation des esclaves. Aux protestants de France, pasteurs, anciens et fidèles. Éditeur: Impr. de A. Bailly, Paris, le 19 juin 1847
1865 - Guillaume de Félice, Appel en faveur des noirs émancipés dans les Etats-Unis. Discours prononcé le 25 juin 1865, dans le Temple de Toulouse, Paris, C. Meyrueis, 32 p. (notice BnF noFRBNF30425345)
Le synode protestant de mai 1637 s’occupa de l’esclavage des noirs
« Un autre synode national s’ouvrit 'au mois de mai 1637, dans la ville d’Alençon. M. de SaintMarc, conseiller d’état et commissaire du roi, y parla d’un ton haut : « Je suis venu à votre synode pour vous faire savoir la volonté de Sa Majesté. Toute autorité est de Dieu, et par conséquent, sur ce fondement inébranlable, vous devez obéir. Outre que les hantés de Sa Majesté vous y obligent et les soins qu’il prend de vous, sa clémence et son pouvoir sont les supports les plus fermes que vous puissiez avoir. Je ne doute nullement que vous n’ayez fait réflexion plusieurs fois sur l’admirable providence de Dieu qui fait que l’autorité royale de Sa Majesté est votre conservation. » Le modérateur Basnage répondit à M. de Saint-Marc que les Églises n’avaient jamais en la moindre pensée de se départir de la soumission à laquelle les obligeait la Parole de Dieu. Le roi fit défendre aux pasteurs et aux anciens de correspondre de synode à synode, ou avec des corps ecclésiastiques étrangers; et comme il était venu plusieurs lettres de Genève et de Hollande, on les remit toutes cachetées au commissaire qui, après en avoir pris connaissance, permit de les lire à l’assemblée. Ces lettres traitaient de quelques points de doctrine soulevés par Amyraut, professeur de l’académie de Saumur. Nous y re— viendrons ailleurs. Le synode s’occupa de l’esclavage des noirs, question peu agitée au dix-septième siècle, et qui n’excitait guère l’attention des assemblées du clergé catholique. S’il fut d’avis que la Parole de Dieu ne défend pas d’acheter et de garder des esclaves, il y posa du moins des conditions fort libérales pour l’époque : « Cette assemblée, confirmant le canon fait par le synode provincial de Normandie, exhorte les fidèles de ne pas abuser de cette liberté d’une manière qui soit contraire aux règles de la charité chrétienne, et de ne pas remettre ces infidèles au pouvoir des Barbares qui pourraient les traiter inhumainement, ou entre les mains de ceux qui sont cruels, mais de les donner à des chrétiens débounaires , et qui soient en état d’avoir principalement soin de leurs âmes précieuses et immortelles, en tâchent de les instruire dans la religion chrétienne.» » — Guillaume de Félice.- Histoire des protestants de France, depuis l'origine de la réformation jusqu'au temps présent[65]
« Schœlcher (Maec), fabricant de porcelaines, fut détourné de la carrière ecclésiastique à laquelle il était destiné, par les orages de la révolution. Après avoir été garçon de magasin dans la manufacture de M. Locré, il fut placé à la tête de cet établissement. À l'époque de sa destruction, il en fonda un autre dans le faubourg Saint-Denis, et y porta à un haut degré de perfection la fabrication de la porcelaine, qui n'avait alors quelque éclat que dans les manufactures royales. Il en est sorti des objets de luxe précieux et rares, aussi bien que des objets usuels. Schœlcher mourut à Paris au milieu d'octobre 1832. » — Matteo-Riccardo-Agosto barone Henrion.- Annuaire biographique, ou supplément annuel de toutes les biographies ou dictionnaires historiques, 1834[66].
Victor Schœlcher fait une carrière politique sur le thème de l’abolition de l'esclavage
« Soixante membres de la gauche environ étaient là, et entre autres Edgar Quinet, Schœlcher, Madier de Montjau, Carnot, Noël Parfait, Pierre Lefranc, Bancel, de Flotte, Bruckner, Chaix, Cassal, Esquiros, Durand-Savoyat, Yvan, Carlos Forel, Etchegoyen, Labrousse, Barthélemy (Eure-et-Loir), Huguenin, Aubry (du Nord), Malardier, Victor Chauffour, Belin, Renaud, Bac, Versigny, Sain, Joigneaux, Brives, Guilgot, Pelletier, Doutre, Gindrier, Arnaud (de l’Ariège), Raymond (de l’Isère), Brillier, Maigne, Sartin, Raynaud, Léon Vidal, Lafon, Lamarque, Bourzat, le général Rey. » — Victor Hugo.- Histoire d’un crime, Première journée, Le guet-apens
1842 - Victor Schœlcher, Des colonies françaises : abolition immédiate de l'esclavage, Paris, Pagnerre éditeur (notice BnF noFRBNF31326533, lire sur Wikisource)
* 1851 : Coup d'État du 2 décembre 1851 du président de la République, Louis-Napoléon Bonaparte qui devient président pour dix années.
* 1852 : proclamation du Second Empire par le président Louis-Napoléon Bonaparte qui devient empereur sous le nom de Napoléon III.
* 1852 - Victor Schœlcher, Histoire des crimes du 2 décembre
** 1852 - Victor Schœlcher, Histoire des crimes du 2 décembre, Volume I. Edition considérablement augmentée, Bruxelles (notice BnF noFRBNF31326554, lire en ligne)
** 1852 - Victor Schœlcher, Histoire des crimes du 2 décembre, Volume II. Edition considérablement augmentée, Bruxelles (notice BnF noFRBNF31326554, lire en ligne)
Tocqueville ne se demandera donc jamais s'il faut ou non procéder à l’abolition de l'esclavage mais seulement dans quelles conditions il convient de l’accomplir.
1805-1864 - L'œuvre de Adolphe Ambroise Alexandre Gatine sous l'angle de l'esclavage
1849 - Adolphe Ambroise Alexandre Gatine et Jacques Adélaïde-Merlande (dir.), Abolition de l'esclavage à la Guadeloupe : quatre mois de gouvernement dans cette colonie, Chez France, 120 p. (notice BnF noFRBNF32148850, lire en ligne)
2012 - Adolphe Ambroise Alexandre Gatine et Jacques Adélaïde-Merlande (dir.), L'abolition de l'esclavage à la Guadeloupe, 1848, Paris, Karthala (ISBN978-2-8111-0640-9, notice BnF noFRBNF42679294)
1812-1904 - L'œuvre de Henri-Alexandre Wallon sous l'angle de l'esclavage
« Henri Wallon rêve d’un enseignement à l’École Normale, mais il n’a pas la faveur du Ministère de l’Instruction publique : Victor Cousin, Saint-Marc Girardin, François Villemain lui reprochent tout à la fois son christianisme trop affirmé et son attachement à Michelet. Cependant en octobre 1838, il est chargé de conférences d’histoire ancienne à l’ENS, puis y est nommé comme professeur en 1841. Après avoir envisagé de traiter des historiens du siècle d’Auguste, il décide, encouragé par Michelet, de concourir pour un prix proposé en 1838 par l’Académie des Sciences morales et politiques sur le thème de l’« abolition de l’esclavage ». En huit mois, par un travail acharné mené avec le concours d’un ami, son condisciple de l’ENS, M. Yanosky, Henri Wallon remporte le prix en 1839 ; après de nombreuses retouches l’ouvrage paraîtra en 1847 : « Histoire de l’esclavage dans l’antiquité », en 3 volumes.
Cependant l’auteur de l’« Histoire de l’esclavage » fut choisi comme secrétaire de la Commission pour la suppression de l’esclavage. Lors des premières élections au suffrage universel, il fut élu à la Guadeloupe comme suppléant pour l’Assemblée constituante. En 1849, il figure à l’Assemblée nationale sur la liste du parti modéré du Nord, mais démissionne l’année suivante lors du vote de la loi apportant des restrictions au suffrage universel. Ainsi Henri Wallon apparaît désormais comme un universitaire certes, mais aussi comme unhomme politique, dans une position originale d'ailleurs puisque, chrétien affirmé, il est également engagé dans les luttes pour l’émancipation des noirs. » — Jean Cluzel, Secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences Morales et Politiques : Wallon, Jeanne d’Arc et la République[69]
1847-1879-2004 - Henri Wallon, Histoire de l'esclavage dans l'antiquité
Chronologie de l'esclavageSudoc
* Henri Wallon, De l'esclavage dans les colonies pour servir d'introduction à l'Histoire de l'esclavage dans l'antiquité, Louis Charles Dezobry et E. Magdeleine et Cie (notice BnF noFRBNF31618887, lire en ligne)
* Henri Wallon, Histoire de l'esclavage dans l'antiquité, tome premier (lire en ligne)
* Henri Wallon, Histoire de l'esclavage dans l'antiquité tome deuxième (lire en ligne)
* Henri Wallon, Histoire de l'esclavage dans l'antiquité, tome troisième, Firmin-Didot (lire en ligne)
** Jean Yanoski, De l'abolition de l'esclavage ancien au Moyen âge et de sa transformation en servitude de la glèbe : pour faire suite à l'"Histoire de l'esclavage dans l'antiquité" de M. H. Wallon, Paris, Imprimerie nationale (notice BnF noFRBNF31674633, lire en ligne)
Histoire de l'esclavage dans l'antiquité sur Internet Archive
1847 - Wallon, Henri (1812-1904).- Histoire de l'esclavage dans l'antiquité, Paris : Impr. royale, 1847, 3 vol. ; in-8. Une introduction à cet ouvrage, parue isolément la même année est conservée à la BNF sous le titre "De l'Esclavage dans les colonies" par le même auteur.
1884 - Discussion du projet de résolution tendant à la révision partielle des lois constitutionnelles. discours prononcé par M. Wallon, séance du 24 juillet 1884, (notice BnF noFRBNF31619035k).
1902 - Henri Wallon, Notice sur la vie et les travaux de M. Jacques-Auguste-Adolphe Régnier, membre ordinaire de l'Académie (ISSN0065-0536 et 1969-6663)
1903 - La Chambre de commerce de la province de Normandie (1703-1791), (notice BnF noFRBNF42526499g)
1847 - Henri Wallon, De l'esclavage dans les colonies pour servir d'introduction à l'Histoire de l'esclavage dans l'antiquité, Louis Charles Dezobry et E. Magdeleine et Cie (notice BnF noFRBNF31618887, lire en ligne)
1847 - Henri Alexandre Wallon.- Histoire de l'esclavage dans l'antiguité. [With De l'esclavage dans les colonies, pour servir d'introduction à l'Histoire de l'esclavage dans l'antiguité, Volume 2], L'imprimerie royale, 1847
1837 - Henri Wallon, Du droit d'asyle : thèse présentée à la Faculté des lettres de Paris par Henri Wallon, Paris, E.-J. Bailly (notice BnF noFRBNF31618884, lire en ligne)
1860 - Jean Yanoski, De l'abolition de l'esclavage ancien au Moyen âge et de sa transformation en servitude de la glèbe : pour faire suite à l'"Histoire de l'esclavage dans l'antiquité" de M. H. Wallon, Paris, Imprimerie nationale (notice BnF noFRBNF31674633, lire en ligne)
2004 - Claude Nicolet, Académie des sciences morales et politiques, Académie des inscriptions et belles-lettres et Henri Wallon, Henri Wallon : de l’esclavage antique à l’esclavage moderne (lire en ligne)
Bibliographie (Henri Wallon, 1812-1904) à organiser
2004 - Académie des inscriptions et belles-lettres et Académie des sciences morales et politiques, Cérémonie commémorative pour le centenaire de la mort d’Henri-Alexandre Wallon (lire en ligne)
2004 - Michèle Grenot, Didier Dastarac, Académie des inscriptions et belles-lettres et Académie des sciences morales et politiques, Henri Wallon (1812-1904) à travers sa correspondance (lire en ligne)
2004 - Roland Drago, Académie des sciences morales et politiques et Académie des inscriptions et belles-lettres, L’amendement Wallon (lire en ligne)
2004 - Claude Nicolet, Académie des sciences morales et politiques, Académie des inscriptions et belles-lettres et Henri Wallon, Henri Wallon : de l’esclavage antique à l’esclavage moderne (lire en ligne)
« La Restauration est la période de l'histoire de France comprise entre la première abdication de Napoléon Bonaparte le 6 avril 1814 et son retour en mars 1815, et entre la chute du Premier Empire et la révolution des Trois Glorieuses du 29 juillet 1830. La Restauration consiste en un retour à la souveraineté monarchique de la maison de Bourbon, exercée dans le cadre d'une monarchie constitutionnelle limitée par la Charte de 1814, sous les règnes de Louis XVIII et Charles X, frères cadets de Louis XVI, déchu en 1792 puis exécuté en 1793. Cette période est interrompue par les Cent-Jours du 20 mars au 8 juillet 1815 pendant lesquels l'empereur déchu Napoléon Ier reprend le pouvoir1. Cet intermède permet de distinguer la Première Restauration de la Seconde Restauration. Elle est suivie par la monarchie de Juillet de 1830 à 1848, également limitée par la nouvelle Charte de 1830, sous le règne de Louis-Philippe Ier, issu d'une branche cadette de la maison de Bourbon, les Orléans. Cette période de restauration de la monarchie fut un temps d'expérimentation des débuts du parlementarisme, en préservant quelques acquis de la Révolution française. Elle voit donc l'expérience d'une monarchie constitutionnelle, avec une paix relative dans un contexte international troublé. La Révolution industrielle provoque des bouleversements économiques et sociaux profonds. La politique ministérielle s'en ressent. En politique intérieure, c'est un retour monarchique mais sous l'influence d'une vraie vie parlementaire, qui est marquée d'une oscillation entre ultraroyalistes et libéraux. » — Wikipédia.fr, La Restauration.
Jollivet Adolphe - Les Colonies françaises devant la Chambre des Pairs, 1845
La pairie rétablie à la Restauration, la Charte du 4 juin 1814 crée la Chambre des pairs qui remplace le Sénat conservateur napoléonien. - Conservée sous la monarchie de Juillet (Charte du 14 août 1830), elle est supprimée par la révolution de 1848. (notice BnF noFRBNF121640344).
10 février 1838, Hippolyte Passy dépose une proposition de loi sur la question de l’abolition de l’esclavage
11 février 1838 - Pierre Conil, Observations sur la proposition de M. de Passy relative à l'affranchissement des esclaves qui naîtront à l'avenir aux colonies françaises, imprimerie de Guiraudet et Jouaust (notice BnF noFRBNF36400489, lire en ligne)
1838 - Charles de Rémusat, Commission chargée de l'examen de la proposition de M. Passy, Monarchie de Juillet et France, Rapport fait au nom de la commission chargée de l'examen de la proposition de M. Passy, sur le sort des esclaves dans les colonies françaises, 72 p. (notice BnF noFRBNF31194983, lire en ligne)
1838 - Amédée de Cools des Noyers, Quelques Observations d'un délégué des colonies à MM. les membres de la Commission chargée de l'examen de la proposition de M. Passy (notice BnF noFRBNF30266975, lire en ligne)
1838 - André de Lacharière, Réflexions sur l'affranchissement des esclaves dans les colonies françaises, Paris, 38 p. (notice BnF noFRBNF30707419, lire en ligne)
1838 - François Mongin de Montrol, Analyse de la discussion de la Chambre des Députés relative à la proposition de M. Passy sur l'émancipation des enfans et le rachat des esclaves dans les colonies françaises, Paris
1832 - Amédée de Cools des Noyers, Droit et nécessité des garanties sociales et politiques réclamées par les colonies françaises : ou observations sur les rapports des lois organiques coloniales, présentées à la chambre des députés pendant la session de 1831, Paris, Delaunay (notice BnF noFRBNF30266968, lire en ligne)
1833 (13 février) - Jean-Élie Gautier et Chambre des pairs (dir.), Rapport relatif à l'état des hommes de couleur et au régime législatif des colonies, Paris
1845 - Chambre des pairs, Chambre des députés, Exposés des motifs, rapports et débats des chambres législatives concernant les lois des 18 et 19 juillet 1845, relatives au régime des esclaves à l'introduction de cultivateurs européens et à la formation d'établissements agricoles dans les colonies françaises, Paris,
1845 - Conseil colonial de la Guadeloupe, Gouvernement de la Guadeloupe et dépendances. Adresse votée par le conseil colonial, séance du 24 octobre 1845, en réponse au discours d'ouverture de la session, Guadeloupe (notice BnF noFRBNF34144473)
1845 - Thomas-Marie-Adolphe Jollivet, Les Colonies françaises devant la Chambre des Pairs, analyse de la discussion générale du projet de loi sur le régime colonial,, Paris, 112 p. (notice BnF noFRBNF30657137, lire en ligne)
1839-1848 - Marc-Antoine Jullien de Paris, T. Fleury, Annales du parlement français publiées par une société de publicistes avec la souscription collective des deux chambres., Firmin Didot, Paris,
1839 - Marc-Antoine Jullien de Paris et T. Fleury (dir.), Annales du parlement français publiées par une société de publicistes avec la souscription collective des deux chambres, Volume I, 1839, Paris, F. Ponce, Lebas et Compagnie (lire en ligne)
1999 - Michèle Benaiteau et Marc-Antoine Jullien de Paris, Marc‑Antoine Jullien de Paris (1789‑1848). Une biographie politique (ISSN0003-4436 et 1952-403X, lire en ligne)
1848 - Société orientale de France et Charles Hubert Lavollée, Abolition de l'esclavage dans les colonies françaises. Des mesures à prendre pour l'émancipation (notice BnF noFRBNF32857437, lire sur Wikisource, lire en ligne), publié dans Société orientale de France, Revue de l'Orient et de l'Algérie, Just Rouvier,
1848 - France et Eugène Pelletan, Collection de documents pour servir à l'histoire de la chute de la maison d'Orléans et de l'établissement de la république, Leipzig, Brockhaus et Avenarius (notice BnF noFRBNF36451635, lire en ligne)
1848 - Rapport de la Commission pour l'abolition de l'esclavage
1848 - Commission pour l'abolition de l'esclavage, Deuxième République, Victor Schœlcher (dir.), Auguste-François Perrinon (dir.), Adolphe Ambroise Alexandre Gatine (dir.) et Henri Wallon (dir.), Rapport fait au ministre de la Marine et des colonies, par la commission instituée pour préparer l'acte de l'abolition immédiate de l'esclavage (lire en ligne)
1848-1852 : La France énonce en droit écrit que l'esclavage est un crime contre l'Humanité
Vu les décrets du Gouvernement provisoire de la République, en date des 27 avril, 2 et 5 mai 1848, dont suit l’énumération ;
1o Décret portant l’abolition de l’esclavage ;
2o Décret qui pourvoit au sort des vieillards, des infirmes et
des orphelins après l’émancipation ;
3o Décret portant établissement d’écoles gratuites aux colonies et d’un lycée à la Guadeloupe ;
4o Décret portant institution de jurys cantonaux pour le règlement des contestations relatives au travail et la répression des faits de coalition, ou autres ;
5o Décret portant création d’ateliers nationaux aux colonies,
suivi d’un arrêté réglementaire du ministre de la marine et des
colonies pour l’organisation de ces ateliers ;
6o Décret concernant la répression du vagabondage et de la
mendicité aux colonies, et portant création d’ateliers de discipline, suivi d’un arrêté réglementaire du ministre delà marine et des colonies, pour l’organisation de ces ateliers ;
7o Décret portant création de caisses d’épargne aux colonies ;
8o Décret relatif à l’impôt personnel et aux taxes sur les spiritueux ;
9o Décret instituant une fête du travail et des récompenses
publiques pour les travailleurs qui les auront méritées ;
10o Décret sur le régime hypothécaire et l’expropriation
forcée aux colonies ;
11o Instruction du Gouvernement provisoire pour les élections
dans les colonies, ayant force de décret ;
12° Décret portant suppression des conseils coloniaux et des
fonctions de délégués des colonies ;
13o Décret concernant les pouvoirs des commissaires généraux
de la République dans les colonies ;
14o Décret concernant le régime de la presse aux colonies ;
15o Décret portant application aux colonies de la législation
sur le recrutement de l’armée, sur l’inscription maritime et sur
l’organisation de la garde nationale,
Dans le Gouvernement provisoire de 1848, les fonctions gouvernementales sont réparties entre des membres du gouvernement et des personnalités extérieures.
« Le décret d'abolition a été précédé d'un autre décret rendu le 4 mars qui instituait une commission composée des Schœlcher président, Mestro directeur des colonies, Perrinon chef de bataillon d artillerie de marine, Gatine avocat aux conseils, Haumont ouvrier horloger, Wallon et Percin, secrétaires. Cette commission avait pour mission de préparer l'acte d'émancipation. D'autres décrets complémentaires de celui que l'on vient de lire ont été rendus successivement » — Histoire des votes des représentants du peuple dans nos Assemblées Nationales depuis la Révolution de Février, 1848, etc. 1851[72]
Membre du gouvernement provisoire
Signataire du décret d'abolition de l'esclavage
Alexandre-Albert Martin, dit l'ouvrier Albert. Il signe : Albert (ouvrier), membre du gouvernement provisoire
Recueil de législation nouvelle : Législation concernant les colonies françaises : ensemble de 18 textes venant à la suite du rapport de la Commission, Basse-Terre, 58 p. (notice BnF noFRBNF34136395, lire sur Wikisource)[76]
référence circulaire. WP ne pouvant servir de source à elle-même, celui qui fait une copie de wikipédia ne peut devenir une source. Tout comme un site miroir de WP ne peut être une source acceptable
1848-1948 - Abolir le droit de propriété sur l'Humain
1888-1893 - Société antiesclavagiste de France, Bulletin de la Société antiesclavagiste de France, 1888-1893,
1902 - Louis Durand, Le Mouvement antiesclavagiste (1876-1900), conférence faite à la grande salle de la mairie de Tarbes, le 13 juin 1902, sous les auspices de la Société académique des Hautes-Pyrénées, Toulouse, Éditions Privat, 39 p. (notice BnF noFRBNF30385110)
1889 - Alexis-Marie Gochet et Charles Lavigerie, La barbarie africaine et l'action civilisatrice des missions catholiques au Congo, contenant, comme préliminaires, un chapitre sur le mouvement antiesclavagiste et le discours du cardinal Lavigerie à Londres : ouvrage illustré de vulgarisation, Liège, Imprimerie de H. Dessain, 208 p. (notice BnF noFRBNF30516201, lire en ligne)
1845 - Conseil colonial de la Guadeloupe, Gouvernement de la Guadeloupe et dépendances. Adresse votée par le conseil colonial, séance du 24 octobre 1845, en réponse au discours d'ouverture de la session, Guadeloupe (notice BnF noFRBNF34144473)
1847 - Conseil colonial de l'île Bourbon, Adresse au roi, du conseil colonial de l'île Bourbon, pour demander la représentation des colonies à la Chambre des Députés, Délibérée et adoptée dans la séance du 15 avril 1847., Paris, imprimerie de Guiraudet et Jouaust (notice BnF noFRBNF36400633, lire en ligne)
1848 - Conseil colonial de la Guadeloupe, Abolition de l'esclavage, imprimerie de Guiraudet et Jouaust, Paris,
1849 - Adolphe Ambroise Alexandre Gatine et Jacques Adélaïde-Merlande (dir.), Abolition de l'esclavage à la Guadeloupe : quatre mois de gouvernement dans cette colonie, Chez France, 120 p. (notice BnF noFRBNF32148850, lire en ligne)
du droit naturel en faveur de l'émancipation sans indemnités
« Dans notre opinion, l’indemnité est due. Les partisans de l’opinion contraire s’appuient sur la loi naturelle qui ne reconnaît point l’esclavage : ils soutiennent que les droits de l’humanité et de la liberté sont imprescriptibles, et que les colons, après avoir bénéficié, pendant plus de deux siècles, d’une illégalité monstrueuse, ne sauraient être considérés comme propriétaires d’un bien qu’ils ont usurpé ; que les abus, quels qu’ils soient, doivent tomber d’eux-mêmes devant les progrès du temps et les protestations, souvent tardives, delà morale, mais non se racheter. » — Abolition de l'esclavage dans les colonies françaises. Des mesures à prendre pour l'émancipation, Revue de l'Orient, de l'Algérie et des colonies, Tome 3, 1848.
1848 - Société orientale de France et Charles Hubert Lavollée, Abolition de l'esclavage dans les colonies françaises. Des mesures à prendre pour l'émancipation (notice BnF noFRBNF32857437, lire sur Wikisource, lire en ligne), publié dans Société orientale de France, Revue de l'Orient et de l'Algérie, Just Rouvier,
1889 - Alexis-Marie Gochet et Charles Lavigerie, La Traite des nègres et la croisade africaine, choix raisonné de documents relatifs à la question de l'esclavage africain et comprenant la lettre encyclique de Léon XIII sur l'esclavage, le discours du cardinal Lavigerie à Bruxelles, un chapitre de géographie et d'histoire, première édition, Liège, Imprimerie de H. Dessain, 240 p. (notice BnF noFRBNF30516213, lire en ligne)
Le droit naturel a-t-il encore de la valeur ?
Les Mardis des Bernardins du 14/05/2013. Avec la participation de : Patrice Rolland, professeur agrégé des Facultés de droit, université de Paris 12 ; Arnaud de Nanteuil, professeur agrégé des Facultés de droit, université du Mans ; Olivier Echappé, magistrat, vice-doyen de la faculté de droit canonique, Institut catholique de Paris. Débat animé par Catherine Escrive, journaliste.- Le droit naturel a-t-il encore de la valeur ? Sur Youtube.
Occurrence de esclave in Les loix civiles dans leur ordre naturel : le droit public, et Legum delectus by Domat, Jean, 1625-1696; Héricourt, Louis de, 1687-1752; Bouchevret, M. de (Benoît); Berroyer, Claude, 1655-1735; Chevalier, -----; Jouy, Louis-François de, 1714-1771; Adams, John, 1735-1826, former owner. BRL; Boston Public Library (John Adams Library) BRL, Published 1777.
« une polémique car le palais de la Porte Dorée fut le siège de l’ancien musée des Colonies inaugurés lors ... de l’immigration en France ne soit mêlé à celui de la colonisation, donc de manière stigmatisante pour le nouveau ... de la France dans les colonies, il doit devenir l’institution culturelle qui illustrera l’apport décisif ... » — Andréa Delaplace.- Un palais pour les immigrés ? Le Musée de l’histoire de l’immigration à Paris : une collection et un musée en devenir, Les Cahiers de l'École du Louvre, janvier 2016, Texte intégral disponible en accès libre.
2008 - Angélique Gigan, Echos antiesclavagistes de l’île de France à l’Amérique : les témoignages de Bernardin de Saint-Pierre et de Saint-John de Crèvecœur : Journée d’études Littérature, mémoire et commémoration : Atlantique noir et océan Indien, (CRLHOI), Saint-Denis (lire en ligne), Saint-Denis-de-la-Réunion,
Chronologie de l'esclavage
Richard Henry Dana, Jr. (né le 1er août 1815 à Cambridge (Massachusetts) – mort le 6 janvier 1882)
1614 - collectif et Anthoine du Brueil (dir.), Le Citoyen françois. Ou Courrier des bonnes nouvelles de la court, Paris (notice BnF noFRBNF36288351, lire en ligne)
1767 - François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire historique des mœurs, usages et coutumes des François : Contenant aussi les établissemens, fondations, époques, anecdotes, progrès dans les sciences & dans les arts, & les faits les plus remarquables & intéressans, arrivés depuis l'origine de la monarchie jusqu'à nos jours, Paris, Philippe Vincent (notice BnF noFRBNF30035253)
1824 - Edme-Théodore Bourg, Dictionnaire de la pénalité dans toutes les parties du monde connu : Tableau historique, chronologique et descriptif des Supplices, Tortures ou Questions ordinaires et extraordinaires, Tourmens, Peines corporelles et infamantes, Châtimens, Corrections, etc., et ordonnés par les Lois ou infligés par la cruauté ou le caprice, chez tous les peuples de la terre, tant anciens que modernes ; auxquels on a rattaché les Faits les plus importans que l'histoire présente en condamnations ou, exécutions civiles, correctionnelles ou criminelles, Paris, chez l'éditeur et Rousselon (notice BnF noFRBNF30145576)
# 1981 - Heers, Jacques (1924-2013).- Esclaves et domestiques au Moyen Âge dans le monde méditerranéen / Jacques Heers, Fayard
# 1996 - Heers, Jacques (1924-2013).- Esclaves et domestiques au Moyen Âge dans le monde méditerranéen / Jacques Heers, Hachette
# 2006 - Heers, Jacques (1924-2013).- Esclaves et domestiques au Moyen Âge dans le monde méditerranéen / Jacques Heers, [Nouvelle éd
# 1981 - Heers, Jacques (1924-2013).- Esclaves et domestiques au Moyen Âge dans le monde méditerranéen / Jacques Heers, Fayard
# 1996 - Heers, Jacques (1924-2013).- Esclaves et domestiques au Moyen Âge dans le monde méditerranéen / Jacques Heers
# 2004 - Groupe international de recherches sur l'esclavage dans l'Antiquité. Colloque (29 ; 2004 ; Rethymnon, Grèce)- Peur de l'esclave, peur de l'esclavage en Méditerranée ancienne : discours, représentations, pratiques : actes du XXIXe Colloque du Groupe international de recherche sur l'esclavage dans l'Antiquité (GIREA), Rethymnon, 4-7 novembre 2004 / [organisé par le Département d'histoire et d'archéologie de l'Université de Crète en collaboration avec l'] University of Crete, Institute of Mediterranean studies ; éditeur, Anastasia Serghidou, Presses universitaires de Franche-Comté
# 1996 - Figures de l'esclave au Moyen Âge et dans le monde moderne : actes de la table ronde organisée les 27 et 28 octobre 1992 / par le Centre d'histoire sociale et culturelle de l' Occident de l'Université de Paris X-Nanterre ; textes réunis par Henri Bresc, Éd. l'Harmattan
# 2012 - Pierre Guilhembet.- Le châtiment des villes dans les espaces méditerranéens (Antiquité, Moyen Âge, époque moderne) / sous la direction de Patrick Gilli et Jean-
# 2018 - Sortir de l'esclavage : Europe du Sud et Amériques, XIVe-XIXe siècle / sous la direction de Dominique Rogers et Boris Lesueur, Karthala, Hachette littératures
# 2007 - Groupe international de recherches sur l'esclavage dans l'Antiquité. Colloque (29 ; 2004 ; Rethymnon, Grèce).- Peur de l'esclave, peur de l'esclavage en Méditerranée ancienne : discours, représentations, pratiques : actes du XXIXe Colloque du Groupe international de recherche sur l'esclavage dans l'Antiquité (GIREA), Rethymnon, 4-7 novembre 2004 / [organisé par le Département d'histoire et d'archéologie de l'Université de Crète en collaboration avec l'] University of Crete, Institute of Mediterranean studies ; éditeur, Anastasia Serghidou, Presses universitaires de Franche-Comté
Convention supplémentaire relative à l'abolition de l'esclavage, de la traite des esclaves et des institutions et pratiques analogues à l'esclavage. Adoptée par une conférence de plénipotentiaires réunie en application des dispositions de la résolution 608(XXI)
du Conseil économique et social en date du 30 avril 1956. Entrée en vigueur : le 30 avril 1957, conformément aux dispositions de l'article 13. Section I. -- Institutions et pratiques analogues à l'esclavage.
Répertoire universel et raisonné de jurisprudence
https://books.google.fr/books?id=4rUWAAAAQAAJ
Philippe Antoine Merlin - 1827 - Lire - Autres éditions
Il est donc évident, d'après ces auteurs, qu'on ne saurait faire un reproche fondé au capitaine d'avoir été à Gorée, à la ... c'est que les nègres, quoique réputés marchandises, ne cessent pas d'être hommes; la qualité d'esclaves ne doit pas les … 1839, page 632.
↑Guillaume de Poetou, Hymne de la marchandise consacrée tant à tous illustres sénateurs et magistrats, comme à tous nobles personnages exerceants le gentil train de marchandise, Guillaume Silvius, Anvers, 1561-1569. Nicolas Lombart, Relire, réécrire, trahir Ronsard ? La pratique de l’hymne naturel à la fin du XVIe siècle (lire en ligne) 2010
↑François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire historique des mœurs, usages et coutumes des François : Contenant aussi les établissemens, fondations, époques, anecdotes, progrès dans les sciences & dans les arts, & les faits les plus remarquables & intéressans, arrivés depuis l'origine de la monarchie jusqu'à nos jours, Paris, Philippe Vincent (notice BnF noFRBNF30035253), 1767, page 29
Avertissement :Ajouter les références sur la prépondérance du Parlement de Paris
↑Toutes personnes sont franches en ce royaume, et sitôt qu'un esclave a atteint les marches d'iceluy, se faisant baptiser, il est affranchi. Antoine Loysel, Inſtitutes couſtumieres : ou manuel de pluſieurs & diuerſes reigles, ſentences, & Prouerbes tant anciens que modernes du Droict Couſtumier & plus ordinaire de la France, Paris, Abel L'Angelier, 1re éd., 80 p. (OCLC829487475, notice BnF noFRBNF30828453, lire sur Wikisource). La loi n° 1396 des 28 septembre & 16 octobre 1791 reprendra cette coutume dans son article premier : "Tout individu eſt libre auſſitôt qu’il eſt entré en France", Louis XVI, Loi portant que tout homme eſt libre en France, & que, quelleque ſoit ſa couleur, il y jouit de tous les droits de Citoyen, s’il a les qualités preſcrites par la Conſtitution. De même, le Décret du 27 avril 1848 qui décide de l’abolition de l’esclavage en France et dans ses colonies, rédigé par Victor Schœlcher, stipule dans son Article 7 : "Le principe que le sol de la France affranchit l’esclave qui le touche est appliqué aux colonies et possessions de la République".
↑Cours Royale de Paris, 23 décembre 1843, Furcy C. Héritiers Lorry (lire en ligne)
↑François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire historique des mœurs, usages et coutumes des François : Contenant aussi les établissemens, fondations, époques, anecdotes, progrès dans les sciences & dans les arts, & les faits les plus remarquables & intéressans, arrivés depuis l'origine de la monarchie jusqu'à nos jours, Paris, Philippe Vincent (notice BnF noFRBNF30035253), 1767, page 30
↑collectif et Anthoine du Brueil (dir.), Le Citoyen françois. Ou Courrier des bonnes nouvelles de la court, Paris (notice BnF noFRBNF36288351, lire en ligne) 1614
↑Édouard Colbert III, seigneur de Crèvecœur et de Magneux, Jean-Edouard Colbert, seigneur de Crèvecœur et de Magneux, marié en 1471 à Louise de Journée ; Antoine Fauvelet Du Toc, Histoire des secrétaires d'Estat, contenant l'origine, le progrès et l'établissement de leurs charges, avec les éloges et généalogies de tous ceux qui les ont possédées jusqu'à présent, C. de Sercy, , 1668, page 153 Edouard Colbert, Google Books, Ngram Viewer
↑On pourrait mesurer la fortune de la notion au XVIIe siècle à l’aune de celle qu’ont eue certains concepts globaux de notre histoire contemporaine (« impérialisme » hier, « néo-libéralisme » naguère, « globalisation » et « gouvernance » aujourd’hui).
↑De l’universalisme chrétien à l’universalisme républicain de la Révolution de 1789
↑Estampe tirée de : Guillaume-Thomas Raynal, "Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes", Tome troisième, Genève, 1780. L'estampe est signée par Jean-Michel Moreau (dit Moreau le Jeune), dessinateur & Nicolas Delaunay, graveur. N° inventaire : 75.6721, Musée du Quai branly, Paris.
↑Étienne Louis Hector de Joly (Montpellier, 22 avril 1756 – Paris, 3 avril 1837), avocat au conseil du roi, ministre de l'Intérieur, puis de la justice de Louis XVI, le 3 juillet 1792, dans le cabinet composé principalement par des membres du Club des Feuillants. Il change son nom en Étienne Dejoly.
↑Pierre Caron, ministère de l'Intérieur, Henri Calvet, Michel Eude, Société d'histoire contemporaine, Paris pendant la Terreur ː rapports des agents secrets du Ministre de l'intérieur, publiés pour la Société d'histoire contemporaine, A. Picard et fils, , Rapport de Roliri [F7 36883], page 126-127
↑Cf. Banat, page 264. Il semblerait toutefois que la Société Chantereine succède à la Société Olympique de Paris. Voir cet article qui nous dit : "Ce théâtre avait été bâti en 1796 sur les dessins et sous la conduite de l’architecte Damême, dont les arts et l’amitié déplorent la perte récente. L’objet de sa construction, faite aux dépens de feu M. le comte d’Ozembray, était d’offrir un local convenable à l’usage d’une réunion d’artistes et d’amateurs, connue sous le nom de Société Olympique. Cette société s’occupait particulièrement de musique, et tenait ses séances au Palais-Royal ; elle avait en 1786 obtenu aux Tuileries la salle des gardes pour y donner des concerts. C’est après la tourmente révolutionnaire que, réunissant à son domaine l’art dramatique, cette société vint rue Chantereine occuper le théâtre qui prit le nom d’Olympique". Théâtre Olympique, Planche XVL, in Alexis Donnet (géographe attaché au cadastre), J. Orgiazzi (graveur du dépôt-général de la guerre) commencé par les ci-devants & continué par Jacques-Auguste Kaufmann (né le 8 mars 1812 à Cologne (Prusse), architecte, demeurant à Paris, Seine).- Archtectonographie des théâtres de Paris, ou Parallèle historique et critique de ces édifices, considérés sous le rapport de l’architecture et de la décoration, enrichi de vingt plaches en taille-douce et de plans de Paris, Didot l’Ainé imprimeur du roi, Paris, 1821, p. 236
↑Henri Barbedette.- Haydn, Sa Vie et Ses Œuvres in Le Ménestrel, "Journal du monde musical, musique et théatres", Volume 1871-1872 v.38, Poussielgue, Paris, 1833, p. 27.
↑Joseph Marie Quérard.- Le Quérard, par l'auteur de la France littéraire, Google Livres
↑Le chevalier de Saint-George né à la Guadeloupe le 25 octobre 1745 fut amené fort jeune en France par M. de Boulogne fermier général son père qui l'avait eu d'une négresse. Entré fort jeune dans les mousquetaires il devint écuyer de Mme de Montesson puis capitaine des gardes du duc d'Orléans, son ami intime. Après la révolution ce prince l'employa dans toutes les intrigues du Palais Royal. En 1792, ayant levé un corps de chasseurs à cheval il en fut fait colonel et le conduisit à l'armée de Dumouriez. ll venait d'être arrêté comme suspect.
↑Jean-Baptiste Capefigue, L'Europe pendant la revolution francaise, page 40. Le chapitre XXII est consacré à La destruction du système colonial de la France
↑Victor Cousin, Cours d'histoire de la philosophie morale au dix-huitième siècle, professé à la Faculté des lettres, en 1819 et 1820, Librairie philosophique de Ladrange, Paris,
↑Claude Nicolet, L'Idée républicaine en France (1789-1924) - essai d'histoire critique, Paris, Éditions Gallimard (ISBN2-07-023096-1, notice BnF noFRBNF34735670). L'ouvrage a été réédité en 1995, (notice BnF noFRBNF357655096), avec une postface de l’auteur.
↑2017 - Jakob Theodor Wüest, Comment ils ont écrit l'histoire : pour une typologie des textes historiographiques, Tübingen, Narr Francke Attempto Verlag (ISBN3-8233-8178-4, notice BnF noFRBNF45516395)
↑Le 9 mars 1848, Adolphe Crémieux reçoit "une délégation de hommes de couleur libres et de hommes de couleur libres des colonies françaises" et leur déclare que "la nouvelle République accomplira ce que la République de 92 avait proclamé. Vous redeviendrez libres". [Ceci est notoirement faux. Si ces hommes sont sur le sol de France, alors, ils sont libres]. "Il fait ainsi partie des militants pour l'abolition de l'esclavage (Cf. Nelly Schmidt.- Les abolitionnistes français de l'esclavage, 1820-1850, Revue française d'histoire d'outre-mer, tome 87, n°326-327, 1er sem. 2000 DOI:10.3406/outre.2000.3776, (lire en ligne). Cependant, le 15 mars 1848, François Arago envoie aux colonies, une dépêche contenant "un ajournement de l’émancipation", et les vagues promesses qui l’accompagnent ne sont guère que d’un Guizot républicain. Le décret du 27 avril 1848 abolira définitivement l'esclavage en France.— Adolphe Crémieux, fr.Wikipédia.
↑ Figure de la République, Dupont de l'Eure fut témoin et acteur de trois révolutions : 1789, 1830 et 1848.
↑Cet ensemble de 18 textes venant à la suite du rapport de la Commission est dit, de nos jours, "paquet législatif", ou ensemble des textes nécessaires à la mise en place d'une réforme.