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En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, «
Fonctions d'une variable réelle : Relations de comparaison Fonctions d'une variable réelle/Relations de comparaison », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
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Soient (comme au chapitre 2 sur les limites)
I
{\displaystyle I}
une partie de
R
{\displaystyle \mathbb {R} }
et
a
∈
R
∪
{
−
∞
,
+
∞
}
{\displaystyle a\in \mathbb {R} \cup \{-\infty ,+\infty \}}
un point adhérent à
I
{\displaystyle I}
. Par exemple :
I
=
{\displaystyle I=}
un intervalle et
a
=
{\displaystyle a=}
une extrémité (finie ou infinie) de cet intervalle ;
I
=
N
{\displaystyle I=\mathbb {N} }
et
a
=
+
∞
{\displaystyle a=+\infty }
(ce qui permet d'englober le cas des suites).
Soient
f
{\displaystyle f}
et
g
{\displaystyle g}
deux fonctions de
I
{\displaystyle I}
dans
R
{\displaystyle \mathbb {R} }
.
Définition
Au voisinage de
a
{\displaystyle a}
:
f
{\displaystyle f}
est dite dominée par
g
{\displaystyle g}
, ce qu'on note
f
=
a
O
(
g
)
{\displaystyle f\,{\underset {a}{=}}\,O(g)}
et lit «
f
{\displaystyle f}
est un grand O de
g
{\displaystyle g}
au voisinage de
a
{\displaystyle a}
» si :
au voisinage de
a
{\displaystyle a}
,
f
(
x
)
=
φ
(
x
)
g
(
x
)
{\displaystyle f(x)=\varphi (x)g(x)}
avec
φ
{\displaystyle \varphi }
bornée ;
f
{\displaystyle f}
est dite équivalente à
g
{\displaystyle g}
, ce qu'on note
f
∼
a
g
{\displaystyle f\,{\underset {a}{\sim }}\,g}
, si :
au voisinage de
a
{\displaystyle a}
,
f
(
x
)
=
φ
(
x
)
g
(
x
)
{\displaystyle f(x)=\varphi (x)g(x)}
avec
lim
a
φ
=
1
{\displaystyle \lim _{a}\varphi =1}
;
f
{\displaystyle f}
est dite négligeable devant
g
{\displaystyle g}
, ce qu'on note
f
=
a
o
(
g
)
{\displaystyle f\,{\underset {a}{=}}\,o(g)}
et lit «
f
{\displaystyle f}
est un petit o de
g
{\displaystyle g}
au voisinage de
a
{\displaystyle a}
», si :
au voisinage de
a
{\displaystyle a}
,
f
(
x
)
=
φ
(
x
)
g
(
x
)
{\displaystyle f(x)=\varphi (x)g(x)}
avec
lim
a
φ
=
0
{\displaystyle \lim _{a}\varphi =0}
.
Lorsque
g
{\displaystyle g}
ne s'annule pas au voisinage de
a
{\displaystyle a}
, ces trois notions sont donc respectivement équivalentes à :
f
g
{\displaystyle {\frac {f}{g}}}
est bornée au voisinage de
a
{\displaystyle a}
,
lim
a
f
g
=
1
{\displaystyle \lim _{a}{\frac {f}{g}}=1}
et
lim
a
f
g
=
0
{\displaystyle \lim _{a}{\frac {f}{g}}=0}
.
En particulier, pour tout réel
ℓ
≠
0
{\displaystyle \ell \neq 0}
, on a
f
∼
a
ℓ
{\displaystyle f\,{\underset {a}{\sim }}\,\ell }
si et seulement si
lim
a
f
=
ℓ
{\displaystyle \lim _{a}f=\ell }
.
Début de l'exemple
Exemples
En
+
∞
{\displaystyle +\infty }
, tout polynôme non nul est équivalent à son monôme de plus haut degré.
Pour tous réels strictement positifs
λ
{\displaystyle \lambda }
et
μ
{\displaystyle \mu }
, on a :
x
μ
=
x
→
+
∞
o
(
e
λ
x
)
et
(
ln
x
)
μ
=
x
→
+
∞
o
(
x
λ
)
{\displaystyle \quad x^{\mu }\,{\underset {x\to +\infty }{=}}\,o\left(\operatorname {e} ^{\lambda x}\right)\quad {\text{ et }}\quad (\ln x)^{\mu }\,{\underset {x\to +\infty }{=}}\,o\left(x^{\lambda }\right)}
(voir, dans les leçons Fonction exponentielle et Fonction logarithme , les chapitres sur les croissances comparées, et leurs pages d'exercices respectives).
Si
f
′
(
a
)
=
k
≠
0
{\displaystyle f'(a)=k\neq 0}
, alors
f
(
x
)
−
f
(
a
)
∼
x
→
a
k
(
x
−
a
)
{\displaystyle f(x)-f(a)\,{\underset {x\to a}{\sim }}\,k(x-a)}
. Par exemple, en 0 :
sin
x
{\displaystyle \sin x}
,
tan
x
{\displaystyle \tan x}
,
arcsin
x
{\displaystyle \arcsin x}
,
arctan
x
{\displaystyle \arctan x}
,
ln
(
1
+
x
)
{\displaystyle \ln(1+x)}
et
e
x
−
1
{\displaystyle \mathrm {e} ^{x}-1}
sont tous équivalents à
x
{\displaystyle x}
;
(
1
+
x
)
k
−
1
{\displaystyle (1+x)^{k}-1}
est équivalent à
k
x
{\displaystyle kx}
.
Le point précédent est une reformulation de développements limités à l'ordre 1 . Le prochain chapitre traitera des développements limités à un ordre quelconque, et un équivalent sera alors donné par le premier terme non nul du développement limité. Par exemple :
cos
x
−
1
∼
x
→
0
−
x
2
2
{\displaystyle \cos x-1\,{\underset {x\to 0}{\sim }}\,-{\frac {x^{2}}{2}}}
.
e
f
∼
a
e
g
⟺
lim
a
(
f
−
g
)
=
0
{\displaystyle \mathrm {e} ^{f}\,{\underset {a}{\sim }}\,\mathrm {e} ^{g}\Longleftrightarrow \lim _{a}(f-g)=0}
, d'après l'identité
e
f
e
g
=
e
f
−
g
{\displaystyle {\frac {\mathrm {e} ^{f}}{\mathrm {e} ^{g}}}=\mathrm {e} ^{f-g}}
, et par continuité des fonctions logarithme (en 1) et exponentielle (en 0).
Fin de l'exemple
Propriétés
Si
f
=
φ
g
{\displaystyle f=\varphi g}
avec
lim
a
φ
∈
R
{\displaystyle \lim _{a}\varphi \in \mathbb {R} }
(en particulier si
f
=
a
o
(
g
)
{\displaystyle f\,{\underset {a}{=}}\,o(g)}
ou
f
∼
a
g
{\displaystyle f\,{\underset {a}{\sim }}\,g}
), alors
f
=
a
O
(
g
)
{\displaystyle f\,{\underset {a}{=}}\,O(g)}
.
f
∼
a
g
⟺
f
−
g
=
a
o
(
g
)
{\displaystyle f\,{\underset {a}{\sim }}\,g\iff f-g\,{\underset {a}{=}}\,o(g)}
.
Début de l'exemple
Fin de l'exemple
Propriétés
La relation
∼
a
{\displaystyle {\underset {a}{\sim }}}
est une relation d'équivalence , c'est-à-dire qu'elle est :
réflexive :
f
∼
a
f
{\displaystyle f\,{\underset {a}{\sim }}\,f}
symétrique :
f
∼
a
g
⇒
g
∼
a
f
{\displaystyle f\,{\underset {a}{\sim }}\,g\Rightarrow g\,{\underset {a}{\sim }}\,f}
transitive :
f
∼
a
g
et
g
∼
a
h
⟹
f
∼
a
h
{\displaystyle f\,{\underset {a}{\sim }}\,g{\text{ et }}g\,{\underset {a}{\sim }}\,h\Longrightarrow f\,{\underset {a}{\sim }}\,h}
.
Il y a aussi transitivité de la relation de domination :
f
=
a
O
(
g
)
et
g
=
a
O
(
h
)
⟹
f
=
a
O
(
h
)
{\displaystyle f\,{\underset {a}{=}}\,O(g){\text{ et }}g\,{\underset {a}{=}}\,O(h)\Longrightarrow f\,{\underset {a}{=}}\,O(h)}
.
Pour la relation de négligeabilité, on a une propriété plus forte que la transitivité :
f
=
a
O
(
g
)
{\displaystyle f\,{\underset {a}{=}}\,O(g)}
et
g
=
a
o
(
h
)
{\displaystyle g\,{\underset {a}{=}}\,o(h)}
, ou si
f
=
a
o
(
g
)
{\displaystyle f\,{\underset {a}{=}}\,o(g)}
et
g
=
a
O
(
h
)
{\displaystyle g\,{\underset {a}{=}}\,O(h)}
, alors
f
=
a
o
(
h
)
{\displaystyle f\,{\underset {a}{=}}\,o(h)}
.
Démonstration
Pour la relation
∼
a
{\displaystyle {\underset {a}{\sim }}}
:
Soit
φ
{\displaystyle \varphi }
la fonction contante 1. Alors,
f
=
φ
f
{\displaystyle f=\varphi f}
et
lim
a
φ
=
1
{\displaystyle \lim _{a}\varphi =1}
donc
f
∼
a
f
{\displaystyle f\,{\underset {a}{\sim }}\,f}
.
Si
f
=
α
g
{\displaystyle f=\alpha g}
avec
lim
a
α
=
1
{\displaystyle \lim _{a}\alpha =1}
alors, au voisinage de
a
{\displaystyle a}
,
α
>
0
{\displaystyle \alpha >0}
, ce qui permet d'écrire
g
=
1
α
f
{\displaystyle g={\frac {1}{\alpha }}f}
et, puisque
lim
a
1
α
=
1
{\displaystyle \lim _{a}{\frac {1}{\alpha }}=1}
, d'en déduire que
g
∼
a
f
{\displaystyle g\,{\underset {a}{\sim }}\,f}
.
Si
f
=
α
g
{\displaystyle f=\alpha g}
et
g
=
β
h
{\displaystyle g=\beta h}
avec
lim
a
α
=
lim
a
β
=
1
{\displaystyle \lim _{a}\alpha =\lim _{a}\beta =1}
, alors
f
=
γ
h
avec
γ
=
α
β
{\displaystyle f=\gamma h{\text{ avec }}\gamma =\alpha \beta }
et
lim
a
γ
=
1
{\displaystyle \lim _{a}\gamma =1}
donc
f
∼
a
h
{\displaystyle f\,{\underset {a}{\sim }}\,h}
.
On démontre de même les autres points.
Proposition
Les relations
∼
a
{\displaystyle {\underset {a}{\sim }}}
et
=
a
O
{\displaystyle {\underset {a}{=}}\,O}
sont compatibles avec la multiplication de fonctions :
f
1
∼
a
f
2
et
g
1
∼
a
g
2
⟹
f
1
g
1
∼
a
f
2
g
2
{\displaystyle f_{1}\,{\underset {a}{\sim }}\,f_{2}{\text{ et }}g_{1}\,{\underset {a}{\sim }}\,g_{2}\Longrightarrow f_{1}g_{1}\,{\underset {a}{\sim }}\,f_{2}g_{2}}
;
f
1
=
a
O
(
f
2
)
et
g
1
=
a
O
(
g
2
)
⟹
f
1
g
1
=
a
O
(
f
2
g
2
)
{\displaystyle f_{1}\,{\underset {a}{=}}\,O(f_{2}){\text{ et }}g_{1}\,{\underset {a}{=}}\,O(g_{2})\Longrightarrow f_{1}g_{1}\,{\underset {a}{=}}\,O(f_{2}g_{2})}
.
La relation
=
a
o
{\displaystyle {\underset {a}{=}}\,o}
est compatible en un sens plus fort :
f
1
=
a
O
(
f
2
)
et
g
1
=
a
o
(
g
2
)
⟹
f
1
g
1
=
a
o
(
f
2
g
2
)
{\displaystyle f_{1}\,{\underset {a}{=}}\,O(f_{2}){\text{ et }}g_{1}\,{\underset {a}{=}}\,o(g_{2})\Longrightarrow f_{1}g_{1}\,{\underset {a}{=}}\,o(f_{2}g_{2})}
.
Si
f
∼
a
g
{\displaystyle f\,{\underset {a}{\sim }}\,g}
et si
g
{\displaystyle g}
ne s'annule pas au voisinage de
a
{\displaystyle a}
, alors
1
f
∼
a
1
g
{\displaystyle {\frac {1}{f}}\,{\underset {a}{\sim }}\,{\frac {1}{g}}}
.
Démonstration
On démontre le résultat pour l'équivalence : si
f
1
=
α
f
2
{\displaystyle f_{1}=\alpha f_{2}}
et
g
1
=
β
g
2
{\displaystyle g_{1}=\beta g_{2}}
avec
lim
a
α
=
lim
a
β
=
1
{\displaystyle \lim _{a}\alpha =\lim _{a}\beta =1}
alors,
f
1
g
1
=
α
β
f
2
g
2
{\displaystyle f_{1}g_{1}=\alpha \beta f_{2}g_{2}}
et
lim
a
(
α
β
)
=
1
{\displaystyle \lim _{a}(\alpha \beta )=1}
donc
f
1
g
1
∼
a
f
2
g
2
{\displaystyle f_{1}g_{1}\,{\underset {a}{\sim }}\,f_{2}g_{2}}
.
Pour
=
a
O
{\displaystyle {\underset {a}{=}}\,O}
, le raisonnement est analogue, en utilisant que le produit de deux fonctions bornées est borné.
Pour
=
a
o
{\displaystyle {\underset {a}{=}}\,o}
, le raisonnement est analogue, en utilisant que si
α
{\displaystyle \alpha }
est bornée et
lim
a
β
=
0
{\displaystyle \lim _{a}\beta =0}
alors
lim
a
(
α
β
)
=
0
{\displaystyle \lim _{a}(\alpha \beta )=0}
.
Si
lim
a
f
g
=
1
{\displaystyle \lim _{a}{\frac {f}{g}}=1}
alors (quitte à rétrécir le voisinage de
a
{\displaystyle a}
)
f
{\displaystyle f}
ne s'annule pas non plus, et
lim
a
1
/
f
1
/
g
=
lim
a
g
f
=
1
{\displaystyle \lim _{a}{\frac {1/f}{1/g}}=\lim _{a}{\frac {g}{f}}=1}
.
On en déduit par exemple que :
f
∼
a
g
⟹
f
n
∼
a
g
n
{\displaystyle f\,{\underset {a}{\sim }}\,g\Longrightarrow f^{n}\,{\underset {a}{\sim }}\,g^{n}}
pour tout entier naturel
n
{\displaystyle n}
(et même tout entier relatif, si
g
{\displaystyle g}
ne s'annule pas). Nous verrons plus loin une règle analogue pour un exposant non entier ;
f
1
∼
a
f
2
et
g
1
∼
a
g
2
⟹
f
1
g
1
∼
a
f
2
g
2
{\displaystyle f_{1}\,{\underset {a}{\sim }}\,f_{2}{\text{ et }}g_{1}\,{\underset {a}{\sim }}\,g_{2}\Longrightarrow {\frac {f_{1}}{g_{1}}}\,{\underset {a}{\sim }}\,{\frac {f_{2}}{g_{2}}}}
, si
g
2
{\displaystyle g_{2}}
ne s'annule pas.
Les relations
o
,
O
et
∼
{\displaystyle o,O{\text{ et }}\sim }
ne sont pas compatibles avec l'addition. En particulier, on ne peut généralement pas additionner les équivalents.
Début de l'exemple
Exemple
On a
1
+
x
∼
x
→
0
1
{\displaystyle 1+x\,{\underset {x\to 0}{\sim }}\,1}
mais
(
1
+
x
)
+
(
−
1
)
≁
x
→
0
1
+
(
−
1
)
{\displaystyle (1+x)+(-1)\,{\underset {x\to 0}{\nsim }}\,1+(-1)}
.
Fin de l'exemple
On a cependant un cas favorable assez fréquent :
Cas particulier
Si, sur un voisinage de
a
{\displaystyle a}
,
f
2
{\displaystyle f_{2}}
et
g
2
{\displaystyle g_{2}}
sont de même signe et ne s'annulent pas simultanément, alors :
f
1
=
a
o
(
f
2
)
et
g
1
=
a
o
(
g
2
)
⇒
f
1
+
g
1
=
a
o
(
f
2
+
g
2
)
{\displaystyle f_{1}\,{\underset {a}{=}}\,o(f_{2}){\text{ et }}g_{1}\,{\underset {a}{=}}\,o(g_{2})\Rightarrow f_{1}+g_{1}\,{\underset {a}{=}}\,o(f_{2}+g_{2})}
;
f
1
∼
a
f
2
et
g
1
∼
a
g
2
⇒
f
1
+
g
1
∼
a
f
2
+
g
2
{\displaystyle f_{1}\,{\underset {a}{\sim }}\,f_{2}{\text{ et }}g_{1}\,{\underset {a}{\sim }}\,g_{2}\Rightarrow f_{1}+g_{1}\,{\underset {a}{\sim }}\,f_{2}+g_{2}}
;
f
1
=
a
O
(
f
2
)
et
g
1
=
a
O
(
g
2
)
⇒
f
1
+
g
1
=
a
O
(
f
2
+
g
2
)
{\displaystyle f_{1}\,{\underset {a}{=}}\,O(f_{2}){\text{ et }}g_{1}\,{\underset {a}{=}}\,O(g_{2})\Rightarrow f_{1}+g_{1}\,{\underset {a}{=}}\,O(f_{2}+g_{2})}
.
Référence pour le point 2 : S. Balac et F. Sturm, Algèbre et analyse , PPUR, 2003 [lire en ligne ] , p. 692 .
Soient
h
:
J
→
I
{\displaystyle h:J\to I}
et
b
{\displaystyle b}
adhérent à
J
{\displaystyle J}
.
Composition à droite par une même fonction
Si
lim
b
h
=
a
{\displaystyle \lim _{b}h=a}
, alors :
f
∼
a
g
⟹
f
∘
h
∼
b
g
∘
h
{\displaystyle f\,{\underset {a}{\sim }}\,g\Longrightarrow f\circ h\,{\underset {b}{\sim }}\,g\circ h}
;
f
=
a
o
(
g
)
⟹
f
∘
h
=
b
o
(
g
∘
h
)
{\displaystyle f\,{\underset {a}{=}}\,o(g)\Longrightarrow f\circ h\,{\underset {b}{=}}\,o(g\circ h)}
;
f
=
a
O
(
g
)
⟹
f
∘
h
=
b
O
(
g
∘
h
)
{\displaystyle f\,{\underset {a}{=}}\,O(g)\Longrightarrow f\circ h\,{\underset {b}{=}}\,O(g\circ h)}
.
Début de l'exemple
Exemples
f
∼
a
g
⟺
f
(
a
+
t
)
∼
t
→
0
g
(
a
+
t
)
{\displaystyle f\,{\underset {a}{\sim }}\,g\Longleftrightarrow f(a+t)\,{\underset {t\to 0}{\sim }}\,g(a+t)}
(
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
en posant
h
(
t
)
=
a
+
t
{\displaystyle h(t)=a+t}
, mais aussi
⇐
{\displaystyle \Leftarrow }
, en posant
h
(
x
)
=
x
−
a
{\displaystyle h(x)=x-a}
). Par exemple (puisque
ln
(
1
+
t
)
∼
t
→
0
t
{\displaystyle \ln(1+t)\,{\underset {t\to 0}{\sim }}\,t}
) :
ln
x
∼
1
x
−
1
{\displaystyle \ln x\,{\underset {1}{\sim }}\,x-1}
;
On en déduit : si
lim
b
h
=
1
{\displaystyle \lim _{b}h=1}
, alors
l
n
∘
h
∼
b
h
−
1
{\displaystyle \mathrm {ln} \circ h\,{\underset {b}{\sim }}\,h-1}
;
Pour toute suite numérique
(
h
n
)
{\displaystyle (h_{n})}
convergeant vers
0
{\displaystyle 0}
, on a
ln
(
1
+
h
n
)
∼
h
n
{\displaystyle \ln(1+h_{n})\sim h_{n}}
;
De
e
x
−
1
∼
x
→
0
x
{\displaystyle \mathrm {e} ^{x}-1\,{\underset {x\to 0}{\sim }}\,x}
et
lim
t
→
0
sin
t
=
0
{\displaystyle \lim _{t\to 0}\sin t=0}
, on déduit :
e
sin
t
−
1
∼
t
→
0
sin
t
{\displaystyle \mathrm {e} ^{\sin t}-1\,{\underset {t\to 0}{\sim }}\,\sin t}
.
Fin de l'exemple
Composition à gauche par les puissances et le logarithme
Supposons que
f
∼
a
g
{\displaystyle f\,{\underset {a}{\sim }}\,g}
et
g
>
0
{\displaystyle g>0}
. On a :
∀
α
∈
C
f
α
∼
a
g
α
{\displaystyle \forall \alpha \in \mathbb {C} \quad f^{\alpha }\,{\underset {a}{\sim }}\,g^{\alpha }}
;
s'il existe de plus un réel
ε
>
0
{\displaystyle \varepsilon >0}
tel que, au voisinage de
a
{\displaystyle a}
,
|
g
−
1
|
≥
ε
{\displaystyle |g-1|\geq \varepsilon }
(en particulier, si
lim
a
g
=
+
∞
{\displaystyle \lim _{a}g=+\infty }
ou
lim
a
g
=
0
{\displaystyle \lim _{a}g=0}
), alors
ln
∘
f
∼
a
ln
∘
g
{\displaystyle \ln \circ f\,{\underset {a}{\sim }}\,\ln \circ g}
.