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Discussion:L'écoumène numérique/Le Web comme espace de libération de la science

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Dernier commentaire : il y a 6 mois par Lionel Scheepmans dans le sujet Pourquoi écrire

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Démocratiser l'accès aux connaissances

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Ce chapitre souligne de manière très claire le rôle des plateformes en ligne, telles que Wikipédia et les projets Wikimédia, dans la démocratisation de l'accès au savoir et dans la diffusion des connaissances au plus grand nombre. Je viens d'apprendre l'existence de cet OpenScience project, dédié à partager des résultats et softwares gratuits et open source afin de promouvoir un environnement de collaboration dans le secteur scientifique, ainsi que le partage ouvert et libre des connaissances. Je trouve cette initiative excellente, ce par sa transparence, et son ambition de lever les barrières traditionnelles à l'accès aux publications scientifiques. Ce principe encourageant la participation du grand public à la recherche viserait donc à transformer la manière dont la science est pratiquée et diffusée, favorisant ainsi l'innovation, la reproductibilité et l'impact social de la recherche scientifique.

Néanmoins, les politiques et les intérêts économiques influencent dans une grande manière la manière dont la science est financée, évaluée et diffusée... Quels sont les principaux défis rencontrés par ces initiatives telles que l'Open Science Project, notamment en ce qui concerne la gestion des données de recherche et l'encouragement de la participation citoyenne dans la paysage actuel de l'écoumène numérique ? En quoi ces défis peuvent-ils influencer la transformation du paysage scientifique contemporain et quelles solutions pourraient être envisagées pour surmonter ces obstacles et donc promouvoir une science plus ouverte et inclusive ? Kassandra Parvais (discuter) 30 mars 2024 à 09:43 (UTC)Répondre

Kassandra. La question du financement de la science et de l'éducation est en effet centrale. Mais cette situation n'est pas du tout normale à mes yeux. La science, tout comme l'enseignement, devrait être conçu comme un service publique libre d'accès. Et c'est encore une fois les dérives économiques qui les ont placés au sein du marché. Pourquoi les routes et même les autoroutes en Belgique sont-elles publiques et libre d'accès alors que l'enseignement supérieur ne l'est pas ?
Quant aux solutions en faveur d'une science et une éducation supérieur plus ouverte et inclusive, je pense qu'elle existe évidemment et tout mon parcours universitaire en témoignera. Cela depuis la publication libre sur le Web de l'entièreté de mes écrits, y compris ma thèse de doctorat et des livres qui en découlent, jusqu'à ce premier cours, produis et donné en ligne. Malheureusement, cella est possible de le faire en sciences sociales, lorsqu'il s'agit de sciences dures appliquées, il faut en plus du matériel, parfois très couteux, pour pouvoir apprendre par l'expérimentation. Cependant, rien qui ne pourrait être financé par l'état, me semble-t-il.
Tu connais l'expression : « ça coute un pont ». Or combien de ponts ont été financés par l'état ? Parfois même dans le cadre de grands travaux inutiles... Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 1 avril 2024 à 17:10 (UTC)Répondre

Projet HyperNietzsche

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J'ai peux être loupé quelque chose concernant le "projet HyperNietzsche" mais comment le projet HyperNietzsche à t'il contribué à l'exploration des possibilités offertes par le web dans le domaine des sciences humaines ?

Margrd (discuter) 4 avril 2024 à 16:24 (UTC)Répondre

@Margrd, Le projet HyperNietzsche tout comme ma thèse de doctorat écrite sur un site web, la première en français je pense, sont des témoignages de ce qu'il est possible de faire en sciences humaines et sociales, pour atteindre plus de transparente, d'accessible, de collaborative, d'interaction, etc. dès lors que l'on prend soin de mobilisé l'outil numérique que représente le web et les pages que l'on peut y produire. Mais comme l'explique la citation faisant suite au paragraphe et qui fut écrite en 2008, les sciences humaines et sociales n'ont jamais tiré profit de l'expérience HyperNietzsche. Pas plus que ma thèse aura fait des émules dans la manière de produire une thèse de doctorat. Et comme le confirme encore aujourd'hui la difficulté que j'ai de publier un livre au départ de ma thèse, sans devoir débourser plusieurs milliers d'euros, les SHS semblent pétrifiées à l'âge du papier, alors que le reste du monde est à l'ère du numérique. Car vois-tu mon livre est déjà publié sur le site Wikilivres et sa page de présentation fut d'ailleurs fréquentée plus de 11 000 fois. Sauf que cela ne m'apporte aucune notoriété et qu'en raison de sa première publication sous licence libre, j'ai beaucoup de mal à trouver un éditeur qui acceptera de publier le livre au format papier, de telle sorte à ce que je puisse enfin profiter d'une reconnaissance de mon travail dans le milieu académique. N'hésite pas à me dire si j'ai répondu à ta question. Bien à toi, Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 4 avril 2024 à 19:05 (UTC)Répondre

Souvenir de notre discussion

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Merci @Lionel Scheepmans pour ce chapitre. Je me souviens de notre discussion à propos de ce sujet la dernière fois. Il y a effectivement une grande réflexion à mener autour de la diffusion de la recherche, en lien avec le partage des connaissances.

J'aurais juste une interrogation, si je peux lancer le débat. Ne faut-il pas faire attention à ne pas confondre science et connaissance ? Je suis d'accord qu'estimer la science comme objective est en réalité un doux rêve. Il me semble qu'elle doit y tendre, mais le scientifique doit rester au courant qu'il n'y parviendra jamais. Et afin que la science, et ses acteurs, restent (ou devienne) humbles, il me parait pertinent d'éviter les confusions entre les deux. Un physicien français justement dans une interview faisait la différence en expliquant que la science cherche à amener des connaissances en s'employant à des méthodes d'expérimentation différentes pour arriver à un même résultat (ce qui est probablement plus applicable à des sciences "dures"). En faisant bien cette différence entre les deux, ne peut-on pas espérer engager une réflexion du monde scientifique autour du besoin qu'elle a de faciliter la transmission des connaissances, pour pouvoir elle-même se développer.

Voilà, c'est une petite réflexion que je me fais, car je doute fortement que la connaissance ne soit seulement l'apanage de la science.

Bien à toi Rémi Maillo (discuter) 13 avril 2024 à 15:11 (UTC)Répondre

Le débat que tu soulèves @Rémi Maillo est d'ordre épistémologique. Si tu as du temps, tu peux lire le chapitre de ma thèse consacrée à ce sujet, tu y trouveras un point de vue par rapport aux questions que tu abordes.
Tu as tout à fait raison de dire que la science ne peut être objective, puisque toute connaissance est située. J'en parlais déjà dans le premier chapitre de cette leçon en citant Donna Haraway. Ce à quoi, on peut ensuite se référer aux avis de Karl Popper qui estime que la qualité d'une production scientifique doit être sa réfutabilité. Selon lui, et puisque de nombreuses théories scientifiques se sont dévoilées fausses par le passé, la qualité d'une théorie scientifique réside dans sa capacité à être réfutée grâce à la mise à disposition, par l'auteur d'une théorie, du maximum d'éléments nécessaires pour la remettre en question.
Or, c'est une chose compliquée à faire en sciences humaines et sociales, qui furent à ce titre nommées « sciences historiques » par Jean-Claude Passeron, lorsqu'il prit conscience que la ré-expérimentation à l'identique est impossible, et que par ce fait, réfuter ce qui a permis la production d'une théorie sociale, devient très compliquée.
Ensuite, une première erreur courante selon moi est de confondre la science, un mot dont les définitions premières est l'acquisition de connaissances, avec le monde dit scientifique ou universitaire. Selon la définition du mot science, tout le monde peut la pratiquer, et pas uniquement dans ce milieu élitiste composé de chercheurs et d'enseignants.
On peut bien sûr faire référence à la méthode scientifique, qui fait l'orgueil desdits scientifiques, et qui leur permet de se distinguer des non-scientifiques. Mais il ne s'agit là en fait que d'un ensemble de canons et de pratiques culturelles (habitus dirait Bourdieu) qui permettent d'entretenir une sorte de caste corporatiste, dans laquelle il faut intégrer les habitus pour y être reconnu. Cela pendant qu'un auteur comme Paul Feyerabend se positionne explicitement contre la méthode.
Une seconde erreur, est de ne pas distinguer clairement la notion de fait (depuis Durkeim, on parle aussi de fait social) et celle de théorie.
Des faits, tout d'abord. Ils permettent de distinguer les sciences dures des sciences moles. En science dure, on peut vérifier à chaque instant et partout sur terre, que l'eau pure, soumise à un même pression atmosphérique et située à une altitude égale, se mette à bouillir toujours à la même température. En anthropologie, le fait que toute société humaine pratique le chant, la musique, tandis que tous les êtres humains ont les facultés de rire et de parler, n'est pas un fait aussi simple à vérifier.
Au niveau des théories, c'est encore plus compliqué, puisque celles-ci sont construites généralement sur l'observation d'un ensemble de faits et d'expérimentations. En chimie, physique, ou autres sciences dures, et quelles que soient leurs complexités, cette observation et ré-expérimentation est toujours possible, pour peu qu'on en ait les moyens.
En sciences humaines et sociales, tout change avec le temps et l'endroit où l'on se situe dans le monde. Les méthodes de sciences dures ne sont donc pas applicables aux sciences sociales, qui ne sont d'ailleurs par reconnues comme sciences par de certains scientifiques des sciences dures. La science économique, avec ses projets de modélisation du monde sur base de calculs savants, voudrait bien faire disparaitre cette frontière. Mais il suffit de se pencher sur les théories qui ont abouti à l'expression Homo économicus, pour se rendre compte que l'on est pleine subjectivité.
C'est tout un grand débat que tu abordes dans ce sujet de conversation. Et selon moi, celui-ci abouti irrémédiablement aux questions de philosophie politique. Cela touche à la manière de se représenter le monde et d'imaginer, ensemble, son devenir, tout en réfléchissant à la meilleure façon d'y vivre.
Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 15 avril 2024 à 12:50 (UTC)Répondre

Impact de la démocratisation des données scientifiques sur les politiques R&D dans les pays en développement

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Bonsoir Lionel, après avoir découvert ce chapitre (et toujours en lien avec la question de l'équité) je me demande comment les pays à faible revenu peuvent surmonter les obstacles technologiques et infrastructurels pour bénéficier pleinement de l'accès ouvert aux ressources scientifiques numériques ? Y a t-il déjà des pistes d'actions organisées par certains organismes afin de rattraper un certain retard déjà acquis et rentrer dans la course ? Mathias Wauthy (discuter) 16 avril 2024 à 20:07 (UTC)Répondre

Encore une bonne question @Mathias Wauthy à laquelle je n'ai pas de réponse complète. Je peux toutefois te rediriger vers la partie de ma thèse de doctorat où je traite de ce sujet en regard des analyses statistiques effectuées au niveau des projets Wikimédia, avec une section dédiée aux lecteurs et une autre concernant les déséquilibres sociologiques. Ce que je peux dire ensuite, c'est qu'il y a deux facteurs connus qui influence l'accès aux ressources pédagogiques en ligne : d'une part, les moyens techniques et donc économiques pour pourvoir y avoir accès, même si le smartphone semble de plus en plus utilisé au travers le monde, mais aussi d'autre part, les barrières culturelles qui ne sont pas des moindres et que l'on peut constater aussi dans notre propre culture. Cela concerne, l'habileté numérique dans l'usage du matériel informatique, la capacité de comprendre et d'apprécier ce type de contenu, et puis l'intérêt et la nécessité d'aborder ce type de ressources en ligne. Autant de choses qui ne sont pas partagées de manière égale dans tous les milieux culturels et sociaux. Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 16 avril 2024 à 21:01 (UTC)Répondre

not

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La leçon expose les problèmes que rencontrent les spécialistes de la socio-anthropologie pour s'adapter aux nouvelles technologies. l'article dit que ces spécialistes ne profitent pas assez des possibilités offertes par le web, car ils continuent à utiliser les méthodes de publication traditionnelles. L'article propose que la socio-anthropologie passe à la science ouverte, influencée par le mouvement du logiciel libre. Ça permettrait de diffuser le savoir de façon plus large et transparente pour tous. C'est intéressant car cela met en évidence un problème actuel : le décalage entre les méthode traditionneles de publication et les possibilités offertees par les nouvelles technologies Ferrie Bachir (discuter) 17 avril 2024 à 11:28 (UTC)Répondre

Merci pour ce commentaire @Ferrie Bachir, tu n'as pas besoin encore une fois de l'introduire avec un résumé du contenu du chapitre puisque chacun peut le lire en référence à ton commentaire. Au plus et lorsqu'il s'agit d'une phrase en particulier qui susciterait ton commentaire, tu peux la reprende entre guillemets et éventuellement la situer dans le texte. Suite à quoi, garde toujours à l'exprit que ton commentaire a pour but d'améliorer le contenu du chapitre, en apportant par exemple : une information oubliée, un désaccord, une question ou des demandes d'explications supplémentaires comme tu l'as très bien fait dans d'autres pages de discussion. Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 17 avril 2024 à 16:10 (UTC)Répondre

Commentaire

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Salut @Lionel Scheepmans,

Tu expliques ceci :

En attendant que les philosophes se mettent d'accord, il est donc possible d'en revenir au sens premier du mot science et de dire que toute personne qui produit ou partage de la connaissance est un scientifique pratiquant la science. Cette façon de voir les choses a en outre l'avantage de concevoir la science de manière démocratique puisque son activité est dès lors accessible à tous. Au départ d'une telle vision, on peut donc « imaginer un monde dans lequel chaque être humain puisse partager librement la somme de toutes les connaissances » conformément à cette vision du monde défendue par le mouvement Wikimédia.

Je trouve cela super, mais un débat serait intéressant à savoir que si le savoir n'est pas encadré,il serait difficile de vérifier ça valabilité et sa justesse. A juste titre, la plateforme sur laquelle nous nous trouvons étant modérée et nécessitant des sources, est un moyen de donner à tout le monde une opportunité de développer et de transmettre du savoir en étant un minimum encadré.

De par cet écrit :

Car il est vrai que la plupart des Universités sont embourbées dans un marché du savoir capturé par les maisons d'édition et ses grosses enseignes commerciales. Serait-il intéressant d'aborder le sujet de la capitalisation de la science et du savoir ?

Il me semble que tu l'as peut-être déjà abordées dans un chapitre précédent mais je n'en suis plus sur.. Master UCL (discuter) 19 avril 2024 à 15:51 (UTC)Répondre

@Master UCL. On aborde ici des questions épistémologiques qui demandent beaucoup d'explications. Une part de celles-ci ont déjà été fournies sur la page de discussion du travail de Rémi. Mais donc, donner son opinion, relater des faits et produire une théorie n'est pas la même chose. L'opinion, chacun est libre de s'en faire une et d'adhérer à celle des autres, un fait doit toujours être sourcé, et une théorie toujours présentée et argumentée de manière à faciliter autant que possible sa réfutabilité. Il faut donc voir les choses en fonction de chaque contexte. J'essaie ensuite de ne pas trop m'éloigner de ce qui concerne le numérique, sans quoi on est parti pour faire un cours d'anthropologie général... Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 19 avril 2024 à 19:21 (UTC)Répondre
Merci pour tes explications, je comprends mieux ! Tu as raison de rester centré sur le sujet principal, pour ne pas risquer de s'éloigner et de perdre du sens ! Master UCL (discuter) 19 avril 2024 à 19:31 (UTC)Répondre

Finencement

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Salut @Lionel Scheepmans, ⁣

Réflexion et question très intéressantes. Je serai très curieux de voir la méthode Wikimedia en plus grande application dans le monde scientifique et universitaire. Mais si la méthode Wikimedia venait à devenir la méthode majeure, cella ne créerait pas des problèmes de financement pour le monde scientifique qui est déjà souvent très serré d'un point de vue budgétaire (ça dépend des domaines de recherche bien entendu). M. Ledoyen (discuter) 14 mai 2024 à 18:40 (UTC)Répondre

Écoute @M. Ledoyen. Dès que l'on parle d'argent, ça devient toujours un problème. Tu sais, le concept de la monnaie est incroyablement étrange. Tout d'abord, c'est complètement virtuel au sens propre du terme, contrairement aux espaces numériques. Ensuite, c'est un bien rival par excellence. L'humain a donc réussi à créer quelque chose qui gère le monde, alors que cette chose n'a aucune valeur en soi et qu'elle met tout le monde en rivalité. Difficile d'inventer quelque chose de plus malsain non ?
En plus de l'argent, il y en a beaucoup trop, tellement trop, qu'on en fait des épargnes, on le met de côté sans l'utiliser, parfois jusqu'à la mort en se disant que c'est pour les enfants. Surtout chez nous... La connaissance, c'est tout le contraire. C'est un bien absolument non rival, on n'en a jamais assez et cela n'a pas de sens de ne pas s'en servir. Sauf, précisément, si on veut gagner de l'argent. Alors, on dépose de brevet, on applique des droits d'auteurs, etc.
Tu sais, on ne parle jamais d'argent entre contributeur sur Wikiversité tout comme Wikipédia. Tout est gratuit. Autant la production que la consommation de connaissances. Un bien non rival que tout le monde peu profiter une fois qu'il est produit. Et tout le monde est gagnant, puisqu'il est impossible de produire plus que ce que l'on consomme. Tout ça est possible parce que les moyens de subsistances des contributeurs se situent en dehors de l'espace numérique. La nourriture, le logement chauffé, ect. Quant au matériel nécessaire pour faire exister l'espace numérique, il est fourni au départ de dons qui permettent d'acheter et de faire tourner des serveurs informatiques.
Donc pour répondre à ta réflexion, adopter l'organisation Wikimédia dans les universités est tout à fait possible à partir du moment où l'on n'y traite pas le besoin des personnes qui y sont actives sous forme de rémunération. On peut ensuite imaginer un monde sans argent ou les personnes trouvent leurs moyens de subsistance indépendamment de leurs activités. L'idée d'un revenu de base inconditionnel fait son chemin. Alors que moi, je suis plutôt favorable de mettre fin à l'usage de la monnaie dans un système basé sur le partage et le bénévolat. Selon la formule : « De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins » tout ça dans un système anarchiste entendu comme système sans hiérarchie. Dans lequel on pratiquerait alors le consensus, c'est-à-dire que l'on continuerait à débattre des solutions sociales, économiques et autres tans que l'on n'a pas le consentement de tous.
Mais donc en résumé. Faute de pouvoir abolir le système monétaire qui favorise les plus riches au détriment des plus pauvres, il faudrait vraiment tenir le savoir et la connaissance à l'écart de toutes questions monétaires. C'est un sujet politique avant tout et ça prend réellement beaucoup de temps d'imaginer les choses autrement que sous le prisme du capitalisme et du néolibéralisme. Mais si ce genre de question fondamentale t'intéresse, je te renvoie alors vers ma leçon d'anthropologie anarchiste. Je ne peux décemment pas aller plus loin dans mes explications ici. Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 14 mai 2024 à 20:40 (UTC)Répondre

Réflexion: le meilleur des deux mondes?

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J'approuve fortement le fait de rendre la diffusion des savoirs de qualité libre et accessible à tous (dans la mesure du possible). Dans cette démarche, il est vrai que l'espace numérique de Wikipédia (ou tout autre projet similaire) est un véritable atout tant sur le plan de la diffusion des savoirs, que sur le plan de la coopération, ou encore sur l'accès au savoir.

Cependant, selon mon point de vue, il n'est pas parfait et sa principale force est également sa plus grande faiblesse : l'accès de diffusion ouvert à tous (ici en opposition avec le concept de consultation)

A l'heure actuelle, toute entité (ou groupe d'entités) est libre d'écrire et de présenter ses propos comme étant factuels. Or cela pose problème, car le public (qui grâce au caractère libre de diffusion se voit largement étendu) n'est plus aussi spécialisé que le public présent sous la tutelle institutionnelle. Déjà dessus, la problématique de la gestion de l'information et du regard critique envers celle-ci est une centrale et de grande importance. Ainsi, le public de ces nouvelles plateformes de diffusion pourrait être beaucoup plus sensible au phénomène de désinformation malheureusement pratiqué par certaines entités ou groupes d'individus.

Je ne dis pas que la solution réside dans l'état actuel de l'institutionnalisation que nous connaissons, chose qui selon moi a besoin d'une mise à jour. Néanmoins, je ne pense pas qu'elle réside dans un mouvement totalement libre comme Wikipédia. Peut-être, la solution se trouve au croisement du meilleur des deux mondes, un droit de consultation offert à tous, mais un contrôle rigoureux—toujours dans une démarche scientifique neutre informative—sur l'information présentée… ExK0y (discuter) 14 mai 2024 à 19:08 (UTC)Répondre

Toujours intéressant les avis contraires. Mais ici, je vais t'expliquer que c'est toi qui te trompes @ExK0y. Sur Wikipédia, tout comme durant ce séminaire ou nous avons produit le contenu d'un cours qui toujours restera perfectible, discutable, voire réfutable comme tu le fais à l'instant, il n'est pas question de transformer « des propos comme étant factuels » pour reprendre ton expression. Wikipédia rassemble de la connaissance au départ de source dites notables, ce qui externalise donc l'argument d'autorité concernant la validité pour précisément pratique ce que tu appelles la « consultation » de sources externes et pas d'avis ou de propos interne.
Tu as vu que sur Wikiversité et dans le cadre de ce séminaire, c'était un peu pareil, puisque je suis intervenu régulièrement pour vous demander de vous exprimer autant que possible au nom d'une littérature existante. Reste ensuite l'espace de recherche du projet, là où j'ai écrit ma thèse de doctorat, et qui se destine à la création d'un nouveau savoir. Dans ce cas précis, il est alors question de parler de méthode ou d'épistémologie plus exactement, afin d'offrir au travail fourni les qualités d'un travail dit « scientifique ». Je te renvoie vers le chapitre de ma thèse qui y est consacré.
Mais donc voilà, je pense que ta critique se base sur une opinion personnelle qui ne me semble pas correcte. La preuve en est que tu écris : « le public de ces nouvelles plateformes de diffusion pourrait être beaucoup plus sensible au phénomène de désinformation malheureusement pratiqué par certaines entités ou groupes d'individus », alors que le résultat observé sur Wikipédia est tout à fait à l'opposé de cette supposition puisque le site est précisément utilisé par les géants du web dans le cadre de factcheking. Voici un article qui en parle. Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 14 mai 2024 à 21:05 (UTC)Répondre

Pourquoi écrire

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Merci pour ce chapitre. Il est vrai que comme vous l'avez dit en début de cours, cela reste "débile" pour les étudiants d'écrire autant de travaux pour qu'il reste dans une farde. J'ai moi-même ressenti une certaine inutilité de mes travaux après les avoir finis quand je me suis dit que c'était juste pour que deux personnes le lisent. Mathleg18 (discuter) 14 mai 2024 à 20:39 (UTC)Répondre

En effet @Mathleg18. Sur ma page d'utilisateur, tu trouves un lien vers la totalité de mes travaux d'écritures produit depuis que j'ai 15 ans. Moi, ça me semble tellement naturel. Et puis c'est aussi une façon de laisser une trace de son passage sur terre. Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 14 mai 2024 à 21:10 (UTC)Répondre