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Discussion:L'écoumène numérique/Qu'est-ce que l'anthropologie ?

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Dernier commentaire : il y a 6 mois par Lionel Scheepmans dans le sujet Préhistoire

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Note sur le sujet

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Votre leçon sur l'anthropologie offre une perspective holistique et instructive sur la manière dont cette discipline aborde l'étude de l'humanité à travers les âges. Vous mettez en lumière l'importance de l'observation participante et de l'ethnographie dans la compréhension des cultures contemporaines, ainsi que la nécessité de recourir à une approche pluridisciplinaire pour interpréter les données archéologiques et paléoanthropologiques.

Un aspect particulièrement pertinent est votre mise en garde contre les spéculations et les biais idéologiques qui peuvent parfois influencer l'interprétation des données. Margrd (discuter) 13 février 2024 à 20:59 (UTC)Répondre

Merci pour ce retour @Margrd, n'hésite pas à poser une question la prochaine fois. Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 4 mars 2024 à 19:13 (UTC)Répondre

Note sur ce chapitre

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Ces informations concernant l'anthropologie furent éclairantes, avec l'importance apportée à l'ethnographie ainsi qu'à l'observation participante. J'ai notamment eu l'occasion d'apprendre l'existence de certaines disciplines dont le nom ne m'était pas encore familier, comme la paléoanthropologie par exemple. La mise en exergue sur les changements sociaux et culturels influencés par la culture, par-delà les purs changements génétiques au cours du temps, m'a fortement intéressée. Kassandra Parvais (discuter) 13 février 2024 à 21:59 (UTC)Répondre

Merci @Kassandra Parvais, comme je l'indiquais à Marie, n'hésite pas à poser une question la prochaine fois. Ça me donne l'occasion d'enrichir la page en apportant un complément d'information ou des éclaircissements. Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 4 mars 2024 à 19:16 (UTC)Répondre

Une introduction très appréciable

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Pour moi qui ait une formation d'historien, et d'analyste des textes et des œuvres plus que des humains, je dois dire que cette note était bien éclairante. J'en profite tout de même pour conseiller le travail d'Olivier Servais, qui sera utile pour tous ceux qui s'intéressent à des domaines nouveaux de l'anthropologie, avec Dans la peau des gamers. Anthropologie d'une guilde de World of Warcraft. C'est ici l'utilisation d'un jeu massivement multijoueur, pour aller observer des groupes sociaux se formant autour de leur passion dans la pratique du jeu-vidéo. Rémi Maillo (discuter) 13 février 2024 à 23:28 (UTC)Répondre

Il a aussi publié un autre livre plus petit qui s'intitule : Jeux vidéos : nouvel opium du peuple ? que je peux fournir si besoin. Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 4 mars 2024 à 19:20 (UTC)Répondre

Note plus question

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Cette leçon explore de façon intéressante les changements sociaux et culturels chez les humains, en mettant en avant le fait que les évolutions culturelles et comportementales ont un impact plus important que les changements génétiques. Ces transformations dans nos modes de vie et nos pratiques cultureles ont été fondamentales dans le développement de nos sociétés et dans notre manière de percevoir la société, le monde et leurs interactions. Petite question : Quels sont les principaux défis rencontrés par les anthropologues lorsqu'ils essayent d'établir des théories sur les changements sociaux et culturels dans le passé ? est-ce qu'il faut étudier l'histoire pour cela ? Ferrie Bachir (discuter) 15 avril 2024 à 16:19 (UTC)Répondre

Salut @Ferrie Bachir, tes questions sont intéressantes et mettent en évidence le flou qui règne autour du mot anthropologie. Comme je tente de l'expliquer dans le chapitre, le mot anthropologie, sans adjectif ou complément d'information, est beaucoup trop générique ou englobant pour que l'on puisse savoir précisément de quoi on cause. Pour répondre à ta question, je suis donc obligé de situer les choses en précisant de quel champ de l'anthropologie, je suis en train de parler.
Si je parle de l'anthropologie physique par exemple, le défis est d'étudier les changements et variation observables dans les restes humains, qui bien souvent date d'avant l'apparition de l'écriture et donc dans la préhistoire. Ces restes matériels, qui ne sont pas des témoignages transmis par le langage, peuvent, eux aussi, nourrir des théories sur les changements culturels et sociaux. En observant la dentition des restes humains découverts lors de fouilles et selon leur localisation, on peut par exemple déterminer des changements ou des variations au niveau des habitudes alimentaires.
Si je te parle à présent de l'anthropologie sociale et culturelle, je te dirai alors qu'elle se base essentiellement sur des recherches ethnographiques qui s'intéressent essentiellement à ce qui se passe dans le temps présent, sans s'interdire pour autant de s'intéresser au discours concernant le passé, tel que ceux transmis par des interlocuteurs de terrain, ou quand on a la chance de trouver des sources dans la littérature qui, pourquoi pas, peut être produite par des historiens, des archéologues, ou autres.
Dans l'anthropologie au sens large, chaque champ disciplinaire a donc sa spécificité au même titre qu'en chimie (organique, minérale...), en psychologie (clinique, sociale...) ou en philosophie (métaphysique, analytique...). Ta question demande donc autant de réponses qu'il y a de manière d'étudier l'être humain.
Je ne pense pas en revanche qu'il faut être obligatoirement historien pour tenir un discours sur l'humain. Il faut certainement s'intéresser au passé, pour mieux comprendre et analyser le présent, mais pas forcément à la manière des historiens. Chaque discipline a sa propre façon de le faire qui bien souvent se traduisent par des méthodes et des habitudes différentes. Dans le milieu de la science, tout comme dans le reste de l'humanité, les gens se regroupent par préférence ou affiliation au sein d'une diversité culturelle. Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 16 avril 2024 à 12:48 (UTC)Répondre
merci pour cette reponse!!! Ferrie Bachir (discuter) 14 mai 2024 à 15:50 (UTC)Répondre

Commentaire

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Salut @Lionel Scheepmans,

Serait-il intéressant, dans ce chapitre de présentation de l'anthropologie, d'écrire une ligne indiquant que l'anthropologie peut être liée à des sciences bien plus modernes et récentes que l'archéologie ? telle que justement le numérique ? Master UCL (discuter) 19 avril 2024 à 11:49 (UTC)Répondre

Cela pourrait faire le lien direct avec le chapitre qui suit, l'introduction sur la notion du numérique Master UCL (discuter) 19 avril 2024 à 11:56 (UTC)Répondre
Tu es plein de bonnes idées @Master UCL ! Il faudrait les mettre en pratique... Je vais suivre tes recommandations quand j'aurai plus de temps pour me concentrer sur l'écriture. Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 19 avril 2024 à 19:03 (UTC)Répondre
Ah ! Mais non. Ce chapitre est utilisé pour différentes leçons d'anthropologie. Ou alors, oui. Faire référence aux différents domaines abordé par chaque leçon dans une phrase ou un paragraphe final. Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 19 avril 2024 à 19:05 (UTC)Répondre

Abondance d'information

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Bonjour @Lionel Scheepmans,

Vous parlez de la difficulté de faire l'anthropologie sociale et culturelle de temps reculé par manque de sources, d'information et de données. Il a-t-il le problème inverse avec notre époque. L'abondance d'information et de témoignage que les modes de vie culturelle et sociale trouble-t-elle le travail des anthropologues moderne ? M. Ledoyen (discuter) 5 mai 2024 à 22:54 (UTC)Répondre

J'aime bien ta question @M. Ledoyen. Ce trop-plein d'information fut en effet une chose à laquelle je fus confronté lors de ma thèse de doctorat. Celle-ci portait sur le mouvement Wikimédia, un mouvement sociale dont presque toutes les interactions en ligne de ses membres sont archivée et disponible sans demande d'autorisation. La seule condition pour ce libre usage est de publier les travaux qui en découle sous licence CC.BY.SA, soit une licence libre identique à celle qui est apposée aux archives en questions.
Contrairement à l'historien qui peine à trouver des sources d'information dans des archives parfois très rares ou inexistantes, j'ai dû pour ma part réfléchir sur comment arriver à traiter autant d'archives. Je me suis alors tourné vers de nombreux site web d'analyses statistiques déjà existant au niveau des analyses quantitative. Pour les analyses qualitatives, je me suis reposé sur mes observations participantes réalisés dans le cadre de mon ethnographie. Je me suis aussi intéressé au traitement automatique du langage naturel avec le logiciel TXM. Mais faute de temps, d'expertise et de ressources informatiques adéquates, je n'ai pas pu faire grand-chose à ce niveau. Juste une expérimentation, sans plus. Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 6 mai 2024 à 16:51 (UTC)Répondre

Réflexion : ethnographie numérique et vie privé

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En lisant ce chapitre, une réflexion en lien avec l'ethnographie m'est venue en tête. Nous vivons actuellement dans un monde où l'enjeu des données personnelles est relativement important, particulièrement en lien avec le numérique. Qui plus est, il y a toutes les dynamiques autour de la notion de consentement.

Or, pour réaliser une bonne observation de manière la plus pure et la moins biaisée possible, il faudrait (théoriquement) que le sujet observé ne sache pas qu'il est observé. Chose qui dans le monde physique est impossible.

Je me demande alors, si le numérique n'offre pas une opportunité inespérée pour les ethnographes. En effet, via la récolte des données des utilisateurs de certains milieux, ils auraient la possibilité d'observer leurs sujets sans que ceux-ci sachent que l'observation ait lieux.

Cependant, une telle approche poserait surement des questions éthiques, remettant sur le devant de la scène la question de jusqu'où sommes nous prêts à aller pour la science. ExK0y (discuter) 14 mai 2024 à 18:57 (UTC)Répondre

Je réponds tardivement @ExK0y. Je remarque que tu as parfois des avis, des affirmations, des arguments souvent tranchés. C'est une chose impressionnante quand c'est juste, mais ça décrédibilise quand c'est faux.
Tu écris ici : « il faudrait (théoriquement) que le sujet observé ne sache pas qu'il est observé. Chose qui dans le monde physique est impossible ». Si c'est bien entendu possible. La Stasi était maitresse en la matière. Dans le contexte d'une recherche, c'est déontologiquement plus délicat, mais un chercheur à son insu peut tout à fait se trouver dans une situation ou il observe des personnes en interactions sans que celles-ci se sachent observées.
Le web en tant qu'espace numérique est particulier en ce sens, puisque la numérisation des paroles et actes, et leurs partages publics, que ce soit sous forme de texte, images, ou vidéo, rend forcément ces actes et paroles publiques. Et cela peut même arriver dans le cas de situations tout à fait confidentielles soumises au secret défense, comme peut en témoigner certains documents, images ou vidéos diffusés sur Wikileaks. Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 16 mai 2024 à 16:06 (UTC)Répondre

Préhistoire

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Je me suis arrêtée sur le paragraphe sur la préhistoire à 99% et l'Histoire à 1%. La réflexion peut être en effet élargie car il y a toute la question de l'histoire, la protohistoire et la préhistoire. Les chercheurs définissent l'entrée dans l'Histoire avec l'apparition de l'écriture et la préhistoire tout ce qui s'est passé avant. Toutefois, ils ont vu que cette simple division est bien plus complexe car ce n'est pas parce qu'un peuple invente l'écriture que les autres l'utilisent. C'est ainsi que le terme de protohistoire est arrivé : peuple n'utilisant pas l'écriture mais en lien avec des peuples qui l'utilisent. C'est pourquoi encore aujourd'hui le monde dans son entièreté n'est pas encore compris dans la période dite histoire car il reste encore à ce jours des peuples préhistoriques (sans aucune connexion à l'écriture) et protohistoriques. Mathleg18 (discuter) 14 mai 2024 à 19:21 (UTC)Répondre

Merci @Mathleg18. Je n'avais pas pensé au terme protohistoire. Je vais tenter d'intégrer ce concept dans le chapitre. N'hésite pas à le faire toi-même si tu le veux ! Ceci étant dit, dans mon texte, je parle bien des écrits les plus anciens connus à ce jour pour calculer le pourcent de couverture du passé de l'humanité. Ce calcul, reste donc valable dans l'absolu et ce pourcentage pourrait encore être réduit pour des peules ou culture qui de nos jours ne sont toujours pas entrés dans l'histoire, pour peu qu'il ne pratique pas l'écriture et vu qu'ils n'ont jamais été observés par les personnes lettrées. Je pense ici notament à l'ile des sentinelles. Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 16 mai 2024 à 16:15 (UTC)Répondre