Utilisateur:Ambre Troizat/Saint-George, homme d'armes, sujet & citoyen

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De l'Édit royal de mars 1685 au Code noir[modifier | modifier le wikicode]

* Code Noir (Q222969), Législation française, XVII-XIXe siècle

L’Édit royal de mars 1685[modifier | modifier le wikicode]

Louis XIV - Édit de 1685, Réédité par Louis XV, pdf Saugrain, 1718
  • 1718 - Louis XIV, Louis XV, Philippe d'Orléans et royaume de France, Le Code Noir ou Édit du Roi. Donné à Versailles au mois de Mars 1685 : servant de règlement pour le Gouvernement & l'Administration de Justice & la Police des Îles Françoise de l'Amérique, & pour la Discipline & le Commerce des Nègres & Esclaves dans ledit Pays. et Avec l'Édit du mois d'Août 1685 portant établissement d'un Conseil Souverain et de quatre Sièges Royaux dans la Côte de l'Île de S. Domingue. A Paris. Chez la Veuve Saugrain, à l'entrée du Quay de Gèvres, du côté du Pont au change, au Paradis, M. DCCXVIII (1718), Versailles (OCLC 30899961, notice BnF no FRBNF33824222, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata Acte royal, Versailles, mars 1685, Document augmenté.
    • 2009 - Jean-François Niort et Jérémy Richard, L’Édit royal de mars 1685 touchant la police des îles de l’Amérique française dit « Code noir » : versions choisies, comparées et commentées (ISSN 0766-3838)Voir et modifier les données sur Wikidata Article scientifique
    • 2010 - Jean-François Niort et Jérémy Richard, L’Édit royal de mars 1685 touchant la police des îles de l’Amérique française dit « Code Noir » : Comparaison des éditions anciennes à partir de la version « Guadeloupe » (ISSN 0583-8266 et 2276-1993, DOI 10.7202/1036845AR)Voir et modifier les données sur Wikidata Article scientifique

Le Code noir, ou recueil des règlements rendus jusqu'à présent[modifier | modifier le wikicode]

Cf. Editions du code noir par ordre chronologique
  • 1767 - Louis XV, royaume de France et Louis de Bourbon, Le Code noir, ou Recueil des règlements rendus jusqu'à présent : Concernant le gouvernement, l'administration de la justice, la police, la discipline & le commerce des nègres dans les colonies françoises. Et les conseils & compagnies établis à ce sujet., Guillaume-Pascal Prault et Laurent-François Prault (notice BnF no FRBNF39374248, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata
    • 1762 - Louis de Bourbon, Louis XV et royaume de France, Ordonnances de Monseigneur le Duc de Penthièvre, Amiral de France, des 31 mars & 5 avril 1762 : Portant injonction à toutes personnes demeurante dans l'étendue de l’Amirauté, ou des Amirautés particulières de son ressort, qui ont à leur service des Nègres ou Mulâtres de l'un ou de l'autre sexe y d’en faire leur déclaration, en personne ou par Procureur, aux Greffes de l'Amirauté de France, ou aux Greffes des Amirautés particulières de son ressort, sous telles peines qu'il appartiendra. (lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata

A vérifier : L'édition de 1767 contient l'Ordonnances de Monseigneur le Duc de Penthièvre, Amiral de France, des 31 mars & 5 avril 1762, sous forme d'édit.

L'épée et les duels[modifier | modifier le wikicode]

Former à l'art des armes à l'époque de Saint-George[modifier | modifier le wikicode]

1775[modifier | modifier le wikicode]

« On lit dans la Gazette de Liège du 1" décembre 1775 que le sieur Nicolas Demeuse[1], maître en fait d'armes, ouvre ce jour une académie pour l'émulation et le perfectionnement de la jeunesse. »
— Crédit Communal.- Livres d'images, images du livre: l'illustration du livre de 1501 à 1831 dans les collections de l'Université de Liège, 1998, 143 pages[2].

Rémanence de l’époque médiévale & éthique nobiliaire[modifier | modifier le wikicode]

« S’il est souvent admis que la violence est le contraire de la civilisation, on découvre que l’escrime et ses pratiques meurtrières alimentent une véritable civilisation de la violence, c’est-à-dire une culture, un art, un savoir mis au service de l’homicide. »
— 2002 - Pascal Brioist, Hervé Drévillon et Pierre Serna, Croiser le fer[3]

« Ça a l'air de rien, une épée. Mais à en faire l'histoire ­ de l'objet, du symbole, de la métaphore, du signe de distinction, etc. ­, on fait l'histoire des moeurs, de la littérature, de la physique des métaux, de l'art, de la médecine, des confréries des maîtres d'armes, de la représentation des corps en mouvement, etc. Et, évidemment, de la violence : toute une culture, un savoir, un savoir-faire mis au service de l'homicide. »
— Libération livre, 30 mai 2002[4]

  • 1986 - François Billacois, Le Duel dans la société française des XVIe-XVIIe siècles : essai de psychosociologie historique, Paris, Éditions de l'EHESS (notice BnF no FRBNF36619607)Voir et modifier les données sur Wikidata
  • 2002 - Pascal Brioist, Hervé Drévillon et Pierre Serna, Croiser le fer. Violence et culture de l'épée dans la France moderne (XVIe-XVIIIe siècle), Champ Vallon (notice BnF no FRBNF41310509)Voir et modifier les données sur Wikidata
  • 2008 - François Guillet, La mort en face : Histoire du duel de la Révolution à nos jours, Paris, Éditions Aubier-Montaigne, 428  p. (notice BnF no FRBNF41249190)Voir et modifier les données sur Wikidata
  • 2010 - Arno Mayer (trad. Jonathan Mandelbaum), La persistance de l'Ancien régime : l'Europe de 1848 à la Grande guerre / Arno Mayer ; traduction de l'anglais par Jonathan Mandelbaum ; revue par l'auteur, Paris, Flammarion (notice BnF no FRBNF42177218)Voir et modifier les données sur Wikidata
  • 2010 - François Dosse, Renaissance de l'événement : un défi pour l'historien, entre sphinx et phénix, Paris, Presses universitaires de France, 348  p. (notice BnF no FRBNF42270896)Voir et modifier les données sur Wikidata
  • 2013 - Daniel Jaquet, L'art chevaleresque du combat : le maniement des armes à travers les livres de combat, XIVe-XVIe siècles, Neuchâtel, Éditions Alphil - Presses universitaires suisses, 226  p. (ISBN 978-2-940489-92-3, notice BnF no FRBNF43743186)Voir et modifier les données sur Wikidata


Bibliographie : "Former à l'art des armes à l'époque de Saint-George"[modifier | modifier le wikicode]

Demeuse Nicolas, "maître en fait-d'armes (fencing master)"[5]
Demeuse Nicolas est entrepreneur des messageries à Liége en 1803[6] 
Voir une bibliographie dans Henri Helbig, Mathieu Lambert Grandjean-Vaillant-Carmanne.- Catalogue des collections léguées à la ville de Liège par Ulysse Capitaine, Volume 1, 1872
5269 DEMEUSE Le maître d escrime ou l'art des armes édition ornée de 14 gravures Paris Delarue Blocquel à _ Lille sd in 12 d r 5270 DEMEUSE Nicolas Nouveau traité de l'art des armes Liége F J Desoer 1778 in 12 dr fig 5271 Id Méme ouvrage F J Desoer 1786 in 12 fig
Il existe de nombreux Demeuse à Liège en 1861[7] Georges Vigarello cite Nicolas Demeuse dans son ouvrage paru en 2019[8]
  • 1825 - Nicolas Demeuse, Traité de l'art des armes, par M. Demeuse, ouvrage dans lequel on établit les principes certains de cet art, et où l'on enseigne les moyens les plus simples de les mettre en pratique., Delarue et Castiaux, Paris et Lille,
  • 1825 - Arsène Vigeant, La bibliographie de l'escrime ancienne et moderne, Paris, imprimerie de Motteroz, 172  p. (notice BnF no FRBNF31575812, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata Biographie & bibliographie commentée[12]

Législation sur les duels[modifier | modifier le wikicode]

  • 1618 - Charles Bodin, Discours contre les duels, composé par Charles Bodin, sieur du Freteil près de Tournan en Brye, Paris, Toussaint du Bray (lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata
  • 1679 - royaume de France, Louis XIV, France, Édit du Roy portant règlement général sur les duels, registré en Parlement le 1er jour de septembre 1679 ; avec le nouveau règlement de MM. les maréchaux de France sur le mesme sujet du 22 août 1679, précédé de l'ancien règlement donné par les mêmes, le 22 août 1653, Les imprimeurs du Roy, Paris,
  • 1679 - Louis XIV, royaume de France, France, Déclaration portant nouveau règlement pour la punition du crime de duel. Régistrée en Parlement le 22 décembre 1679, Les imprimeurs ordinaires du Roy, Paris,

Les duels de Saint-George[modifier | modifier le wikicode]

Assaut du chevalier de Saint-Georges et de la Chevalière d'Eon, Carlton House, 9 avril 1787

« Saint-Georges, né le 25 décembre 1745 à la Guadeloupe, était fils d'une négresse et de M. de Boulogne, fermier général. Son père le mit de fort bonne heure entre les mains du célèbre maître d'armes Laboissière. A quinze ans, il battait déjà les plus forts tireurs. On ne saurait s'imaginer les étonnants succès qu'il ne tarda pas à obtenir dans les salons, malgré ses cheveux crépus et sa couleur beaucoup plus foncée que ne l'est ordinairement celle des mulâtres.
Cependant, cette particularité lui attira plus tard un assez vif désagrément. Après avoir été successivement écuyer de Mme de Maintenon, puis capitaine des gardes du duc de Chartres, Saint-Georges eut l'idée de se présenter, en 1776, comme chef d'une compagnie de capitalistes, pour l'exploitation de l'Académie royale de musique. Mais les actrices, et à leur tête Arnould, Guimard et Rosalie, s'empressèrent d'adresser un placet à la reine, pour lui exprimer que leur honneur et leurs priviléges ne leur permettaient pas d'être soumises à la direction d'un homme de couleur.
On croit que le refus que Saint-Georges éprouva en cette circonstance contribua beaucoup à le rendre plus accessible aux opinions révolutionnaires ; il prit part à toutes les intrigues de l'époque. Envoyé à Tournai, en 1791, avec une mission secrète du duc d'Orléans près des émigrés qui s'y rassemblaient, il en fut fort mal accueilli. On le repoussa de toutes les tables d'hôte, et le commandant de la ville lui fit même défendre de se montrer en public. L'année suivante, il leva à ses frais un régiment de chasseurs à cheval, qu'il commanda dans l'armée de Dumouriez. Quoiqu'il eût dénoncé celui-ci à la Convention, il n'en fut pas moins arrêté comme suspect peu de temps après, et ne dut sa délivrance qu'au 9 thermidor. Celui qui avait eu une existence si brillante mourut dans l'obscurité et dans un état voisin de la misère, le 12 juin 1799, à l'âge de cinquante-quatre ans.
Malgré la disproportion d'âge, Saint-Georges était très intimement lié avec le chevalier d'Éon; ils donnaient assez fréquemment en public des assauts où tout Paris accourait.
Son adresse était inimaginable. Un de ses moindres tours de force était de frapper deux écus jetés en l'air avec deux pistolets différents; il excellait de même dans la musique et dans les arts d'agrément. Du reste, il avait des qualités morales qui ne permettent pas de le ranger dans la classe commune des spadassins. Il était d'un caractère doux, humain et désintéressé, et l'on cite de lui des traits peu ordinaires de bienfaisance et d'humanité. Chose plus rare encore, on lui a rendu cette justice, qu'il n'avait jamais cherché à abuser envers qui que ce fût de sa force extraordinaire dans le maniement des armes.
Cet homme est le dernier grand artiste en escrime qui ait pu atteindre à une aussi haute renommée »
— Hippolyte ÉTIENM-Z[13].

Citation à propos du Chevalier d'Eon utilisant le mot "capitaliste" en 1763[modifier | modifier le wikicode]

« Le mot, en effet, devait être, déjà avant Turgot et dans un sens très voisin de celui qu'il lui donne, familier à la langue des gens d'affaires. Témoin un texte, sensiblement plus ancien, que le hasard d'une lecture me permet de verser au dossier : en quoi j'ai le sentiment de ne faire qu'obéir à ce principe de collaboratiom qui est, ici, celui de M. Hauser comme le nôtre. Les Archives du Ministère des Affaires étrangères (Correspectivement politique Angleterre, n° 451) conservent une lettre, à tous égards fort curieuse, par où, en date du 2З août 176З, le chevalier d'Eon[14] proposait au Ministre de se rendre maître, sur la place de Londres elle-même, du marché des fonds d'Etat anglais. On y lit le passage suivant (le mot souligné l'est dans l'original) : "Il y a, Monseigneur, deux sortes de personnes qui négocient ici dans les fonds publics. Les premières sont celles qui, ayant de l'argent à placer, achètent pour garder. Je les appelle les capitalistes. Les secondes sont celles que l'appas du gain engage à s'y intéresser ; c'est pour elles une espèce de jeu de hazard. Je leur donnerai le nom de joueur." »
Marc Bloch, cité par Lucien Febvre et Henri Hauser, "Mots et choses : capitalisme, capitaliste[15]".

Le sport à l’époque de Saint-George[modifier | modifier le wikicode]

BNF
La philosophie du sport
Conférences : La Philosophie du quotidien 
5 mai. 2021 - 12 h 30 - 14 h
Diffusion en ligne
<https://www.bnf.fr/fr/agenda/la-philosophie-du-sport>.
Illustration : <https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53030580b>.

« Le mot « sport » ne vient ni du latin, ni du grec ! Vous pensiez qu’il était directement rattaché aux jeux olympiques de la Grèce antique ? Eh bien non, c’est un terme qui a traversé la Manche et a été emprunté à l’anglais. Apparu très récemment dans la langue française, il est attesté à partir de 1828 seulement .

Le « sport » désigne alors des activités physiques ou mentales de plaisir et a pour racine « desport », qui veut dire « divertissement, plaisir physique ou de l’esprit » en vieux français. Il y est souvent associé une notion de compétition, et fait d’ailleurs son apparition dans le « Journal du haras », en lien avec les courses de chevaux. Si le mot « sport » est apparu tardivement, c’est surtout qu’il est lié à la notion de plaisir et de loisir. Avant le XIXème siècle, le sport existait assurément, mais peu de personnes avaient réellement le temps (et donc le loisir) de s’y livrer. Il faut attendre que les conditions de vie s’améliorent pour qu’il puisse concerner toutes les couches de la société, et que le terme en lui-même se popularise. Pour aller plus loin, nous vous invitons à vous pencher sur cette notion lors de notre nouvelle séance du cycle « Philosophie du quotidien » consacrée au sport. Isabelle Queval, professeure de philosophie à l’INSHEA, ancienne sportive de haut-niveau, se penchera sur cette question. Rendez-vous en ligne le 5 mai prochain : https://www.bnf.fr/fr/agenda/la-philosophie-du-sport

Illustration : Londres, femmes au golf [i. e. hockey sur gazon] : [photographie de presse] / [Agence Rol] https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53030580b »
— BnF - Bibliothèque nationale de France[16]

La question se pose en ces termes : quels usages du sport de Saint-George à Candace ?

Bibliographie : quels usages du sport de Saint-George à Candace[modifier | modifier le wikicode]

  • 2010 - Philippe Gastaud, Sports et mouvements de jeunesse catholiques en Guadeloupe au XXe siècle, Éditions L'Harmattan (ISBN 978-2-296-12958-0)Voir et modifier les données sur Wikidata

Etrangers & régnicoles[modifier | modifier le wikicode]

L'Auld Alliance ou Vieille Alliance militaire[modifier | modifier le wikicode]

Fichier:Procuration des prélats d’Écosse à l’archevêque de Glasgow 1 - Archives Nationales - AE-III-76.jpg
Procuration des prélats, des communes et des nobles écossais à l’archevêque de Glasgow pour négocier les termes du mariage de Marie Stuart[17].

La Vieille Alliance de 1295 est toujours désignée en langue française ou anglaise par son nom en scots : Auld Alliance ou Ald Allyance.

Le traité An Seann-Chaidreachas, en gaélique écossais, noue une alliance militaire et diplomatique entre les royaumes de France et le Royaume d'Écosse contre l’Royaume d’Angleterre et prévoit que si l’une des parties subissait une attaque de l’Angleterre, l’autre envahirait le territoire de cette dernière[18]. Sa première trace écrite est signé à Paris le (23 octobre 1295) entre les représentants de w:Jean Baliol et Philippe le Bel. Ratifié le (23 février 1296) par le parlement écossais[19].

Le (6 juillet 1560), le traité d'Édimbourg met officiellement un terme à l'essentiel des dispositions de l’alliance, après presque 265 ans. L’Écosse devenue protestante s’allie désormais avec l’Angleterre, également protestante et, en 1562, elle envoie 200 soldats en Normandie pour aider les Huguenots dans leur lutte face au pouvoir royal catholique. L'alliance et ses prolongements marqueront les relations franco-écossaises de 1295 jusqu'à l'époque contemporaine.

En 1422) un corps écossais est constitué pour défendre la personne du roi de France, dont la garde personnelle restera longtemps exclusivement une garde écossaise[20].
En 1429, des Écossais assistent Jeanne d’Arc pour lever le siège d’Orléans.

Les lettres de naturalités font sujet du roi de France[modifier | modifier le wikicode]

Le château des Stuarts, aujourd'hui hôtel-de-ville d'Aubigny-sur-Nère.

En termes de droit des gens, les lettres de naturalité octroyées dans chacun des deux royaumes de France et d'Écosse à des sujets de l'autre restent l'une des traces les plus novatrices de la Vieille Alliance.

« Une lettre de naturalité est, en droit sous l'Ancien Régime, une lettre patente par laquelle le roi admet un étranger au nombre de ses sujets.
La succession des biens des étrangers ou aubains (d'un autre ban) situés sur le territoire du royaume, étaient considérés comme des épaves et revenaient à la couronne en vertu du droit d'aubaine. Le fait de ne plus être étranger, mais régnicole, et donc de pouvoir se prévaloir des dispositions successorales d'une coutume, permettait aux héritiers d'entrer en possessions des biens. »
Wikipédia.- Lettre de naturalité.

En septembre 1513, après la bataille de Floden, Louis XII accorde la nationalité française aux archers écossais de sa garde.
En 1558, la régente Marie de Guise accorde la réciproque, de façon élargie, aux Français établis en Écosse.

Les dispositions de la Vieille Alliance, en termes de droit des gens, sont confirmées par Henri II, roi de France, en juin de la même année puis, renouvelées par Louis XIV le (19 septembre 1646), [21]. Par elle, des étrangers quittent le statut d'aubains pour devenir régnicoles, échappant au droit d'aubaine, partagent le droit de propriété et transmettent leurs biens à leurs descendants pour constituer un patrimoine héréditaire à l'intérieur des frontières du royaume de France.

Etrangers, régnicoles & bâtards[modifier | modifier le wikicode]

« Le prétexte du droit d’aubaine est d’empêcher que les biens du royaume ne passent en pays étranger : je dis prétexte, car si c’étoit là l’unique & véritable cause, pourquoi l’aubain ne pourroit-il pas, comme le bâtard, disposer de son bien par testament, du moins en faveur d’un régnicole ; ce qui pourtant ne lui est pas permis ? Voyez Étranger. (H) »
— Toussaint.- L’Encyclopédie, Texte établi par Diderot et d’Alembert, 1ère édition, Tome 1, p. 863), 1751[22]

Naissance de formes démocratiques de gouvernement[modifier | modifier le wikicode]

La première révolution anglaise ou guerres civiles anglaise, (1642–1651)[modifier | modifier le wikicode]

Charles Ier roi d’Angleterre
Execution de Cromwell, Bradshaw and Ireton, 1661

La première révolution anglaise est constituéé de trois vagues de guerres civiles qui secouent les sociétés anglo-saxonnes de 1642 à 1651

  1. The first English Civil War sous Charles I, ()
  2. The Second English Civil War sous Charles I, (1648–1649)
  3. The Third English Civil War sous Charles II, (1649–1651)

La première guerre civile, 1642–1646 et la seconde, 1648-1649, ont lieu sous Charles Ier, d'Écosse et d'Irlande[23], 19 novembre 1600 - 30 janvier 1649. Celui-ci règne de 1625 à son exécution en 1649, à l'issue de la seconde guerre civile.

Durant la troisième guerre civile, 1649–1651 se mettent en place un [[w:en :New Model Army|nouveau modèle d'armée)) en septembre 1648 et le Rump Parliament en 6 December 1648. Oliver Cromwell démontre son habilité à réorganiser de l'armée, devient rapidement un des principaux commandant et joue un rôle déterminant dans la défaite des troupes royales, participe à l'[w:en :Oliver_Cromwell#Establishment of the Commonwealth|établissement d'une forme de gouvernement républicain]] inaugurée le 19 mai 1649 : L'Angleterre devient une libre république (a free Commonwealth) dirigé par le Rump, un conseil d'État de 41 nobles et bourgeois (divisé en 5 comités : AE, armée, Irlande, justice, marine) et un conseil d'officiers. Oliver Cromwell participe à la vie politique entre 1649 et 1660. La Dissolution du Rump Parliament intervient dès 1651–1653 avec le retour des royalistes au pouvoir en 1660. Oliver Cromwell vote la mort du roi et sera lui-même décapité post-mortem en 1661.

Deuxième Révolution anglaise ou Glorieuse révolution (1688-1689), sous Charles II 1630-1685[modifier | modifier le wikicode]

William Dobson.- Charles II d'Angleterre, alors Prince d Galles, 1642

La Glorieuse révolution, ou Seconde Révolution d’Angleterre (1688-1689) eut lieu sous le règne de Charles II, Londres 29 mai 1630 - 6 février 1685, dans un contexte de puissantes migrations entre les puissances européennes. Charles II d'Angleterre, qui est aussi Jacques VII d'Écosse, règne à partir de 1660. Il est renversé en 1701. Le parlement fait succéder sur le trône sa fille Marie II et Guillaume III prince d'Orange, époux de Marie II. Son fils Jacques II d’Angleterre dit le chevalier de Saint George mené en exil à la cour de France. Ses partisans qui refusent l'allégeance à Guillaume d'Orange et son épouse la reine Marie furent appelés les non-jureurs ou jacobites se réfugient en France le 2 janvier 1689 et sont accueillis par Louis XIV à Versailles, le 22 janvier 1669.

La Glorieuse Révolution de 1688-1689 aboutit à la Déclaration des droits ou Bill of Rights de février 1689 : naissance d'une certaine forme de démocratie. Elle affirme le rôle du parlement face à la couronne et provoque la naissance de formes démocratiques de gouvernement.

Jacques II d’Angleterre dit le chevalier de Saint George (Écosse), 1688-1766[modifier | modifier le wikicode]

[[Fichier:James II by Peter Lely.jpg|100px|vignette|gauche|Jacques II d’Angleterre (w:1688-w:1766), frappé de mort civile]

James Francis Edward Stuart

On pourrait dire que ce chevalier de Saint-George naît de la Première Révolution anglaise et de la Glorieuse Révolution ou Seconde Révolution d’Angleterre.

Jacques II & d'Écosse dit le chevalier de Saint George est frappé de mort civile. Il s'exile en France sous le nom de "Chevalier de Saint-George".

James Francis Edward Stuart, né le 20 juin 1688 au Palais St. James de Londres, décédé le 1er janvier 1766 au palais Balestra à Rome, dit le "Chevalier de Saint-George", prétendant au trône d’Angleterre et d’Écosse, fut emmené en exil à la cour française de Saint-Germain-en-Laye au moment où son père chassé du pouvoir et exécuté en w:1649, au cours de la w:Première Révolution anglaise.

Louis XIV proclama Jacques Édouard Stuart successeur officiel du trône d’Angleterre. L’opinion anglaise reste opposée à l’intronisation de Jacques Édouard Stuart à cause de sa foi catholique. Le Parlement anglais vote l’Acte de succession, puis un décret de confiscation des biens et de mort civile contre lui.

« 1. Le chevalier de Saint-George, fils du roi d'Angleterre Jacques II, essaya, mais inutilement, de reconquérir le trône dont la révolution de 1688 avait dépossédé son père[24]. George Ier avec qui il lutta était fils du premier électeur de Hanovre, Ernest Auguste, et arrière petit-fils, par sa mère, de Jacques Ier ; un acte du Parlement anglais (1701), qui limitait aux princes de la ligue protestante le droit d'accession à la couronne, fit de lui le successeur de la reine Anne. »
(notice BnF no FRBNF309114772)[25]

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Les Maréchaux de la marine de France dans les guerres aux Amériques[modifier | modifier le wikicode]

1700-1789 - Naissance de la fonction et guerres coloniales

d'Estrées le fondateur[modifier | modifier le wikicode]

Jean II d'Estrées (1624-1707), duc et pair, maréchal de France, vice-amiral, et vice-roi de l'Amérique[modifier | modifier le wikicode]

Epoque où la France affronte la "puissance coloniale hispano-hollandaise" aux Indes occidentale et pose les base du commerce négrier avec l'Afrique
Première guerre intercoloniale (1688-1697)

« Le bombardement d'Alger en 1688 était une expédition militaire ordonnée par Louis XIV contre la Régence d'Alger afin de faire respecter le traité de paix de 1683 qui avait été violé par les pirates algériens. L'escadre, comprenant 31 navires et 10 galiotes de bombes, était commandée par Jean II d'Estrées. »
fr.Wikipédia.

d'Estrées fils[modifier | modifier le wikicode]

Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]

  • 1786 - Adrien Richer, Vies de Jean d' Estrées, duc et pair, maréchal de France, vice-amiral, et vice-roi de l'Amérique ; et de Victor-Marie d'Estrées, son fils, duc et pair, maréchal de France, vice-amiral, et vice-roi de l'Amérique, Paris, Éditions Belin, 195  p. (OCLC 1051060938, notice BnF no FRBNF34002157)Voir et modifier les données sur Wikidata

Les troupes coloniales : les Afridescendants dans l'armée[modifier | modifier le wikicode]

Troupes coloniales du 30 mai 1695 au 3 janvier 1809 : Louis-Marie Bajot, Troupes coloniales, 30 mai 1695 - 3 janvier 1809 (notice BnF no FRBNF30048469, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata[26].

Bataillons composées d'Afridescendants en Europe[modifier | modifier le wikicode]

Les Africains dans les armées du Maréchal de Saxe[modifier | modifier le wikicode]

Auguste II, père du Maréchal de Saxe
J. M. Dinglinger.- Sun mask with facial features of August II (the Strong) as Apollo, the Sun God
August III of Poland, frère du Maréchal de Saxe

[[File:Maurice de Saxe (1696-1750).PNG|100px|vignette|gauche|Maurice de Saxe, comte de la Raute (1696-1710) puis comte de Saxe (1710-1750), (1696-1750).]]

Siège de Tournai en 1709
Mausolée de Maurice de Saxe, église Saint-Thomas, Strasbourg

Maurice de Saxe, 1696-1750 est fils illégitime de Frédéric-Auguste Ier de Saxe (Auguste II de Pologne), prince de la maison de Wettin, Il est le demi-frère adultérin de Auguste III de Pologne, famille encore régnante en Belgique et au Royaume Uni.

« Auguste III de Pologne est, par sa fille Marie-Josèphe, le grand-père des rois Louis XVI, Louis XVIII et Charles X, et par sa fille Marie-Amélie, le grand-père des rois Charles IV, roi d'Espagne et Ferdinand Ier, roi des Deux-Siciles, ainsi que de l'impératrice consort du Saint-Empire, Marie-Louise d'Espagne. »
Wikipedia

Il passe ses premières années à Hambourg, puis à Berlin, à Utrecht et à La Haye. Il est présenté à son père, devenu Auguste II de Pologne, en 1698. Son éducation porte essentiellement sur l'art militaire. Âgé de 13 ans, il est présent à la campagne de 1709 dans la guerre de succession d'Espagne dans les Pays-Bas espagnols à la fin du règne de Louis XIV, de 1701 à 1714.

Bibliographie Maréchal de Saxe[modifier | modifier le wikicode]

Deux guerres pour faire un maréchal : Maurice de Saxe (1696-1750)[modifier | modifier le wikicode]

1748-1821 - Marie-Aurore de Saxe, grand-mère de George Sand[modifier | modifier le wikicode]

Marie Aurore of Saxony (1748-1821), with her son Maurice Dupin de Francueil, circa 1780
Maurice Dupin de Francueil (1778-1808)

Marie-Aurore de Saxe, comtesse de Horn, puis Madame Dupin de Francueil, née à Paris le 20 septembre 1748 et morte à Nohant-Vic (Indre), le 26 décembre 1821. Fille naturelle du maréchal Maurice de Saxe, elle est la grand-mère de George Sand.

Maurice François Élisabeth Dupin de Francueil, né à Paris le 9 janvier 1778 et mort à Nohant-Vic, le 16 septembre 1808, officier de l'armée impériale, est le père d'Aurore Dupin de Francueil, baronne Dudevant, plus connue sous le pseudonyme de George Sand.

Francueil est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.

DUPIN DE FRANCUEIL fils du premier mariage du précédent (Dupin Claude, financier et économiste, fermier général)  vivait dans la seconde moitié du dix huitième siècle. Il (DUPIN DE FRANCUEIL) fut fermier général et receveur général des finances et épousa une fille nat|Nouvelle biographie générale[27]
On y fait de la musique en plein air, au clair de lune, Garat chante et le chevalier de Saint-Georges joue du violon '. ... À Châteauroux, M. Dupin de Francueil entretient « une troupe de musiciens, de laquais, de cuisiniers, de parasites, …| Hippolyte Taine.- Les origines de la France contemporaine - Volume 1 - Page 113, 1986

Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]

  • 2009 - Jean-Pierre Bois, Maurice de Saxe et Ulrich Woldemar de Lowendal, deux maréchaux d’origine étrangère au service de Louis XV (ISSN 0035-3299 et 1965-0779, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata

Les réorganisations de l'armée sous Louis XV & Louis XVI[modifier | modifier le wikicode]

1778 - Ordonnance du roi, concernant la maréchaussée du 28 avril 1778[modifier | modifier le wikicode]

1785 - Le bataillon d'Afrique (Acte royal, Versailles, 16 janvier 1785)[modifier | modifier le wikicode]

  • 1753 - Maurice de Saxe, Charles Gravier de Vergennes, Antoine Ricouart d'Hérouville, Antoine Ricouart d'Hérouville, Traité des légions (à l'exemple des anciens Romains), ou Mémoires sur l'infanterie, composés par Mr. le maréchal comte de Saxe, Antoine Gibert, La Haye,
  • 1785 - Louis XVI, royaume de France, Ordonnance concernant la formation et la solde d'un bataillon sous la dénomination de Bataillon d'Afrique, Acte royal, Versailles, 16 janvier 1785. Suivi de l'attache du duc de Penthièvre, amiral de France, du 17 janvier 1785, Versailles,
  • 1968 - André Corvisier, « Les soldats noirs du maréchal de Saxe. Le problème des Antillais et Africains sous les armes en France au XVIIIe siècle », Outre-Mers. Revue d'histoire, {{Article}} : paramètre « date » manquant (ISSN 1631-0438, 0300-9513 et 2275-4954, DOI 10.3406/OUTRE.1968.1472)Voir et modifier les données sur Wikidata

Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]

Les Afridescencants, soldats & citoyens, 1789-1815[modifier | modifier le wikicode]

La France reste en guerre continue, de 1793 à 1802, avec plusieurs belligérants, dont le Royaume-Uni qui conquiert l’essentiel des colonies françaises et hollandaises ainsi que quelques colonies espagnoles.

Les guerres de la Révolution française se déroulent entre (guerre contre l’Autriche), 1792, et le traité d’Amiens de 1802. On distingue la période de la Première Coalition (1792-1797) de celle de la Deuxième Coalition (1798-1801). Chaque période connaît plusieurs batailles terrestres en Europe et dans les colonies, des batailles navales, les guerres d’Italie et l’expédition d’Égypte. Le Traité de Lunéville signé le 9 février 1801 (20 pluviôse an IX) par Joseph Bonaparte, représentant la France, et le comte Louis de Cobentzel, représentant l’Autriche marque la fin de la Deuxième Coalition. Le Traité d’Amiens signé le 25 mars 1802 entre le Royaume-Uni, d’une part, la France, l’Espagne et la République batave, d’autre part, est un traité de paix qui met historiquement fin aux guerres de la Révolution française. Après une trève qui durera jusqu'au 18 mai 1803, commenceront les guerres du Premier Empire.

  • Soldat,citoyen,militaire
  • 1916 - France, Troisième République française, Étienne Rognon, Rapport fait au nom de la commission de l'armée sur la demande de discussion immédiate (2) et sur le fond de la Proposition de loi de M. Diagne et plusieurs de ses collègues, étendant aux descendants des originaires des communes de plein exercice du Sénégal les dispo-sitions de la loi militaire du 19 octobre 1915,, Imprimerie de la Chambre des députés,

Les Américains dans l'Armée révolutionnaire[modifier | modifier le wikicode]

Garde nationale[modifier | modifier le wikicode]

Saint-George réside alors à Lille où il a servi durant deux ans Probablement dès son retour d'Angleterre en 1789-1790. D'abord en commandant une compagnie de la Garde nationale de Lille, puis comme aide de camp volontaire de Messieurs Duhoux et Miaizinscky. A partir du 6 décembre 1792, Saint-George commande la légion franche des Américains qui sera envoyé à l'armée du Nord, sous la direction de Dumouriez. Il a ainsi servi la Révolution sans discontinuer entre 1789 et la date de son emprisonnement après la désertion de Dumouriez.

20 avril 1792 – 18 octobre 1797 : Première Coalition[modifier | modifier le wikicode]

Saint-George annonce la reprise de Saint-Amand, du Camp de Moulde et d'Orchies[modifier | modifier le wikicode]

Le camp français lors de la bataille de Valmy, 20 septembre 1792.

Un courrier signé Saint-George arrive à Paris le 20 septembre 1792 alors que la Convention nationale tient séance. Le message est lu en dépit des consignes. L'événement est repris par la presse. De notables différences distinguent les relations écrites entre-elles. Ces différences amplifient l'importance de l'événement militaire dans une France en émoi. Elles soulignent la cohésion nationale "mon cher concitoyen" ; "Votre ami et concitoyen".

« Une lettre particulière écrite au membre Duquesnoy signée Saint Georges annonce la reprise des villes de Saint-Amand et d'Orchies et le rétablissement du camp de Maulde que nous avions été forcé d'abandonner »
— Gazette générale de l'Europe,1792[28]

« Lassource fait lecture du billet suivant adressé à Duquesnoy député Je reçois à l'instant la nouvelle que nos troupes ont repris Saint Amand et le camp de Maulde et qu on va rétablir ces postes Signé St. George. »
Journal des débats et des décrets : ou Récrit de ce qui s'est passé aux séances de l'assemblée nationale depuis le 17 juin 1789, jusqu'au premier septembre de la même année, volume 34Voir et modifier les données sur Wikidata[29]

« Je vous annonce, mon cher concitoyen, que je reçois à l'instant la nouvelle que nos troupes ont repris Saint-Amand et le camp de Moulde, et que ce camp va être rétabli. Votre ami et concitoyen, Saint-George. (Convention nationale, 20 septembre 1792[30]. »

29 septembre au 8 octobre 1792 : siège de Lille[modifier | modifier le wikicode]

Charles François Duhoux au siège de Lille en 1792[modifier | modifier le wikicode]

« Ici la discussion a été interrompue par l'admission du général Duhoux qui s'est présenté à la barre en conséquence du décret qui l'y avoit mandé. Interrogé s'il avoit reçu ordre du général en chef de se rendre à Rheims, il a répondu qu il n'avoit reçu aucun ordre du général mais seulement une réquisition des corps administratifs, il a ajouté que sa couduite à Lille avait été approuvée et qu'il avoit fait beaucoup de mal à l'ennemi. Le président lui a demandé s'il avoit obéi à l'ordre que le ministre lui avois donné de se porter à Rheims. Duhoux a répondu qu'il n'avoit point reçu d'ordre du ministre mais seulement une réquisition des administratifs qu'il a présentée et dont il a fait lecture par un des secrétaires. Interrogé pourquoi il s'étoit rendu à Rheims seul lorsqu il devoit y paroître avec les troupes à sa disposition, il a répondu que ses troupes n'étoient ni chaussées ni habillées et qu'il lui étoit impossible de les faire marcher en cet état.
A Rheims, il a failli être la victime d'une émeute militaire et immolé par les soldats à la fureur des desquels il n a échappé que par la vigueur de son cheval. Après cet évènement il a demandé au général Luckner ce qu'il devoit faire. Luckner lụi ayant ordonné de rester il n'est parti de Châlons pour Lille qu'au moment où il devoit être remplacé. De retour à Lille, Duhoux fait son devoir. S'il faut l'en croire il a eu plusieurs avantages au commencement du siége. Dans une de ses sorties à l'ennemi, il a tué 560 autrichiens et n'en a perdu que vingt cinq au plus.
Interrogé pourquoi il ne s'est pas rendu à Paris comme le ministre Servau le lui avoit ordonné, il a dit qu'il n'avoit pas reçu d'ordre du ministre mais seulement un avis de cette lettre par le général Labourdonnaie et il a observé qu'un autre que lui auroit peut être saisi cette occasion pour sortir d'une place incendiée par des bombes et des boulets rouges dans laquelle il n'étoit pas très agréable d'être enfermé. Interrogé s'il avoit proposé de ne pas recevoir le général Labourdonnaie à Lille il a juré que non. Hélas… et il a ajouté ensuite : il n'avoit peut être pas trop envie d'y venir. La convention a paru satisfaite des réponses du général et lui a accordé les honneurs de la séance.
Le comité militaire a été chargé de faire un rapport sur le compte rendu par le général Duhoux. »
— Gazette générale de l'Europe, 1792[31]

Rapport sur le compte rendu par le général Duhoux[modifier | modifier le wikicode]

Jean François Delacroix : député du département d'Eure & Loir à la Convention nationale, Président du 4 au 18 octobre 1792
Assemblée Conventionale, L'an premier de la République française
Présidence du citoyen Lacroix[32],  Séance du jeudi matin 11 octobre 1792.

Jeudi 11 octobre 1792 - Interrogatoire du général Duhoux, commandant à Lille, à la barre de la convention[modifier | modifier le wikicode]

Guerre de la première coalition. Siège de Lille, forteresse française, par les Autrichiens, 24 septembre - 8 octobre 1792

« Il paroit qu'un différend a eu lien entre les généraux Labourdonnaye et Duhoux et que celui-ci est accusé d'insubordination militaire à l'égard de Labourdonnaye. Au surplus le lieutenant général Duhoux a été mandé à la barre et il y a été traduit hier matin. Interrogé par le président sur son nom et son grade il déclare s'appeler Charles François Duhoux, lieutenant général. Il déclare n'avoir reçu aucun ordre du ministre de la guerre pour se rendre à Rheims mais seulement avoir été requis de faire cette marche par une délibération du conseil zénéral de Soissons A la suite de cette déclaration il met sur le burrau l ordre ministériel qui l avoit envoyé à Soissons et de la réquisition qui l appeloit à Rheims avec toutes les troupes disponibles Interroge pourquoi nalgré cette réquisition il s étoit rendu seul à Rheims il répond qu on l a engagé à partir seul sur le champ les troupes n étoient encore ni armées ni habillées Interrogé combien il a resté de temps Rheims il a répondu J y suis entré à onze heures du matin et j en suis reparti vers sept heures du soir J ai passé la garnison en revue j ai donnélo canon qu on m a demandé j ai vu les corps administratifs Vers le soir il ya eu une fausse alerte je me suis efforcé de iranquilliser les esprits Un attroupesent s est formé on a crié que j étois un treitre que je menois les soldats à la boucherie On m a entouré on a pris mon aide de camp par la jambe alors je suis sorti pour aller à Châions rendre compte de tout à M le maréchal Le général Duhoux s est ensuite engagé dans des détails du siège de Lille et a dit entr autres choses qu il a fait trois sorties dans lesquelles il a tué 560 hommes aux Autrichiens Il a rendu compte des premières opérations du siège de plusieurs sorties de l intrépidité des volontaires nationaux Interrogé pourquoi en sortant de Chalons il est allé à Lille il a répondu que son ordre le portoit On fait lecture de l ordre il prescrivoit effectivement au général Duhoux de se rendre à Lille Interrogé pourquoi il a continué ses fonctions à Lille quoique Labourdonnaie lui eût annoncé son remplacement il a répondu qu à la reception de la lettre de Labourdonnaie il a cessé de signer aucun acte mais qu il n a pas cessé de surveiller toutes les opérations militaires Il a ajouté que à la suite d une question que lui fit Labourdonnaie il lui répondit Si vous êtes Breton je suis breteur Interrogé si le ministre ne lui a pas ordonné de se rendre à Paris il répund que non Interrogé s il n a jamais dans des sociétés avec des soldats et des ofliciers juré de ne point recevoir le général Labourdonnaie à Lille il répoud en jurant que jamais il n a fait chose semblable On applau lit Interrogé si l on n a pas tenu des propos cootre Labourdonnaie il répond jamais Interrogé s il n a point apporté d obstacle à l entrée de Labourdonnaie à Lille pendan le bombardement il répond Hélas monsieur le président je ne crois pas qu il y ait voulu venir On rir L assemblée décrèle que le général Dulioux sera aumis aux honneurs de la séance Il entre et se place dans salle au milieu des applaudissemons Cette affaire a été renvoyée aux comités réunis de la ouerre et ce sûreté générale pour en faire un prochair rippendant lequel temps Duhoux restera à Paris si sa parole port 449 »
— Le courier de l'égalite, Numéros 51-100, 1792[33].

29 avril 1792 - Assassinat de M. Théobald Dillon, maréchal de camp, à Lille[modifier | modifier le wikicode]

  • Theobald de Dillon, 22 juillet 1745 (Dublin, Irlande) - 29 avril 1792 (Lille, France), général de brigade de la Révolution française.
  • 1792 - Relation de l'assassinat de M. Théobald Dillon, maréchal de camp, commis à Lille, le 29 avril 1792, par un témoin oculaire (notice BnF no FRBNF36306365)Voir et modifier les données sur Wikidata

6 décembre 1792 - La légion franche des Américains est décrétée[modifier | modifier le wikicode]

Bibliographie (13e Régiment de chasseurs à cheval (Légion Saint-George)[modifier | modifier le wikicode]

Organisation de la légion franche des Américains, 6 décembre 1792
Version imprimée de la Lettre aux présidents de section de Paris, signée "Saint-George", informant qu'il prend le commandement des hussards du midy.
  • 1891 - Paul Descaves et Marcel de Fonrémis, Historique du 13e régiment de chasseurs et des chasseurs à cheval de la garde (1792-1891), Béziers, A. Bouineau (OCLC 457692126, notice BnF no FRBNF34076124, lire sur Wikisource)Voir et modifier les données sur Wikidata, Survivance de la Légion des Américains, 1792-1795[34] .
**Adrien-Paul Descaves (1856-?), capitaine-instructeur au 13e régiment de chasseurs ; M. de Fonremis, capitaine aux escadrons territoriaux de chasseurs, dessinateur des uniformes.- Historique du 13e régiment de chasseurs et des chasseurs à cheval de la garde, 1792-1891, Illustrations en couleur. 
**Descaves (capitaine). Campagnes du 13® régiment de chasseurs à cheval et des chasseurs à cheval de la Garde. Résumé extrait de l’historique. Béziers, Bouineau, 1893, in-32, 54 p. 
**Descaves (capitaine). Notices sur les anciens 13e régiments de chasseurs. Carnet de la Sabretache, t. VIII, 1900, p. 483.
* Hennet (Léon). Les origines de l’ancien 13e chasseurs. Carnet de la Sabretache, t. VII, 1899, p. 705. 
* 1900 - Louis Pierre Amour Marie Henri de Bouillé, Historique du 13e régiment de hussards, 1792-1899, d'après les documents officiels puisés aux archives du ministère de la guerre et aux Archives nationales. Illustré par le Cte R. de Bouillé, M. le colonel Titeux, M. le sous-lieutenant Eckenfelder, MM. de Gouyon, Ch. Crespin et l'auteur. Avec des reproductions photographiques des portraits des colonels, Paris, Erwan Personne, 221  p. (notice BnF no FRBNF34076084)Voir et modifier les données sur Wikidata 

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Manuscrit à la Bibliothèque du Ministère de la Guerre A. II. g. 1532[modifier | modifier le wikicode]

  • La formation du régiment de chasseurs à cheval de la Garde Impériale en Crimée, 28 avril 1856. Revue de Cavalerie. Paris, Berger-Levrault, t. XVIII, 1893-1894, p. 251.
** Un régiment de cavalerie sous le premier Empire. Le 13e chasseurs de 1805 à 1815. États et situations. Revue de Cavalerie. Paris, Berger-Levrault, tome XXXIV, 1901- 1902, p. 264. 
** Margerand (J.). Les grenadiers et les chasseurs à cheval de la Garde Impériale. Carnet de la Sahretache, 2e série, t. II, 1903, p. 129. 
** Guise (prince Jean d’Orléans, duc de). Historique du régiment des chasseurs à cheval de la Garde royale pendant la guerre d’Espagne (1823), publié par S. A. R. le prince Jean d’Orléans, duc de Guise. Paris, Dubois, 1902, in- 16, 45 p. 

Documents manuscrits aux Archives Historiques de la Guerre[modifier | modifier le wikicode]

* I. 1° 13^ régiment de chasseurs (1793-1815) : 3 cartons. — 20 cartons collectifs, voir Cavalerie, i)age 202. 
* II. Classements spéciaux à la Garde Impériale aux Archives administratives de la Guerre.
* Jean Pierre Clément Marie d’Orléans Guise, duc de.- Historique du régiment des chasseurs à cheval de la garde royale pendant la guerre d’Espagne (1823), WorldCat.org.
* Adrien Pascal, Histoire de l’armée et de tous les régiments depuis les premiers temps de la monarchie française jusqu'à nos jours, Paris, Publié par A. Barbier, 1851 . Notice Bnf n° FRBNF36378851
* Jean Hanoteau (1869-1939) ; Emile Bonnot.- Bibliographie des historiques des régiments francais, Internet Archive (avec un bug).

Bibliographie (Garde nationale)[modifier | modifier le wikicode]

** 1799 - Directoire, Manuel du garde national, ou Recueil des lois, et arrêtés du directoire exécutif, concernant l'organisation et le service de la garde nationale sédentaire, depuis 1789 jusques et compris la loi du 1 messidor an VII, Paris, Louis Rondonneau (notice BnF no FRBNF33472085)Voir et modifier les données sur Wikidata 
** Rechercher Lille & Siège de Lille
** 2019 - Abnousse Shalmani, Eloge du métèque, Paris, Bernard Grasset (ISBN 978-2-246-82135-9, notice BnF no FRBNF45829884)Voir et modifier les données sur Wikidata, Voir : "Le chevalier de Saint-George, le diamant noir de la métèquerie" 
* 13e régiment de chasseurs à cheval
* Hussards de Saint-Georges, ou Légion franche de cavalerie des Américains du Midi
Victor Derode.- Histoire de Lille - Volume 3 - Page 110, 1848

Troupes noires[modifier | modifier le wikicode]

Les dépôts coloniaux[modifier | modifier le wikicode]

Les dépôts coloniaux de l'Ile d'Aix, Brest, Rochefort, 

Esclaves & Hommes de couleur des colonies françaises de l’Amérique dans la guerre d'indépendance des USA[modifier | modifier le wikicode]

Bataillon des Pionniers Noirs[modifier | modifier le wikicode]

10 mai 1803-1815 : Bataillon des Pionniers Noirs

Rôle de Julien Raimond[modifier | modifier le wikicode]

« En faisant encore environ 1,800 toises par le chemin après l'embarcadère, on arrive à la rivière d'Acquin, limite entre la paroisse d'Acquin & celle de Saint-Louis. La première habitation qu'on trouve en venant du bourg & au Nord du chemin, est celle de Julien Raimond, le même qui depuis 1785 fait auprès du ministre les plus vives follicitations pour obtenir l'assimilation des hommes de couleur libres aux blancs, & qui a donné à cet égard des mémoires a M. le maréchal de Castries. Ces mémoires font une des raifons qui ont fait insérer par ce ministre, dans les instructions données à MM. de la Luzerne & de Marbois le 6 décembre 1785 , des observations sur l'état des affranchis & une recommandation de pressentir & même de consulter sur les améliorations dont cet état peut être susceptible , les conseils Supérieurs , les Chambres d'Agriculture & de notables habitans. M. de la Luzerne devenu ministre lui-même, a insisté encore plus, fortement sur ce point dans les instructions du ier. août 1788, pour MM. du Chilleau & de Marbois. »
— Mederic Louis Elie Moreau de Saint Mery.- Description topographique, physique, civile, politique et historique de la partie francaise de l'isle Saint Domingue (etc.)[35], 1798, page 618

.

Raimond est connu de Milscent[modifier | modifier le wikicode]

« Raimond, connu très avantageusement dans la colonie » a pu écrire le polémiste dominguois Claude Milscent dans son journal Le ... L. JACOB, « Saint-Georges et la "Légion noire" de Lille en 1793 », dans La Revue du Nord, Lille, 1951, t. »
— Erick Noël.- Etre noir en France au 18e siècle - Page 260, 2006[36].

Travaux à propos de Julien Raymond[modifier | modifier le wikicode]

Œuvres de Julien Raimond[modifier | modifier le wikicode]

  • Œuvres de Julien Raimond
  • 1794 - Julien Raimond, Lettres de J. Raimond, à ses frères les hommes de couleur
    • 1794 - Julien Raimond, Lettres de J. Raimond, à ses frères les hommes de couleur. Et comparaison des originaux de sa correspondance avec les extraits perfides qu'en ont fait MM. Page et Brulley, dans un libelle intitulé "Développement des causes, des troubles, et des désastres des colonies françaises", Volume I, Paris, Imprimerie-librairie du Cercle social (Paris) (notice BnF no FRBNF31172686, lire sur Wikisource, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata (notice BnF no FRBNF364003163),
    • 1794 - Julien Raimond, Lettres de J. Raimond, à ses frères les hommes de couleur. Et comparaison des originaux de sa correspondance avec les extraits perfides qu'en ont fait MM. Page et Brulley, dans un libelle intitulé "Développement des causes, des troubles, et des désastres des colonies françaises", : Volume 2, Correspondance de Julien Raimond avec ses frères de Saint-Domingue. Et les pièces qui lui ont été adressées par eux, 1792-1793., Paris, Imprimerie-librairie du Cercle social (Paris) (notice BnF no FRBNF31172683, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata

17 mars 1761-19 avril 1820 : Joseph Domingue[modifier | modifier le wikicode]

Joseph Damingue (ou Domingue ou Domingo) dit Hercule né le 17 mars 1761 à La Havane et mort le 19 avril 1820 à Paris, est un officier français de la Révolution et de l’Empire. Il était le fils d’un noir de Cuba installé à Bordeaux. 
Joseph Domingue, Homme de couleur, militaire sous l'Ancien Régime. Accompagne Bonaparte en Italie puis en Égypte. Fait carrière par la suite[37].
Bernard Gainot, Les officiers de couleur dans les armées de la République et de l'empire (1792-1815) : de l'esclavage à la condition militaire dans les Antilles françaises, Paris, Karthala, 232  p. (ISBN 978-2-84586-883-0, OCLC 182917374, notice BnF no FRBNF41165334)Voir et modifier les données sur WikidataJoseph Domingue
Cuzado Joseph Domingue a Leiria Haricots et pommes de terre

Francisco de Miranda, général de division des armées de la République (1791-1794)[modifier | modifier le wikicode]

Littérature des colonies depuis l'Ancien Régime[modifier | modifier le wikicode]

Cf. Michaël Jackson

  • 1998 - Frans C. Amelinckx et Michel Séligny, Michel Séligny : Homme libre de couleur de la Nouvelle-Orléans. Nouvelles et récits. Compilation, introduction et notes, Sainte-Foy, Presses de l'Université Laval et centre international d'études françaises, 212  p. (ISBN 2-7637-7565-9, notice BnF no FRBNF37178471)Voir et modifier les données sur Wikidata

La représentation politique des colonies à la Convention[modifier | modifier le wikicode]

Jean-Baptiste Belley[modifier | modifier le wikicode]

Deputé Jean-Baptiste Belley

Jean-Baptiste Belley

* Utilisateur:Ambre Troizat/Saint-George, homme d'armes, sujet & citoyen
* Saint-Domingue, 22 au 23 août 1791
* Utilisateur:Ambre Troizat/Mon cabinet d'histoire 2, devrait disparaître.

Traiter la question sous l'angle du combat des gens de couleur et Jean-Baptiste Belley Jean-Baptiste Belley, financeur de la Légion franche des Américains du Midy

Saint-George, enfermement & contournement[modifier | modifier le wikicode]

Fouquier Tinville par Vivant Denon
"La maison de Saint-George"

« Les journaux ont annoncé que pour cause d'expropriation on allait démolir la maison où était mort le chevalier de Saint-Georges. Aucun d'eux n'a donné sur cet étrange personnage des détails qui auraient pu intéresser le lecteur. M. Breton a écrit une biographie qui me permet de réparer cet oubli. »
— Eugène Chavette.- Le Chevalier de Saint-Georges[38]

"Pare cette botte-là"

« Des salles d'armes Saint-Georges passa sur le terrain des combats véritables et contribua à la défense de nos frontières. Il leva un escadron de chasseurs à cheval, une espèce de corps franc dont il se fit le colonel et le conduisit à l'armée du Nord sous les ordres de Dumouriez. Après la défection de son général, il le dénonça afin d éviter les soupçons qui atteignirent un grand nombre de ses compagnons d'armes. Il n'en fut pas moins arrêté comme suspect en 1794 et se vit à la veille de comparaître devant le terrible tribunal : "Pare cette botte-là" lui dit Fouquier-Thinville avec une froide cruauté en lui remettant lui même son acte d'accusation. Le 9 thermidor ayant lui peu de jours après, Saint Georges fut mis en liberté sans jugement. Il est mort en 1801 dans une situation obscure mais aisée. »
— Breton.- SAINT-GEORGES (Le chevalier de), 1838[39].

Mobilisation sociale
Application des lois coercitives et de contrainte par corps
Interdiction des duels
* 1807 - Charles-Louis-Fleury Panckoucke, De l'Exposition, de la prison et de la peine de mort, H. Agasse, Paris, 

Bibliographie (Saint-George, homme d'armes, sujet & citoyen)[modifier | modifier le wikicode]

Actes royaux constituant les troupes coloniales[modifier | modifier le wikicode]

  • 1785 - Louis XVI, royaume de France, Ordonnance concernant la formation et la solde d'un bataillon sous la dénomination de Bataillon d'Afrique, Acte royal, Versailles, 16 janvier 1785. Suivi de l'attache du duc de Penthièvre, amiral de France, du 17 janvier 1785, Versailles,

Ouvrages[modifier | modifier le wikicode]

Vigeant Arsène - La bibliographie de l'escrime ancienne[40]
  • 1807 - Charles-Louis-Fleury Panckoucke, De l'Exposition, de la prison et de la peine de mort, H. Agasse, Paris,
  • 1841 - John Gideon Millingen, The history of duelling : including, narratives of the most remarkable personal encounters that have taken place from the earliest period to the present time,
    • 1841 - (en) John Gideon Millingen, The history of duelling : including, narratives of the most remarkable personal encounters that have taken place from the earliest period to the present time, tome premier, Londres, Richard Bentley (OCLC 1049407623, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata
    • 1841 - (en) John Gideon Millingen, The history of duelling : including, narratives of the most remarkable personal encounters that have taken place from the earliest period to the present time, tome second, Londres, Richard Bentley (OCLC 1073396695, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata
  • 1855-1860 - Alexandre Mazas, Théodore Anne, Histoire de l'ordre royal et Militaire de Saint-Louis depuis son institution en 1693 jusqu'en 1830, volume II, Dentu, Paris,
    • 1856 - Alexandre Mazas, Théodore Anne, Histoire de l'ordre royal et Militaire de Saint-Louis depuis son institution en 1693 jusqu'en 1830, volume I, Dentu, Paris,
  • 1882 - Arsène Vigeant, La bibliographie de l'escrime ancienne et moderne, Paris, imprimerie de Motteroz, 172  p. (notice BnF no FRBNF31575812, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata
  • 1885 - (en) Egerton Castle, Schools and Masters of Fencing: From the Middle Ages to the Eighteenth Century, Londres, George Bell & Sons et Dover Publications, 336  p. (ISBN 0-486-42826-5, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata

Bibliographie (Maurice de Saxe (1696-1750)[modifier | modifier le wikicode]

Maurice de Saxe

  • 1751 - Louis XV et royaume de France, Ordonnance du roy, portant réduction du régiment de cavalerie légère des volontaires de Frieze, établi ci-devant sous le titre de Volontaires de Saxe. Du 8 janvier 1751 (notice BnF no FRBNF33840644, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata

Bibliographie (Santé)[modifier | modifier le wikicode]

  • 1981 - Jacques Léonard, La Médecine entre les savoirs et les pouvoirs : histoire intellectuelle et politique de la médecine française au XIXème siècle, Paris, Éditions Aubier-Montaigne, 384  p. (ISBN 2-7007-0230-1, OCLC 14001363, notice BnF no FRBNF34656386)Voir et modifier les données sur Wikidata

Bibliographie (sujet & citoyen)[modifier | modifier le wikicode]

  • 2004 - Michel Ganzin (dir.), Sujet et citoyen : Actes du Colloque de Lyon, Septembre 2003 : organisé par l'Association française des historiens des idées politiques ; comité scientifique, M. le Prof. J.-L. Harouel ; M. le recteur de l'Académie de Paris, M. Quenet ; Monsieur le recteur de la Martinique, M. Morabito [et al.] ; réd. par le Centre d'études et de recherches d'histoire des idées et des institutions politiques, Aix-en-Provence, Presses Universitaires d'Aix-Marseille (ISBN 978-2-8218-5323-2, notice BnF no FRBNF39278886, DOI 10.4000/BOOKS.PUAM.1621, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata

Notes & Références[modifier | modifier le wikicode]

  1. Nicolas Demeuse
  2. Crédit Communal.- Livres d'images, images du livre: l'illustration du livre de 1501 à 1831 dans les collections de l'Université de Liège, 1998, 143 pages.
  3. 2002 - Pascal Brioist, Hervé Drévillon et Pierre Serna, Croiser le fer. Violence et culture de l'épée dans la France moderne (XVIe-XVIIIe siècle), Champ Vallon (notice BnF no FRBNF41310509)Voir et modifier les données sur Wikidata, résumé de l'éditeur
  4. Libération livre, Pascal Brioist, Hervé Drévillon et Pierre Serna, Croiser le fer.
  5. Voir page de discussion de la page Nicolas Demeuse
  6. Demeuse, (Nicolas) entrepreneur des messageries, à Liége, page 262.
  7. Bulletin municipal ou recueil des arrêtés et règlements de l'administration communale de Liège, Volume 19
  8. Le Sentiment de soi - Histoire de la perception du corps (XVIe-XXe siècle)
  9. Nicolas Demeuse, Le maître d'escrime, ou L'art des armes démontré par Demeuse. Edition ornée de 14 gravures, Paris, Delarue, 144  p. (notice BnF no FRBNF30321877, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata
  10. S.d., Nicolas Demeuse, Traité de l'art des armes, par M. Demeuse, ouvrage dans lequel on établit les principes certains de cet art, et où l'on enseigne les moyens les plus simples de les mettre en pratique., Delarue et Castiaux, Paris et Lille,
  11. Nicolas Demeuse, Nouveau traité de l'art des armes, dans lequel on établit les principes certains de cet art, & où l'on enseigne les moyens les plus simples de les mettre en pratique. Avec des figures en taille-douce. Par M. Nicolas Demeuse, garde-du-corps de S.A.C prince-evêque de Liege, & maître en fait-d'armes.,
  12. Nicolas Demeuse ; Teillagorry, Maréchal de Saxe, Angelo, Chevalier de Saint-Georges
  13. 1849 - Hippolyte-Jean Etiennez et Pierre-Michel-François Chevalier (dir.), Histoire anecdotique du duel (lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata dans Pierre-Michel-François Chevalier, Musée des familles, Lectures du soir, Volume 16, Aux bureaux du Musée des Familles,
  14. Charles-Geneviève-Louis-Auguste-André-Timothée d'Éon de Beaumont, dit le « chevalier d'Éon » (5 octobre 1728 à l'hôtel d'Uzès de Tonnerre (Yonne) - 21 mai 1810 à Londres) est un diplomate, espion et homme de lettres français.
  15. Lucien Febvre et Henri Hauser, Mots et choses : capitalisme, capitaliste (ISSN 0395-2649, 1243-258X, 1953-8146, 1243-2563 et 0003-441X, DOI 10.3406/AHESS.1939.3008)Voir et modifier les données sur Wikidata, 1939
  16. facebook.com/bibliothequebnf
  17. (Archives nationales de France AE/III/76).
  18. Le royaume de Norvège fut aussi impliqué dans ses débuts, mais ne l’invoqua jamaisModèle:Reférence nécessaire
  19. (en) w:G.W.S. Barrow Robert Bruce and the Community of the Realm of Scotland E.U.P 4e (Edinburgh 2005) (ISBN 0-7486-2022-2) p. 85 et 90.
  20. Cf. Quentin Durward de Walter Scott. Les aventures d’un Écossais servant dans la garde écossaise de Louis XI.
  21. Assemblée nationale 2001, p. 6053.
  22. Denis Diderot, Jean Le Rond d'Alembert, Louis de Jaucourt, Étienne Bonnot de Condillac, Charles Bossut, Buffon, Louis Jean-Marie Daubenton, Paul Henri Thiry d’Holbach, Anne Robert Jacques Turgot, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Jean Jodin, Encyclopédie, André Le Breton,
  23. roi d’Angleterre
  24. Révolutions d’Écosse et d’Irlande en 1707, 1708 et 1709. Ou Pièces originales qui n’ont jamais été publiées, & où l’on decouvre les intrigues les plus secretes du chevalier de Saint George & ses principaux partisans, Pierre Aillaud, La Haye, 1767, Internet Archive
  25. Lire page 151
  26. Dans Louis-Marie Bajot, Répertoire de l'administrateur de la marine, Firmin Didot, 1814, pp. 314-324
  27. Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, avec les renseignement bibliographiques et l'indication des sources à consulter: Duchi-Emmery, Volume 15, page 307, 1856
  28. Gazette générale de l'Europe, 1792
    Voir Joseph Bologne de Saint-George, Carrière militaire. Lettre à la Convention.
  29. Journal des débats et des décrets, Volume 36, Page 169
  30. A. Ray, Réimpression de l'ancien Moniteur : depuis la réunion des États-généraux jusqu'au Consulat (mai 1789 : novembre 1799) vol. 14 : Modèle:Sp- : 1650-1840, Paris, Au Bureau central, 1840 [présentation en ligne]  & page 79..
  31. Gazette générale de l'Europe, 1792.
  32. Jean-François de Lacroix, ou Delacroix, dit « Lacroix d’Eure-et-Loir », né à Pont-Audemer le 3 avril 1753, guillotiné à Paris le 5 avril 1794, est un homme politique français.
  33. Le courier de l'égalite, Numéros 51-100, 1792
  34. Illustrations en couleur
  35. Mederic Louis Elie Moreau de Saint Mery.- Description topographique, physique, civile, politique et historique de la partie francaise de l'isle Saint Domingue (etc.)
  36. <https://books.google.fr/books?isbn=2847342990> ; Recherche GOOGLR
  37. Frédéric Preney-Declercq.- Traquenards: Paris et Colmar, 1822, Books on Demand, 3 juin 2019
  38. Eugène Chavette.- Le Chevalier de Saint-Georges, 1864 dans Les Modes parisiennes : 1864,1 - Page 190
  39. Breton.- SAINT-GEORGES (Le chevalier de), dans 'Dictionnaire de la conversation et de la lecture : Ren - Sel, Volume 48, 1838.
    On retrouve la même injonction dans la biographie de Eugène Chavette en 1864 dans Les Modes parisiennes : 1864,1 - Page 190
  40. 1882 - Arsène Vigeant, La bibliographie de l'escrime ancienne et moderne, Paris, imprimerie de Motteroz, 172  p. (notice BnF no FRBNF31575812, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata