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Utilisateur:Ambre Troizat/Les Dumas, un univers

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Les Dumas, un univers

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« Le champ des recherches est un champ immense presque sans limites et qui

"ne se peut tellement moissonner

Que les derniers venus n’y trouvent à glaner". »
V. De Saint-Just.- Historique du 5e Régiment de Dragons[1]

L'histoire commence avec la naissance de Thomas Alexandre Dumas, du nom de son père Thomas Alexandre Davy de La Pailleterie, dit le général Dumas, titre qu'il gagne dans les campagnes militaires de la Révolution française.

« Mon père s'engagea donc, ainsi que la chose avait été convenue, sous le nom d'Alexandre Dumas.
Il s'engagea le 2 juin 1786 au régiment des dragons de la Reine sixième de l'armé, sous le n° 429
Ce fut M le duc de Grammont grand père de mon ami le duc de Guiche actuel qui reçut son engagement sous le nom d'Alexandre Dumas ; seulement à l'appui de cet engagement fut annexé un certificat que le duc de Guiche, voici deux ans à peu près, est venu m'apporter comme un bon souvenir de M. le duc de Grammont son père.
Il était signé de quatre notables de Saint Germain en Laye et constatait que, quoique s'engageant sous le nom d'Alexandre Dumas le nouvel enrôlé était bien le fils du marquis de la Pailleterie.
Quant au marquis il mourut treize jours après l'engagement de son fils aux dragons de la Reine comme il convenait à un vieux gentilhomme qui ne voulait pas voir la prise de la Bastille. »
— Alexandre Dumas, l'écrivain[2]


Benjamin Roubaud.- Chevauchée de la postérité (1842) : Alexandre Dumas père presse le pas
Benjamin Roubaud.- Chevauchée de la postérité (1842) : Alexandre Dumas père presse le pas

Alexandre Dumas, le général

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François Swebach-Desfontaines, Un marché aux chevaux, 1793

L'histoire commence, disais-je, avec la naissance le 25 mars 1762 à Jérémie (Saint-Domingue, colonie française, aujourd'hui Haïti) de Thomas Alexandre Dumas, du nom de son père Thomas Alexandre Davy de La Pailleterie, dit le général Dumas, titre qu'il gagne dans les campagnes militaires de la Révolution française :

Trois moments de la vie militaire de Dumas dans la peinture française du XIXe siècle

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À travers "La vie du général dans la peinture française du XIXe siècle", Je retiendrai trois moments de la vie militaire de Dumas (le général) :

  1. Quand il prend partie contre son colonel, Joseph Bologne de Saint-George. Cet épisode est relaté dans les archives de la Révolution française
  2. Le moment de la campagne d'Égypte où il investi la Mosquée au Caire puis prend partie contre son général, Napoléon Bonaparte. J'ai fait un long récit de ce moment dans Alexandre Dumas, Monsieur le Général de Mérès Weche, selon le récit de Dumas l'écrivain.
  3. Quand il devient père de Alexandre Dumas, futur écrivain de renommée mondiale & la relation filiale qui s'en suivit. Dumas l'écrivain parle avec émotion de son père dans ses mémoires. Ce père bien-aimé revit à travers plusieurs des romans du fils.

Deux portraits du Général

  1. L'un où l'on voit le Général à pied. C'est un dessain de Guillaume Lethière.
  2. Le deuxième est le grand portrait équestre du général Dumas par Olivier Pichat.

Le Général Dumas dessiné par Guillaume Lethière

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Ce portrait en pied est une gravure dont le dessin est de Guillaume Guillon Lethière. Il nous rappelle certains portraits de Toussaint Louverture qui ont circulé pendant et après la révolution Haïtienne. Alexandre Dumas est à pied. Il n'est pas encore général. Un historien de l’art militaire du XVIIIe siècle pourrait nous aider à lire les symboles à l'œuvre.

Général Alexandre Dumas peint par Olivier Pichat (1825-1912)

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Voici Alexandre Dumas au plus haut de son ascension militaire & sociale.
Ce deuxième moment est illustré par le grand portrait équestre du général Dumas par Olivier Pichat, peint après 1883, que l'on peut voir au Musée Alexandre Dumas de [[w:Villers-Cotterets|Villers-Cotterets. Celui-ci devait manquer à la série des portraits équestres des généraux de la Révolution française. Mais, le général Dumas n'aura jamais le statut économique qui va avec le grade. Comme beaucoup de généraux de l’époque.

La Révolte du Caire, le 21 octobre 1798

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Le troisième document iconographique que je vous propose est le tableau intitulé "La Révolte du Caire, le 21 octobre 1798" par Anne-Louis Girodet-Trioson (1767 - 1824) qui se trouve au Grand Palais.

C'est le tableau que Dumas l’écrivain décrit avec dépit[3].

Le nom de Dumas le général n'est pas cité dans l'étude de l'Histoire par l’image. Les partenaires du projet sont le ministère de la culture & le ministère de l’Education nationale.

« Commandé en 1809 pour être exposé dans la galerie de Diane au palais des Tuileries, ce chef-d’œuvre de Girodet, heureux de se mesurer à un thème de peinture d’histoire mêlant l’exotisme à l’héroïsme, constitue une parfaite illustration de la constitution de la légende napoléonienne. C’est en effet dans ces années 1808-1810 qu’est menée une très active politique culturelle destinée à fixer les traits saillants de la mythologie officielle. Aussi est-ce pour illustrer les salles Napoléon du musée historique de Louis-Philippe que le monarque constitutionnel l’affecta à Versailles. »
Anne-Louis Girodet-Trioson (1767 - 1824).- La Révolte du Caire, le 21 octobre 1798[4]

Mais la decription correspond bien à celle que fait Dumas l'écrivain dans ses mémoires.

« Le moment représenté est celui où les Français, après avoir pénétré dans la grande mosquée du Caire, combattent les rebelles qui s’y sont retranchés. Peinture idéale s’il en est, représentant la férocité du combat des armées françaises non comme s’il s’agissait d’une simple répression militaire mais plutôt d’une bataille de demi-dieux, cette peinture exceptionnelle dans l’œuvre de Girodet... »
Anne-Louis Girodet-Trioson (1767 - 1824).- La Révolte du Caire, le 21 octobre 1798[5]

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Vie familiale des Dumas

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Notre quatrième document est un portrait de Alexandre Dumas l'écrivain, jeune, Ce portrait nous introduit à la vie familiale de Dumas le général qui commence comme nous le savons à Saint-Domingue. Tantôt la mère du Général est esclave. Tantôt elle est libre. Mais, il semble que le marquis Alexandre Antoine Davy de la Pailleterie (1714-1786) boucle les budgets de sa plantation en vendant les enfants de Cessette.

L'épouse du général

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Nous ne disposons pas de portraits de Marie-Louise Labouret Madame la Générale, ses lettres en tiennent lieu. La première nous dit que Dumas a été retenu prisonnier en Italie. Après l'expédition en Égypte et la campagne d'Italie. C'est de ces prisons qu'il contractera la maladie qui l'emportera en 1806.

donne naissance à deux enfants, une fille et un garçon. Le garçon créera un nouvel esprit familial fondé sur la littérature de combat aux lieux & place de la guerre. Il a pour marraine sa sœur, Aimée-Alexandrine Dumas né en 1793, durant les guerres de la révolution, et pour parrain le maréchal d'Empire & républicain Guillaume Brune.

La maison familiale

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Le cinquième document est une photographie contemporaine de la maison natale d'Alexandre Dumas à Villers-Cotterêts. C'est déjà une autre histoire.

Mais, je ne m'étendrai pas plus sur la dimension historique de Alexandre (le général). Un fils est né. Aussi beau que ses père & mère réunis. Il est promis à un grand destin.

Je vous renvois à ses biographes. Particulièrement Claude Ribbe et, en 2014, Mérès Weche pour son "Alexandre Dumas, Monsieur le Général pour lequel j'ai écrit une préface que vous trouvez en ligne sur Google livres. Tout en vous proposant d'aller voir le beau [Alexandre Dumas - Monsieur le général: Préface d'Alexis Marise Bique De Mérès Weche portrait du Général par Mérès Weche] lui-même.

La mort du père

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Dans Hamlet, prince de Danemark publié en Théâtre en collaboration avec Paul Meurice, le père assassiné, le fils est condamné à vivre. Les autres protagonistes meurent. Ophélie ne peut être épousée car fille de l'époux de la mère, assassi du père.

Alexandre dumas en fait la « Providence visible[6] » qui réapparaît à la fin de la pièce aux yeux de tous pour sceller le sort de ceux qui vont mourir et obliger Hamlet à vivre ! :

   Hamlet
   Père ? Quel châtiment m’attend donc ?
   L’ombre
   Tu vivras

Alexandre Dumas, père

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Alexandre Dumas

Notre propos est la recherche des occurrences de l'esclavage, de sa mémoire dans l'oeuvre littéraire de Alexandre Dumas

L’abolition de l'esclavage consiste à annuler l'effet des textes juridiques autorisant l'esclavage et à l'interdire juridiquement, dans nos sociétés du droit écrit, quand le droit coutumier prévalait.

L'esclavage existe depuis l'invention de la propriété et la hiérarchisation des sociétés humaines entre riches et pauvres, les premiers usurpant le pouvoir politique, la souveraineté et les droits naturels des seconds. Dans le contexte du droit écrit, la codification de l'esclavage dépend de l'existence de l'écriture dans la société politique. Son abolition, modification du droit, ne peut intervenir que dans une société avec écriture. Dans le contexte du droit coutumier, on peut trouver des traces de l'esclavage dans l'art. Mais, il est plus difficile d'apporter la preuve de son abolition. L'ordre d'incarcération était venu d'en haut, il faut que d'en haut aussi vienne l'ordre de liberté. Or Napoléon est rentré depuis quinze jours à peine; à peine aussi les lettres d'[s:Page:Dumas - Le Comte de Monte-Cristo (1889) Tome 1.djvu/168 abolition] doivent-elles être expédiées. A. Dumas, père, Le Comte de Monte-Cristo,t. 1, 1846, p. 143. Article "Abolition" du Cntrl.}}

Quelques portraits

Les enfants de Alexandre Dumas Père

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Les femmes dans la vie de Alexandre Dumas père

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Adah Isaacs Menken

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Alexandre Dumas cuisinier

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Invention de la sauce béarnaise avec Collinet

L'œuvre de Dumas l'écrivain

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Alexandre Dumas

  1. Les Trois Mousquetaires
  2. Georges
  3. Napoléon Bonaparte

[[s:fr:

Alexandre Dumas, fils

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Category:Portraits of Alexandre Dumas (fils)

Dumas fils ou l'anti-Œdipe De Marianne Schopp, Claude Schopp

Transmission des savoirs entre père & fils

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Henry Bauër, fils de Dumas père

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Les Dumas dans leur époque

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Marceline Desbordes-Valmore, Alexandre Pouchkine, Alexandre Dumas

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* Marceline Desbordes-Valmore, née le 20 juin 1786 à Douai et morte le 23 juillet 1859 à Paris
* Alexandre Sergueïevitch Pouchkine, 26 mai 1799 (6 juin 1799 dans le calendrier grégorien) et mort à Saint-Pétersbourg le 29 janvier 1837 (10 février 1837 dans le calendrier grégorien).
* Alexandre Dumas, dit aussi Alexandre Dumas père), né le Modèle:Date de naissance à Villers-Cotterêts (Aisne) et mort le Modèle:Date de décès au hameau de Puys, ancienne commune de Neuville-lès-Dieppe, aujourd'hui intégrée à Dieppe (Seine-Maritime).

« 

Lettre de Tatiana
Pour écrire cette lettre, Pouchkine s'est servi de l'élégie de Marceline Desbordes-Valmore :
J'étais à toi avant de t'avoir vu.
Ma vie en se formant fut promise à la tienne...
... Au fond de ce regard ton nom se révéla.

Et sans le demander j'avais dit : Le voilà (1823) »
— Alexandre Pouchkine.- Eugène Onéguine, Lettre de Tatiana[7]Œuvres complètes (français), 1993, (notice BnF no FRBNF37414704h)[8]

Notes & Références

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  1. (notice BnF no FRBNF340760255), page VIII
  2. Alexandre Dumas, fils du général.- Mes Mémoires
    Source : Shat, Dossier Thomas-Alexandre Dumas de la Pailleterie, 7Yd91. Confirmée par Bernard Gainot, 2007, page 41
  3. Voir préface à Mérès Weche.- Alexandre Dumas, Monsieur le Général
  4. © Photo RMN-Grand Palais - D. Arnaudet / J. Schormans
  5. © Photo RMN-Grand Palais - D. Arnaudet / J. Schormans
  6. Voir Alexandre Dumas, Etude sur Hamlet et sur W Shakspeare, Paris, Michel Lévy, 1867, p. 12.
  7. Eugène Onéguine, Lettre de Tatiana
  8. France Culture & Adèle Van Reeth.- Les Chemins de la philosophie, L’âme russe : Pouchkine, Réalisation : Nicolas Berger et David Jacubowiez, Lectures : Georges Claisse, 0:53:00, 16/02/2015. Lettre de Tatiana à Onéguine