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Cette notion peut être introduite dès lors qu'on associe à chaque point une grandeur additive, non nulle caractérisant le point, Cette notion peut être introduite dès lors qu'on dit alors que les points sont « pondérés » par cette grandeur, celle-ci définissant le cœfficient affecté au point[1].
Définition du barycentre d'un système de deux points pondérés
Condition d'existence et d'unicité : Supposons l'existence du barycentre du système et Condition d'existence et d'unicité : appliquons la relation de Chasles[2] que l'on reporte dans la définition de soit Condition d'existence et d'unicité : d'où l'équation suivante ; Condition d'existence et d'unicité : on en déduit une C.N. [3] d'existence du barycentre du système qui est «» et Condition d'existence et d'unicité : on en déduit sous cette condition on obtient une solution unique «». Condition d'existence et d'unicité : Conclusion : le barycentre du système n'existe et est unique que si «».
Remarque : On peut prolonger la définition du barycentre du système au cas où à condition d'admettre que le barycentre puisse être un point à l'infini sur une direction, ainsi Remarque : de on déduit que « le barycentre du système avec est le point à l'infini de la direction » [4].
Vecteur position du barycentre du système de deux points pondérés
étant un point quelconque de l'espace, on utilise la relation de Chasles[2] pour réécrire que l'on reporte dans la définition du barycentre «» [5] étant un point quelconque de l'espace, «» [6] soit, étant un point quelconque de l'espace, dans le cas d'un barycentre restant à distance finie c.-à-d. «», «».
Méthode de construction du barycentre du système de deux points pondérés
Le point étant un point quelconque peut être choisi en un des points par exemple la formule précisant le vecteur position du barycentre se réécrit selon la formule précisant le vecteur position du barycentre établissant que le point se trouve sur la droite plus précisément
si et sont tous deux , se trouve sur le segment si et sont tous deux , situé, à partir de à la fraction de la longueur du segment , si et sont tous deux , les points , et sont alignés dans l'ordre ;
si est et de valeur absolue , se trouve au-delà du segment si est et de valeur absolue , situé, à partir de à la fraction de la longueur du segment , si est et de valeur absolue , les points , et sont alignés dans l'ordre ;
si est et de valeur absolue , se trouve en-deçà du segment si est et de valeur absolue , situé, à partir de à la fraction de la longueur du segment , si est et de valeur absolue , les points , et sont alignés dans l'ordre .
Exemple de construction : Soit à construire le barycentre du système Exemple de construction : d'après ce qui précède on en déduit c.-à-d. que Exemple de construction : d'après ce qui précède se trouve sur le segment au de la longueur du segment à partir de Exemple de construction : voir construction ci-dessus utilisant le théorème de Thalès[7].
Démonstration : la définition du barycentre du système étant [5], multipliant cette dernière par et Démonstration : la définition du barycentre du système étant , utilisant la distributivité de la multiplication par un scalaire relativement à l'addition vectorielle Démonstration : la définition du barycentre du système étant c.-à-d. la définition du barycentre du système.
Cas particulier : isobarycentre d'un système de deux points
On parle d'« isobarycentre d'un système de deux points » quand les cœfficients qui leur sont affectés sont égaux ou si tous les cœfficients sont égaux à ;
propriété : l'isobarycentre d'un système de deux points est le milieu du segment joignant les deux points.
Condition d'existence et d'unicité : Supposons l'existence du barycentre du système et Condition d'existence et d'unicité : appliquons les relations de Chasles[2] que l'on reporte dans la définition de soit Condition d'existence et d'unicité : d'où l'équation suivante ; Condition d'existence et d'unicité : on en déduit une C.N. [3] d'existence du barycentre du système qui est «» et Condition d'existence et d'unicité : on en déduit sous cette condition on obtient une solution unique «». Condition d'existence et d'unicité : Conclusion : le barycentre du système n'existe et est unique que si «».
Remarque : On peut prolonger la définition du barycentre du système au cas où si on admet que le barycentre puisse être le point à l'infini d'une direction, ainsi Remarque : de on déduit que « le barycentre du système des trois points avec Remarque : de on déduit que « le barycentre du système des trois points est le point à l'infini de la direction de » [4].
Vecteur position du barycentre du système de trois points pondérés
étant un point quelconque de l'espace, on utilise les relations de Chasles[2] pour que l'on reporte dans la définition du barycentre «» [8] étant un point quelconque de l'espace, [9] soit, étant un point quelconque de l'espace, dans le cas d'un barycentre restant à distance finie c.-à-d. «», «».
Propriétés de commutativité et d'associativité de la prise de barycentre, notion de barycentre partiel
La définition du barycentre d'un système de deux ou trois points pondérés ne précisant pas l'ordre des points, la prise de barycentre est évidemment commutative ;
la prise de barycentre du système des trois points pondérés avec la prise de barycentre du système des trois points pondérés est associative si , cela se traduisant alors, avec point quelconque pris pour origine, selon la prise de barycentre du système des trois points pondérés est associative le vecteur position du barycentre du système des trois points pondérés la prise de barycentre du système des trois points pondérés est associative le vecteur position peut se réécrire en réduisant l'une quelconque des sommes vectorielles selon la prise de barycentre du système des trois points pondérés est associative le vecteur position peut se réécrire en réduisant où les éléments du triplet la prise de barycentre du système des trois points pondérés est associative le vecteur position sont respectivement les « barycentres partiels » du système des deux points la prise de barycentre du système des trois points pondérés est associative le vecteur position pondérés , et ; ainsi la prise de barycentre du système des trois points pondérés est associative le vecteur position la somme vectorielle peut se réécrire selon la prise de barycentre du système des trois points pondérés est associative le vecteur position la somme vectorielle d'où la prise de barycentre du système des trois points pondérés est associative trois façons de réécrire le vecteur position du barycentre du système des trois points pondérés la prise de barycentre du système des trois points pondérés est associative trois façons de réécrire en utilisant l'un des trois barycentres partiels la prise de barycentre du système des trois points pondérés est associative trois façons de réécrire «».
Méthode de construction du barycentre du système de trois points pondérés
La méthode la plus simple consiste à définir le barycentre partiel entre deux points judicieusement choisis par exemple entre et , le barycentre partiel étant puis La méthode la plus simple consiste à déterminer le barycentre du système des deux points pondérés lequel La méthode la plus simple consiste à déterminer le barycentre s'identifie au barycentre du système des trois points pondérés :
Exemple de construction du barycentre du système des trois atomes d'une molécule d'eau, chaque atome étant affecté de son nombre de masse[10] : Exemple de construction une molécule d'eau est constitué de deux atomes d'hydrogène, notés et pour les distinguer [11] Exemple de construction une molécule d'eau est constitué de deux atomes d'hydrogène, liés à un atome d'oxygène, noté , Exemple de construction une molécule d'eau est constitué l'angle entre les liaisons étant et Exemple de construction une molécule d'eau est constitué la longueur de chaque liaison étant la même égale à [12], Exemple de construction une molécule d'eau est constitué le nombre de masse d'un atome d'hydrogène étant et celui d'un atome d'oxygène ; Exemple de construction on cherche donc le barycentre du système des trois atomes pondérés et pour cela Exemple de construction on détermine d'abord l'isobarycentre des deux atomes d'hydrogène et qui est Exemple de construction on détermine d'abord l'isobarycentre au milieu du segment joignant ces derniers [13], il est donc Exemple de construction on détermine d'abord l'isobarycentre sur la bissectrice de l'angle situé Exemple de construction on détermine d'abord l'isobarycentre à la distance de l’atome d'oxygène, soit numériquement, Exemple de construction on détermine d'abord l'isobarycentre à la distance en ou , puis Exemple de construction on détermine le barycentre des deux points pondérés , étant sur la bissectrice de l'angle Exemple de construction on détermine le barycentre des deux points pondérés , étant tel que [14], Exemple de construction on détermine le barycentre des deux points pondérés , étant à la distance en soit .
Isobarycentre d'un système de trois points non alignés, conséquence sur la propriété des médianes d'un triangle quelconque
On parle d'« isobarycentre d'un système de trois points » quand les cœfficients qui leur sont affectés sont égaux ou si tous les cœfficients sont égaux à .
Propriété : l'isobarycentre du système de trois points peut se déterminer en faisant intervenir l'un des trois isobarycentres partiels Propriété : l'isobarycentre du système de trois points dans ce qui suit les trois points sont non alignés de façon à former un triangle : Propriété : l'isobarycentre du système de trois points utiliser l'isobarycentre partiel du système qui est milieu du segment [13] puis Propriété : l'isobarycentre du système de trois points en déduire comme barycentre du système des deux points donc Propriété : l'isobarycentre du système de trois points en déduire tel que établissant que Propriété : l'isobarycentre du système de trois points en déduire se trouve sur la médiane au de la longueur de la médiane à partir de ou Propriété : l'isobarycentre du système de trois points utiliser l'isobarycentre partiel du système qui est milieu du segment [13] puis Propriété : l'isobarycentre du système de trois points en déduire comme barycentre du système des deux points donc Propriété : l'isobarycentre du système de trois points en déduire tel que établissant que Propriété : l'isobarycentre du système de trois points en déduire se trouve sur la médiane au de la longueur de la médiane à partir de ou enfin Propriété : l'isobarycentre du système de trois points utiliser l'isobarycentre partiel du système qui est milieu du segment [13] puis Propriété : l'isobarycentre du système de trois points en déduire comme barycentre du système des deux points donc Propriété : l'isobarycentre du système de trois points en déduire tel que établissant que Propriété : l'isobarycentre du système de trois points en déduire se trouve sur la médiane au de la longueur de la médiane à partir de ;
Propriété : on en déduit que les trois médianes d'un triangle quelconque sont concourantes, le point de concours , appelé « centre de gravité du triangle », Propriété : on en déduit que les trois médianes d'un triangle quelconque sont concourantes, le point de concours , étant, sur chaque médiane, au de sa longueur à partir du sommet ;
Propriété : le centre de gravité du triangle est donc défini par «», Propriété : le centre de gravité son vecteur position relativement à un point quelconque étant «» [15].
Condition d'existence et d'unicité : On admet qu'une C.N. [3] d'existence du barycentre du système est «» et Condition d'existence et d'unicité : On admet que sous cette condition on obtient une solution unique.
Notion d'espace affine de direction l'espace vectoriel associé
Étant donné un espace vectoriel sur le corps des réels on appelle Étant donné un espace affine de direction l'ensemble non vide muni d'une application qui, à chaque bipoint de associe un élément de noté Étant donné un espace affine de direction l'ensemble non vide muni d'une application vérifiant les deux propriétés suivantes : Étant donné un espace affine de direction l'ensemble non vide muni d'une application vérifiant «, la relation de Chasles[2] Étant donné un espace affine de direction l'ensemble non vide muni d'une application vérifiant «, la relation de Chasles s'applique dans » et Étant donné un espace affine de direction l'ensemble non vide muni d'une application vérifiant «, , il existe un translaté unique de par » c.-à-d. Étant donné un espace affine de direction l'ensemble non vide muni d'une application vérifiant «, , « tel que » [17].
exemples : espace affine de dimension dont la direction est l'espace vectoriel généré par , formant une famille libre[19], exemples : espace affine de dimension non concevable par notre cerveau dont l'imaginaire ne peut représenter que trois dimensions au maximum [20].
Propriété : si on fixe un point origine dans l'espace affine, il existe une application de dans sa direction Propriété : si on fixe un point origine dans l'espace affine , il existe une application qui, à tout point de associe le vecteur ; cette application est alors bijective[21].
Isobarycentre d'un système de quatre points non coplanaires, conséquence sur la propriété des médianes d'un tétraèdre quelconque
On parle d'« isobarycentre d'un système de quatre points » quand les cœfficients qui leur sont affectés sont égaux ou si tous les cœfficients sont égaux à .
Propriété : l'isobarycentre du système de quatre points Propriété : l'isobarycentre du système de quatre points peut se déterminer en faisant intervenir l'un des quatre isobarycentres partiels Propriété : l'isobarycentre du système de quatre points dans ce qui suit les quatre points sont non coplanaires [22] de façon à former un tétraèdre : Propriété : l'isobarycentre du système de quatre points utiliser l'isobarycentre partiel du système , Propriété : l'isobarycentre du système de quatre points étant le centre de gravité de la face [23] puis Propriété : l'isobarycentre du système de quatre points en déduire comme barycentre du système donc Propriété : l'isobarycentre du système de quatre points en déduire tel que établissant que Propriété : l'isobarycentre du système de quatre points en déduire se trouve sur la médiane [24] Propriété : l'isobarycentre du système de quatre points en déduire se trouve au de la longueur de la médiane à partir de ou Propriété : l'isobarycentre du système de quatre points utiliser l'isobarycentre partiel du système , Propriété : l'isobarycentre du système de quatre points étant le centre de gravité de la face [23] puis Propriété : l'isobarycentre du système de quatre points en déduire comme barycentre du système donc Propriété : l'isobarycentre du système de quatre points en déduire tel que établissant que Propriété : l'isobarycentre du système de quatre points en déduire se trouve sur la médiane [24] Propriété : l'isobarycentre du système de quatre points en déduire se trouve au de la longueur de la médiane à partir de ou Propriété : l'isobarycentre du système de quatre points utiliser l'isobarycentre partiel du système , Propriété : l'isobarycentre du système de quatre points étant le centre de gravité de la face [23] puis Propriété : l'isobarycentre du système de quatre points en déduire comme barycentre du système donc tel que établissant que Propriété : l'isobarycentre du système de quatre points en déduire se trouve sur la médiane [24] au de la longueur de la médiane à partir de ou enfin Propriété : l'isobarycentre du système de quatre points utiliser l'isobarycentre partiel du système , étant le centre de gravité de la face [23] puis Propriété : l'isobarycentre du système de quatre points en déduire comme barycentre du système donc tel que établissant que Propriété : l'isobarycentre du système de quatre points en déduire se trouve sur la médiane [24] au de la longueur de la médiane à partir de ;
Propriété : on en déduit que les quatre médianes d'un tétraèdre quelconque sont concourantes, le point de concours , appelé « centre de gravité du tétraèdre », Propriété : on en déduit que les quatre médianes d'un tétraèdre quelconque sont concourantes, le point de concours , étant, sur chaque médiane, au de sa longueur à partir du sommet ;
Propriété : le centre de gravité du tétraèdre est donc défini selon la relation «», Propriété : le centre de gravité son vecteur position relativement à un point quelconque étant «» [25].
Propriétés : si , la fonction vectorielle de Leibniz[26] associée au système de points pondérés de l'espace affine Propriétés : si , la fonction vectorielle de Leibniz s'annule pour un unique point définissant le barycentre du système des points pondérés ;
en conclusion « si », « tel que » ;
Propriétés : « si », la fonction vectorielle de Leibniz[26] associée au système de points pondérés de l'espace affine Propriétés : « si », la fonction vectorielle de Leibniz peut être simplifiée en utilisant le barycentre du système des points pondérés Propriétés : « si », la fonction vectorielle de Leibniz peut être simplifiée selon «» ;
Propriétés : « si », avec choisi comme origine du vecteur position du barycentre du système des points pondérés , on obtient
«».
Remarque : « si », on démontre que la fonction vectorielle de Leibniz[26] associée au système de points pondérés de l'espace affine à savoir Remarque : « si », on démontre que la fonction vectorielle de Leibniz est constante ; Remarque : « si », « avec » la constante s'écrit « avec le barycentre du système des points pondérés autres que », Remarque : « si », en effet si , « la somme se réécrit » « l'existence et l'unicité du barycentre des points pondérés Remarque : « si », en effet si , « la somme se réécrit » « l'existence et l'unicité du barycentre des » soit Remarque : « si », en effet si , « la somme se réécrit » «» ou encore Remarque : « si », en effet si , « la somme se réécrit » «» que l'on reporte dans la définition de Remarque : « si », en effet si , « la somme se réécrit » «» la fonction vectorielle de Leibniz[26] Remarque : « si », « avec » la constante s'écrit «» soit, par utilisation de la relation de Chasles[2] Remarque : « si », « avec » la constante s'écrit «» C.Q.F.D. [27].
Utilisation de la notion de barycentre à la détermination de lieu de points défini par une relation scalaire particulière
Lieu des points M tel que le rapport des distances à deux points distincts d'un espace affine euclidien à trois dimensions soit égal à un réel positif différent de un
Problème posé : Trouver le lieu des points de l'espace affine « euclidien » de dimension tel que, étant deux points distincts de cet espace, Problème posé : Trouver le lieu des points de l'espace affine « euclidien » de dimension tel que, le rapport des distances séparant de chacun des points est un réel , , ou Problème posé : Trouver le lieu des points de l'espace affine « euclidien » de dimension tel que «» [31].
Solution : La relation de définition de étant « avec », et , Solution : La relation de définition de peut se réécrire «» ou encore «» soit finalement Solution : La relation de définition de peut se réécrire «» [32] ;
Solution : on réalise alors la réduction des sommes vectorielles «» en utilisant respectivement les barycentres du système des deux points pondérés , Solution : on réalise alors la réduction des sommes vectorielles «» en utilisant respectivement chaque barycentre existant et étant unique car Solution : on réalise alors la réduction des sommes vectorielles «» en utilisant respectivement la somme des cœfficients affectant les points de chacun des systèmes est non nulle [33] Solution : on réalise alors la réduction des sommes vectoriellessoit «» Solution : on réalise alors la réduction des sommes vectorielles ce qui permet de réécrire la relation de définition du lieu cherché des points selon «» ou, Solution : on réalise alors la réduction des sommes vectorielles ce qui permet de réécrire avec , «» soit enfin
« le lieu des points tel que est la sphère de diamètre » où « est le barycentre du système» et « celui du système ».
Propriétés : « si », en effet, par relation de Chasles[2], soit, Propriétés : « si », en effet, en reportant dans la relation de définition de la fonction scalaire de Leibniz[26] et Propriétés : « si », en effet, en factorisant dans les produits de scalaires et les produits scalaires de vecteurs [35] Propriétés : « si », en effet, «» ou, Propriétés : « si », en effet, par définition « du barycentre du système des points pondérés » [36], Propriétés : « si », en effet, la fonction scalaire de Leibniz[26] se réécrit «» ;
Propriétés : « si », avec choisi comme origine du vecteur position du barycentre du système des points pondérés , on obtient
«».
Remarque : « si », ayant admis que la fonction vectorielle de Leibniz[26] associée au système de points pondérés de l'espace affine euclidien à savoir Remarque : « si », ayant admis que la fonction vectorielle de Leibniz associée à est constante s'écrivant, « si » [37], Remarque : « si », ayant admis que la fonction vectorielle de Leibniz « avec le barycentre du système des points pondérés autres que » [38] soit Remarque : « si », la réduction de la fonction scalaire de Leibniz[26] selon «» avec point arbitrairement fixé ;
Remarque : « si », en effet « si avec », l'existence et l'unicité du barycentre des points pondérés autres que ;
Remarque : « si », en effet « si étant un point de choisi arbitrairement, l'utilisation de la relation de Chasles[2] conduisant à donne, Remarque : « si », en effet « si en reportant dans la définition de la fonction scalaire de Leibniz[26] avec Remarque : « si », en effet « si «» obtenue Remarque : « si », en effet « si en factorisant dans les produits de scalaires et les produits scalaires de vecteurs [35] et en utilisant la nullité de la somme des cœfficients, ou encore, Remarque : « si », en effet « si «» où «[39] dans la mesure où » C.Q.F.D. [27].
Prolongement de la notion de barycentre à un système continu de points pondérés
On considère maintenant un système continu de points en chacun desquels est affectée une densité de cœfficient continue par morceaux, On considère maintenant un système continu ces points décrivant une courbe, une surface ou une expansion tridimensionnelle continues dans un espace affine euclidien à trois dimensions On considère maintenant un système continu ces points décrivant une courbe, une surface ou une expansion tridimensionnelle continues dans un espace affine dans lequel est définie l'intégrabilité.
Barycentre d'un système continu de points décrivant une courbe continue en chacun desquels est affectée une densité linéique de cœfficient continue par morceaux
Soit une courbe continue de point générique affecté d'une densité linéique de cœfficient continue par morceaux, on y définit Soit le barycentre de ce système de points par «» [40] où est l'abscisse curviligne du point générique sur [41] ;
on établit [42] que la condition d'existence et d'unicité du barycentre du système de points est «» [40] ;
on démontre aussi [42] que le vecteur position du barycentre du système de points avec point quelconque de l'espace affine euclidien à trois dimensions on démontre aussi que le vecteur position du barycentre du système de points avec point quelconque de l'espace affine dans lequel est définie la courbe on démontre aussi que le vecteur position du barycentre du système de points s'écrit «» [40].
Barycentre d'un système continu de points décrivant une surface continue en chacun desquels est affectée une densité surfacique de cœfficient continue par morceaux
Soit une surface continue de point générique affecté d'une densité surfacique de cœfficient continue par morceaux, on y définit Soit le barycentre de ce système de points par «» [43] où est l'aire élémentaire définie au point générique sur [44] ;
on établit [42] que la condition d'existence et d'unicité du barycentre du système de points est «» [43] ;
on démontre aussi [42] que le vecteur position du barycentre du système de points avec point quelconque de l'espace affine euclidien à trois dimensions on démontre aussi que le vecteur position du barycentre du système de points avec point quelconque de l'espace affine dans lequel est définie la surface on démontre aussi que le vecteur position du barycentre du système de points s'écrit «» [43].
Barycentre d'un système continu de points décrivant une expansion tridimensionnelle continue en chacun desquels est affectée une densité volumique de cœfficient continue par morceaux
Soit une expansion tridimensionnelle continue de point générique affecté d'une densité volumique de cœfficient continue par morceaux, on y définit Soit le barycentre de ce système de points par «» [45] où est le volume élémentaire défini au point générique dans [46] ;
on établit [42] que la condition d'existence et d'unicité du barycentre du système de points est «» [45] ;
on démontre aussi [42] que le vecteur position du barycentre du système de points avec point quelconque de l'espace affine euclidien à trois dimensions on démontre aussi que le vecteur position du barycentre du système de points avec point quelconque de l'espace affine dans lequel est définie l'expansion on démontre aussi que le vecteur position du barycentre du système de points s'écrit «» [45].
↑ Si les points sont étudiés dans le cadre gravitationnel à une échelle où les atomes sont considérés comme insécables, la grandeur en question va être la masse du point effectivement additive ce qui cesserait d'être le cas à l'intérieur d'un atome à cause de la conversion masse énergie ; si les points sont étudiés dans le cadre électrostatique, la grandeur en question va être la charge du point effectivement additive
↑ Cette propriété est encore connue sous le nom de « réduction de somme vectorielle » : pour tout point de l'espace la somme se réduit à l'aide du barycentre du système en .
↑ 7,0 et 7,1Thalès de Milet (vers -625, -547) philosophe et savant grec n'ayant apparemment rien écrit mais qui fut néanmoins l'auteur de nombreuses recherches en mathématiques dont le théorème portant son nom.
↑ Cette propriété est encore connue sous le nom de « réduction de somme vectorielle » : pour tout point de l'espace la somme se réduit à l'aide du barycentre du système en .
↑ 10,0 et 10,1 Nombre de masse d'un atome : nombre de nucléons que contient ce dernier.
↑ Un angström étant un sous-multiple de l'unité de longueur du S.I. bien adapté aux distances atomiques Anders Jonas Ångström (1814 - 1874) astronome et physicien suédois qui fut l'un des fondateurs de la spectroscopie et l'un des pionniers dans l'étude des spectres, il découvrit la présence d'hydrogène dans le spectre solaire en , pour lui rendre hommage on donna son nom à une unité de longueur précisant l'ordre de grandeur dans les distances atomiques.
↑ Représentant l'« espace affine de la physique newtonienne à trois degrés de liberté ».
↑ On rappelle qu'un ensemble de vecteurs forme une famille libre si .
↑ La seule façon de concevoir un espace affine de dimension est d'imaginer les quatre sous espaces affines de dimension de direction l'un des quatre sous espaces vectoriels de dimension généré par ou ou ou .
↑ On rappelle qu'une application est bijective ssi tout élément de son ensemble d'arrivée a un et un seul antécédent.
↑ Le caractère « non coplanaire » des quatre points implique que l'espace affine dans lequel baignent ces quatre points est de dimension , on dit, dans ces conditions, que cet espace affine de dimension est généré par les quatre points non coplanaires, ceci se justifiant par le fait que l'ensemble de tous les barycentres de ces quatre points affectés de cœfficient quelconque génère l'espace affine ; dans le cas où les quatre points seraient coplanaires sans être alignés, ils généreraient un espace affine de dimension , ceci se justifiant par le fait que l'ensemble de tous les barycentres de ces quatre points coplanaires mais non alignés affectés de cœfficient quelconque constitue l'espace affine de dimension ; dans le cas où les quatre points seraient alignés, ils généreraient un espace affine de dimension , ceci se justifiant par le fait que l'ensemble de tous les barycentres de ces quatre points alignés affectés de cœfficient quelconque constitue l'espace affine de dimension .
↑ 24,024,124,2 et 24,3 On appelle « médiane d'un tétraèdre » tout segment joignant un sommet quelconque au centre de gravité de la face opposée à ce sommet ; il y a donc quatre médianes dans un tétraèdre quelconque.
↑ Si on particularise par exemple en on en déduit en accord avec la réduction de la somme vectorielle traduisant que est l'isobarycentre partiel de .
↑ Le cas est exclu car la méthode de résolution qui va être envisagée nécessite d'une part et d'autre part le lieu des points tel que est connu, c'est, par définition, le plan médiateur du segment .
↑ 35,0 et 35,1 La factorisation dans une somme de produits scalaires de vecteurs est l'opération inverse de la distributivité de la multiplication scalaire relativement à l'addition vectorielle, voir le paragraphe « autres propriétés (2ème propriété de la multiplication scalaire) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».