Début de la boite de navigation du chapitre
fin de la boite de navigation du chapitre
En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, «
Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) : Les matrices, généralités Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI)/Les matrices, généralités », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
En mathématiques, les « matrices » sont des tableaux rectangulaires de nombres pour interpréter, en termes calculatoires, En mathématiques, les « matrices » sont des tableaux rectangulaires de nombres pour interpréter, les résultats théoriques de l'algèbre linéaire [ 1] et En mathématiques, les « matrices » sont des tableaux rectangulaires de nombres pour interpréter, les résultats théoriques des applications linéaires [ 2] .
Une matrice
m
×
n
{\displaystyle \;m\times n\;}
{
{\displaystyle {\big \{}}
avec
(
m
,
n
)
∈
[
N
∗
]
2
{\displaystyle \;\left(m\,,\,n\right)\in \left[\mathbb {N} ^{*}\right]^{2}\;}
[ 3] , [ 4] tels qu'au moins un des nombres est
≠
{\displaystyle \;\neq \;}
de
1
{\displaystyle \;1\;}
[ 5]
}
{\displaystyle {\big \}}\;}
Une matrice
m
×
n
{\displaystyle \;\color {transparent}{m\times n}\;}
est un tableau rectangulaire
[
A
]
{\displaystyle \;\left[A\right]\;}
de
m
{\displaystyle \;m\;}
lignes et
n
{\displaystyle \;n\;}
colonnes, Une matrice
m
×
n
{\displaystyle \;\color {transparent}{m\times n}\;}
le terme générique de la matrice
[
A
]
{\displaystyle \;\left[A\right]\;}
définie sur
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
[ 6] , noté
a
i
,
j
{\displaystyle \;a_{i,\,j}\;}
[ 7] Une matrice
m
×
n
{\displaystyle \;\color {transparent}{m\times n}\;}
le terme générique occupant la case de la ième ligne et la jème colonne, Une matrice
m
×
n
{\displaystyle \;\color {transparent}{m\times n}\;}
la matrice étant encore notée
(
a
i
,
j
)
1
⩽
i
⩽
m
,
1
⩽
j
⩽
n
{\displaystyle \;\left(a_{i,\,j}\right)_{1\leqslant i\leqslant m\,,\,1\leqslant j\leqslant n}\;}
[ 8]
(
{\displaystyle \;{\big (}}
voir ci-contre
)
{\displaystyle {\big )}}
; les appellations suivantes sont utilisées pour les cas particuliers de matrices : les appellations suivantes
∙
{\displaystyle \bullet \;}
« matrice nulle si
a
i
,
j
=
0
∀
(
i
,
j
)
{\displaystyle \;a_{i,\,j}=0\;\;\forall \;\left(i\,,\,j\right)\;}
», les appellations suivantes
∙
{\displaystyle \bullet \;}
« matrice colonne si
n
=
1
{\displaystyle \;n=1}
», les appellations suivantes
∙
{\displaystyle \bullet \;}
« matrice ligne si
m
=
1
{\displaystyle \;m=1\;}
», les appellations suivantes
∙
{\displaystyle \bullet \;}
« matrice carrée si
m
=
n
≠
1
{\displaystyle \;m=n\neq 1\;}
», les appellations suivantes
∙
{\displaystyle \bullet \;}
« matrice triangulaire supérieure pour une matrice carrée telle que
a
i
,
j
=
0
∀
j
>
i
{\displaystyle \;a_{i,\,j}=0\;\;\forall \;j>i\;}
et
∃
(
i
,
j
⩽
i
)
:
a
i
,
j
≠
0
{\displaystyle \;\exists \;\left(i,\,j\leqslant i\right)\;:\;a_{i,\,j}\neq 0\;}
», les appellations suivantes
∙
{\displaystyle \bullet \;}
« matrice triangulaire inférieure pour une matrice carrée telle que
a
i
,
j
=
0
∀
j
<
i
{\displaystyle \;a_{i,\,j}=0\;\;\forall \;j<i\;}
et
∃
(
i
,
j
⩾
i
)
:
a
i
,
j
≠
0
{\displaystyle \;\exists \;\left(i,\,j\geqslant i\right)\;:\;a_{i,\,j}\neq 0\;}
», les appellations suivantes
∙
{\displaystyle \bullet \;}
« matrice diagonale pour une matrice carrée telle que
a
i
,
j
=
0
∀
j
≠
i
{\displaystyle \;a_{i,\,j}=0\;\;\forall \;j\neq i\;}
et
∃
j
:
a
j
,
j
≠
0
{\displaystyle \;\exists \;j\;:\;a_{j,\,j}\neq 0\;}
[ 10] » et les appellations suivantes
∙
{\displaystyle \bullet \;}
« matrice identité notée
[
I
]
{\displaystyle \;\left[I\right]\;}
pour une matrice diagonale telle que
∀
j
:
i
j
,
j
=
1
{\displaystyle \;\forall \;j\;:\;i_{j,\,j}=1\;}
».
Dans toute la suite du chapitre, nous nous intéressons
(
{\displaystyle \;{\big (}}
sauf avis contraire
)
{\displaystyle {\big )}\;}
à des matrices définies sur
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
.
Définition
Soit une matrice «
[
A
]
=
(
a
i
,
j
)
1
⩽
i
⩽
m
,
1
⩽
j
⩽
n
{\displaystyle \;\left[A\right]=\left(a_{i,\,j}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m\;,\;1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,n}\;}
[ 8] de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
(
m
,
n
)
{\displaystyle \;\left(m\,,\,n\right)\;}
», on appelle Soit « matrice transposée de
[
A
]
{\displaystyle \;\left[A\right]\;}
» « la matrice notée
t
[
A
]
{\displaystyle \;^{t\!}\left[A\right]\;}
[ 11] de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
(
n
,
m
)
{\displaystyle \;\left(n\,,\,m\right)\;}
» telle que Soit « matrice transposée de
[
A
]
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left[A\right]}\;}
» « la matrice notée «
t
[
A
]
=
(
a
j
,
i
)
1
⩽
j
⩽
n
,
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;^{t\!}\left[A\right]=\left(a_{j,\,i}\right)_{1\leqslant j\leqslant n\,,\,1\leqslant i\leqslant m}\;}
» [ 12] .
Exemple : soit la matrice
[
A
]
=
[
1
2
3
4
5
6
]
{\displaystyle \;\left[A\right]=\left[{\begin{array}{c}1&2\\3&4\\5&6\end{array}}\right]\;}
de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
(
3
,
2
)
{\displaystyle \;\left(3\,,\,2\right)}
, Exemple : soit la matrice transposée de
[
A
]
{\displaystyle \;\left[A\right]\;}
est la matrice de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
(
2
,
3
)
{\displaystyle \;\left(2\,,\,3\right)\;}
s'écrivant
t
[
A
]
=
[
1
3
5
2
4
6
]
{\displaystyle \;^{t\!}\left[A\right]=\left[{\begin{array}{c}1&3&5\\2&4&6\end{array}}\right]}
, Exemple : soit la matrice transposée elle s'obtient pratiquement par symétrie axiale par rapport à la diagonale principale [ 13] de la matrice
[
A
]
{\displaystyle \;\left[A\right]}
Exemple : soit la matrice transposée elle s'obtient pratiquement
(
{\displaystyle {\big (}}
ou en permutant lignes et colonnes de la matrice de départ
)
{\displaystyle {\big )}}
, Exemple : soit la matrice transposée de
t
[
A
]
{\displaystyle \;^{t\!}\left[A\right]\;}
redonnant la matrice
[
A
]
{\displaystyle \;\left[A\right]\;}
soit
t
{
t
[
A
]
}
=
[
A
]
{\displaystyle \;^{t\!}\left\lbrace ^{t\!}\left[A\right]\right\rbrace =\;\left[A\right]}
; Exemple : ci-contre une animation permettant de visualiser la formation de la matrice transposée
t
[
A
]
{\displaystyle \;^{t\!}\left[A\right]\;}
[ 14] de la matrice
[
A
]
{\displaystyle \;\left[A\right]\;}
[ 14] et Exemple : ci-contre une animation permettant de visualiser son itération
(
{\displaystyle \;{\Big (}}
c.-à-d. la formation de la matrice transposée
t
{
t
[
A
]
}
{\displaystyle \;^{t\!}\left\lbrace ^{t\!}\left[A\right]\right\rbrace \;}
[ 14] de la transposée
t
[
A
]
{\displaystyle \;^{t\!}\left[A\right]\;}
[ 14]
)
…
{\displaystyle {\Big )}\;\ldots }
Ces opérations sont définies sur l'« ensemble des matrices de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou de taille
)
{\displaystyle {\big )}}
(
m
,
n
)
{\displaystyle \;\left(m\,,\,n\right)\;}
[ 15] définies sur
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
» et noté «
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
».
Sur «
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
» on définit la loi de composition interne « addition de matrices » notée «
+
{\displaystyle \;+\;}
»
{
M
m
,
n
(
R
)
}
2
→
+
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\left\lbrace M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\right\rbrace ^{2}\;{\overset {+}{\rightarrow }}\;M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
définie selon Sur «
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
» on définit la loi de composition interne «
∀
{
(
a
i
,
j
)
,
(
b
i
,
j
)
}
∈
{
M
m
,
n
(
R
)
}
2
{\displaystyle \;\forall \;\left\lbrace \left(a_{i,\,j}\right)\,,\,\left(b_{i,\,j}\right)\right\rbrace \;\in \;\left\lbrace M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\right\rbrace ^{2}\;}
», «
{
(
a
i
,
j
)
,
(
b
i
,
j
)
}
→
+
(
a
i
,
j
)
+
(
b
i
,
j
)
=
(
a
i
,
j
+
b
i
,
j
)
∈
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\left\lbrace \left(a_{i,\,j}\right)\,,\,\left(b_{i,\,j}\right)\right\rbrace \;{\overset {+}{\rightarrow }}\;\left(a_{i,\,j}\right)+\left(b_{i,\,j}\right)=\left(a_{i,\,j}+b_{i,\,j}\right)\;\in \;M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
» ; Sur «
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
» l'ensemble «
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
» muni de l'addition «
+
{\displaystyle \;+\;}
» est un groupe abélien (ou commutatif) [ 16] , en effet Sur «
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
» la loi de composition interne possède les propriétés :
∙
{\displaystyle \bullet \;}
associativité «
(
a
i
,
j
)
+
{
(
b
i
,
j
)
+
(
c
i
,
j
)
}
=
(
a
i
,
j
)
+
(
b
i
,
j
+
c
i
,
j
)
=
(
a
i
,
j
+
b
i
,
j
+
c
i
,
j
)
=
{
(
a
i
,
j
)
+
(
b
i
,
j
)
}
+
(
c
i
,
j
)
{\displaystyle \;\left(a_{i,\,j}\right)+\left\lbrace \left(b_{i,\,j}\right)+\left(c_{i,\,j}\right)\right\rbrace =\left(a_{i,\,j}\right)+\left(b_{i,\,j}+c_{i,\,j}\right)=\left(a_{i,\,j}+b_{i,\,j}+c_{i,\,j}\right)=\left\lbrace \left(a_{i,\,j}\right)+\left(b_{i,\,j}\right)\right\rbrace +\left(c_{i,\,j}\right)\;}
», Sur «
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
» la loi de composition interne possède les propriétés :
∙
{\displaystyle \bullet \;}
commutativité «
(
a
i
,
j
)
+
(
b
i
,
j
)
=
(
a
i
,
j
+
b
i
,
j
)
=
(
b
i
,
j
+
a
i
,
j
)
=
(
b
i
,
j
)
+
(
a
i
,
j
)
{\displaystyle \;\left(a_{i,\,j}\right)+\left(b_{i,\,j}\right)=\left(a_{i,\,j}+b_{i,\,j}\right)=\left(b_{i,\,j}+a_{i,\,j}\right)=\left(b_{i,\,j}\right)+\left(a_{i,\,j}\right)\;}
», Sur «
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
» la loi de composition interne possède les propriétés :
∙
{\displaystyle \bullet \;}
existence d'un élément neutre « la matrice nulle » qui vérifie «
(
a
i
,
j
)
+
(
0
i
,
j
)
=
(
a
i
,
j
+
0
i
,
j
)
=
(
a
i
,
j
)
{\displaystyle \;\left(a_{i,\,j}\right)+\left(0_{i,\,j}\right)=\left(a_{i,\,j}+0_{i,\,j}\right)=\left(a_{i,\,j}\right)\;}
» et Sur «
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
» la loi de composition interne possède les propriétés :
∙
{\displaystyle \bullet \;}
telle que toute matrice admet un opposé unique «
∀
(
a
i
,
j
)
{\displaystyle \;\forall \;\left(a_{i,\,j}\right)\;}
∃
!
{\displaystyle \;\exists \,!\;}
un opposé
(
a
′
i
,
j
)
{\displaystyle \;\left({a'}_{i,\,j}\right)\;}
vérifiant
a
′
i
,
j
=
−
a
i
,
j
{\displaystyle \;{a'}_{i,\,j}=-a_{i,\,j}\;}
» car Sur «
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
» la loi de composition interne possède les propriétés :
∙
{\displaystyle \color {transparent}{\bullet }\;}
telle que toute matrice admet un opposé unique «
(
a
i
,
j
)
+
(
a
′
i
,
j
)
=
(
a
i
,
j
+
a
′
i
,
j
)
=
(
a
i
,
j
−
a
i
,
j
)
=
(
0
i
,
j
)
{\displaystyle \;\left(a_{i,\,j}\right)+\left({a'}_{i,\,j}\right)=\left(a_{i,\,j}+{a'}_{i,\,j}\right)=\left(a_{i,\,j}-a_{i,\,j}\right)=\left(0_{i,\,j}\right)\;}
».
Sur «
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
» on définit la loi de composition externe « multiplication par un scalaire de
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
» notée «
⋅
{\displaystyle \;\cdot \;}
»
R
×
M
m
,
n
(
R
)
→
⋅
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\mathbb {R} \times M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;{\overset {\cdot }{\rightarrow }}\;M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
[ 17] définie selon Sur «
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
» on définit la loi de composition externe «
∀
λ
∈
R
,
∀
(
a
i
,
j
)
∈
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\forall \;\lambda \;\in \;\mathbb {R} ,\;\;\forall \;\left(a_{i,\,j}\right)\;\in \;M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
», «
{
λ
,
(
a
i
,
j
)
}
→
⋅
λ
⋅
(
a
i
,
j
)
=
(
λ
a
i
,
j
)
∈
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\left\lbrace \lambda \,,\,\left(a_{i,\,j}\right)\right\rbrace \;{\overset {\cdot }{\rightarrow }}\;\lambda \cdot \left(a_{i,\,j}\right)=\left(\lambda \;a_{i,\,j}\right)\;\in \;M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
» ou Sur «
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
» on définit la loi de composition externe «
∀
λ
∈
R
,
∀
(
a
i
,
j
)
∈
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\forall \;\lambda \;\in \;\mathbb {R} ,\;\;\forall \;\left(a_{i,\,j}\right)\;\in \;M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
», «
{
(
a
i
,
j
)
,
λ
}
→
⋅
(
a
i
,
j
)
⋅
λ
=
(
a
i
,
j
λ
)
=
(
λ
a
i
,
j
)
∈
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\left\lbrace \left(a_{i,\,j}\right)\,,\,\lambda \right\rbrace \;{\overset {\cdot }{\rightarrow }}\;\left(a_{i,\,j}\right)\cdot \lambda =\left(a_{i,\,j}\;\lambda \right)=\left(\lambda \;a_{i,\,j}\right)\;\in \;M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
» ; Sur «
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
» cette loi de composition externe « multiplication par un scalaire de
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
» définie sur le groupe abélien (ou commutatif) [ 16] «
{
M
m
,
n
(
R
)
,
+
}
{\displaystyle \;\left\lbrace M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\,,\,+\right\rbrace \;}
» et notée «
⋅
{\displaystyle \;\cdot \;}
» Sur «
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
» cette loi de composition externe possède les propriétés :
∙
{\displaystyle \bullet \;}
« distributivité par rapport à l'addition de
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
» Sur «
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
» cette loi de composition externe possède les propriétés :
∙
{\displaystyle \color {transparent}{\bullet }\;}
«
λ
⋅
{
(
a
i
,
j
)
+
(
b
i
,
j
)
}
=
λ
⋅
(
a
i
,
j
)
+
λ
⋅
(
b
i
,
j
)
=
(
λ
a
i
,
j
)
+
(
λ
b
i
,
j
)
=
(
λ
a
i
,
j
+
λ
b
i
,
j
)
=
(
λ
{
a
i
,
j
+
b
i
,
j
}
)
{\displaystyle \;\lambda \cdot \left\lbrace \left(a_{i,\,j}\right)+\left(b_{i,\,j}\right)\right\rbrace =\lambda \cdot \left(a_{i,\,j}\right)+\lambda \cdot \left(b_{i,\,j}\right)=\left(\lambda \;a_{i,\,j}\right)+\left(\lambda \;b_{i,\,j}\right)=\left(\lambda \;a_{i,\,j}+\lambda \;b_{i,\,j}\right)=\left(\lambda \left\lbrace a_{i,\,j}+b_{i,\,j}\right\rbrace \right)\;}
», Sur «
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
» cette loi de composition externe possède les propriétés :
∙
{\displaystyle \bullet \;}
« distributivité par rapport à l'addition de
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
» Sur «
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
» cette loi de composition externe possède les propriétés :
∙
{\displaystyle \color {transparent}{\bullet }\;}
«
{
λ
+
μ
}
⋅
(
a
i
,
j
)
=
λ
⋅
(
a
i
,
j
)
+
μ
⋅
(
b
i
,
j
)
=
(
λ
a
i
,
j
)
+
(
μ
a
i
,
j
)
=
(
λ
a
i
,
j
+
μ
a
i
,
j
)
=
(
{
λ
+
μ
}
a
i
,
j
)
{\displaystyle \;\left\lbrace \lambda +\mu \right\rbrace \cdot \left(a_{i,\,j}\right)=\lambda \cdot \left(a_{i,\,j}\right)+\mu \cdot \left(b_{i,\,j}\right)=\left(\lambda \;a_{i,\,j}\right)+\left(\mu \;a_{i,\,j}\right)=\left(\lambda \;a_{i,\,j}+\mu \;a_{i,\,j}\right)=\left(\left\lbrace \lambda +\mu \right\rbrace \;a_{i,\,j}\right)\;}
», Sur «
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
» cette loi de composition externe possède les propriétés :
∙
{\displaystyle \bullet \;}
« associativité mixte par rapport à la multiplication dans
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
» Sur «
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
» cette loi de composition externe possède les propriétés :
∙
{\displaystyle \color {transparent}{\bullet }\;}
«
{
λ
μ
}
⋅
(
a
i
,
j
)
=
λ
⋅
{
μ
⋅
(
a
i
,
j
)
}
=
λ
⋅
(
μ
a
i
,
j
)
=
(
λ
μ
a
i
,
j
)
=
(
{
λ
μ
}
a
i
,
j
)
{\displaystyle \;\left\lbrace \lambda \;\mu \right\rbrace \cdot \left(a_{i,\,j}\right)=\lambda \cdot \left\lbrace \mu \cdot \left(a_{i,\,j}\right)\right\rbrace =\lambda \cdot \left(\mu \;a_{i,\,j}\right)=\left(\lambda \;\mu \;a_{i,\,j}\right)=\left(\left\lbrace \lambda \;\mu \right\rbrace \;a_{i,\,j}\right)\;}
» et Sur «
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
» cette loi de composition externe possède les propriétés :
∙
{\displaystyle \bullet \;}
telle que « l'élément neutre de la multiplication dans
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
noté
1
R
{\displaystyle \;1_{\mathbb {R} }\;}
est neutre pour “
⋅
{\displaystyle \;\cdot \;}
” » «
1
R
⋅
(
a
i
,
j
)
=
(
1
R
a
i
,
j
)
=
(
a
i
,
j
)
{\displaystyle \;1_{\mathbb {R} }\cdot \left(a_{i,\,j}\right)=\left(1_{\mathbb {R} }\;a_{i,\,j}\right)=\left(a_{i,\,j}\right)\;}
».
L'ensemble «
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
» muni de l'addition «
+
{\displaystyle \;+\;}
» étant un groupe abélien (ou commutatif) [ 16] , [ 18] et L'ensemble «
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
» la loi de composition externe « multiplication par un scalaire de
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
» étant
∙
{\displaystyle \bullet \;}
« distributive par rapport à l'addition de
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
» [ 19] ainsi que L'ensemble «
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
» la loi de composition externe « multiplication par un scalaire de
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }\;}
» étant
∙
{\displaystyle \bullet \;}
« distributive par rapport à l'addition de
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
» [ 19] , L'ensemble «
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
» la loi de composition externe « multiplication par un scalaire de
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }\;}
» étant
∙
{\displaystyle \bullet \;}
« associative mixte par rapport à la multiplication dans
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
» [ 19] et L'ensemble «
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
» la loi de composition externe « multiplication par un scalaire de
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }\;}
» étant
∙
{\displaystyle \bullet \;}
« telle que l'élément neutre
1
R
{\displaystyle \;1_{\mathbb {R} }\;}
de la multiplication dans
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
L'ensemble «
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
» la loi de composition externe « multiplication par un scalaire de
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }\;}
» étant
∙
{\displaystyle \color {transparent}{\bullet }\;}
« telle que l'élément neutre
1
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{1_{\mathbb {R} }}\;}
est neutre pour la loi de composition externe » [ 19] , L'ensemble «
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
» nous en déduisons que «
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
» est un «
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel » et L'ensemble «
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
» nous pourrions démontrer [ 20] que « la dimension de cet espace vectoriel [ 21] est
m
×
n
{\displaystyle \;m\times n\;}
».
Base canonique de l'ensemble des matrices de dimension (ou taille) fixée et décomposition d'une matrice sur la base canonique[ modifier | modifier le wikicode ]
Tout élément de
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
est décomposable de façon unique sur sa base canonique composée des «
m
n
{\displaystyle \;m\;n\;}
matrices
[
E
]
p
,
q
{\displaystyle \;\left[E\right]_{p,\,q}\;}
» Tout élément de
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
est décomposable de façon unique sur sa
{
{\displaystyle {\bigg \{}}
dans
[
E
]
p
,
q
{\displaystyle \;\left[E\right]_{p,\,q}\;}
tous les éléments sont nuls à l'exception de l'élément d'indices
p
,
q
{\displaystyle _{p,\,q}\;}
qui vaut
1
{\displaystyle \;1}
, ou Tout élément de
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
est décomposable de façon unique sur sa
{
{\displaystyle \color {transparent}{\bigg \{}}
en utilisant le symbole de Kronecker [ 22]
δ
k
,
l
=
{
0
si
k
≠
l
1
si
k
=
l
}
{\displaystyle \;\delta _{k,\,l}=\left\lbrace {\begin{array}{l}0\;{\text{si }}\;k\neq l\\1\;{\text{si }}\;k=l\end{array}}\right\rbrace }
, l'écriture suivante Tout élément de
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
est décomposable de façon unique sur sa
{
{\displaystyle \color {transparent}{\bigg \{}}
dans
[
E
]
p
,
q
=
(
e
i
,
j
p
,
q
)
p
,
q
{\displaystyle \;\left[E\right]_{p,\,q}=\left(e_{i,\,j}^{p,\,q}\right)_{p,\,q}\;}
avec
e
i
,
j
p
,
q
=
δ
i
,
p
δ
j
,
q
{\displaystyle \;e_{i,\,j}^{p,\,q}=\delta _{i,\,p}\;\delta _{j,\,q}\;}
pour
i
∈
[
[
1
,
m
]
]
{\displaystyle \;i\in \left[\left[1\,,\,m\right]\right]\;}
et
j
∈
[
[
1
,
n
]
]
}
{\displaystyle \;j\in \left[\left[1\,,\,n\right]\right]{\bigg \}}}
, Tout élément de
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
la décomposition de la matrice
[
A
]
=
(
a
i
,
j
)
1
⩽
i
⩽
m
,
1
⩽
j
⩽
n
{\displaystyle \;\left[A\right]=\left(a_{i,\,j}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m\;,\;1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,n}\;}
[ 8] sur la base canonique s'écrivant Tout élément de
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
la décomposition de la matrice «
[
A
]
=
(
a
i
,
j
)
1
⩽
i
⩽
m
,
1
⩽
j
⩽
n
=
∑
1
⩽
p
⩽
m
1
⩽
q
⩽
n
a
p
,
q
⋅
[
E
]
p
,
q
=
∑
1
⩽
p
⩽
m
1
⩽
q
⩽
n
a
p
,
q
⋅
(
e
i
,
j
p
,
q
)
p
,
q
=
∑
1
⩽
p
⩽
m
1
⩽
q
⩽
n
a
p
,
q
⋅
(
δ
i
,
p
δ
j
,
q
)
p
,
q
{\displaystyle \;\left[A\right]=\left(a_{i,\,j}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m\;,\;1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,n}=\sum \limits _{\begin{array}{c}1\leqslant p\leqslant m\\1\leqslant q\leqslant n\end{array}}a_{p,\,q}\cdot \left[E\right]_{p,\,q}=\sum \limits _{\begin{array}{c}1\leqslant p\leqslant m\\1\leqslant q\leqslant n\end{array}}a_{p,\,q}\cdot \left(e_{i,\,j}^{p,\,q}\right)_{p,\,q}=\sum \limits _{\begin{array}{c}1\leqslant p\leqslant m\\1\leqslant q\leqslant n\end{array}}a_{p,\,q}\cdot \left(\delta _{i,\,p}\;\delta _{j,\,q}\right)_{p,\,q}\;}
».
Exemple :
[
A
]
=
[
1
2
3
4
5
6
]
{\displaystyle \;\left[A\right]=\left[{\begin{array}{c}1&2\\3&4\\5&6\end{array}}\right]\;}
de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
(
3
,
2
)
{\displaystyle \;\left(3\,,\,2\right)}
, Exemple : les six vecteurs de la base canonique étant
[
E
]
1
,
1
=
[
1
0
0
0
0
0
]
{\displaystyle \;\left[E\right]_{1,\,1}=\left[{\begin{array}{c}1&0\\0&0\\0&0\end{array}}\right]}
,
[
E
]
1
,
2
=
[
0
1
0
0
0
0
]
{\displaystyle \;\left[E\right]_{1,\,2}=\left[{\begin{array}{c}0&1\\0&0\\0&0\end{array}}\right]}
,
[
E
]
2
,
1
=
[
0
0
1
0
0
0
]
{\displaystyle \;\left[E\right]_{2,\,1}=\left[{\begin{array}{c}0&0\\1&0\\0&0\end{array}}\right]}
,
[
E
]
2
,
2
=
[
0
0
0
1
0
0
]
{\displaystyle \;\left[E\right]_{2,\,2}=\left[{\begin{array}{c}0&0\\0&1\\0&0\end{array}}\right]}
,
[
E
]
3
,
1
=
[
0
0
0
0
1
0
]
{\displaystyle \;\left[E\right]_{3,\,1}=\left[{\begin{array}{c}0&0\\0&0\\1&0\end{array}}\right]\;}
et
[
E
]
3
,
2
=
[
0
0
0
0
0
1
]
{\displaystyle \;\left[E\right]_{3,\,2}=\left[{\begin{array}{c}0&0\\0&0\\0&1\end{array}}\right]}
, Exemple : la décomposition de
[
A
]
{\displaystyle \;\left[A\right]\;}
sur sa base canonique s'écrit «
[
A
]
=
1
⋅
[
E
]
1
,
1
+
2
⋅
[
E
]
1
,
2
+
3
⋅
[
E
]
2
,
1
+
4
⋅
[
E
]
2
,
2
+
5
⋅
[
E
]
3
,
1
+
6
⋅
[
E
]
3
,
2
{\displaystyle \;\left[A\right]=1\cdot \left[E\right]_{1,\,1}+2\cdot \left[E\right]_{1,\,2}+3\cdot \left[E\right]_{2,\,1}+4\cdot \left[E\right]_{2,\,2}+5\cdot \left[E\right]_{3,\,1}+6\cdot \left[E\right]_{3,\,2}\;}
».
Description du mode opératoire de la multiplication à droite de la matrice
[
A
]
∈
M
4
,
2
(
R
)
{\displaystyle \;\left[A\right]\in M_{4,\,2}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
par la matrice
[
B
]
∈
M
2
,
3
(
R
)
{\displaystyle \;\left[B\right]\in M_{2,\,3}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
La multiplication matricielle à droite d'une matrice de l'ensemble
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
des matrices de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou de taille
)
{\displaystyle {\big )}}
(
m
,
n
)
{\displaystyle \;\left(m\,,\,n\right)\;}
[ 15] définies sur
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
La multiplication matricielle à droite est une loi de composition externe nécessitant l'intervention, à droite, d'une matrice de l'ensemble
M
n
,
p
(
R
)
{\displaystyle \;M_{n,\,p}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
La multiplication matricielle à droite est une loi de composition externe nécessitant des matrices de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou de taille
)
{\displaystyle {\big )}}
(
n
,
p
)
{\displaystyle \;\left(n\,,\,p\right)\;}
[ 23] définies sur
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
, La multiplication matricielle à droite le résultat de cette multiplication matricielle à droite La multiplication matricielle à droite le résultat étant une matrice de l'ensemble
M
m
,
p
(
R
)
{\displaystyle \;M_{m,\,p}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
des matrices de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou de taille
)
{\displaystyle {\big )}}
(
m
,
p
)
{\displaystyle \;\left(m\,,\,p\right)\;}
[ 24] soit, La multiplication matricielle à droite en notant «
×
{\displaystyle \;\times \;}
» la multiplication matricielle
(
{\displaystyle \;{\big (}}
à droite
)
{\displaystyle {\big )}}
, la définition de la loi de composition externe suivante La multiplication matricielle à droite en notant «
×
{\displaystyle \;\color {transparent}{\times }\;}
» la multiplication matricielle
(
{\displaystyle \;\color {transparent}{\big (}}
à droite
)
{\displaystyle \color {transparent}{\big )}}
,
M
m
,
n
(
R
)
×
M
n
,
p
(
R
)
→
×
M
m
,
p
(
R
)
{\displaystyle M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\times M_{n,\,p}\!\left(\mathbb {R} \right)\;{\overset {\times }{\rightarrow }}\;M_{m,\,p}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
telle que La multiplication matricielle à droite « pour
[
A
]
=
(
a
i
,
j
)
∈
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\left[A\right]=\left(a_{i,\,j}\right)\in M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
et
[
B
]
=
(
b
i
,
j
)
∈
M
n
,
p
(
R
)
{\displaystyle \;\left[B\right]=\left(b_{i,\,j}\right)\in M_{n,\,p}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
», «
[
A
]
×
[
B
]
=
[
C
]
∈
M
m
,
p
(
R
)
{\displaystyle \;\left[A\right]\times \left[B\right]=\left[C\right]\in M_{m,\,p}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
» ou La multiplication matricielle à droite «
(
a
i
,
j
)
1
⩽
i
⩽
m
,
1
⩽
j
⩽
n
×
(
b
i
,
j
)
1
⩽
i
⩽
n
,
1
⩽
j
⩽
p
=
(
c
i
,
j
)
1
⩽
i
⩽
m
,
1
⩽
j
⩽
p
{\displaystyle \;\left(a_{i,\,j}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m\;,\;1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,n}\times \left(b_{i,\,j}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,n\;,\;1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,p}=\left(c_{i,\,j}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m\;,\;1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,p}\;}
» où «
c
i
,
j
=
∑
k
=
[
[
1
,
n
]
]
a
i
,
k
b
k
,
j
{\displaystyle \;c_{i,\,j}=\sum \limits _{k=\left[\left[1,\,n\right]\right]}a_{i,\,k}\;b_{k,\,j}\;}
», La multiplication matricielle à droite voir mode opératoire de la multiplication matricielle à droite ci-contre.
La multiplication matricielle à gauche d'une matrice de l'ensemble
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
des matrices de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou de taille
)
{\displaystyle {\big )}}
(
m
,
n
)
{\displaystyle \;\left(m\,,\,n\right)\;}
[ 15] définies sur
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
La multiplication matricielle à gauche est une loi de composition externe nécessitant l'intervention, à gauche, d'une matrice de l'ensemble
M
q
,
m
(
R
)
{\displaystyle \;M_{q,\,m}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
La multiplication matricielle à gauche est une loi de composition externe nécessitant des matrices de dimension
(
{\displaystyle \,{\big (}}
ou de taille
)
{\displaystyle {\big )}}
(
q
,
m
)
{\displaystyle \left(q\,,\,m\right)\,}
[ 25] définies sur
R
{\displaystyle \,\mathbb {R} }
, La multiplication matricielle à gauche le résultat de cette multiplication matricielle à gauche La multiplication matricielle à gauche le résultat étant une matrice de l'ensemble
M
q
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;M_{q,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
des matrices de dimension
(
{\displaystyle \,{\big (}}
ou de taille
)
{\displaystyle {\big )}}
(
q
,
n
)
{\displaystyle \,\left(q\,,\,n\right)\;}
[ 26] soit, La multiplication matricielle à gauche en notant «
×
{\displaystyle \;\times \;}
» la multiplication matricielle
(
{\displaystyle \;{\big (}}
à gauche
)
{\displaystyle {\big )}}
, la définition de la loi de composition externe suivante La multiplication matricielle à gauche en notant «
×
{\displaystyle \;\color {transparent}{\times }\;}
» la multiplication matricielle
(
{\displaystyle \;\color {transparent}{\big (}}
à gauche
)
{\displaystyle \color {transparent}{\big )}}
,
M
q
,
m
(
R
)
×
M
m
,
n
(
R
)
→
×
M
q
,
n
(
R
)
{\displaystyle M_{q,\,m}\!\left(\mathbb {R} \right)\times M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;{\overset {\times }{\rightarrow }}\;M_{q,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
telle que La multiplication matricielle à gauche « pour
[
A
]
=
(
a
i
,
j
)
∈
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\left[A\right]=\left(a_{i,\,j}\right)\in M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
et
[
B
]
=
(
b
i
,
j
)
∈
M
q
,
m
(
R
)
{\displaystyle \;\left[B\right]=\left(b_{i,\,j}\right)\in M_{q,\,m}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
», «
[
B
]
×
[
A
]
=
[
D
]
∈
M
q
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\left[B\right]\times \left[A\right]=\left[D\right]\in M_{q,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
» ou La multiplication matricielle à gauche «
(
b
i
,
j
)
1
⩽
i
⩽
q
,
1
⩽
j
⩽
m
×
(
a
i
,
j
)
1
⩽
i
⩽
m
,
1
⩽
j
⩽
n
=
(
d
i
,
j
)
1
⩽
i
⩽
q
,
1
⩽
j
⩽
n
{\displaystyle \;\left(b_{i,\,j}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,q\;,\;1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,m}\times \left(a_{i,\,j}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m\;,\;1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,n}=\left(d_{i,\,j}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,q\;,\;1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,n}\;}
» avec «
d
i
,
j
=
∑
l
=
[
[
1
,
m
]
]
b
i
,
l
a
l
,
j
{\displaystyle \;d_{i,\,j}=\sum \limits _{l=\left[\left[1,\,m\right]\right]}b_{i,\,l}\;a_{l,\,j}\;}
», La multiplication matricielle à gauche le mode opératoire de la multiplication matricielle à gauche est le même que celui décrit dans le schéma ci-dessus La multiplication matricielle à gauche le mode opératoire de la multiplication matricielle à gauche est le même à condition de permuter la position de
[
A
]
{\displaystyle \;\left[A\right]\;}
avec celle de
[
B
]
{\displaystyle \;\left[B\right]}
.
Exemple : soit la matrice
[
A
]
=
[
1
2
3
4
5
6
]
∈
M
3
,
2
(
R
)
{\displaystyle \;\left[A\right]=\left[{\begin{array}{c}1&2\\3&4\\5&6\end{array}}\right]\in M_{3,\,2}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
à multiplier à droite par la matrice
[
B
]
=
[
7
9
11
8
10
12
]
∈
M
2
,
3
(
R
)
{\displaystyle \;\left[B\right]=\left[{\begin{array}{c}7&9&11\\8&10&12\end{array}}\right]\in M_{2,\,3}\!\left(\mathbb {R} \right)}
, on obtient la matrice
[
A
]
×
[
B
]
=
[
C
]
∈
M
3
,
3
(
R
)
{\displaystyle \;\left[A\right]\times \left[B\right]=\left[C\right]\in M_{3,\,3}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
soit
[
C
]
=
{\displaystyle \;\left[C\right]=}
Exemple : soit la matrice
[
A
]
=
[
1
2
]
∈
M
3
,
2
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left[A\right]=\left[{\begin{array}{c}1&2\end{array}}\right]\in M_{3,\,2}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
à multiplier à droite par la matrice
[
B
]
=
[
7
9
11
]
∈
M
2
,
3
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left[B\right]=\left[{\begin{array}{c}7&9&11\end{array}}\right]\in M_{2,\,3}\!\left(\mathbb {R} \right)}}
, on obtient
[
1
2
3
4
5
6
]
×
[
7
9
11
8
10
12
]
=
[
23
29
35
53
67
81
83
105
127
]
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}1&2\\3&4\\5&6\end{array}}\right]\times \left[{\begin{array}{c}7&9&11\\8&10&12\end{array}}\right]=\left[{\begin{array}{c}23&29&35\\53&67&81\\83&105&127\end{array}}\right]\;}
[ 27] ;
Exemple : le choix des dimensions
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou tailles
)
{\displaystyle {\big )}\;}
des matrices ci-dessus a été fait pour que la multiplication à gauche de la matrice
[
A
]
∈
M
3
,
2
(
R
)
{\displaystyle \;\left[A\right]\in M_{3,\,2}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
par la matrice
[
B
]
∈
M
2
,
3
(
R
)
{\displaystyle \;\left[B\right]\in M_{2,\,3}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
soit aussi possible, Exemple : le choix des dimensions
(
{\displaystyle \;\color {transparent}{\big (}}
ou tailles
)
{\displaystyle \color {transparent}{\big )}\;}
des matrices ci-dessus a été fait pour que la multiplication à gauche de la matrice
[
A
]
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left[A\right]}\;}
on obtient alors la matrice
[
B
]
×
[
A
]
=
[
D
]
∈
M
2
,
2
(
R
)
{\displaystyle \;\left[B\right]\times \left[A\right]=\left[D\right]\in M_{2,\,2}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
soit Exemple : le choix des dimensions
(
{\displaystyle \;\color {transparent}{\big (}}
ou tailles
)
{\displaystyle \color {transparent}{\big )}\;}
des matrices ci-dessus a été fait pour que la multiplication à gauche de la matrice
[
A
]
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left[A\right]}\;}
on obtient
[
D
]
=
[
7
9
11
8
10
12
]
×
[
1
2
3
4
5
6
]
{\displaystyle \left[D\right]=\left[{\begin{array}{c}7&9&11\\8&10&12\end{array}}\right]\times \left[{\begin{array}{c}1&2\\3&4\\5&6\end{array}}\right]}
=
[
89
116
98
128
]
{\displaystyle =\left[{\begin{array}{c}89&116\\98&128\end{array}}\right]\;}
[ 28] ;
Exemple : on vérifie que «
[
B
]
×
[
A
]
=
[
D
]
∈
M
2
,
2
(
R
)
{\displaystyle \;\left[B\right]\times \left[A\right]=\left[D\right]\in M_{2,\,2}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
» est
≠
{\displaystyle \;\neq \;}
de «
[
A
]
×
[
B
]
=
[
C
]
∈
M
3
,
3
(
R
)
{\displaystyle \;\left[A\right]\times \left[B\right]=\left[C\right]\in M_{3,\,3}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
», les dimensions
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou tailles
)
{\displaystyle {\big )}\;}
étant
(
{\displaystyle \;{\big (}}
d'ailleurs
)
{\displaystyle {\big )}\;}
différentes [ 29] toutefois, Exemple : on vérifie que si les matrices facteurs
[
A
]
{\displaystyle \;\left[A\right]\;}
et
[
B
]
{\displaystyle \;\left[B\right]\;}
sont carrées de même dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
, «
[
A
]
×
[
B
]
{\displaystyle \;\left[A\right]\times \left[B\right]\;}
reste, en général,
≠
{\displaystyle \;\neq \;}
de
[
B
]
×
[
A
]
{\displaystyle \;\left[B\right]\times \left[A\right]\;}
», Exemple : on vérifie que si les matrices facteurs
[
A
]
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left[A\right]}\;}
et
[
B
]
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left[B\right]}\;}
sont carrées de même dimension
(
{\displaystyle \;\color {transparent}{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle \color {transparent}{\big )}}
, les matrices produits étant carrées de même dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}\;}
que les matrices facteurs [ 30] .
Transposée d'un produit matriciel
« La
matrice
[
C
]
∈
M
m
,
p
(
R
)
{\displaystyle \;\left[C\right]\in M_{m,\,p}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
étant obtenue par
[
A
]
×
[
B
]
{\displaystyle \;\left[A\right]\times \left[B\right]\;}
dans laquelle
{
[
A
]
∈
M
m
,
n
(
R
)
[
B
]
∈
M
n
,
p
(
R
)
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}\left[A\right]\in M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\\\left[B\right]\in M_{n,\,p}\!\left(\mathbb {R} \right)\end{array}}\right\rbrace \;}
»,
« sa
transposée
t
[
C
]
∈
M
p
,
m
(
R
)
{\displaystyle \;^{t\!}\left[C\right]\in M_{p,\,m}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
vérifie
t
[
C
]
=
t
[
B
]
×
t
[
A
]
{\displaystyle \;^{t\!}\left[C\right]=\;^{t\!}\left[B\right]\times \,^{t\!}\left[A\right]\;}
avec
{
t
[
B
]
∈
M
p
,
n
(
R
)
t
[
A
]
∈
M
n
,
m
(
R
)
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}\,^{t\!}\left[B\right]\in M_{p,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\\\,^{t\!}\left[A\right]\in M_{n,\,m}\!\left(\mathbb {R} \right)\end{array}}\right\rbrace \;}
»,
soit encore «
t
{
[
A
]
×
[
B
]
}
=
t
[
B
]
×
t
[
A
]
{\displaystyle \;^{t\!}\left\lbrace \left[A\right]\times \left[B\right]\right\rbrace =\;^{t\!}\left[B\right]\times \,^{t\!}\left[A\right]\;}
».
Démonstration : soit «
[
A
]
=
(
a
i
,
j
)
1
⩽
i
⩽
m
,
1
⩽
j
⩽
n
∈
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\left[A\right]=\left(a_{i,\,j}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m\;,\;1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,n}\in M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
et
[
B
]
=
(
b
i
,
j
)
1
⩽
i
⩽
n
,
1
⩽
j
⩽
p
∈
M
n
,
p
(
R
)
{\displaystyle \;\left[B\right]=\left(b_{i,\,j}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,n\;,\;1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,p}\in M_{n,\,p}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
», Démonstration : « le produit
[
A
]
×
[
B
]
{\displaystyle \;\left[A\right]\times \left[B\right]\;}
est une matrice
[
C
]
∈
M
m
,
p
(
R
)
{\displaystyle \;\left[C\right]\in M_{m,\,p}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
» selon «
(
a
i
,
j
)
1
⩽
i
⩽
m
,
1
⩽
j
⩽
n
×
(
b
i
,
j
)
1
⩽
i
⩽
n
,
1
⩽
j
⩽
p
=
(
c
i
,
j
)
1
⩽
i
⩽
m
,
1
⩽
j
⩽
p
{\displaystyle \;\left(a_{i,\,j}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m\;,\;1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,n}\times \left(b_{i,\,j}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,n\;,\;1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,p}=\left(c_{i,\,j}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m\;,\;1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,p}\;}
» où «
c
i
,
j
=
∑
k
=
[
[
1
,
n
]
]
a
i
,
k
b
k
,
j
{\displaystyle \;c_{i,\,j}=\sum \limits _{k=\left[\left[1,\,n\right]\right]}a_{i,\,k}\;b_{k,\,j}\;}
» ; Démonstration : « la matrice transposée de
[
C
]
{\displaystyle \;\left[C\right]\;}
s'écrit alors
t
[
C
]
=
(
c
′
j
,
i
)
1
⩽
j
⩽
p
,
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;^{t\!}\left[C\right]=\left({c'}_{j,\,i}\right)_{1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,p\;,\;1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\;}
» avec «
c
′
j
,
i
=
c
i
,
j
=
∑
k
=
[
[
1
,
n
]
]
a
i
,
k
b
k
,
j
{\displaystyle \;{c'}_{j,\,i}=c_{i,\,j}=\sum \limits _{k=\left[\left[1,\,n\right]\right]}a_{i,\,k}\;b_{k,\,j}\;}
» ; Démonstration : « la matrice transposée de
[
B
]
{\displaystyle \;\left[B\right]\;}
s'écrivant
t
[
B
]
=
(
b
′
j
,
i
)
1
⩽
j
⩽
p
,
1
⩽
i
⩽
n
{\displaystyle \;^{t\!}\left[B\right]=\left({b'}_{j,\,i}\right)_{1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,p\;,\;1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,n}\;}
» avec «
b
′
j
,
i
=
b
i
,
j
{\displaystyle \;{b'}_{j,\,i}=b_{i,\,j}\;}
» et Démonstration : « celle transposée de
[
A
]
{\displaystyle \;\left[A\right]\;}
s'écrivant
t
[
A
]
=
(
a
′
j
,
i
)
1
⩽
j
⩽
n
,
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;^{t\!}\left[A\right]=\left({a'}_{j,\,i}\right)_{1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,n\;,\;1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\;}
» avec «
a
′
j
,
i
=
a
i
,
j
{\displaystyle \;{a'}_{j,\,i}=a_{i,\,j}\;}
», on en déduit Démonstration : « le produit
t
[
B
]
×
t
[
A
]
=
[
D
]
=
(
d
j
i
)
1
⩽
j
⩽
p
,
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;^{t\!}\left[B\right]\times \,^{t\!}\left[A\right]=\left[D\right]=\left(d_{j\,i}\right)_{1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,p\;,\;1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\;}
» tel que «
d
j
,
i
=
∑
k
=
[
[
1
,
n
]
]
b
′
j
,
k
a
′
k
,
i
=
∑
k
=
[
[
1
,
n
]
]
b
k
,
j
a
i
,
k
=
c
′
j
,
i
{\displaystyle \;d_{j,\,i}=\sum \limits _{k=\left[\left[1,\,n\right]\right]}{b'}_{j,\,k}\;{a'}_{k,\,i}=\sum \limits _{k=\left[\left[1,\,n\right]\right]}b_{k,\,j}\;a_{i,\,k}={c'}_{j,\,i}\;}
»
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
«
[
D
]
=
t
[
C
]
{\displaystyle \;\left[D\right]=\;^{t\!}\left[C\right]\;}
» et par suite Démonstration : « le produit
t
[
B
]
×
t
[
A
]
=
[
D
]
=
(
d
j
i
)
1
⩽
j
⩽
p
,
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\color {transparent}{^{t\!}\left[B\right]\times \,^{t\!}\left[A\right]=\left[D\right]=\left(d_{j\,i}\right)_{1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,p\;,\;1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}}\;}
» tel que «
d
j
,
i
=
∑
k
=
[
[
1
,
n
]
]
b
′
j
,
k
a
′
k
,
i
=
∑
k
=
[
[
1
,
n
]
]
b
k
,
j
a
i
,
k
=
c
′
j
,
i
{\displaystyle \;\color {transparent}{d_{j,\,i}=\sum \limits _{k=\left[\left[1,\,n\right]\right]}{b'}_{j,\,k}\;{a'}_{k,\,i}=\sum \limits _{k=\left[\left[1,\,n\right]\right]}b_{k,\,j}\;a_{i,\,k}={c'}_{j,\,i}}\;}
»
⇒
{\displaystyle \color {transparent}{\Rightarrow }}
«
t
[
B
]
×
t
[
A
]
=
t
{
[
A
]
×
[
B
]
}
{\displaystyle \;^{t\!}\left[B\right]\times \,^{t\!}\left[A\right]=\;^{t\!}\left\lbrace \left[A\right]\times \left[B\right]\right\rbrace \;}
» C.Q.F.D. [ 31] .
Particularité de la multiplication matricielle définie sur l'ensemble des matrices carrées de dimension (ou taille) fixée et conséquence sur la structure de cet ensemble[ modifier | modifier le wikicode ]
Particularité de la multiplication matricielle définie sur l'ensemble des matrices carrées de dimension (ou taille) fixée[ modifier | modifier le wikicode ]
Toute matrice de l'ensemble
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
des matrices carrées de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
n
{\displaystyle \;n\;}
fixée [ 32] pouvant être multipliée à droite
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou à gauche
)
{\displaystyle {\big )}\;}
par n'importe matrice de
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)}
, Toute matrice de l'ensemble
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
« la multiplication matricielle à droite
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou à gauche
)
{\displaystyle {\big )}\;}
définie sur
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
» devient alors « une loi de composition interne
{
M
n
(
R
)
}
2
→
×
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;\left\lbrace M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)\right\rbrace ^{2}\;{\overset {\times }{\rightarrow }}\;M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
» Toute matrice de l'ensemble
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
« la multiplication matricielle possédant les propriétés :
∙
{\displaystyle \bullet \;}
« associativité de la multiplication matricielle » c.-à-d. «
{
[
A
]
×
[
B
]
}
×
[
C
]
=
[
A
]
×
{
[
B
]
×
[
C
]
}
{\displaystyle \;\left\lbrace \left[A\right]\times \left[B\right]\right\rbrace \times \left[C\right]=\left[A\right]\times \left\lbrace \left[B\right]\times \left[C\right]\right\rbrace \;}
», Toute matrice de l'ensemble
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
« la multiplication matricielle possédant les propriétés :
∙
{\displaystyle \bullet \;}
« distributivité de la multiplication matricielle à gauche relativement à l'addition matricielle » soit Toute matrice de l'ensemble
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
« la multiplication matricielle possédant les propriétés :
∙
{\displaystyle \color {transparent}{\bullet }\;}
«
[
A
]
×
{
[
B
]
+
[
C
]
}
=
[
A
]
×
[
B
]
+
[
A
]
×
[
C
]
{\displaystyle \;\left[A\right]\times \left\lbrace \left[B\right]+\left[C\right]\right\rbrace =\left[A\right]\times \left[B\right]+\left[A\right]\times \left[C\right]\;}
», Toute matrice de l'ensemble
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
« la multiplication matricielle possédant les propriétés :
∙
{\displaystyle \bullet \;}
« distributivité de la multiplication matricielle à droite relativement à l'addition matricielle » soit Toute matrice de l'ensemble
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
« la multiplication matricielle possédant les propriétés :
∙
{\displaystyle \color {transparent}{\bullet }\;}
«
{
[
A
]
+
[
B
]
}
×
[
C
]
=
[
A
]
×
[
C
]
+
[
B
]
×
[
C
]
{\displaystyle \;\left\lbrace \left[A\right]+\left[B\right]\right\rbrace \times \left[C\right]=\left[A\right]\times \left[C\right]+\left[B\right]\times \left[C\right]\;}
» et Toute matrice de l'ensemble
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
« la multiplication matricielle possédant les propriétés :
∙
{\displaystyle \bullet \;}
« existence d'un élément neutre de la multiplication matricielle “la matrice identité
[
I
]
{\displaystyle \;\left[I\right]\;}
” » c.-à-d. Toute matrice de l'ensemble
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
« la multiplication matricielle possédant les propriétés :
∙
{\displaystyle \color {transparent}{\bullet }\;}
«
[
A
]
×
[
I
]
=
[
A
]
{\displaystyle \;\left[A\right]\times \left[I\right]=\left[A\right]\;}
et
[
I
]
×
[
A
]
=
[
A
]
{\displaystyle \;\left[I\right]\times \left[A\right]=\left[A\right]\;}
».
Toute matrice de l'ensemble
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
« La multiplication matricielle n'est pas commutative » c.-à-d. qu'usuellement «
[
A
]
×
[
B
]
≠
[
B
]
×
[
A
]
{\displaystyle \;\left[A\right]\times \left[B\right]\neq \left[B\right]\times \left[A\right]\;}
»
(
{\displaystyle \;{\big (}}
voir la note « 30 » plus haut dans ce chapitre
)
{\displaystyle {\big )}}
.
L'ensemble
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
des matrices carrées de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
n
{\displaystyle \;n\;}
fixée [ 32] étant un cas particulier de l'ensemble
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
des matrices de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
(
m
,
n
)
{\displaystyle \;\left(m\,,\,n\right)\;}
fixée L'ensemble
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
des matrices carrées de dimension
(
{\displaystyle \;\color {transparent}{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle \color {transparent}{\big )}}
n
{\displaystyle \;\color {transparent}{n}\;}
fixée étant un cas particulier de l’ lequel, muni de l'addition «
+
{\displaystyle \;+\;}
», est un groupe abélien (ou commutatif) [ 16] , [ 33]
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
L'ensemble
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
des matrices carrées de dimension
(
{\displaystyle \;\color {transparent}{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle \color {transparent}{\big )}}
n
{\displaystyle \;\color {transparent}{n}\;}
fixée l'ensemble
{
M
n
(
R
)
,
+
}
{\displaystyle \;\left\lbrace M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)\,,\,+\right\rbrace \;}
des matrices carrées de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
n
{\displaystyle \;n\;}
fixée [ 32] muni de l'addition «
+
{\displaystyle \;+\;}
» L'ensemble
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
des matrices carrées de dimension
(
{\displaystyle \;\color {transparent}{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle \color {transparent}{\big )}}
n
{\displaystyle \;\color {transparent}{n}\;}
fixée l'ensemble
{
M
n
(
R
)
,
+
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)\,,\,+\right\rbrace }\;}
est aussi un groupe abélien (ou commutatif) [ 16] , [ 33] , de plus L'ensemble
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
des matrices carrées de dimension
(
{\displaystyle \;\color {transparent}{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle \color {transparent}{\big )}}
n
{\displaystyle \;\color {transparent}{n}\;}
fixée la multiplication matricielle [ 34] étant une loi de composition interne de l'ensemble
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
ayant les propriétés L'ensemble
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
des matrices carrées de dimension
(
{\displaystyle \;\color {transparent}{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle \color {transparent}{\big )}}
n
{\displaystyle \;\color {transparent}{n}\;}
fixée la multiplication matricielle
∙
{\displaystyle \bullet \;}
« associativité » [ 35] , L'ensemble
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
des matrices carrées de dimension
(
{\displaystyle \;\color {transparent}{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle \color {transparent}{\big )}}
n
{\displaystyle \;\color {transparent}{n}\;}
fixée la multiplication matricielle
∙
{\displaystyle \bullet \;}
« distributivité à gauche et à droite relativement à l'addition matricielle » [ 35] , L'ensemble
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
des matrices carrées de dimension
(
{\displaystyle \;\color {transparent}{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle \color {transparent}{\big )}}
n
{\displaystyle \;\color {transparent}{n}\;}
fixée la multiplication matricielle
∙
{\displaystyle \bullet \;}
« existence d'un élément neutre » [ 35] et L'ensemble
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
des matrices carrées de dimension
(
{\displaystyle \;\color {transparent}{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle \color {transparent}{\big )}}
n
{\displaystyle \;\color {transparent}{n}\;}
fixée la multiplication matricielle
∙
{\displaystyle \bullet \;}
« absence de commutativité » [ 35]
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
L'ensemble
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
des matrices carrées de dimension
(
{\displaystyle \;\color {transparent}{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle \color {transparent}{\big )}}
n
{\displaystyle \;\color {transparent}{n}\;}
fixée la multiplication matricielle
∙
{\displaystyle \bullet \;}
« l'ensemble
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
possède une structure d’anneau unitaire non commutatif » [ 36] car L'ensemble
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
des matrices carrées de dimension
(
{\displaystyle \;\color {transparent}{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle \color {transparent}{\big )}}
n
{\displaystyle \;\color {transparent}{n}\;}
fixée la multiplication matricielle
∙
{\displaystyle \color {transparent}{\bullet }\;}
l'ensemble
{
M
n
(
R
)
,
+
}
{\displaystyle \;\left\lbrace M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)\,,\,+\right\rbrace \;}
est un groupe abélien (ou commutatif) [ 16] , [ 33] avec L'ensemble
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
des matrices carrées de dimension
(
{\displaystyle \;\color {transparent}{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle \color {transparent}{\big )}}
n
{\displaystyle \;\color {transparent}{n}\;}
fixée la multiplication matricielle
∙
{\displaystyle \color {transparent}{\bullet }\;}
les propriétés de la 2nde loi de composition interne «
×
{\displaystyle \;\times \;}
» ; l'ensemble
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
des matrices de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
(
m
,
n
)
{\displaystyle \;\left(m\,,\,n\right)\;}
fixée étant un
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel [ 33] et l'ensemble
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
des matrices carrées de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
n
{\displaystyle \;n\;}
fixée [ 32] l'ensemble
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
des matrices de dimension
(
{\displaystyle \;\color {transparent}{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle \color {transparent}{\big )}}
(
m
,
n
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left(m\,,\,n\right)}\;}
fixée étant un
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }}
-espace vectoriel et l'ensemble
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
des matrices carrées en étant un cas particulier
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
l'ensemble
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
des matrices de dimension
(
{\displaystyle \;\color {transparent}{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle \color {transparent}{\big )}}
(
m
,
n
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left(m\,,\,n\right)}\;}
fixée étant un
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }}
-espace vectoriel et « l'ensemble
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
des matrices carrées de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
n
{\displaystyle \;n\;}
fixée [ 32] l'ensemble
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
des matrices de dimension
(
{\displaystyle \;\color {transparent}{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle \color {transparent}{\big )}}
(
m
,
n
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left(m\,,\,n\right)}\;}
fixée étant un
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }}
-espace vectoriel et « l'ensemble
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
des matrices carrées est aussi un
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel » l'ensemble
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
des matrices de dimension
(
{\displaystyle \;\color {transparent}{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle \color {transparent}{\big )}}
(
m
,
n
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left(m\,,\,n\right)}\;}
fixée étant un
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }}
-espace vectoriel et « l'ensemble
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
des matrices carrées est aussi dont la dimension [ 21] est
n
2
{\displaystyle \;n^{2}\;}
[ 33] ;
la loi de composition externe « multiplication par un scalaire de
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
» sur l'ensemble
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
des matrices carrées de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
n
{\displaystyle \;n\;}
fixée [ 32]
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
est un
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel de par la loi de composition externe « multiplication par un scalaire de
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }\;}
» sur l'ensemble
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
les propriétés de cette loi rappelées au paragraphe « multiplication par un scalaire » plus haut dans ce chapitre la loi de composition externe « multiplication par un scalaire de
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }\;}
» sur l'ensemble
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
les propriétés avec une structure de groupe abélien (ou commutatif) [ 16] , [ 33] de l'ensemble
{
M
n
(
R
)
,
+
}
{\displaystyle \;\left\lbrace M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)\,,\,+\right\rbrace }
, la loi de composition externe « multiplication par un scalaire de
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }\;}
» de plus, cette loi étant « associative mixte par rapport à la multiplication matricielle » c.-à-d. la loi de composition externe « multiplication par un scalaire de
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }\;}
» de plus, cette loi étant «
∀
λ
∈
R
,
∀
{
[
A
]
,
[
B
]
}
∈
{
M
n
(
R
)
}
2
{\displaystyle \;\forall \;\lambda \in \mathbb {R} ,\;\;\forall \;\left\lbrace \left[A\right]\,,\,\left[B\right]\right\rbrace \in \left\lbrace M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)\right\rbrace ^{2}}
,
λ
{
[
A
]
×
[
B
]
}
=
{
λ
[
A
]
}
×
[
B
]
=
[
A
]
×
{
λ
[
B
]
}
{\displaystyle \;\lambda \;\left\lbrace \left[A\right]\times \left[B\right]\right\rbrace =\left\lbrace \lambda \;\left[A\right]\right\rbrace \times \left[B\right]=\left[A\right]\times \left\lbrace \lambda \;\left[B\right]\right\rbrace \;}
» la loi de composition externe « multiplication par un scalaire de
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }\;}
» de plus, cette loi étant propriété qui, ajoutée à la structure d'espace vectoriel et d'anneau unitaire que possède
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)}
, la loi de composition externe « multiplication par un scalaire de
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }\;}
» de plus, cette loi étant propriété confère à «
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
une structure de
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-algèbre associative unitaire
(
{\displaystyle \;{\big (}}
non commutative
)
{\displaystyle {\big )}\;}
» [ 37] .
Interprétation linéaire d'une matrice colonne de dimension (ou taille) m, matrice coordonnée d'un « m-uplet » dans une base de Rm [ modifier | modifier le wikicode ]
Considérant l'ensemble
R
m
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}\;}
avec
m
∈
N
∗
∖
{
1
}
{\displaystyle \;m\,\in \,\mathbb {N} ^{*}\backslash \left\lbrace 1\right\rbrace \;}
[ 38] en tant que
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel de dimension [ 21]
m
{\displaystyle \;m\;}
ainsi que « la base canonique
{
e
1
,
⋯
e
i
,
⋯
e
m
}
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left\lbrace e_{1},\cdots e_{i},\cdots e_{m}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\;}
de cet espace avec Considérant l'ensemble
R
m
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} ^{m}}\;}
avec
m
∈
N
∗
∖
{
1
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{m\,\in \,\mathbb {N} ^{*}\backslash \left\lbrace 1\right\rbrace }\;}
en tant que
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }}
-espace vectoriel de dimension
m
{\displaystyle \;\color {transparent}{m}\;}
ainsi que «
e
i
=
(
δ
1
,
i
,
⋯
δ
k
,
i
,
⋯
δ
m
,
i
)
1
⩽
k
⩽
m
{\displaystyle \;e_{i}=\left(\delta _{1,\,i},\cdots \delta _{k,\,i},\cdots \delta _{m,\,i}\right)_{1\,\leqslant \,k\,\leqslant \,m}\;}
» où «
δ
k
,
i
=
{
0
si
k
≠
i
1
si
k
=
i
}
{\displaystyle \;\delta _{k,\,i}=\left\lbrace {\begin{array}{c}0\;\;{\text{si }}k\neq i\\1\;\;{\text{si }}k=i\end{array}}\right\rbrace \;}
est Considérant l'ensemble
R
m
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} ^{m}}\;}
avec
m
∈
N
∗
∖
{
1
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{m\,\in \,\mathbb {N} ^{*}\backslash \left\lbrace 1\right\rbrace }\;}
en tant que
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }}
-espace vectoriel de dimension
m
{\displaystyle \;\color {transparent}{m}\;}
ainsi que «
e
i
=
(
δ
1
,
i
,
⋯
δ
k
,
i
,
⋯
δ
m
,
i
)
1
⩽
k
⩽
m
{\displaystyle \;\color {transparent}{e_{i}=\left(\delta _{1,\,i},\cdots \delta _{k,\,i},\cdots \delta _{m,\,i}\right)_{1\,\leqslant \,k\,\leqslant \,m}}\;}
» où « le symbole de Kronecker » [ 22]
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
nous pouvons définir
∙
{\displaystyle \bullet \;}
une « correspondance bijective entre chaque élément
e
i
=
(
δ
1
,
i
,
⋯
δ
k
,
i
,
⋯
δ
m
,
i
)
1
⩽
k
⩽
m
{\displaystyle \;e_{i}=\left(\delta _{1,\,i},\cdots \delta _{k,\,i},\cdots \delta _{m,\,i}\right)_{1\,\leqslant \,k\,\leqslant \,m}\;}
de la base canonique de
R
m
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}\;}
et nous pouvons définir
∙
{\displaystyle \color {transparent}{\bullet }\;}
une « correspondance bijective entre chaque matrice colonne
[
δ
1
,
i
⋯
δ
k
,
i
⋯
δ
m
,
i
]
1
⩽
k
⩽
m
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}\delta _{1,\,i}\\\cdots \\\delta _{k,\,i}\\\cdots \\\delta _{m,\,i}\end{array}}\right]_{1\,\leqslant \,k\,\leqslant \,m}}
de l'ensemble des matrices colonnes
M
m
,
1
(
R
)
{\displaystyle \;M_{m,\,1}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
» et par suite, nous pouvons définir
∙
{\displaystyle \bullet \;}
une « correspondance bijective entre le
m
{\displaystyle \;m}
-uplet
(
a
1
,
⋯
a
i
,
⋯
a
m
)
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left(a_{1},\,\cdots a_{i},\cdots a_{m}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\;}
de
R
m
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}\;}
et nous pouvons définir
∙
{\displaystyle \color {transparent}{\bullet }\;}
une « correspondance bijective entre la matrice colonne
[
a
1
⋯
a
i
⋯
a
m
]
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}a_{1}\\\cdots \\a_{i}\\\cdots \\a_{m}\end{array}}\right]_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}}
de l'ensemble des matrices colonnes
M
m
,
1
(
R
)
{\displaystyle \;M_{m,\,1}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
» d'où la définition suivante nous pouvons définir
∙
{\displaystyle \bullet \;}
« la matrice colonne
[
a
1
⋯
a
i
⋯
a
m
]
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}a_{1}\\\cdots \\a_{i}\\\cdots \\a_{m}\end{array}}\right]_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}}
est la matrice coordonnée canonique du
m
{\displaystyle \;m}
-uplet
(
a
1
,
⋯
a
i
,
⋯
a
m
)
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left(a_{1},\,\cdots a_{i},\cdots a_{m}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\;}
de
R
m
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}\;}
».
Considérant l'ensemble
R
m
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}\;}
avec
m
∈
N
∗
∖
{
1
}
{\displaystyle \;m\,\in \,\mathbb {N} ^{*}\backslash \left\lbrace 1\right\rbrace \;}
[ 38] en tant que
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel de dimension [ 21]
m
{\displaystyle \;m\;}
ainsi que « une autre base
(
{\displaystyle \;{\big (}}
non canonique
)
{\displaystyle {\big )}}
{
b
1
,
⋯
b
i
,
⋯
b
m
}
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left\lbrace b_{1},\cdots b_{i},\cdots b_{m}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\;}
de
R
m
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}\;}
» [ 39] nous pouvons établir
∙
{\displaystyle \bullet \;}
une « correspondance bijective entre chaque élément
b
i
=
∑
1
⩽
k
⩽
m
b
k
,
i
e
k
{\displaystyle \;b_{i}=\sum \limits _{1\,\leqslant \,k\,\leqslant \,m}b_{k,\,i}\;e_{k}\;}
[ 40] » de la base
(
{\displaystyle \;{\big (}}
non canonique
)
{\displaystyle {\big )}\;}
de
R
m
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}\;}
et nous pouvons établir
∙
{\displaystyle \color {transparent}{\bullet }\;}
une « correspondance bijective entre chaque matrice colonne
[
b
1
,
i
⋯
b
k
,
i
⋯
b
m
,
i
]
1
⩽
k
⩽
m
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}b_{1,\,i}\\\cdots \\b_{k,\,i}\\\cdots \\b_{m,\,i}\end{array}}\right]_{1\,\leqslant \,k\,\leqslant \,m}}
de l'ensemble
M
m
,
1
(
R
)
{\displaystyle \;M_{m,\,1}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
» et nous pouvons établir
∙
{\displaystyle \bullet \;}
une « correspondance bijective entre le
m
{\displaystyle \;m}
-uplet de
R
m
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}\;}
de décomposition
(
α
1
,
⋯
α
i
,
⋯
α
m
)
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left(\alpha _{1},\cdots \alpha _{i},\cdots \alpha _{m}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\;}
dans la base non canonique
{
b
1
,
⋯
b
i
,
⋯
b
m
}
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left\lbrace b_{1},\cdots b_{i},\cdots b_{m}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\;}
[ 41] et nous pouvons établir
∙
{\displaystyle \color {transparent}{\bullet }\;}
une « correspondance bijective entre la matrice colonne
[
α
1
⋯
α
i
⋯
α
m
]
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}\alpha _{1}\\\cdots \\\alpha _{i}\\\cdots \\\alpha _{m}\end{array}}\right]_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}}
de l'ensemble des matrices colonnes
M
m
,
1
(
R
)
{\displaystyle \;M_{m,\,1}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
» [ 42] d'où la définition suivante nous pouvons établir
∙
{\displaystyle \bullet \;}
« la matrice colonne
[
α
1
⋯
α
i
⋯
α
m
]
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}\alpha _{1}\\\cdots \\\alpha _{i}\\\cdots \\\alpha _{m}\end{array}}\right]_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\;}
est la matrice coordonnée du
m
{\displaystyle \;m}
-uplet de
R
m
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}\;}
de décomposition
(
α
1
,
⋯
α
i
,
⋯
α
m
)
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left(\alpha _{1},\cdots \alpha _{i},\cdots \alpha _{m}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\;}
nous pouvons établir
∙
{\displaystyle \color {transparent}{\bullet }\;}
« la matrice colonne
[
α
1
]
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left[{\begin{array}{c}\alpha _{1}\end{array}}\right]_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}}\;}
est la matrice coordonnée du
m
{\displaystyle \;\color {transparent}{m}}
-uplet de
R
m
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} ^{m}}\;}
de dans la base non canonique
{
b
1
,
⋯
b
i
,
⋯
b
m
}
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left\lbrace b_{1},\cdots b_{i},\cdots b_{m}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\;}
[ 41] » [ 42] .
1ère interprétation linéaire d'une matrice de dimension (ou taille) (m , n), matrice coordonnée d'une famille de n « m-uplets » dans une base de Rm [ modifier | modifier le wikicode ]
Après avoir défini une correspondance bijective entre « le
m
{\displaystyle \;m}
-uplet
(
a
1
,
⋯
a
i
,
⋯
a
m
)
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left(a_{1},\,\cdots a_{i},\cdots a_{m}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\;}
de
R
m
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}\;}
» et Après avoir défini une correspondance bijective entre « sa matrice coordonnée canonique
[
a
1
⋯
a
i
⋯
a
m
]
1
⩽
i
⩽
m
∈
M
m
,
1
(
R
)
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}a_{1}\\\cdots \\a_{i}\\\cdots \\a_{m}\end{array}}\right]_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\!\in \;M_{m,\,1}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
» [ 43] ou Après avoir défini une correspondance bijective entre « le
m
{\displaystyle \;m}
-uplet
(
a
1
,
⋯
a
i
,
⋯
a
m
)
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left(a_{1},\,\cdots a_{i},\cdots a_{m}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\;}
tel que
∑
1
⩽
i
⩽
m
α
i
b
i
{\displaystyle \;\sum \limits _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\alpha _{i}\;b_{i}\;}
dans la base
(
{\displaystyle \;{\big (}}
non canonique
)
{\displaystyle {\big )}}
{
b
1
,
⋯
b
i
,
⋯
b
m
}
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left\lbrace b_{1},\cdots b_{i},\cdots b_{m}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\;}
de
R
m
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}\;}
[ 42] et Après avoir défini une correspondance bijective entre « sa matrice coordonnée
[
α
1
⋯
α
i
⋯
α
m
]
1
⩽
i
⩽
m
∈
M
m
,
1
(
R
)
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}\alpha _{1}\\\cdots \\\alpha _{i}\\\cdots \\\alpha _{m}\end{array}}\right]_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\!\in \;M_{m,\,1}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
dans la base
(
{\displaystyle \;{\big (}}
non canonique
)
{\displaystyle {\big )}}
{
b
1
,
⋯
b
i
,
⋯
b
m
}
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left\lbrace b_{1},\cdots b_{i},\cdots b_{m}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\;}
de
R
m
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}\;}
» [ 43] ,
on prolonge cette correspondance bijective entre « les familles de
n
{\displaystyle \;n}
m
{\displaystyle \;m}
-uplets de
[
R
m
]
n
{\displaystyle \;\left[\mathbb {R} ^{m}\right]^{n}\;}
et on prolonge cette correspondance bijective entre « l'ensemble
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
des matrices de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
(
m
,
n
)
{\displaystyle \;\left(m\,,\,n\right)\;}
» c.-à-d., en utilisant la base canonique de
R
m
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}}
, on prolonge cette correspondance bijective entre « l'élément
{
(
a
1
,
1
⋯
a
i
,
1
⋯
a
m
,
1
)
1
⩽
i
⩽
m
⋮
(
a
1
,
j
⋯
a
i
,
j
⋯
a
m
,
j
)
1
⩽
i
⩽
m
⋮
(
a
1
,
n
⋯
a
i
,
n
⋯
a
m
,
n
)
1
⩽
i
⩽
m
}
1
⩽
j
⩽
n
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}\left(a_{1,\,1}\,\cdots a_{i,\,1}\cdots a_{m,\,1}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\\\vdots \\\left(a_{1,\,j}\,\cdots a_{i,\,j}\cdots a_{m,\,j}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\\\vdots \\\left(a_{1,\,n}\,\cdots a_{i,\,n}\cdots a_{m,\,n}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\end{array}}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,n}\;}
de la famille de
n
{\displaystyle \;n\;}
“
m
{\displaystyle \;m}
-uplets ” de
[
R
m
]
n
{\displaystyle \;\left[\mathbb {R} ^{m}\right]^{n}\;}
» et on prolonge cette correspondance bijective entre « la matrice de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
(
m
,
n
)
{\displaystyle \;\left(m\,,\,n\right)}
[
a
1
,
1
⋯
a
1
,
j
⋯
a
1
,
n
⋮
a
i
,
1
⋯
a
i
,
j
⋯
a
i
,
n
⋮
a
m
,
1
⋯
a
m
,
j
⋯
a
m
,
n
]
1
⩽
i
⩽
m
1
⩽
j
⩽
n
∈
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}a_{1,\,1}&\cdots &a_{1,\,j}&\cdots &a_{1,\,n}\\&&\vdots &&\\a_{i,\,1}&\cdots &a_{i,\,j}&\cdots &a_{i,\,n}\\&&\vdots &&\\a_{m,\,1}&\cdots &a_{m,\,j}&\cdots &a_{m,\,n}\end{array}}\right]_{\begin{array}{c}1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m\\1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,n\end{array}}\!\in \;M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
» on prolonge cette correspondance bijective entre « la matrice
[
{\displaystyle {\big [}}
résultant de la juxtaposition des
n
{\displaystyle \;n\;}
matrices coordonnées canoniques des “
m
{\displaystyle \;m}
-uplets ”
]
{\displaystyle {\big ]}\;}
on prolonge cette correspondance bijective entre « la matrice appelée matrice coordonnée canonique de la famille des
n
{\displaystyle \;n\;}
“
m
{\displaystyle \;m}
-uplets ” ou, on prolonge cette correspondance bijective entre « l'ensemble
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}\;}
des matrices de dimension
(
{\displaystyle \;\color {transparent}{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle \color {transparent}{\big )}}
(
m
,
n
)
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left(m\,,\,n\right)}\;}
» c.-à-d., avec une base non canonique
{
b
1
,
⋯
b
i
,
⋯
b
m
}
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left\lbrace b_{1},\cdots b_{i},\cdots b_{m}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}}
de
R
m
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}}
, on prolonge cette correspondance bijective entre « l'élément
{
(
a
1
,
1
⋯
a
i
,
1
⋯
a
m
,
1
)
1
⩽
i
⩽
m
⋮
(
a
1
,
j
⋯
a
i
,
j
⋯
a
m
,
j
)
1
⩽
i
⩽
m
⋮
(
a
1
,
n
⋯
a
i
,
n
⋯
a
m
,
n
)
1
⩽
i
⩽
m
}
1
⩽
j
⩽
n
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}\left(a_{1,\,1}\,\cdots a_{i,\,1}\cdots a_{m,\,1}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\\\vdots \\\left(a_{1,\,j}\,\cdots a_{i,\,j}\cdots a_{m,\,j}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\\\vdots \\\left(a_{1,\,n}\,\cdots a_{i,\,n}\cdots a_{m,\,n}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\end{array}}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,n}}
de la famille de
n
{\displaystyle \;n\;}
“
m
{\displaystyle \;m}
-uplets ” de
[
R
m
]
n
{\displaystyle \;\left[\mathbb {R} ^{m}\right]^{n}\;}
(
m
{\displaystyle {\big (}m}
-uplet exprimé en base canonique de
R
m
)
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}{\big )}}
, on prolonge cette correspondance bijective entre « l'élément
{
(
a
1
,
1
⋯
a
i
,
1
⋯
a
m
,
1
)
1
⩽
i
⩽
m
}
1
⩽
j
⩽
n
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace {\begin{array}{c}\left(a_{1,\,1}\,\cdots a_{i,\,1}\cdots a_{m,\,1}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\end{array}}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,n}}}
de la
{
{\displaystyle {\Big \{}}
le
m
{\displaystyle \;m}
-uplet générique de la famille
(
a
1
,
j
⋯
a
i
,
j
⋯
a
m
,
j
)
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left(a_{1,\,j}\,\cdots a_{i,\,j}\cdots a_{m,\,j}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\;}
se décomposant en on prolonge cette correspondance bijective entre « l'élément
{
(
a
1
,
1
⋯
a
i
,
1
⋯
a
m
,
1
)
1
⩽
i
⩽
m
}
1
⩽
j
⩽
n
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace {\begin{array}{c}\left(a_{1,\,1}\,\cdots a_{i,\,1}\cdots a_{m,\,1}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\end{array}}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,n}}}
de la
{
{\displaystyle \color {transparent}{\Big \{}}
base non canonique
{
b
1
,
⋯
b
i
,
⋯
b
m
}
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left\lbrace b_{1},\cdots b_{i},\cdots b_{m}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}}
de
R
m
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}\;}
selon
∑
1
⩽
i
⩽
m
α
i
,
j
b
i
}
{\displaystyle \;\sum \limits _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\alpha _{i,\,j}\;b_{i}{\Big \}}\;}
» et on prolonge cette correspondance bijective entre « la matrice de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
(
m
,
n
)
{\displaystyle \;\left(m\,,\,n\right)\;}
[
α
1
,
1
⋯
α
1
,
j
⋯
α
1
,
n
⋮
α
i
,
1
⋯
α
i
,
j
⋯
α
i
,
n
⋮
α
m
,
1
⋯
α
m
,
j
⋯
α
m
,
n
]
1
⩽
i
⩽
m
1
⩽
j
⩽
n
∈
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}\alpha _{1,\,1}&\cdots &\alpha _{1,\,j}&\cdots &\alpha _{1,\,n}\\&&\vdots &&\\\alpha _{i,\,1}&\cdots &\alpha _{i,\,j}&\cdots &\alpha _{i,\,n}\\&&\vdots &&\\\alpha _{m,\,1}&\cdots &\alpha _{m,\,j}&\cdots &\alpha _{m,\,n}\end{array}}\right]_{\begin{array}{c}1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m\\1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,n\end{array}}\!\in \;M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}
on prolonge cette correspondance bijective entre « la matrice
[
{\displaystyle {\big [}}
résultant de la juxtaposition des
n
{\displaystyle \;n\;}
matrices coordonnées
(
{\displaystyle \;{\big (}}
non canoniques
)
{\displaystyle {\big )}\;}
des “
m
{\displaystyle \;m}
-uplets ”
]
{\displaystyle {\big ]}}
, on prolonge cette correspondance bijective entre « la matrice appelée matrice coordonnée non canonique de la famille des
n
{\displaystyle \;n\;}
“
m
{\displaystyle \;m}
-uplets ” en base non canonique
{
b
1
,
⋯
b
i
,
⋯
b
m
}
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left\lbrace b_{1},\cdots b_{i},\cdots b_{m}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}}
de
R
m
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}\;}
».
Définition
On appelle « rang de la matrice
[
D
]
=
[
α
1
,
1
⋯
α
1
,
j
⋯
α
1
,
n
⋮
α
i
,
1
⋯
α
i
,
j
⋯
α
i
,
n
⋮
α
m
,
1
⋯
α
m
,
j
⋯
α
m
,
n
]
1
⩽
i
⩽
m
1
⩽
,
j
⩽
n
∈
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\left[D\right]=\left[{\begin{array}{c}\alpha _{1,\,1}&\cdots &\alpha _{1,\,j}&\cdots &\alpha _{1,\,n}\\&&\vdots &&\\\alpha _{i,\,1}&\cdots &\alpha _{i,\,j}&\cdots &\alpha _{i,\,n}\\&&\vdots &&\\\alpha _{m,\,1}&\cdots &\alpha _{m,\,j}&\cdots &\alpha _{m,\,n}\end{array}}\right]_{\begin{array}{c}1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m\\1\,\leqslant ,j\,\leqslant \,n\end{array}}\!\in \;M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
» la On appelle « dimension du sous-espace vectoriel de
[
R
m
]
n
{\displaystyle \;\left[\mathbb {R} ^{m}\right]^{n}\;}
généré par les
n
{\displaystyle \;n\;}
“
m
{\displaystyle \;m}
-uplets ” de
R
m
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}\;}
c.-à-d. On appelle « dimension du sous-espace vectoriel de
[
R
m
]
n
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left[\mathbb {R} ^{m}\right]^{n}}\;}
généré par
{
(
a
1
,
1
⋯
a
i
,
1
⋯
a
m
,
1
)
1
⩽
i
⩽
m
⋮
(
a
1
,
j
⋯
a
i
,
j
⋯
a
m
,
j
)
1
⩽
i
⩽
m
⋮
(
a
1
,
n
⋯
a
i
,
n
⋯
a
m
,
n
)
1
⩽
i
⩽
m
}
1
⩽
j
⩽
n
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}\left(a_{1,\,1}\,\cdots a_{i,\,1}\cdots a_{m,\,1}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\\\vdots \\\left(a_{1,\,j}\,\cdots a_{i,\,j}\cdots a_{m,\,j}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\\\vdots \\\left(a_{1,\,n}\,\cdots a_{i,\,n}\cdots a_{m,\,n}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\end{array}}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,n}}
,
{
{\displaystyle {\Big \{}}
avec
[
D
]
{\displaystyle \;\left[D\right]\;}
On appelle « dimension du sous-espace vectoriel de
[
R
m
]
n
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left[\mathbb {R} ^{m}\right]^{n}}\;}
matrice coordonnée non canonique de la famille des
n
{\displaystyle \;n\;}
“
m
{\displaystyle \;m}
-uplets ” On appelle « dimension du sous-espace vectoriel de
[
R
m
]
n
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left[\mathbb {R} ^{m}\right]^{n}}\;}
en base non canonique
{
b
1
,
⋯
b
i
,
⋯
b
m
}
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left\lbrace b_{1},\cdots b_{i},\cdots b_{m}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}}
de
R
m
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}}
, On appelle « dimension du sous-espace vectoriel de
[
R
m
]
n
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left[\mathbb {R} ^{m}\right]^{n}}\;}
le “
m
{\displaystyle \;m}
-uplet ” générique de la famille
(
a
1
,
j
⋯
a
i
,
j
⋯
a
m
,
j
)
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left(a_{1,\,j}\,\cdots a_{i,\,j}\cdots a_{m,\,j}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\;}
étant On appelle « dimension du sous-espace vectoriel de
[
R
m
]
n
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left[\mathbb {R} ^{m}\right]^{n}}\;}
égal à sa décomposition en base non canonique
∑
1
⩽
i
⩽
m
α
i
,
j
b
i
}
{\displaystyle \;\sum \limits _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\alpha _{i,\,j}\;b_{i}{\Big \}}\;}
» ; on établit que « le rang de la matrice
[
D
]
{\displaystyle \;\left[D\right]\;}
est
⩽
min
[
m
,
n
]
{\displaystyle \;\leqslant \min \left[m,\,n\right]\;}
».
Matrice de passage entre deux bases de Rm , réécriture de la matrice coordonnée d'un « m-uplet » par changement de base de Rm [ modifier | modifier le wikicode ]
Considérant « le “
m
{\displaystyle \;m}
-uplet ”
(
a
1
,
⋯
a
i
,
⋯
a
m
)
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left(a_{1},\,\cdots a_{i},\cdots a_{m}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\;}
de
R
m
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}\;}
décomposé dans une base non canonique
{
B
}
=
{
b
1
,
⋯
b
i
,
⋯
b
m
}
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace b_{1},\cdots b_{i},\cdots b_{m}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\;}
de
R
m
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}\;}
selon
∑
1
⩽
i
⩽
m
α
i
b
i
{\displaystyle \;\sum \limits _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\alpha _{i}\;b_{i}\;}
» et Considérant « la matrice coordonnée non canonique
[
X
]
=
[
α
1
⋯
α
i
⋯
α
m
]
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left[X\right]=\left[{\begin{array}{c}\alpha _{1}\\\cdots \\\alpha _{i}\\\cdots \\\alpha _{m}\end{array}}\right]_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\;}
du “
m
{\displaystyle \;m}
-uplet ” dans la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
» [ 43] puis Considér « le même “
m
{\displaystyle \;m}
-uplet ”
(
a
1
,
⋯
a
i
,
⋯
a
m
)
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left(a_{1},\,\cdots a_{i},\cdots a_{m}\right)_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\;}
de
R
m
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}\;}
décomposé dans une autre base non canonique
{
C
}
=
{
c
1
,
⋯
c
i
,
⋯
c
m
}
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace =\left\lbrace c_{1},\cdots c_{i},\cdots c_{m}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\;}
de
R
m
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}\;}
selon
∑
1
⩽
i
⩽
m
β
i
c
i
{\displaystyle \;\sum \limits _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\beta _{i}\;c_{i}\;}
» et Considérant « la matrice coordonnée non canonique
[
X
′
]
=
[
β
1
⋯
β
i
⋯
β
m
]
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left[X'\right]=\left[{\begin{array}{c}\beta _{1}\\\cdots \\\beta _{i}\\\cdots \\\beta _{m}\end{array}}\right]_{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\;}
du “
m
{\displaystyle \;m}
-uplet ” dans la base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
» [ 43] ,
nous cherchons « la relation permettant de passer de la matrice coordonnée
[
X
]
{\displaystyle \;\left[X\right]\;}
du “
m
{\displaystyle \;m}
-uplet ” dans la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
à la matrice coordonnée
[
X
′
]
{\displaystyle \;\left[X'\right]\;}
du même “
m
{\displaystyle \;m}
-uplet ” dans la base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
» nous cherchons « la relation à partir de la connaissance de la décomposition de la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
sur la base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace }
, matérialisée par une matrice carrée
[
P
]
{\displaystyle \;\left[P\right]\;}
de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
m
{\displaystyle \;m\;}
appelée nous cherchons « la relation à partir de la connaissance de la décomposition de la base
{
B
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace B\right\rbrace }\;}
sur la base
{
C
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace C\right\rbrace }}
, matérialisée par « matrice de passage de la base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
à la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
» nous cherchons « la relation à partir de la connaissance de la décomposition de la base
{
B
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace B\right\rbrace }\;}
sur la base
{
C
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace C\right\rbrace }}
, matérialisée par
{
{\displaystyle {\Big \{}}
matrice
[
P
]
{\displaystyle \;\left[P\right]\;}
obtenue en juxtaposant les matrices colonnes de la nous cherchons « la relation à partir de la connaissance de la décomposition de la base
{
B
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace B\right\rbrace }\;}
sur la base
{
C
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace C\right\rbrace }}
, matérialisée par
{
{\displaystyle \color {transparent}{\Big \{}}
décomposition de chaque élément de la base non canonique
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
nous cherchons « la relation à partir de la connaissance de la décomposition de la base
{
B
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace B\right\rbrace }\;}
sur la base
{
C
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace C\right\rbrace }}
, matérialisée par
{
{\displaystyle \color {transparent}{\Big \{}}
décomposition dans la base non canonique
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
[ 44]
}
{\displaystyle {\Big \}}}
; nous cherchons « la relation avec la matrice
[
P
]
{\displaystyle \;\left[P\right]\;}
de passage de la base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
à la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace }
, nous établissons que nous cherchons « la relation avec la matrice
[
P
]
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left[P\right]}\;}
de passage de la base
{
C
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace C\right\rbrace }\;}
à la base
{
B
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace B\right\rbrace }}
, « la matrice coordonnée
[
X
′
]
{\displaystyle \;\left[X'\right]\;}
du “
m
{\displaystyle \;m}
-uplet ” dans la base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
» se déduit de nous cherchons « la relation avec la matrice
[
P
]
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left[P\right]}\;}
de passage de la base
{
C
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace C\right\rbrace }\;}
à la base
{
B
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace B\right\rbrace }}
, « la matrice coordonnée
[
X
]
{\displaystyle \;\left[X\right]\;}
du “
m
{\displaystyle \;m}
-uplet ” dans la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
» par nous cherchons « la relation avec la matrice
[
P
]
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left[P\right]}\;}
de passage de la base
{
C
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace C\right\rbrace }\;}
à la base
{
B
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace B\right\rbrace }}
, nous établissons que «
[
X
′
]
=
[
P
]
×
[
X
]
{\displaystyle \;\left[X'\right]=\left[P\right]\times \left[X\right]\;}
» [ 45] ;
inversement « la relation permettant de passer de la matrice coordonnée
[
X
′
]
{\displaystyle \;\left[X'\right]\;}
du “
m
{\displaystyle \;m}
-uplet ” dans la base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
à la matrice coordonnée
[
X
]
{\displaystyle \;\left[X\right]\;}
du même “
m
{\displaystyle \;m}
-uplet ” dans la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
» se détermine inversement « la relation à partir de la décomposition de la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
sur la base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
matérialisée par la matrice de passage
[
P
]
{\displaystyle \;\left[P\right]\;}
de la base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
à la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
dont on déduit inversement « la relation à partir de la décomposition de la base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
sur la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
matérialisée par la « matrice de passage
[
P
]
−
1
{\displaystyle \;\left[P\right]^{-1}\;}
de la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
à la base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
» [ 46] , inversement « la relation à partir de la décomposition de la base
{
C
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace C\right\rbrace }\;}
sur la base
{
B
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace B\right\rbrace }\;}
matérialisée par la « matrice de passage
{
{\displaystyle {\Big \{}}
cette matrice résultant de l'inversion de la « matrice
[
P
]
{\displaystyle \;\left[P\right]\;}
de passage inversement « la relation à partir de la décomposition de la base
{
C
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace C\right\rbrace }\;}
sur la base
{
B
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace B\right\rbrace }\;}
matérialisée par la « matrice de passage
{
{\displaystyle \color {transparent}{\Big \{}}
de la base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
à la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
» [ 47]
}
{\displaystyle {\Big \}}\;}
et par suite inversement « la relation permettant de passer de la matrice coordonnée
[
X
′
]
{\displaystyle \;\left[X'\right]\;}
du “
m
{\displaystyle \;m}
-uplet ” dans la base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
à la matrice coordonnée
[
X
]
{\displaystyle \;\left[X\right]\;}
du même “
m
{\displaystyle \;m}
-uplet ” dans la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
» s'écrit selon
«
[
X
]
=
[
P
]
−
1
×
[
X
′
]
{\displaystyle \;\left[X\right]=\left[P\right]^{-1}\times \left[X'\right]\;}
» [ 48] .
« La matrice coordonnée d'une famille de
n
{\displaystyle \;n\;}
“
m
{\displaystyle \;m}
-uplets ” de
[
R
m
]
n
{\displaystyle \;\left[\mathbb {R} ^{m}\right]^{n}\;}
dans la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
de
R
m
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}\;}
notée
[
A
]
{\displaystyle \;\left[A\right]\;}
» s'obtenant par « juxtaposition des matrices coordonnées de chaque “
m
{\displaystyle \;m}
-uplet ” « La matrice coordonnée d'une famille de
n
{\displaystyle \;\color {transparent}{n}\;}
“
m
{\displaystyle \;\color {transparent}{m}}
-uplets ” de
[
R
m
]
n
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left[\mathbb {R} ^{m}\right]^{n}}\;}
dans la base
{
B
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace B\right\rbrace }\;}
de
R
m
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} ^{m}}\;}
notée
[
A
]
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left[A\right]}\;}
» s'obtenant par « juxtaposition dans la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
de
R
m
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}\;}
à savoir
[
X
j
]
1
,
⩽
j
⩽
n
{\displaystyle \;\left[X_{j}\right]_{1,\leqslant \,j\,\leqslant \,n}\;}
» soit « La matrice coordonnée d'une famille de
n
{\displaystyle \;\color {transparent}{n}\;}
“
m
{\displaystyle \;\color {transparent}{m}}
-uplets ” de
[
R
m
]
n
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left[\mathbb {R} ^{m}\right]^{n}}\;}
dans la base
{
B
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace B\right\rbrace }\;}
de
R
m
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} ^{m}}\;}
notée «
[
A
]
=
[
X
1
,
1
⋯
X
1
,
j
⋯
X
1
,
n
⋮
X
i
,
1
⋯
X
i
,
j
⋯
X
i
,
n
⋮
X
m
,
1
⋯
X
m
,
j
⋯
X
m
,
n
]
1
⩽
i
⩽
m
1
⩽
j
⩽
n
∈
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\left[A\right]=\left[{\begin{array}{c}X_{1,\,1}&\cdots &X_{1,\,j}&\cdots &X_{1,\,n}\\&&\vdots &&\\X_{i,\,1}&\cdots &X_{i,\,j}&\cdots &X_{i,\,n}\\&&\vdots &&\\X_{m,\,1}&\cdots &X_{m,\,j}&\cdots &X_{m,\,n}\end{array}}\right]_{\begin{array}{c}1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m\\1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,n\end{array}}\!\in \;M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
» [ 49] et
« la matrice coordonnée d'un “
m
{\displaystyle \;m}
-uplet ” dans la base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
de
R
m
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}}
,
[
X
′
j
]
1
⩽
j
⩽
n
{\displaystyle \;\left[{X'}_{\!j}\right]_{1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,n}\;}
» s'obtenant en multipliant à gauche « la matrice coordonnée du “
m
{\displaystyle \;m}
-uplet ” dans la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
de
R
m
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}}
,
[
X
j
]
1
⩽
j
⩽
n
{\displaystyle \;\left[X_{j}\right]_{1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,n}\;}
» « la matrice coordonnée d'un “
m
{\displaystyle \;\color {transparent}{m}}
-uplet ” dans la base
{
C
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace C\right\rbrace }\;}
de
R
m
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} ^{m}}}
,
[
X
′
j
]
1
⩽
j
⩽
n
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left[{X'}_{\!j}\right]_{1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,n}}\;}
» s'obtenant en multipliant à gauche par « la matrice de passage
[
P
]
{\displaystyle \;\left[P\right]\;}
de la base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
à la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
» selon « la matrice coordonnée d'un “
m
{\displaystyle \;\color {transparent}{m}}
-uplet ” dans la base
{
C
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace C\right\rbrace }\;}
de
R
m
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} ^{m}}}
, «
[
X
′
j
]
1
⩽
j
⩽
n
=
[
P
]
×
[
X
j
]
1
⩽
j
⩽
n
{\displaystyle \;\left[{X'}_{\!j}\right]_{1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,n}=\left[P\right]\times \left[X_{j}\right]_{1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,n}\;}
» [ 50] , on en déduit aisément que
« la matrice coordonnée de la famille des
n
{\displaystyle \;n\;}
“
m
{\displaystyle \;m}
-uplets ” de
[
R
m
]
n
{\displaystyle \;\left[\mathbb {R} ^{m}\right]^{n}\;}
dans la base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
de
R
m
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}}
,
[
A
′
]
=
[
X
′
1
,
1
⋯
X
′
1
,
j
⋯
X
′
1
,
n
⋮
X
′
i
,
1
⋯
X
′
i
,
j
⋯
X
′
i
,
n
⋮
X
′
m
,
1
⋯
X
′
m
,
j
⋯
X
′
m
,
n
]
1
⩽
i
⩽
m
1
⩽
j
⩽
n
∈
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\left[A'\right]=\left[{\begin{array}{c}{X'}_{\!1,\,1}&\cdots &{X'}_{\!1,\,j}&\cdots &{X'}_{\!1,\,n}\\&&\vdots &&\\{X'}_{\!i,\,1}&\cdots &{X'}_{\!i,\,j}&\cdots &{X'}_{\!i,\,n}\\&&\vdots &&\\{X'}_{\!m,\,1}&\cdots &{X'}_{\!m,\,j}&\cdots &{X'}_{\!m,\,n}\end{array}}\right]_{\begin{array}{c}1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m\\1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,n\end{array}}\!\in \;M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
» s'obtient selon la relation
«
[
A
′
]
=
[
P
]
×
[
A
]
dans
{
C
}
de
{
C
}
à
{
B
}
dans
{
B
}
{\displaystyle \;{\begin{array}{c c c c c}\;\left[A'\right]&=&\left[P\right]&\times &\left[A\right]\;\\\;{\text{dans }}\,\left\lbrace C\right\rbrace &&{\begin{array}{c}{\text{de }}\,\left\lbrace C\right\rbrace \;\\\;{\text{à }}\,\left\lbrace B\right\rbrace \end{array}}&&{\text{dans }}\,\left\lbrace B\right\rbrace \;\end{array}}\;}
» ;
inversement « la matrice coordonnée de la famille des
n
{\displaystyle \;n\;}
“
m
{\displaystyle \;m}
-uplets ” de
[
R
m
]
n
{\displaystyle \;\left[\mathbb {R} ^{m}\right]^{n}\;}
dans la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
de
R
m
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}}
,
[
A
]
=
[
X
1
,
1
⋯
X
1
,
j
⋯
X
1
,
n
⋮
X
i
,
1
⋯
X
i
,
j
⋯
X
i
,
n
⋮
X
m
,
1
⋯
X
m
,
j
⋯
X
m
,
n
]
1
⩽
i
⩽
m
1
⩽
j
⩽
n
∈
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\left[A\right]=\left[{\begin{array}{c}X_{1,\,1}&\cdots &X_{1,\,j}&\cdots &X_{1,\,n}\\&&\vdots &&\\X_{i,\,1}&\cdots &X_{i,\,j}&\cdots &X_{i,\,n}\\&&\vdots &&\\X_{m,\,1}&\cdots &X_{m,\,j}&\cdots &X_{m,\,n}\end{array}}\right]_{\begin{array}{c}1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m\\1\,\leqslant \,j\,\leqslant \,n\end{array}}\!\in \;M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
» inversement « la matrice coordonnée de la famille des
n
{\displaystyle \;\color {transparent}{n}\;}
“
m
{\displaystyle \;\color {transparent}{m}}
-uplets ” de
[
R
m
]
n
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left[\mathbb {R} ^{m}\right]^{n}}\;}
dans la base
{
B
}
{\displaystyle \;\color {transparent}{\left\lbrace B\right\rbrace }\;}
de
R
m
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} ^{m}}}
, s'obtient à l'aide de « la matrice de passage
[
P
]
−
1
{\displaystyle \;\left[P\right]^{-1}\;}
de la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
à la base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
» selon
«
[
A
]
=
[
P
]
−
1
×
[
A
′
]
dans
{
B
}
de
{
B
}
à
{
C
}
dans
{
C
}
{\displaystyle \;{\begin{array}{c c c c c}\;\left[A\right]&=&\left[P\right]^{-1}&\times &\left[A'\right]\;\\\;{\text{dans }}\,\left\lbrace B\right\rbrace &&{\begin{array}{c}{\text{de }}\,\left\lbrace B\right\rbrace \;\\\;{\text{à }}\,\left\lbrace C\right\rbrace \end{array}}&&{\text{dans }}\,\left\lbrace C\right\rbrace \;\end{array}}\;}
» [ 51] .
Définition d'une application linéaire d'un espace vectoriel de dimension n dans un autre espace vectoriel de dimension m[ modifier | modifier le wikicode ]
Application linéaire entre deux espaces vectoriels sur le corps des réels
Remarques : On constate qu'« une application du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
E
{\displaystyle \;E\;}
dans le
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
F
{\displaystyle \;F\;}
est linéaire » ssi elle respecte les C.L. [ 52] à savoir Remarques : On constate qu'« une application du
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }}
-espace vectoriel
E
{\displaystyle \;\color {transparent}{E}\;}
dans le
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }}
-espace vectoriel
F
{\displaystyle \;\color {transparent}{F}\;}
est linéaire » ssi «
{
∀
(
λ
i
)
i
∈
[
[
1
,
p
]
]
∈
R
p
∀
(
x
i
)
i
∈
[
[
1
,
p
]
]
∈
E
p
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}\forall \;\left(\lambda _{i}\right)_{i\in \left[\left[1\,,\,p\right]\right]}\;\in \mathbb {R} ^{p}\\\forall \;\left(x_{i}\right)_{i\in \left[\left[1\,,\,p\right]\right]}\;\in E^{p}\end{array}}\right\rbrace }
,
φ
(
∑
i
[
[
1
,
p
]
]
λ
i
x
i
)
=
∑
i
[
[
1
,
p
]
]
λ
i
φ
(
x
i
)
{\displaystyle \;\varphi \!\left(\sum _{i}^{\left[\left[1\,,\,p\right]\right]}\lambda _{i}\;x_{i}\right)=\sum _{i}^{\left[\left[1\,,\,p\right]\right]}\lambda _{i}\;\varphi \!\left(x_{i}\right)\;}
».
Remarques : L'ensemble des applications linéaires du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
E
{\displaystyle \;E\;}
dans le
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
F
{\displaystyle \;F\;}
est noté «
L
(
E
,
F
)
{\displaystyle \;L\!\left(E\,,\,F\right)\;}
» [ 53] et Remarques : L'ens. celui des applications linéaires bijectives
[
{\displaystyle \;{\big [}}
c.-à-d. des isomorphismes de
E
{\displaystyle \;E\;}
dans
F
]
{\displaystyle \;F{\big ]}\;}
est noté «
I
s
o
m
(
E
,
F
)
{\displaystyle \;\mathrm {Isom} \!\left(E\,,\,F\right)\;}
» [ 54] ;
Remarques : l'ensemble des applications linéaires du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
E
{\displaystyle \;E\;}
dans lui-même
[
{\displaystyle \;{\big [}}
c.-à-d. des endomorphismes de
E
]
{\displaystyle \;E{\big ]}\;}
est noté «
L
(
E
)
{\displaystyle \;L\!\left(E\right)\;}
»[ 55] et Remarques : l'ens. celui des applications linéaires bijectives du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
E
{\displaystyle \;E\;}
dans
E
{\displaystyle \;E}
[
{\displaystyle \;{\big [}}
c.-à-d. des automorphismes de
E
]
{\displaystyle \;E{\big ]}\;}
noté «
G
L
(
E
)
{\displaystyle \;GL\!\left(E\right)\;}
» [ 56] et encore appelé « groupe linéaire de
E
{\displaystyle \;E\;}
» ;
Remarques : l'ensemble des applications linéaires du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
E
{\displaystyle \;E\;}
dans le corps
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
[
{\displaystyle \;{\big [}}
corps de construction de l'espace vectoriel dans lequel l'application linéaire
(
{\displaystyle \;{\big (}}
alors appelée « forme linéaire »
)
{\displaystyle {\big )}\;}
est définie
]
{\displaystyle {\big ]}\;}
est noté
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}\;}
et définit l'« espace dual de
E
{\displaystyle \;E\;}
»
[
E
∗
{\displaystyle \;{\big [}E^{*}\;}
étant donc l'ensemble des formes linéaires de
E
{\displaystyle \;E\;}
[ 57]
]
{\displaystyle {\big ]}}
.
2ème interprétation linéaire d'une matrice de dimension (ou taille) (m , n), matrice d'une application linéaire d'un espace vectoriel de dimension n de base B dans un autre espace vectoriel de dimension m de base C dans le couple de bases (B, C)[ modifier | modifier le wikicode ]
Considérant deux
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espaces vectoriels avec définition d'une base dans chacun d'eux
un « 1er
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
E
{\displaystyle \;E\;}
de dimension
n
{\displaystyle \;n\;}
avec choix d'une base
{
B
}
=
{
b
1
,
⋯
b
j
,
⋯
b
n
}
1
⩽
j
⩽
n
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace b_{1},\cdots b_{j},\cdots b_{n}\right\rbrace _{1\leqslant j\leqslant n}\;}
de
E
{\displaystyle \;E\;}
»,
un « 2ème
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
F
{\displaystyle \;F\;}
de dimension
m
{\displaystyle \;m\;}
avec choix d'une base
{
C
}
=
{
c
1
,
⋯
c
i
,
⋯
c
m
}
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace =\left\lbrace c_{1},\cdots c_{i},\cdots c_{m}\right\rbrace _{1\leqslant i\leqslant m}\;}
de
F
{\displaystyle \;F\;}
» et
Considérant une « application linéaire
φ
{\displaystyle \;\varphi \;}
de
E
{\displaystyle \;E\;}
dans
F
{\displaystyle \;F\;}
» :
Matrice d'application linéaire d'un
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel E dans un
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel F
On appelle «
matrice de l'application linéaire
φ
{\displaystyle \;\varphi \;}
du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-
espace vectoriel
E
{\displaystyle \;E\;}
de dimension
n
{\displaystyle \;n\;}
de base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
dans le
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-
espace vectoriel
F
{\displaystyle \;F\;}
de dimension
m
{\displaystyle \;m\;}
de base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
»,
On appelle «
la matrice de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
(
m
,
n
)
{\displaystyle \;\left(m\,,\,n\right)\;}
notée
[
A
]
∈
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\left[A\right]\in M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
»
telle que «
∀
x
∈
E
{\displaystyle \;\forall \;x\in E\;}
de matrice coordonnée
[
X
]
∈
M
n
,
1
(
R
)
{\displaystyle \;\left[X\right]\in M_{n,\,1}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
dans la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
de
E
{\displaystyle \;E\;}
» [ 58] , on associe «
φ
(
x
)
∈
F
{\displaystyle \;\varphi (x)\in F\;}
de matrice coordonnée
[
X
′
]
∈
M
m
,
1
(
R
)
{\displaystyle \;\left[X'\right]\in M_{m,\,1}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
dans la base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
de
F
{\displaystyle \;F\;}
» [ 58] se déterminant par «
[
X
′
]
=
[
A
]
×
[
X
]
{\displaystyle \;\left[X'\right]=\left[A\right]\times \left[X\right]\;}
».
Propriétés : « à toute application linéaire
φ
{\displaystyle \;\varphi \;}
d'un
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
E
{\displaystyle \;E\;}
de dimension
n
{\displaystyle \;n\;}
de base
{
B
}
=
{
b
1
,
⋯
b
j
,
⋯
b
n
}
1
⩽
j
⩽
n
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace b_{1},\cdots b_{j},\cdots b_{n}\right\rbrace _{1\leqslant j\leqslant n}\;}
dans un
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
F
{\displaystyle \;F\;}
de dimension
m
{\displaystyle \;m\;}
de base
{
C
}
=
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace =}
{
c
1
,
⋯
c
i
,
⋯
c
m
}
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \left\lbrace c_{1},\cdots c_{i},\cdots c_{m}\right\rbrace _{1\leqslant i\leqslant m}\;}
» on peut associer « une et une seule matrice d'application linéaire
[
A
]
{\displaystyle \;\left[A\right]\;}
de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
(
m
,
n
)
{\displaystyle \;\left(m\,,\,n\right)\;}
» dans laquelle Propriétés : « à toute application linéaire
φ
{\displaystyle \;\color {transparent}{\varphi }\;}
« la jème colonne de
[
A
]
{\displaystyle \;\left[A\right]\;}
est la matrice coordonnée de
φ
(
b
j
)
{\displaystyle \;\varphi (b_{j})\;}
dans la base
{
C
}
=
{
c
1
,
⋯
c
i
,
⋯
c
m
}
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace =\left\lbrace c_{1},\cdots c_{i},\cdots c_{m}\right\rbrace _{1\leqslant i\leqslant m}\;}
de
F
{\displaystyle \;F\;}
[ 58] c.-à-d.
[
φ
(
b
j
)
1
⋯
φ
(
b
j
)
i
⋯
φ
(
b
j
)
m
]
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}\varphi (b_{j})_{1}\\\cdots \\\varphi (b_{j})_{i}\\\cdots \\\varphi (b_{j})_{m}\end{array}}\right]_{1\leqslant i\leqslant m}\;}
»
{
{\displaystyle \;{\bigg \{}}
la décomposition de
φ
(
b
j
)
{\displaystyle \;\varphi (b_{j})\;}
dans la base
{
C
}
=
{
c
1
,
⋯
c
i
,
⋯
c
m
}
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace =\left\lbrace c_{1},\cdots c_{i},\cdots c_{m}\right\rbrace _{1\leqslant i\leqslant m}\;}
étant «
φ
(
b
j
)
=
∑
i
=
1
.
.
m
φ
(
b
j
)
i
c
i
{\displaystyle \;\varphi (b_{j})=\sum \limits _{i\,=\,1\,..\,m}\varphi (b_{j})_{i}\;c_{i}\;}
»
}
{\displaystyle {\bigg \}}}
;
Propriétés : « à toute application linéaire
φ
{\displaystyle \;\color {transparent}{\varphi }\;}
la matrice
[
A
]
{\displaystyle \;\left[A\right]\;}
appelée « matrice de l'application linéaire
φ
{\displaystyle \;\varphi \;}
dans le couple de bases
(
{
B
}
,
{
C
}
)
{\displaystyle \;\left(\left\lbrace B\right\rbrace ,\,\left\lbrace C\right\rbrace \right)\;}
» et notée «
m
a
t
{
B
}
,
{
C
}
(
φ
)
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace ,\,\left\lbrace C\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)\;}
» vérifie
«
∀
x
∈
E
{\displaystyle \;\forall \;x\in E\;}
» et «
m
a
t
{
B
}
(
x
)
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace }(x)\;}
sa matrice coordonnée dans la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
de
E
{\displaystyle \;E\;}
» [ 58] , « la matrice coordonnée de
φ
(
x
)
{\displaystyle \;\varphi (x)\;}
dans la base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
de
F
{\displaystyle \;F}
, notée
m
a
t
{
C
}
[
φ
(
x
)
]
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace C\right\rbrace }\!\left[\varphi (x)\right]\;}
» [ 58] s'évalue par «
{
m
a
t
{
C
}
[
φ
(
x
)
]
=
m
a
t
{
B
}
,
{
C
}
(
φ
)
×
m
a
t
{
B
}
(
x
)
∈
M
m
1
(
R
)
∈
M
m
n
(
R
)
∈
M
n
1
(
R
)
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}\mathrm {mat} _{\left\lbrace C\right\rbrace }\!\left[\varphi (x)\right]&=&\mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace ,\,\left\lbrace C\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)&\times &\mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace }(x)\\\in M_{m\,1}\!\left(\mathbb {R} \right)&&\in M_{m\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)&&\in M_{n\,1}\!\left(\mathbb {R} \right)\end{array}}\right\rbrace \;}
».
Propriétés : On déduit que « l'application de l'ensemble
L
(
E
,
F
)
{\displaystyle \;L\!\left(E\,,\,F\right)\;}
des applications linéaires du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
E
{\displaystyle \;E\;}
de dimension
n
{\displaystyle \;n\;}
dans le
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
F
{\displaystyle \;F\;}
de dimension
m
{\displaystyle \;m\;}
dans l'ensemble
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
des matrices de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
(
m
,
n
)
{\displaystyle \;\left(m\,,\,n\right)\;}
»
{
{\displaystyle \;{\Big \{}}
application qui, à « chaque application linéaire
φ
∈
L
(
E
,
F
)
{\displaystyle \;\varphi \;\in L\!\left(E\,,\,F\right)\;}
» fait correspondre « la matrice de l'application linéaire
φ
{\displaystyle \;\varphi \;}
dans le couple de bases
(
{
B
}
,
{
C
}
)
{\displaystyle \;\left(\left\lbrace B\right\rbrace \,,\,\left\lbrace C\right\rbrace \right)\;}
c.-à-d.
m
a
t
{
B
}
,
{
C
}
(
φ
)
∈
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace ,\,\left\lbrace C\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)\;\in M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
»
}
{\displaystyle {\Big \}}\;}
est un isomorphisme d'espaces vectoriels [ 59] .
Exemple d'un automorphisme du plan vectoriel, la similitude directe
S
{\displaystyle \;{\mathcal {S}}\;}
de rapport
2
{\displaystyle \;{\sqrt {2}}\;}
et d'angle
45
°
{\displaystyle \;45\;{\text{°}}}
Exemple : La similitude directe
S
{\displaystyle \;{\mathcal {S}}\;}
de rapport
2
{\displaystyle \;{\sqrt {2}}\;}
et d'angle
45
°
{\displaystyle \;45\;{\text{°}}\;}
est un automorphisme du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel euclidien
E
{\displaystyle \;E\;}
de dimension
2
{\displaystyle \;2}
; Exemple : avec le choix de la base canonique
{
B
can
}
=
(
e
1
,
e
2
)
{\displaystyle \;\left\lbrace B_{\text{can}}\right\rbrace =\left(e_{1}\,,\,e_{2}\right)\;}
pour décrire les vecteurs de
E
{\displaystyle \;E\;}
du domaine de définition de l'automorphisme
S
{\displaystyle \;{\mathcal {S}}\;}
et Exemple : avec le choix de la même base canonique
{
B
can
}
=
(
e
1
,
e
2
)
{\displaystyle \;\left\lbrace B_{\text{can}}\right\rbrace =\left(e_{1}\,,\,e_{2}\right)\;}
pour les images par l'automorphisme
S
{\displaystyle \;{\mathcal {S}}\;}
des vecteurs de
E
{\displaystyle \;E\;}
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
{
S
(
e
1
)
=
2
[
cos
(
45
°
)
e
1
+
sin
(
45
°
)
e
2
]
=
e
1
+
e
2
S
(
e
2
)
=
2
[
cos
(
135
°
)
e
1
+
sin
(
135
°
)
e
2
]
=
−
e
1
+
e
2
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{l}{\mathcal {S}}(e_{1})\!\!\!&={\sqrt {2}}\,\left[\cos(45\,{\text{°}})\;e_{1}+\sin(45\,{\text{°}})\;e_{2}\right]\!\!\!&=\;\;e_{1}+e_{2}\\{\mathcal {S}}(e_{2})\!\!\!&={\sqrt {2}}\,\left[\cos(135\,{\text{°}})\;e_{1}+\sin(135\,{\text{°}})\;e_{2}\right]\!\!\!&=-e_{1}+e_{2}\end{array}}\right\rbrace }
, Exemple : la matrice de l'automorphisme
S
{\displaystyle \;{\mathcal {S}}\;}
de
E
{\displaystyle \;E\;}
dans le couple de bases
(
{
B
can
}
,
{
B
can
}
)
{\displaystyle \;\left(\left\lbrace B_{\text{can}}\right\rbrace ,\,\left\lbrace B_{\text{can}}\right\rbrace \right)\;}
s'écrit
m
a
t
{
B
can
}
,
{
B
can
}
(
S
)
=
[
1
−
1
1
1
]
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace B_{\text{can}}\right\rbrace ,\,\left\lbrace B_{\text{can}}\right\rbrace }\!\left({\mathcal {S}}\right)=\left[{\begin{array}{c}1&-1\\1&1\end{array}}\right]}
;
Exemple : ainsi un vecteur
x
∈
E
{\displaystyle \;x\;\in E\;}
de composantes
(
a
,
b
)
{\displaystyle \;\left(a\,,\,b\right)\;}
dans la base canonique
{
B
can
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B_{\text{can}}\right\rbrace \;}
et de matrice coordonnée
m
a
t
{
B
can
}
(
x
)
=
[
a
b
]
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace B_{\text{can}}\right\rbrace }\!\left(x\right)=\left[{\begin{array}{c}a\\b\end{array}}\right]\;}
Exemple : ainsi un vecteur
x
∈
E
{\displaystyle \;\color {transparent}{x\;\in E}\;}
a pour image, par similitude directe
S
{\displaystyle \;{\mathcal {S}}}
, le vecteur
S
(
x
)
∈
E
{\displaystyle \;{\mathcal {S}}(x)\;\in E\;}
de composantes
(
a
′
,
b
′
)
{\displaystyle \;\left(a'\,,\,b'\right)\;}
dans la base canonique
{
B
can
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B_{\text{can}}\right\rbrace \;}
et de matrice coordonnée
m
a
t
{
B
can
}
[
S
(
x
)
]
=
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace B_{\text{can}}\right\rbrace }\!\left[{\mathcal {S}}(x)\right]=}
[
1
−
1
1
1
]
×
[
a
b
]
=
[
a
−
b
a
+
b
]
{\displaystyle \left[{\begin{array}{c}1&-1\\1&1\end{array}}\right]\times \left[{\begin{array}{c}a\\b\end{array}}\right]=\left[{\begin{array}{c}a-b\\a+b\end{array}}\right]\;}
soit
{
a
′
=
a
−
b
b
′
=
a
+
b
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}a'=a-b\\b'=a+b\end{array}}\right\rbrace \;}
ce qu'on vérifie aisément sur le diagramme ci-contre.
Matrice de la composée de deux applications linéaires, la 1ère d'un espace vectoriel E de dimension n de base B dans un autre espace vectoriel F de dimension m de base C et la 2ème de l'espace vectoriel F de dimension m de base C dans un espace vectoriel G de dimension p de base D[ modifier | modifier le wikicode ]
Considérant trois
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espaces vectoriels avec définition d'une base dans chacun d'eux
un « 1er
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
E
{\displaystyle \;E\;}
de dimension
n
{\displaystyle \;n\;}
avec choix d'une base
{
B
}
=
{
b
1
,
⋯
b
j
,
⋯
b
n
}
1
⩽
j
⩽
n
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace b_{1},\cdots b_{j},\cdots b_{n}\right\rbrace _{1\leqslant j\leqslant n}\;}
de
E
{\displaystyle \;E\;}
»,
un « 2ème
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
F
{\displaystyle \;F\;}
de dimension
m
{\displaystyle \;m\;}
avec choix d'une base
{
C
}
=
{
c
1
,
⋯
c
i
,
⋯
c
m
}
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace =\left\lbrace c_{1},\cdots c_{i},\cdots c_{m}\right\rbrace _{1\leqslant i\leqslant m}\;}
de
F
{\displaystyle \;F\;}
»,
un « 3ème
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
G
{\displaystyle \;G\;}
de dimension
p
{\displaystyle \;p\;}
avec choix d'une base
{
D
}
=
{
d
1
,
⋯
c
k
,
⋯
d
p
}
1
⩽
k
⩽
p
{\displaystyle \;\left\lbrace D\right\rbrace =\left\lbrace d_{1},\cdots c_{k},\cdots d_{p}\right\rbrace _{1\leqslant k\leqslant p}\;}
de
G
{\displaystyle \;G\;}
» ainsi que
Considérant deux « applications linéaires
φ
{\displaystyle \;\varphi \;}
de
E
{\displaystyle \;E\;}
dans
F
{\displaystyle \;F\;}
et
ψ
{\displaystyle \;\psi \;}
de
F
{\displaystyle \;F\;}
dans
G
{\displaystyle \;G\;}
»,
on appelle « matrice composée de l'application linéaire
ψ
∘
φ
{\displaystyle \;\psi \circ \varphi \;}
du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
E
{\displaystyle \;E\;}
de dimension
n
{\displaystyle \;n\;}
de base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
dans le
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
G
{\displaystyle \;G\;}
de dimension
p
{\displaystyle \;p\;}
de base
{
D
}
{\displaystyle \;\left\lbrace D\right\rbrace \;}
avec pour
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel intermédiaire
F
{\displaystyle \;F\;}
de dimension
m
{\displaystyle \;m\;}
de base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
», On appelle « la matrice de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
(
p
,
n
)
{\displaystyle \;\left(p\,,\,n\right)\;}
notée
m
a
t
{
B
}
,
{
D
}
(
ψ
∘
φ
)
∈
M
p
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace ,\left\lbrace D\right\rbrace }\!\left(\psi \circ \varphi \right)\in M_{p,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
» telle que
«
m
a
t
{
B
}
,
{
C
}
(
φ
)
∈
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace ,\left\lbrace C\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)\in M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
étant la matrice de l'application linéaire
φ
{\displaystyle \;\varphi \;}
dans le couple de bases
(
{
B
}
,
{
C
}
)
{\displaystyle \;\left(\left\lbrace B\right\rbrace \,,\,\left\lbrace C\right\rbrace \right)\;}
» et «
m
a
t
{
C
}
,
{
D
}
(
ψ
)
∈
M
p
,
m
(
R
)
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace C\right\rbrace ,\left\lbrace D\right\rbrace }\!\left(\psi \right)\in M_{p,\,m}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
étant la matrice de l'application linéaire
ψ
{\displaystyle \;\psi \;}
dans le couple de bases
(
{
C
}
,
{
D
}
)
{\displaystyle \;\left(\left\lbrace C\right\rbrace \,,\,\left\lbrace D\right\rbrace \right)\;}
», « la matrice composée de l'application linéaire
ψ
∘
φ
{\displaystyle \;\psi \circ \varphi \;}
dans le couple de bases
(
{
B
}
,
{
D
}
)
{\displaystyle \;\left(\left\lbrace B\right\rbrace \,,\,\left\lbrace D\right\rbrace \right)\;}
» se détermine par «
{
m
a
t
{
B
}
,
{
D
}
(
ψ
∘
φ
)
=
m
a
t
{
C
}
,
{
D
}
(
ψ
)
×
m
a
t
{
B
}
,
{
C
}
(
φ
)
∈
M
p
,
n
(
R
)
∈
M
p
,
m
(
R
)
∈
M
m
,
n
(
R
)
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}\mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace ,\left\lbrace D\right\rbrace }\!\left(\psi \circ \varphi \right)&=&\mathrm {mat} _{\left\lbrace C\right\rbrace ,\left\lbrace D\right\rbrace }\!\left(\psi \right)&\times &\mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace ,\left\lbrace C\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)\\\in \;M_{p,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)&&\in \;M_{p,\,m}\!\left(\mathbb {R} \right)&&\in \;M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\end{array}}\right\rbrace \;}
».
Changement de bases des espaces vectoriels définition et image d'une application linéaire et conséquence sur la matrice de l'application linéaire dans le couple de bases des espaces vectoriels définition et image[ modifier | modifier le wikicode ]
Considérant deux
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espaces vectoriels avec définition de deux bases distinctes dans chacun d'eux
un « 1er
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
E
{\displaystyle \;E\;}
de dimension
n
{\displaystyle \;n\;}
avec choix des deux bases distinctes
(
{
B
}
=
{
b
1
,
⋯
b
j
,
⋯
b
n
}
1
⩽
j
⩽
n
{
B
′
}
=
{
b
′
1
,
⋯
b
′
j
,
⋯
b
′
n
}
1
⩽
j
⩽
n
)
{\displaystyle \;\left({\begin{array}{c}\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace b_{1},\cdots b_{j},\cdots b_{n}\right\rbrace _{1\leqslant j\leqslant n}\\\left\lbrace B'\right\rbrace =\left\lbrace {b'}_{1},\cdots {b'}_{j},\cdots {b'}_{n}\right\rbrace _{1\leqslant j\leqslant n}\end{array}}\right)\;}
de
E
{\displaystyle \;E\;}
»,
un « 2ème
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
F
{\displaystyle \;F\;}
de dimension
m
{\displaystyle \;m\;}
avec choix des deux bases distinctes
(
{
C
}
=
{
c
1
,
⋯
c
i
,
⋯
c
m
}
1
⩽
i
⩽
m
{
C
′
}
=
{
c
′
1
,
⋯
c
′
i
,
⋯
c
′
m
}
1
⩽
i
⩽
m
)
{\displaystyle \;\left({\begin{array}{c}\left\lbrace C\right\rbrace =\left\lbrace c_{1},\cdots c_{i},\cdots c_{m}\right\rbrace _{1\leqslant i\leqslant m}\\\left\lbrace C'\right\rbrace =\left\lbrace {c'}_{1},\cdots {c'}_{i},\cdots {c'}_{m}\right\rbrace _{1\leqslant i\leqslant m}\end{array}}\right)\;}
de
F
{\displaystyle \;F\;}
» et
Considérant une « application linéaire
φ
{\displaystyle \;\varphi \;}
de
E
{\displaystyle \;E\;}
dans
F
{\displaystyle \;F\;}
» ainsi que les matrices de l'application linéaire
φ
{\displaystyle \;\varphi \;}
dans différents couples de bases :
« la matrice
m
a
t
{
B
}
,
{
C
}
(
φ
)
∈
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace ,\left\lbrace C\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)\;\in M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
de l'application linéaire
φ
{\displaystyle \;\varphi \;}
dans le couple de bases
(
{
B
}
,
{
C
}
)
{\displaystyle \;\left(\left\lbrace B\right\rbrace \,,\,\left\lbrace C\right\rbrace \right)\;}
» et
« la matrice
m
a
t
{
B
′
}
,
{
C
′
}
(
φ
)
∈
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace B'\right\rbrace ,\left\lbrace C'\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)\;\in M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
de l'application linéaire
φ
{\displaystyle \;\varphi \;}
dans le couple de bases
(
{
B
′
}
,
{
C
′
}
)
{\displaystyle \;\left(\left\lbrace B'\right\rbrace \,,\,\left\lbrace C'\right\rbrace \right)\;}
» ;
on se propose de « déterminer la matrice
m
a
t
{
B
′
}
,
{
C
′
}
(
φ
)
∈
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace B'\right\rbrace ,\left\lbrace C'\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)\;\in M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
» connaissant «
m
a
t
{
B
}
,
{
C
}
(
φ
)
∈
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace ,\left\lbrace C\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)\;\in M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
» et « les matrices de passage
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
∈
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }\in M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
de la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
à la base
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
ainsi que
[
Q
]
{
C
}
→
{
C
′
}
∈
M
m
(
R
)
{\displaystyle \;\left[Q\right]_{\left\lbrace C\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace C'\right\rbrace }\in M_{m}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
de la base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
à la base
{
C
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C'\right\rbrace \;}
», c.-à-d. on se propose de « déterminer les conséquences sur la matrice de l'application linéaire
φ
{\displaystyle \;\varphi \;}
du changement simultané de la base dans laquelle les vecteurs de
E
{\displaystyle \;E\;}
sont repérés et de celle dans laquelle ceux de
F
{\displaystyle \;F\;}
le sont » ; on établit
«
m
a
t
{
B
′
}
,
{
C
′
}
(
φ
)
=
[
Q
]
{
C
}
→
{
C
′
}
−
1
×
m
a
t
{
B
}
,
{
C
}
(
φ
)
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace B'\right\rbrace ,\left\lbrace C'\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)=\left[Q\right]_{\left\lbrace C\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace C'\right\rbrace }^{\,-1}\times \mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace ,\left\lbrace C\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)\times \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }\;}
» dans laquelle «
[
Q
]
{
C
}
→
{
C
′
}
−
1
{\displaystyle \;\left[Q\right]_{\left\lbrace C\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace C'\right\rbrace }^{\,-1}\;}
est la matrice inverse [ 47] de
[
Q
]
{
C
}
→
{
C
′
}
{\displaystyle \;\left[Q\right]_{\left\lbrace C\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace C'\right\rbrace }\;}
» [ 60] .
on se propose de Justification : Appliquant
φ
{\displaystyle \;\varphi \;}
à tout «
x
∈
E
{\displaystyle \;x\;\in \;E\;}
repéré dans la base
{
B
}
=
{
b
1
,
⋯
b
j
,
⋯
b
n
}
1
⩽
j
⩽
n
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace b_{1},\cdots b_{j},\cdots b_{n}\right\rbrace _{1\leqslant j\leqslant n}\;}
par la matrice coordonnée
m
a
t
{
B
}
(
x
)
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace }(x)\;}
» on obtient «
φ
(
x
)
∈
F
{\displaystyle \;\varphi (x)\;\in \;F\;}
repéré dans la base
{
C
}
=
{
c
1
,
⋯
c
i
,
⋯
c
m
}
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace =\left\lbrace c_{1},\cdots c_{i},\cdots c_{m}\right\rbrace _{1\leqslant i\leqslant m}\;}
par la matrice coordonnée
m
a
t
{
C
}
[
φ
(
x
)
]
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace C\right\rbrace }\!\left[\varphi (x)\right]\;}
» et on se propose de Justification : notant «
m
a
t
{
B
}
,
{
C
}
(
φ
)
∈
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace ,\left\lbrace C\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)\;\in M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
la matrice de l'application linéaire
φ
{\displaystyle \;\varphi \;}
dans le couple de bases
(
{
B
}
,
{
C
}
)
{\displaystyle \;\left(\left\lbrace B\right\rbrace \,,\,\left\lbrace C\right\rbrace \right)\;}
», la matrice coordonnée
m
a
t
{
C
}
[
φ
(
x
)
]
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace C\right\rbrace }\!\left[\varphi (x)\right]\;}
se déduit de celle
m
a
t
{
B
}
(
x
)
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace }(x)\;}
par «
m
a
t
{
C
}
[
φ
(
x
)
]
=
m
a
t
{
B
}
,
{
C
}
(
φ
)
×
m
a
t
{
B
}
(
x
)
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace C\right\rbrace }\!\left[\varphi (x)\right]=\mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace ,\,\left\lbrace C\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)\times \mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace }(x)\;}
» [ 61] ; on se propose de Justification : notant «
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
∈
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }\in M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
la matrice de passage de la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
à la base
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
», la matrice coordonnée
m
a
t
{
B
}
(
x
)
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace }(x)\;}
de
x
∈
E
{\displaystyle \;x\;\in \;E\;}
dans
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
est liée à celle
m
a
t
{
B
′
}
(
x
)
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace B'\right\rbrace }(x)\;}
de
x
∈
E
{\displaystyle \;x\;\in \;E\;}
dans
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
selon «
m
a
t
{
B
}
(
x
)
=
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
×
m
a
t
{
B
′
}
(
x
)
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace }(x)=\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }\times \mathrm {mat} _{\left\lbrace B'\right\rbrace }(x)\;}
» [ 62]
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
la réécriture de la matrice coordonnée
m
a
t
{
C
}
[
φ
(
x
)
]
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace C\right\rbrace }\!\left[\varphi (x)\right]\;}
de
φ
(
x
)
∈
F
{\displaystyle \;\varphi (x)\;\in \;F\;}
dans
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
en fonction de celle
m
a
t
{
B
′
}
(
x
)
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace B'\right\rbrace }(x)\;}
de
x
∈
E
{\displaystyle \;x\;\in \;E\;}
dans
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
selon «
m
a
t
{
C
}
[
φ
(
x
)
]
=
m
a
t
{
B
}
,
{
C
}
(
φ
)
×
{
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
×
m
a
t
{
B
′
}
(
x
)
}
=
{
m
a
t
{
B
}
,
{
C
}
(
φ
)
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
}
×
m
a
t
{
B
′
}
(
x
)
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace C\right\rbrace }\!\left[\varphi (x)\right]=\mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace ,\,\left\lbrace C\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)\times \left\lbrace \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }\times \mathrm {mat} _{\left\lbrace B'\right\rbrace }(x)\right\rbrace =\left\lbrace \mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace ,\,\left\lbrace C\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)\times \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }\right\rbrace \times \mathrm {mat} _{\left\lbrace B'\right\rbrace }(x)\;}
» par utilisation de l'associativité de la multiplication matricielle [ 63] ; on se propose de Justification : notant «
[
Q
]
{
C
}
→
{
C
′
}
∈
M
m
(
R
)
{\displaystyle \;\left[Q\right]_{\left\lbrace C\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace C'\right\rbrace }\in M_{m}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
la matrice de passage de la base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
à la base
{
C
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C'\right\rbrace \;}
», « celle de passage de la base
{
C
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C'\right\rbrace \;}
à la base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
est l'inverse de la précédente c.-à-d.
[
Q
]
{
C
}
→
{
C
′
}
−
1
∈
M
m
(
R
)
{\displaystyle \;\left[Q\right]_{\left\lbrace C\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace C'\right\rbrace }^{\,-1}\in M_{m}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
» et par suite la matrice coordonnée
m
a
t
{
C
′
}
[
φ
(
x
)
]
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace C'\right\rbrace }\!\left[\varphi (x)\right]\;}
de
φ
(
x
)
∈
F
{\displaystyle \;\varphi (x)\;\in \;F\;}
dans
{
C
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C'\right\rbrace \;}
est liée à celle
m
a
t
{
C
}
[
φ
(
x
)
]
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace C\right\rbrace }\!\left[\varphi (x)\right]\;}
de
φ
(
x
)
∈
F
{\displaystyle \;\varphi (x)\;\in \;F\;}
dans
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
selon «
m
a
t
{
C
′
}
[
φ
(
x
)
]
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace C'\right\rbrace }\!\left[\varphi (x)\right]}
=
[
Q
]
{
C
}
→
{
C
′
}
−
1
×
m
a
t
{
C
}
[
φ
(
x
)
]
{\displaystyle =\left[Q\right]_{\left\lbrace C\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace C'\right\rbrace }^{\,-1}\times \mathrm {mat} _{\left\lbrace C\right\rbrace }\!\left[\varphi (x)\right]\;}
» [ 62]
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
l'expression de la matrice coordonnée
m
a
t
{
C
′
}
[
φ
(
x
)
]
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace C'\right\rbrace }\!\left[\varphi (x)\right]\;}
de
φ
(
x
)
∈
F
{\displaystyle \;\varphi (x)\;\in \;F\;}
dans
{
C
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C'\right\rbrace \;}
en fonction de celle
m
a
t
{
B
′
}
(
x
)
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace B'\right\rbrace }(x)\;}
de
x
∈
E
{\displaystyle \;x\;\in \;E\;}
dans
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
selon «
m
a
t
{
C
′
}
[
φ
(
x
)
]
=
[
Q
]
{
C
}
→
{
C
′
}
−
1
×
⟨
{
m
a
t
{
B
}
,
{
C
}
(
φ
)
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
}
×
m
a
t
{
B
′
}
(
x
)
⟩
=
{
[
Q
]
{
C
}
→
{
C
′
}
−
1
×
m
a
t
{
B
}
,
{
C
}
(
φ
)
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
}
×
m
a
t
{
B
′
}
(
x
)
(
a
)
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace C'\right\rbrace }\!\left[\varphi (x)\right]=\left[Q\right]_{\left\lbrace C\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace C'\right\rbrace }^{\,-1}\times {\bigg \langle }\left\lbrace \mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace ,\,\left\lbrace C\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)\times \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }\right\rbrace \times \mathrm {mat} _{\left\lbrace B'\right\rbrace }(x){\bigg \rangle }=\left\lbrace \left[Q\right]_{\left\lbrace C\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace C'\right\rbrace }^{\,-1}\times \mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace ,\,\left\lbrace C\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)\times \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }\right\rbrace \times \mathrm {mat} _{\left\lbrace B'\right\rbrace }(x)\;\;\left({\mathfrak {a}}\right)}
» par utilisation de l'associativité de la multiplication matricielle [ 63] ; on se propose de Justification : pour terminer, notant «
m
a
t
{
B
′
}
,
{
C
′
}
(
φ
)
∈
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace B'\right\rbrace ,\left\lbrace C'\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)\;\in M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
la matrice de l'application linéaire
φ
{\displaystyle \;\varphi \;}
dans le couple de bases
(
{
B
′
}
,
{
C
′
}
)
{\displaystyle \;\left(\left\lbrace B'\right\rbrace \,,\,\left\lbrace C'\right\rbrace \right)\;}
», la matrice coordonnée
m
a
t
{
C
′
}
[
φ
(
x
)
]
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace C'\right\rbrace }\!\left[\varphi (x)\right]\;}
de
φ
(
x
)
∈
F
{\displaystyle \;\varphi (x)\;\in \;F\;}
dans
{
C
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C'\right\rbrace \;}
se déduit de celle
m
a
t
{
B
′
}
(
x
)
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace B'\right\rbrace }(x)\;}
de
x
∈
E
{\displaystyle \;x\;\in \;E\;}
dans
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
par «
m
a
t
{
C
′
}
[
φ
(
x
)
]
=
m
a
t
{
B
′
}
,
{
C
′
}
(
φ
)
×
m
a
t
{
B
′
}
(
x
)
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace C'\right\rbrace }\!\left[\varphi (x)\right]=\mathrm {mat} _{\left\lbrace B'\right\rbrace ,\,\left\lbrace C'\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)\times \mathrm {mat} _{\left\lbrace B'\right\rbrace }(x)\;}
» [ 61] soit on se propose de Justification : pour terminer, par identification avec la relation
(
a
)
{\displaystyle \;\left({\mathfrak {a}}\right)\;}
valable
∀
x
∈
E
{\displaystyle \;\forall \;x\;\in \;E}
, «
m
a
t
{
B
′
}
,
{
C
′
}
(
φ
)
=
[
Q
]
{
C
}
→
{
C
′
}
−
1
×
m
a
t
{
B
}
,
{
C
}
(
φ
)
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace B'\right\rbrace ,\,\left\lbrace C'\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)=\left[Q\right]_{\left\lbrace C\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace C'\right\rbrace }^{\,-1}\times \mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace ,\,\left\lbrace C\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)\times \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }\;}
» C.Q.F.D. [ 31] .
Cas particulier : Soit «
φ
∈
L
(
E
)
{\displaystyle \;\varphi \;\in L(E)\;}
un endomorphisme du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
E
{\displaystyle \;E\;}
de dimension
n
{\displaystyle \;n\;}
dans lequel on choisit deux bases distinctes
(
{
B
}
=
{
b
1
,
⋯
b
j
,
⋯
b
n
}
1
⩽
j
⩽
n
{
B
′
}
=
{
b
′
1
,
⋯
b
′
j
,
⋯
b
′
n
}
1
⩽
j
⩽
n
)
{\displaystyle \;\left({\begin{array}{c}\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace b_{1},\cdots b_{j},\cdots b_{n}\right\rbrace _{1\leqslant j\leqslant n}\\\left\lbrace B'\right\rbrace =\left\lbrace {b'}_{1},\cdots {b'}_{j},\cdots {b'}_{n}\right\rbrace _{1\leqslant j\leqslant n}\end{array}}\right)\;}
» et Cas particulier : Soit «
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
∈
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }\in M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
la matrice de passage de la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
à la base
{
B
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace \;}
», Cas particulier : « les matrices de l'endomorphisme
φ
{\displaystyle \;\varphi \;}
de
E
{\displaystyle \;E\;}
dans chaque couple de bases
(
{
B
}
,
{
B
}
)
{\displaystyle \;\left(\left\lbrace B\right\rbrace \,,\,\left\lbrace B\right\rbrace \right)\;}
et
(
{
B
′
}
,
{
B
′
}
)
{\displaystyle \;\left(\left\lbrace B'\right\rbrace \,,\,\left\lbrace B'\right\rbrace \right)\;}
» étant liées par
«
m
a
t
{
B
′
}
,
{
B
′
}
(
φ
)
=
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
−
1
×
m
a
t
{
B
}
,
{
B
}
(
φ
)
×
[
P
]
{
B
}
→
{
B
′
}
{\displaystyle \;\mathrm {mat} _{\left\lbrace B'\right\rbrace ,\left\lbrace B'\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)=\left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }^{\,-1}\times \mathrm {mat} _{\left\lbrace B\right\rbrace ,\left\lbrace B\right\rbrace }\!\left(\varphi \right)\times \left[P\right]_{\left\lbrace B\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace B'\right\rbrace }\;}
»
Cas particulier : « les matrices de l'endomorphisme
φ
{\displaystyle \;\color {transparent}{\varphi }\;}
de
E
{\displaystyle \;\color {transparent}{E}\;}
sont qualifiées de « matrices semblables »
{
{\displaystyle \;{\Big \{}}
« deux matrices
(
[
A
]
,
[
B
]
)
∈
{
M
n
(
R
)
}
2
{\displaystyle \;\left(\left[A\right]\,,\,\left[B\right]\right)\in \left\lbrace M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)\right\rbrace ^{2}\;}
sont semblables » ssi «
∃
[
P
]
∈
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;\exists \;\left[P\right]\in M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
inversible » telle que «
[
A
]
×
[
P
]
=
[
P
]
×
[
B
]
{\displaystyle \;\left[A\right]\times \left[P\right]=\left[P\right]\times \left[B\right]\;}
⇕
{\displaystyle \Updownarrow }
[
A
]
=
[
P
]
×
[
B
]
×
[
P
]
−
1
{\displaystyle \;\left[A\right]=\left[P\right]\times \left[B\right]\times \left[P\right]^{-1}\;}
⇔
{\displaystyle \Leftrightarrow }
[
B
]
=
[
P
]
−
1
×
[
A
]
×
[
P
]
{\displaystyle \;\left[B\right]=\left[P\right]^{-1}\times \left[A\right]\times \left[P\right]\;}
»
}
{\displaystyle {\Big \}}}
.
↑ Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels
{
{\displaystyle \;{\Big \{}}
ensembles
E
{\displaystyle \;E\;}
définis sur un corps commutatif
K
{\displaystyle \;K\;}
comme le corps
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
des réels, Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels
{
{\displaystyle \;\color {transparent}{\Big \{}}
ensembles
E
{\displaystyle \;\color {transparent}{E}\;}
munis de deux lois :
▹
{\displaystyle \triangleright \;}
une loi de composition interne notée «
+
{\displaystyle \;+\;}
» appelée « addition ou somme vectorielle » Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels
{
{\displaystyle \;\color {transparent}{\Big \{}}
ensembles
E
{\displaystyle \;\color {transparent}{E}\;}
munis de deux lois :
▹
{\displaystyle \color {transparent}{\triangleright }\;}
une loi de composition interne «
E
2
→
+
E
{\displaystyle \;E^{2}\;{\overset {+}{\rightarrow }}\;E\;}
» ainsi que Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels
{
{\displaystyle \;\color {transparent}{\Big \{}}
ensembles
E
{\displaystyle \;\color {transparent}{E}\;}
munis de deux lois :
▹
{\displaystyle \triangleright \;}
une loi de composition externe à gauche notée «
⋅
{\displaystyle \;\cdot \;}
» appelée « multiplication par un scalaire » Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels
{
{\displaystyle \;\color {transparent}{\Big \{}}
ensembles
E
{\displaystyle \;\color {transparent}{E}\;}
munis de deux lois :
▹
{\displaystyle \color {transparent}{\triangleright }\;}
une loi de composition externe à gauche «
K
×
E
→
⋅
E
{\displaystyle \;K\times E\;{\overset {\cdot }{\rightarrow }}\;E\;}
», Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels
{
{\displaystyle \;\color {transparent}{\Big \{}}
ensembles
E
{\displaystyle \;\color {transparent}{E}\;}
avec les propriétés suivantes :
≻
{\displaystyle \succ \;}
(
E
,
+
)
{\displaystyle (E,\;+)\;}
est un groupe abélien (ou commutatif) Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels
{
{\displaystyle \;\color {transparent}{\Big \{}}
ensembles
E
{\displaystyle \;\color {transparent}{E}\;}
avec les propriétés suivantes :
≻
{\displaystyle \color {transparent}{\succ }\;}
[
{\displaystyle {\big [}}
la loi «
+
{\displaystyle \;+\;}
» est associative, Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels
{
{\displaystyle \;\color {transparent}{\Big \{}}
ensembles
E
{\displaystyle \;\color {transparent}{E}\;}
avec les propriétés suivantes :
≻
{\displaystyle \color {transparent}{\succ }\;}
[
{\displaystyle \color {transparent}{\big [}}
la loi «
+
{\displaystyle \;\color {transparent}{+}\;}
» admet un élément neutre noté
0
E
{\displaystyle \;0_{E}\;}
appelé vecteur nul et Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels
{
{\displaystyle \;\color {transparent}{\Big \{}}
ensembles
E
{\displaystyle \;\color {transparent}{E}\;}
avec les propriétés suivantes :
≻
{\displaystyle \color {transparent}{\succ }\;}
[
{\displaystyle \color {transparent}{\big [}}
la loi «
+
{\displaystyle \;\color {transparent}{+}\;}
» est telle que tout vecteur
v
{\displaystyle \;v\;}
a un opposé
−
v
{\displaystyle \;-v\;}
, de plus Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels
{
{\displaystyle \;\color {transparent}{\Big \{}}
ensembles
E
{\displaystyle \;\color {transparent}{E}\;}
avec les propriétés suivantes :
≻
{\displaystyle \color {transparent}{\succ }\;}
[
{\displaystyle \color {transparent}{\big [}}
la loi «
+
{\displaystyle \;\color {transparent}{+}\;}
» est commutative
]
{\displaystyle {\big ]}\;}
et Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels
{
{\displaystyle \;\color {transparent}{\Big \{}}
ensembles
E
{\displaystyle \;\color {transparent}{E}\;}
avec les propriétés suivantes :
≻
{\displaystyle \succ \;}
la loi «
⋅
{\displaystyle \;\cdot \;}
» est distributive à gauche par rapport à la loi «
+
{\displaystyle \;+\;}
» de
E
{\displaystyle \;E}
Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels
{
{\displaystyle \;\color {transparent}{\Big \{}}
ensembles
E
{\displaystyle \;\color {transparent}{E}\;}
avec les propriétés suivantes :
≻
{\displaystyle \color {transparent}{\succ }\;}
[
{\displaystyle {\big [}}
pour
λ
∈
K
{\displaystyle \;\lambda \in K\;}
et
(
u
,
v
)
∈
E
2
{\displaystyle \;\left(u\,,\,v\right)\in E^{2}}
,
λ
⋅
(
u
+
v
)
=
λ
⋅
u
+
λ
⋅
v
]
{\displaystyle \;\lambda \cdot \left(u+v\right)=\lambda \cdot u+\lambda \cdot v{\big ]}\;}
et Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels
{
{\displaystyle \;\color {transparent}{\Big \{}}
ensembles
E
{\displaystyle \;\color {transparent}{E}\;}
avec les propriétés suivantes :
≻
{\displaystyle \color {transparent}{\succ }\;}
la loi «
⋅
{\displaystyle \;\color {transparent}{\cdot }\;}
» est distributive à droite par rapport à l'addition de
K
{\displaystyle \;K}
Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels
{
{\displaystyle \;\color {transparent}{\Big \{}}
ensembles
E
{\displaystyle \;\color {transparent}{E}\;}
avec les propriétés suivantes :
≻
{\displaystyle \color {transparent}{\succ }\;}
[
{\displaystyle {\big [}}
pour
(
λ
,
μ
)
∈
K
2
{\displaystyle \;\left(\lambda \,,\,\mu \right)\in K^{2}\;}
et
u
∈
E
{\displaystyle \;u\in E}
,
(
λ
+
μ
)
⋅
u
=
λ
⋅
u
+
μ
⋅
u
]
{\displaystyle \;\left(\lambda +\mu \right)\cdot u=\lambda \cdot u+\mu \cdot u{\big ]}}
, Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels
{
{\displaystyle \;\color {transparent}{\Big \{}}
ensembles
E
{\displaystyle \;\color {transparent}{E}\;}
avec les propriétés suivantes :
≻
{\displaystyle \color {transparent}{\succ }\;}
la loi «
⋅
{\displaystyle \;\color {transparent}{\cdot }\;}
» est associative mixte par rapport à la multiplication dans
K
{\displaystyle \;K}
Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels
{
{\displaystyle \;\color {transparent}{\Big \{}}
ensembles
E
{\displaystyle \;\color {transparent}{E}\;}
avec les propriétés suivantes :
≻
{\displaystyle \color {transparent}{\succ }\;}
[
{\displaystyle {\big [}}
pour
(
λ
,
μ
)
∈
K
2
{\displaystyle \;\left(\lambda \,,\,\mu \right)\in K^{2}\;}
et
u
∈
E
{\displaystyle \;u\in E}
,
(
λ
μ
)
⋅
u
=
λ
⋅
(
μ
⋅
u
)
]
{\displaystyle \;\left(\lambda \;\mu \right)\cdot u=\lambda \cdot \left(\mu \cdot u\right){\big ]}}
et Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels
{
{\displaystyle \;\color {transparent}{\Big \{}}
ensembles
E
{\displaystyle \;\color {transparent}{E}\;}
avec les propriétés suivantes :
≻
{\displaystyle \color {transparent}{\succ }\;}
la loi «
⋅
{\displaystyle \;\color {transparent}{\cdot }\;}
» est telle que l'élément neutre multiplicatif de
K
{\displaystyle \;K\;}
noté
1
K
{\displaystyle \;1_{K}\;}
Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels
{
{\displaystyle \;\color {transparent}{\Big \{}}
ensembles
E
{\displaystyle \;\color {transparent}{E}\;}
avec les propriétés suivantes :
≻
{\displaystyle \color {transparent}{\succ }\;}
la loi «
⋅
{\displaystyle \;\color {transparent}{\cdot }\;}
» est telle que l'élément neutre est neutre à gauche pour «
⋅
{\displaystyle \;\cdot \;}
» Branche des mathématiques s'intéressant aux espaces vectoriels
{
{\displaystyle \;\color {transparent}{\Big \{}}
ensembles
E
{\displaystyle \;\color {transparent}{E}\;}
avec les propriétés suivantes :
≻
{\displaystyle \color {transparent}{\succ }\;}
la loi «
⋅
{\displaystyle \;\color {transparent}{\cdot }\;}
» est telle que l'élément neutre
[
{\displaystyle {\big [}}
pour
u
∈
E
{\displaystyle \;u\in E}
,
1
K
⋅
u
=
u
]
}
{\displaystyle \;1_{K}\cdot u=u{\big ]}{\Big \}}}
; Niels Henrich Abel (1802 - 1829) mathématicien norvégien, connu pour ses travaux divers en analyse mathématique et aussi sur la résolution des équations en algèbre
…
{\displaystyle \;\ldots }
↑ Pour
E
{\displaystyle \;E\;}
et
F
{\displaystyle \;F\;}
deux espaces vectoriels à gauche sur un même corps
K
{\displaystyle \;K}
, l'application
f
:
E
→
F
{\displaystyle \;f\;:\;E\;\rightarrow \;F\;}
est dite linéaire
(
{\displaystyle \;{\big (}}
c'est alors un morphisme de
K
{\displaystyle \;K}
-espaces vectoriels
)
{\displaystyle {\big )}\;}
Pour
E
{\displaystyle \;\color {transparent}{E}\;}
et
F
{\displaystyle \;\color {transparent}{F}\;}
deux espaces vectoriels à gauche sur un même corps
K
{\displaystyle \;\color {transparent}{K}}
, l'application
f
:
E
→
F
{\displaystyle \;\color {transparent}{f\;:\;E\;\rightarrow \;F}\;}
est dite linéaire ssi
{
∀
(
u
,
v
)
∈
E
2
,
f
(
u
+
v
)
=
f
(
u
)
+
f
(
v
)
∀
λ
∈
K
,
∀
u
∈
E
,
f
(
λ
u
)
=
λ
f
(
u
)
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{l}\forall \;\left(u\,,\,v\right)\in E^{2},\qquad \!\!&f(u+v)\!\!&=f(u)+f(v)\\\forall \;\lambda \in K,\;\forall \;u\in E,\quad \!\!&f(\lambda \;u)\!\!&=\lambda \;f(u)\end{array}}\right\rbrace }
.
↑ En toute rigueur il est possible d'admettre les valeurs nulles pour
m
{\displaystyle \;m\;}
ou
(
{\displaystyle \;{\big (}}
et
)
{\displaystyle {\big )}}
n
{\displaystyle \;n}
, la matrice correspondante en absence de lignes ou
(
{\displaystyle \;{\big (}}
et
)
{\displaystyle {\big )}\;}
de colonnes définit la « matrice vide » ; pour l'exposé que nous faisons par la suite son introduction n'a pas d'intérêt d'où la limitation de
(
m
,
n
)
{\displaystyle \;\left(m\,,\,n\right)\;}
à
[
N
∗
]
2
{\displaystyle \;\left[\mathbb {N} ^{*}\right]^{2}\;}
.
↑ Le couple
(
m
,
n
)
{\displaystyle \;\left(m\,,\,n\right)\;}
est appelé « dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}\;}
» de la matrice .
↑ Les matrices de taille
(
1
,
1
)
{\displaystyle \;\left(1\,,\,1\right)\;}
théoriquement possibles sont aussi éliminées
[
{\displaystyle \;{\big [}}
car leurs propriétés s'identifient pratiquement à celles d'un élément de
K
]
{\displaystyle \;K{\big ]}}
, elles n'interviendront pas dans l'exposé de cette leçon d'où l'ajout qu'« au moins un des nombres de
(
i
,
j
)
{\displaystyle \;\left(i\,,\,j\right)\;}
doit être
≠
{\displaystyle \;\neq \;}
de
1
{\displaystyle \;1\;}
».
↑ Nous nous limiterons a priori aux matrices définies sur
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
mais tout ce qui est exposé pourrait être répété pour les matrices définies sur
C
…
{\displaystyle \;\mathbb {C} \;\ldots }
↑ Le terme générique de la matrice
[
A
]
{\displaystyle \;\left[A\right]\;}
définie sur
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
est donc tel que
a
i
,
j
∈
R
{\displaystyle \;a_{i,\,j}\in \mathbb {R} }
, celui d'une matrice
[
A
]
{\displaystyle \;\left[A\right]\;}
définie sur
C
{\displaystyle \;\mathbb {C} \;}
serait tel que
a
i
,
j
∈
C
…
{\displaystyle \;a_{i,\,j}\in \mathbb {C} \;\ldots }
↑ 8,0 8,1 et 8,2 Ou plus simplement
(
a
i
,
j
)
{\displaystyle \;\left(a_{i,\,j}\right)\;}
en absence d'ambiguïté.
↑ Ces éléments sont appelés « diagonaux ».
↑ Ou
[
A
]
T
{\displaystyle \;\left[A\right]^{T}\;}
ou encore
[
A
]
t
{\displaystyle \;\left[A\right]^{t}}
.
↑ Ou plus simplement
(
a
j
,
i
)
{\displaystyle \;\left(a_{j,\,i}\right)\;}
en absence d'ambiguïté.
↑ La diagonale principale d'une matrice est l'ensemble des positions pour lesquelles le numéro de ligne est égal au numéro de colonne.
↑ 14,0 14,1 14,2 et 14,3 Sur l'animation la matrice
[
A
]
{\displaystyle \;\left[A\right]\;}
est simplement notée
A
{\displaystyle \;A}
, la matrice transposée
t
[
A
]
{\displaystyle \;^{t\!}\left[A\right]\;}
simplement notée
A
T
{\displaystyle \;A^{T}\;}
et la matrice transposée de la transposée
t
{
t
[
A
]
}
{\displaystyle \;^{t\!}\left\lbrace ^{t\!}\left[A\right]\right\rbrace \;}
notée
(
A
T
)
T
{\displaystyle \;\left(A^{T}\right)^{T}}
.
↑ 15,0 15,1 et 15,2 Les nombres
m
{\displaystyle \;m\;}
et
n
{\displaystyle \;n\;}
appartenant à
N
∗
{\displaystyle \;\mathbb {N} ^{*}\;}
avec au moins un des nombres
≠
{\displaystyle \;\neq \;}
de
1
{\displaystyle \;1\;}
↑ 16,0 16,1 16,2 16,3 16,4 16,5 et 16,6 C.-à-d. que la loi de composition interne est associative, commutative, admet un élément neutre et possède la propriété suivante : pour tout élément de l'ensemble existe un élément unique telle que la composition de ces deux éléments donne l'élément neutre
[
{\displaystyle \;{\big [}}
dans le cas d'une addition, l'élément neutre est noté
0
{\displaystyle \;0\;}
et l'élément unique dont le composé avec l'élément
a
{\displaystyle \;a\;}
donne
0
{\displaystyle \;0\;}
est noté
−
a
{\displaystyle \;-a\;}
et appelé l'opposé de
a
)
{\displaystyle \;a{\big )}}
; Niels Henrich Abel (1802 - 1829) mathématicien norvégien, connu pour ses travaux divers en analyse mathématique et aussi sur la résolution des équations en algèbre
…
{\displaystyle \;\ldots }
↑ La multiplication par un scalaire se fait aussi bien à gauche qu'à droite, dans ce cas la loi est l'application
M
m
,
n
(
R
)
×
R
→
⋅
M
m
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\times \mathbb {R} \;{\overset {\cdot }{\rightarrow }}\;M_{m,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)}
.
↑ Voir le paragraphe « addition de matrices de même dimension (ou taille) » plus haut dans ce chapitre.
↑ 19,0 19,1 19,2 et 19,3 Voir le paragraphe « multiplication par un scalaire » plus haut dans ce chapitre.
↑ Mais nous l'admettrons.
↑ 21,0 21,1 21,2 et 21,3 C'est le nombre de vecteurs indépendants permettant de générer un élément quelconque de l'espace vectoriel .
↑ 22,0 et 22,1 Leopold Kronecker (1823 - 1891) mathématicien et logicien allemand, s'est intéressé entre autres à la résolution algébrique des équations, publiant en
1850
{\displaystyle \;1850\;}
la démonstration de la non-résolubilité par radicaux de l'équation quintique en utilisant la théorie des groupes .
↑ Les nombres
n
{\displaystyle \;n\;}
et
p
{\displaystyle \;p\;}
appartenant à
N
∗
{\displaystyle \;\mathbb {N} ^{*}\;}
avec au moins un des nombres
≠
{\displaystyle \;\neq \;}
de
1
{\displaystyle \;1}
,
n
{\displaystyle \;n\;}
étant le nombre défini dans le 1er facteur du produit
…
{\displaystyle \;\ldots }
↑ Avec les restrictions pratiques imposées sur
(
m
,
n
)
{\displaystyle \;\left(m\,,\,n\right)\;}
et sur
(
n
,
p
)
{\displaystyle \;\left(n\,,\,p\right)}
[
{\displaystyle \;{\big [}}
les nombres
m
{\displaystyle \;m\;}
et
n
{\displaystyle \;n\;}
appartiennent à
N
∗
{\displaystyle \;\mathbb {N} ^{*}\;}
avec au moins un des nombres
≠
{\displaystyle \;\neq \;}
de
1
{\displaystyle \;1}
puis le nombre
p
{\displaystyle \;p\;}
appartient à
N
∗
{\displaystyle \;\mathbb {N} ^{*}\;}
avec au moins un des nombres
n
{\displaystyle \;n\;}
et
p
{\displaystyle \;p\;}
≠
{\displaystyle \neq \;}
de
1
]
{\displaystyle \;1{\big ]}}
, rien n'interdit que le résultat soit une matrice de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou de taille
)
{\displaystyle {\big )}}
(
1
,
1
)
{\displaystyle \;\left(1\,,\,1\right)\;}
si une matrice ligne de
M
1
,
n
(
R
)
{\displaystyle \;M_{1,\,n}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
est multipliée à droite par une matrice colonne de
M
n
,
1
(
R
)
…
{\displaystyle \;M_{n,\,1}\!\left(\mathbb {R} \right)\;\ldots }
↑ Les nombres
q
{\displaystyle \;q\;}
et
m
{\displaystyle \;m\;}
appartenant à
N
∗
{\displaystyle \;\mathbb {N} ^{*}\;}
avec au moins un des nombres
≠
{\displaystyle \;\neq \;}
de
1
{\displaystyle \;1}
,
m
{\displaystyle \;m\;}
étant le nombre défini dans le 2ème facteur du produit
…
{\displaystyle \;\ldots }
↑ Avec les restrictions pratiques imposées sur
(
m
,
n
)
{\displaystyle \;\left(m\,,\,n\right)\;}
et sur
(
q
,
m
)
{\displaystyle \;\left(q\,,\,m\right)}
[
{\displaystyle \;{\big [}}
les nombres
m
{\displaystyle \;m\;}
et
n
{\displaystyle \;n\;}
appartiennent à
N
∗
{\displaystyle \;\mathbb {N} ^{*}\;}
avec au moins un des nombres
≠
{\displaystyle \;\neq \;}
de
1
{\displaystyle \;1}
puis le nombre
q
{\displaystyle \;q\;}
appartient à
N
∗
{\displaystyle \;\mathbb {N} ^{*}\;}
avec au moins un des nombres
q
{\displaystyle \;q\;}
et
m
{\displaystyle \;m\;}
≠
{\displaystyle \neq \;}
de
1
]
{\displaystyle \;1{\big ]}}
, rien n'interdit que le résultat soit une matrice de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou de taille
)
{\displaystyle {\big )}}
(
1
,
1
)
{\displaystyle \;\left(1\,,\,1\right)\;}
si une matrice colonne de
M
m
,
1
(
R
)
{\displaystyle \;M_{m,\,1}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
est multipliée à gauche par une matrice ligne de
M
1
,
m
(
R
)
…
{\displaystyle \;M_{1,\,m}\!\left(\mathbb {R} \right)\;\ldots }
↑ En effet
c
1
,
1
=
a
1
,
1
b
1
,
1
+
a
1
,
2
b
2
,
1
=
1
×
7
+
2
×
8
=
23
{\displaystyle \;c_{1,\,1}=a_{1,\,1}\;b_{1,\,1}+a_{1,\,2}\;b_{2,\,1}=1\times 7+2\times 8=23}
,
c
1
,
2
=
a
1
,
1
b
1
,
2
+
a
1
,
2
b
2
,
2
=
1
×
9
+
2
×
10
=
29
{\displaystyle \;c_{1,\,2}=a_{1,\,1}\;b_{1,\,2}+a_{1,\,2}\;b_{2,\,2}=1\times 9+2\times 10=29}
, En effet
c
1
,
3
=
a
1
,
1
b
1
,
3
+
a
1
,
2
b
2
,
3
=
1
×
11
+
2
×
12
=
35
{\displaystyle \;c_{1,\,3}=a_{1,\,1}\;b_{1,\,3}+a_{1,\,2}\;b_{2,\,3}=1\times 11+2\times 12=35}
,
c
2
,
1
=
a
2
,
1
b
1
,
1
+
a
2
,
2
b
2
,
1
=
3
×
7
+
4
×
8
=
53
{\displaystyle \;c_{2,\,1}=a_{2,\,1}\;b_{1,\,1}+a_{2,\,2}\;b_{2,\,1}=3\times 7+4\times 8=53}
, En effet
c
2
,
2
=
a
2
,
1
b
1
,
2
+
a
2
,
2
b
2
,
2
=
3
×
9
+
4
×
10
=
67
{\displaystyle \;c_{2,\,2}=a_{2,\,1}\;b_{1,\,2}+a_{2,\,2}\;b_{2,\,2}=3\times 9+4\times 10=67}
,
c
2
,
3
=
a
2
,
1
b
1
,
3
+
a
2
,
2
b
2
,
3
=
3
×
11
+
4
×
12
=
81
{\displaystyle \;c_{2,\,3}=a_{2,\,1}\;b_{1,\,3}+a_{2,\,2}\;b_{2,\,3}=3\times 11+4\times 12=81}
, En effet
c
3
,
1
=
a
3
,
1
b
1
,
1
+
a
3
,
2
b
2
,
1
=
5
×
7
+
6
×
8
=
83
{\displaystyle \;c_{3,\,1}=a_{3,\,1}\;b_{1,\,1}+a_{3,\,2}\;b_{2,\,1}=5\times 7+6\times 8=83}
,
c
3
,
2
=
a
3
,
1
b
1
,
2
+
a
3
,
2
b
2
,
2
=
5
×
9
+
6
×
10
=
105
{\displaystyle \;c_{3,\,2}=a_{3,\,1}\;b_{1,\,2}+a_{3,\,2}\;b_{2,\,2}=5\times 9+6\times 10=105\;}
et En effet
c
3
,
3
=
a
3
,
1
b
1
,
3
+
a
3
,
2
b
2
,
3
=
5
×
11
+
6
×
12
=
127
{\displaystyle \;c_{3,\,3}=a_{3,\,1}\;b_{1,\,3}+a_{3,\,2}\;b_{2,\,3}=5\times 11+6\times 12=127}
.
↑ En effet
d
1
,
1
=
b
1
,
1
a
1
,
1
+
b
1
,
2
a
2
,
1
+
b
1
,
3
a
3
,
1
=
7
×
1
+
9
×
3
+
11
×
5
=
89
{\displaystyle \;d_{1,\,1}=b_{1,\,1}\;a_{1,\,1}+b_{1,\,2}\;a_{2,\,1}+b_{1,\,3}\;a_{3,\,1}=7\times 1+9\times 3+11\times 5=89}
, En effet
d
1
,
2
=
b
1
,
1
a
1
,
2
+
b
1
,
2
a
2
,
2
+
b
1
,
3
a
3
,
2
=
7
×
2
+
9
×
4
+
11
×
6
=
116
{\displaystyle \;d_{1,\,2}=b_{1,\,1}\;a_{1,\,2}+b_{1,\,2}\;a_{2,\,2}+b_{1,\,3}\;a_{3,\,2}=7\times 2+9\times 4+11\times 6=116}
En effet
d
2
,
1
=
b
2
,
1
a
1
,
1
+
b
2
,
2
a
2
,
1
+
b
2
,
3
a
3
,
1
=
8
×
1
+
10
×
3
+
12
×
5
=
98
{\displaystyle \;d_{2,\,1}=b_{2,\,1}\;a_{1,\,1}+b_{2,\,2}\;a_{2,\,1}+b_{2,\,3}\;a_{3,\,1}=8\times 1+10\times 3+12\times 5=98\;}
et En effet
d
2
,
2
=
b
2
,
1
a
1
,
2
+
b
2
,
2
a
2
,
2
+
b
2
,
3
a
3
,
2
=
8
×
2
+
10
×
4
+
12
×
6
=
128
{\displaystyle \;d_{2,\,2}=b_{2,\,1}\;a_{1,\,2}+b_{2,\,2}\;a_{2,\,2}+b_{2,\,3}\;a_{3,\,2}=8\times 2+10\times 4+12\times 6=128}
.
↑ Sauf quand les deux matrices facteurs sont carrées de même dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
, les matrices produit de l'une des matrices facteurs par multiplication à droite ou à gauche par l'autre matrice facteur étant alors de même dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}\;}
que les matrices facteurs.
↑ On vérifie aisément que la multiplication matricielle définie sur l'ensemble des matrices carrées de même dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}\;}
est
(
{\displaystyle \;{\big (}}
sauf cas particulier
)
{\displaystyle {\big )}\;}
non commutative c.-à-d., pour des matrices «
[
B
]
{\displaystyle \;\left[B\right]\;}
et
[
A
]
{\displaystyle \;\left[A\right]\;}
» carrées de même dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
, «
[
B
]
×
[
A
]
≠
[
A
]
×
[
B
]
{\displaystyle \;\left[B\right]\times \left[A\right]\neq \left[A\right]\times \left[B\right]\;}
» : vérification ci-dessous avec des matrices carrées de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
(
2
,
2
)
{\displaystyle \;\left(2\,,\,2\right)\;}
soit «
[
A
]
=
[
1
2
3
4
]
∈
M
2
,
2
(
R
)
{\displaystyle \;\left[A\right]=\left[{\begin{array}{c}1&2\\3&4\end{array}}\right]\in M_{2,\,2}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
et
[
B
]
=
[
2
3
4
5
]
∈
M
2
,
2
(
R
)
{\displaystyle \;\left[B\right]=\left[{\begin{array}{c}2&3\\4&5\end{array}}\right]\in M_{2,\,2}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
»
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
«
{
[
C
]
=
[
A
]
×
[
B
]
=
[
1
2
3
4
]
×
[
2
3
4
5
]
=
[
10
13
22
29
]
[
D
]
=
[
B
]
×
[
A
]
=
[
2
3
4
5
]
×
[
1
2
3
4
]
=
[
11
16
19
28
]
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}\left[C\right]=\left[A\right]\times \left[B\right]=\left[{\begin{array}{c}1&2\\3&4\end{array}}\right]\times \left[{\begin{array}{c}2&3\\4&5\end{array}}\right]=\left[{\begin{array}{c}10&13\\22&29\end{array}}\right]\\\left[D\right]=\left[B\right]\times \left[A\right]=\left[{\begin{array}{c}2&3\\4&5\end{array}}\right]\times \left[{\begin{array}{c}1&2\\3&4\end{array}}\right]=\left[{\begin{array}{c}11&16\\19&28\end{array}}\right]\end{array}}\right\rbrace \;}
» en effet
c
1
,
1
=
a
1
,
1
b
1
,
1
+
a
1
,
2
b
2
,
1
=
1
×
2
+
2
×
4
=
10
{\displaystyle \;c_{1,\,1}=a_{1,\,1}\;b_{1,\,1}+a_{1,\,2}\;b_{2,\,1}=1\times 2+2\times 4=10}
,
d
1
,
1
=
b
1
,
1
a
1
,
1
+
b
1
,
2
a
2
,
1
=
2
×
1
+
3
×
3
=
11
{\displaystyle \;d_{1,\,1}=b_{1,\,1}\;a_{1,\,1}+b_{1,\,2}\;a_{2,\,1}=2\times 1+3\times 3=11}
, en effet
c
1
,
2
=
a
1
,
1
b
1
,
2
+
a
1
,
2
b
2
,
2
=
1
×
3
+
2
×
5
=
13
{\displaystyle \;c_{1,\,2}=a_{1,\,1}\;b_{1,\,2}+a_{1,\,2}\;b_{2,\,2}=1\times 3+2\times 5=13}
,
d
1
,
2
=
b
1
,
1
a
1
,
2
+
b
1
,
2
a
2
,
2
=
2
×
2
+
3
×
4
=
16
{\displaystyle \;d_{1,\,2}=b_{1,\,1}\;a_{1,\,2}+b_{1,\,2}\;a_{2,\,2}=2\times 2+3\times 4=16}
, en effet
c
2
,
1
=
a
2
,
1
b
1
,
1
+
a
2
,
2
b
2
,
1
=
3
×
2
+
4
×
4
=
22
{\displaystyle \;c_{2,\,1}=a_{2,\,1}\;b_{1,\,1}+a_{2,\,2}\;b_{2,\,1}=3\times 2+4\times 4=22}
,
d
2
,
1
=
b
2
,
1
a
1
,
1
+
b
2
,
2
a
2
,
1
=
4
×
1
+
5
×
3
=
19
{\displaystyle \;d_{2,\,1}=b_{2,\,1}\;a_{1,\,1}+b_{2,\,2}\;a_{2,\,1}=4\times 1+5\times 3=19}
en effet
c
2
,
2
=
a
2
,
1
b
1
,
2
+
a
2
,
2
b
2
,
2
=
3
×
3
+
4
×
5
=
29
{\displaystyle \;c_{2,\,2}=a_{2,\,1}\;b_{1,\,2}+a_{2,\,2}\;b_{2,\,2}=3\times 3+4\times 5=29}
,
d
2
,
2
=
b
2
,
1
a
1
,
2
+
b
2
,
2
a
2
,
2
=
4
×
2
+
5
×
4
=
28
{\displaystyle \;d_{2,\,2}=b_{2,\,1}\;a_{1,\,2}+b_{2,\,2}\;a_{2,\,2}=4\times 2+5\times 4=28}
.
↑ 31,0 et 31,1 Ce Qu'il Fallait Démontrer.
↑ 32,0 32,1 32,2 32,3 32,4 et 32,5 Les matrices de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
(
n
,
n
)
{\displaystyle \;\left(n\,,\,n\right)\;}
sont dites « carrées de taille
n
{\displaystyle \;n\;}
» et l'ensemble de ces matrices définies sur
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
est noté, de façon simplifiée,
M
n
(
R
)
{\displaystyle \;M_{n}\!\left(\mathbb {R} \right)}
.
↑ 33,0 33,1 33,2 33,3 33,4 et 33,5 Voir le paragraphe « structure d'espace vectoriel de l'ensemble des matrices de dimension (ou taille) fixée » plus haut dans ce chapitre.
↑ À droite
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou à gauche
)
{\displaystyle {\big )}}
.
↑ 35,0 35,1 35,2 et 35,3 Voir le paragraphe « particularité de la multiplication matricielle définie sur l'ensemble des matrices carrées de dimension (ou taille) fixée » plus haut dans ce chapitre.
↑ Un ensemble
A
{\displaystyle \;{\mathcal {A}}\;}
est un anneau unitaire s'il est muni de deux lois de composition interne noté
+
{\displaystyle \;+\;}
et
×
{\displaystyle \;\times \;}
avec
{
A
,
+
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\mathcal {A}}\,,\,+\right\rbrace \;}
groupe abélien (ou commutatif) , Un ensemble
A
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathcal {A}}\;}
est un anneau unitaire s'il est muni de deux lois de composition interne noté
+
{\displaystyle \;\color {transparent}{+}\;}
et
×
{\displaystyle \;\color {transparent}{\times }\;}
avec
{
A
,
×
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\mathcal {A}}\,,\,\times \right\rbrace \;}
monoïde
(
{\displaystyle \;{\big (}}
nécessitant
×
{\displaystyle \;\times \;}
associatif possédant un élément neutre
)
{\displaystyle {\big )}\;}
et Un ensemble
A
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathcal {A}}\;}
est un anneau unitaire s'il est muni de deux lois de composition interne noté
+
{\displaystyle \;\color {transparent}{+}\;}
et
×
{\displaystyle \;\color {transparent}{\times }\;}
avec distributivité
(
{\displaystyle \;{\big (}}
à droite et à gauche
)
{\displaystyle {\big )}\;}
de
×
{\displaystyle \;\times \;}
par rapport à
+
{\displaystyle \;+}
, de plus Un ensemble
A
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathcal {A}}\;}
est un anneau unitaire s'il est muni de deux lois de composition interne noté
+
{\displaystyle \;\color {transparent}{+}\;}
et
×
{\displaystyle \;\color {transparent}{\times }\;}
avec si
×
{\displaystyle \;\times \;}
n'est pas commutative, l'anneau unitaire est dit non commutatif. Remarques : le qualificatif « unitaire » ajouté au substantif « anneau » n'est pas indispensable car la définition de ce dernier inclut l'existence d'un élément neutre pour
×
{\displaystyle \;\times }
,
{
A
,
×
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\mathcal {A}}\,,\,\times \right\rbrace \;}
étant un monoïde ; Remarques : quand toutes les propriétés sont présentes sans l'existence d'un élément neutre pour
×
{\displaystyle \;\times }
, on parle de pseudo-anneau ,
{
A
,
×
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\mathcal {A}}\,,\,\times \right\rbrace \;}
étant alors un demi-groupe
(
{\displaystyle \;{\big (}}
nécessitant
×
{\displaystyle \;\times \;}
associatif
)
{\displaystyle {\big )}}
; Remarques : si tous les éléments non nuls du monoïde
{
A
,
×
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\mathcal {A}}\,,\,\times \right\rbrace \;}
admettent un inverse,
A
∖
0
{\displaystyle \;{\mathcal {A}}\,\setminus 0\;}
est un groupe multiplicatif ,
A
{\displaystyle \;{\mathcal {A}}\;}
est alors un corps
(
{\displaystyle \;{\big (}}
commutatif ou non suivant que
×
{\displaystyle \;\times \;}
l'est ou non
)
{\displaystyle {\big )}}
.
↑ Un ensemble
A
{\displaystyle \;{\mathcal {A}}\;}
a une structure d'algèbre associative sur le corps
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} \;}
si, sur
A
{\displaystyle \;{\mathcal {A}}\;}
on définit deux lois de composition interne l'« addition
+
{\displaystyle \;+\;}
» et la « multiplication
×
{\displaystyle \;\times \;}
» Un ensemble
A
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathcal {A}}\;}
a une structure d'algèbre associative sur le corps
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }\;}
si, sur
A
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathcal {A}}\;}
on définit deux lois de composition interne telles que
{
A
,
+
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\mathcal {A}}\,,\,+\right\rbrace \;}
est un groupe abélien (ou commutatif) ainsi que Un ensemble
A
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathcal {A}}\;}
a une structure d'algèbre associative sur le corps
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }\;}
si, sur
A
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathcal {A}}\;}
on définit deux lois de composition interne telles que
{
A
∖
0
,
×
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\mathcal {A}}\,\setminus 0\,,\,\times \right\rbrace \;}
est un groupe multiplicatif , soit globalement, Un ensemble
A
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathcal {A}}\;}
a une structure d'algèbre associative sur le corps
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }\;}
si, sur
A
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathcal {A}}\;}
on définit deux lois de composition interne telles que
A
{\displaystyle \;{\mathcal {A}}\;}
est un anneau unitaire
(
{\displaystyle \;{\big (}}
commutatif ou non
)
{\displaystyle {\big )}\;}
et Un ensemble
A
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathcal {A}}\;}
a une structure d'algèbre associative sur le corps
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }\;}
si, sur
A
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathcal {A}}\;}
on définit une loi de composition externe la « multiplication par un scalaire réel
⋅
{\displaystyle \;\cdot \;}
» Un ensemble
A
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathcal {A}}\;}
a une structure d'algèbre associative sur le corps
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }\;}
si, sur
A
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathcal {A}}\;}
on définit une loi de composition externe la telle que
{
A
,
+
,
⋅
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\mathcal {A}}\,,\,+\,,\,\cdot \right\rbrace \;}
est un
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel , enfin Un ensemble
A
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathcal {A}}\;}
a une structure d'algèbre associative sur le corps
R
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} }\;}
si, sur
A
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathcal {A}}\;}
on définit une loi de composition externe la propriété d'« associativité mixte mixte par rapport à la multiplication
×
{\displaystyle \;\times \;}
». Remarques : le qualificatif « unitaire » ajouté à « algèbre associative » peut être omis, la définition de ce dernier incluant l'existence d'un élément neutre pour
×
{\displaystyle \;\times }
,
{
A
∖
0
,
×
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\mathcal {A}}\,\setminus 0\,,\,\times \right\rbrace \;}
étant un groupe ; Remarques : l'« algèbre associative
A
{\displaystyle \;{\mathcal {A}}\;}
» est dite commutative si
{
A
∖
0
,
×
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\mathcal {A}}\,\setminus 0\,,\,\times \right\rbrace \;}
est un groupe multiplicatif commutatif.
↑ 38,0 et 38,1 En fait la valeur
1
{\displaystyle \;1\;}
pour
m
{\displaystyle \;m\;}
pourrait être admise, nous l'éliminons pour conserver la restriction pratique précédemment envisagée « pas de matrices colonnes de dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
(
1
,
1
)
{\displaystyle \;\left(1\,,\,1\right)\;}
»
…
{\displaystyle \;\ldots }
↑ Par exemple une base non canonique de
R
2
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{2}\;}
pourrait être
{
b
1
,
b
2
}
{\displaystyle \;\left\lbrace b_{1},\,b_{2}\right\rbrace \;}
avec
b
1
=
(
1
,
1
)
{\displaystyle \;b_{1}=\left(1\,,\,1\right)\;}
et
b
2
=
(
1
,
−
1
)
{\displaystyle \;b_{2}=\left(1\,,\,-1\right)\;}
c.-à-d.
b
1
=
e
1
+
e
2
{\displaystyle \;b_{1}=e_{1}+e_{2}\;}
et
b
2
=
e
1
−
e
2
{\displaystyle \;b_{2}=e_{1}-e_{2}\;}
dont nous déduisons les composantes de
b
1
{\displaystyle \;b_{1}\;}
et
b
2
{\displaystyle \;b_{2}\;}
dans la base canonique
…
{\displaystyle \;\ldots }
Dans cet exemple il y a une correspondance bijective entre
b
1
{\displaystyle \;b_{1}\;}
et la matrice colonne
[
b
1
,
1
=
1
b
2
,
1
=
1
]
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}b_{1,\,1}=1\\b_{2,\,1}=1\end{array}}\right]\;}
de l'ensemble
M
2
,
1
(
R
)
{\displaystyle \;M_{2,\,1}\!\left(\mathbb {R} \right)\;}
ainsi que Dans cet exemple il y a une correspondance bijective entre
b
2
{\displaystyle \;b_{2}\;}
et la matrice colonne
[
b
1
,
2
=
1
b
2
,
2
=
−
1
]
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}b_{1,\,2}=1\\b_{2,\,2}=-1\end{array}}\right]\;}
de l'ensemble
M
2
,
1
(
R
)
…
{\displaystyle \;M_{2,\,1}\!\left(\mathbb {R} \right)\;\ldots }
↑ «
b
k
,
i
{\displaystyle \;b_{k,\,i}\;}
étant le projeté de
b
i
{\displaystyle \;b_{i}\;}
(
{\displaystyle {\big (}}
ième élément de la base non canonique de
R
m
)
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}{\big )}\;}
sur
e
k
{\displaystyle \;e_{k}\;}
(
{\displaystyle {\big (}}
kème élément de la base canonique de
R
m
)
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}{\big )}}
, voir l'exemple des bases canonique et non canonique de
R
2
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{2}\;}
exposé dans la note « 39 » plus haut dans ce chapitre.
↑ 41,0 et 41,1 Le
m
{\displaystyle \;m}
-uplet de
R
m
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}\;}
ayant pour décomposition basique
∑
1
⩽
i
⩽
m
α
i
b
i
{\displaystyle \;\sum \limits _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\alpha _{i}\;b_{i}\;}
dans laquelle chaque élément
b
i
{\displaystyle \;b_{i}\;}
de la base non canonique
{
b
1
,
⋯
b
i
,
⋯
b
m
}
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left\lbrace b_{1},\cdots b_{i},\cdots b_{m}\right\rbrace _{1\,\leqslant \,i\,\leqslant \,m}\;}
de
R
m
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}\;}
est un
m
{\displaystyle \;m}
-uplet particulier, voir l'exemple de
R
2
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{2}\;}
dans la note « 39 » plus haut dans ce chapitre.
↑ 42,0 42,1 et 42,2 Considérant la base non canonique de
R
2
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{2}\;}
choisie dans la note « 39 » plus haut dans ce chapitre à savoir
{
b
1
,
b
2
}
{\displaystyle \;\left\lbrace b_{1},\,b_{2}\right\rbrace \;}
telle que avec
b
1
=
e
1
+
e
2
{\displaystyle \;b_{1}=e_{1}+e_{2}\;}
et
b
2
=
e
1
−
e
2
{\displaystyle \;b_{2}=e_{1}-e_{2}\;}
ainsi que Considérant le
2
{\displaystyle \;2}
-uplet
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou couple
)
{\displaystyle {\big )}}
(
a
,
b
)
{\displaystyle \;\left(a\,,\,b\right)\;}
ayant pour décomposition sur la base canonique
(
a
,
b
)
=
a
e
1
+
b
e
2
{\displaystyle \;\left(a\,,\,b\right)=a\;e_{1}+b\;e_{2}\;}
soit, en utilisant
{
b
1
=
e
1
+
e
2
b
2
=
e
1
−
e
2
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}b_{1}=e_{1}+e_{2}\\b_{2}=e_{1}-e_{2}\end{array}}\right\rbrace \;}
⇔
{\displaystyle \Leftrightarrow }
{
e
1
=
b
1
+
b
2
2
e
2
=
b
1
−
b
2
2
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}e_{1}={\dfrac {b_{1}+b_{2}}{2}}\\e_{2}={\dfrac {b_{1}-b_{2}}{2}}\end{array}}\right\rbrace \;}
permettant d'en déduire la décomposition dans la base non canonique «
(
a
,
b
)
=
a
b
1
+
b
2
2
+
b
b
1
−
b
2
2
=
a
+
b
2
b
1
+
a
−
b
2
b
2
{\displaystyle \;\left(a\,,\,b\right)=a\;{\dfrac {b_{1}+b_{2}}{2}}+b\;{\dfrac {b_{1}-b_{2}}{2}}={\dfrac {a+b}{2}}\;b_{1}+{\dfrac {a-b}{2}}\;b_{2}\;}
»
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
une correspondance bijective entre le
2
{\displaystyle \;2}
-uplet
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou couple
)
{\displaystyle {\big )}}
(
a
,
b
)
{\displaystyle \;\left(a\,,\,b\right)\;}
et la matrice colonne
[
a
+
b
2
a
−
b
2
]
…
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}{\dfrac {a+b}{2}}\\{\dfrac {a-b}{2}}\end{array}}\right]\;\ldots }
↑ 43,0 43,1 43,2 et 43,3 Voir le paragraphe « interprétation linéaire d'une matrice colonne de dimension (ou taille) m, matrice coordonnée d'un m-uplet dans une base de Rm » plus haut dans ce chapitre.
↑ Par exemple sur
R
2
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{2}\;}
considérant comme 1ère base
{
B
}
=
{
b
1
,
b
2
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace b_{1},\,b_{2}\right\rbrace \;}
introduite dans la note « 39 » plus haut dans ce chapitre telle que avec
b
1
=
e
1
+
e
2
{\displaystyle \;b_{1}=e_{1}+e_{2}\;}
et
b
2
=
e
1
−
e
2
{\displaystyle \;b_{2}=e_{1}-e_{2}\;}
avec
{
e
1
,
e
2
}
{\displaystyle \;\left\lbrace e_{1},\,e_{2}\right\rbrace \;}
la base canonique de
R
2
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{2}\;}
correspondant à
{
e
1
=
(
1
,
0
)
e
2
=
(
0
,
1
)
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}e_{1}=\left(1,\,0\right)\\e_{2}=\left(0,\,1\right)\end{array}}\right\rbrace \;}
et Par exemple sur
R
2
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} ^{2}}\;}
considérant comme 2ème base
{
C
}
=
{
e
1
,
e
2
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace =\left\lbrace e_{1},\,e_{2}\right\rbrace \;}
c.-à-d. la base canonique de
R
2
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{2}}
, de
{
b
1
=
e
1
+
e
2
b
1
=
e
1
−
e
2
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}b_{1}=e_{1}+e_{2}\\b_{1}=e_{1}-e_{2}\end{array}}\right\rbrace \;}
nous déduisons l'identification
{
b
1
=
(
1
,
1
)
b
2
=
(
1
,
−
1
)
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}b_{1}=\left(1,\,1\right)\\b_{2}=\left(1,\,-1\right)\end{array}}\right\rbrace \;}
d'où
≻
{\displaystyle \succ \;}
la matrice coordonnée de
b
1
{\displaystyle \;b_{1}\;}
dans la base
{
C
}
=
{
e
1
,
e
2
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace =\left\lbrace e_{1},\,e_{2}\right\rbrace \;}
«
[
1
1
]
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}1\\1\end{array}}\right]\;}
» ainsi que
≻
{\displaystyle \succ \;}
la matrice coord celle de
b
2
{\displaystyle \;b_{2}\;}
dans la même base
{
C
}
=
{
e
1
,
e
2
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace =\left\lbrace e_{1},\,e_{2}\right\rbrace \;}
«
[
1
−
1
]
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}1\\-1\end{array}}\right]\;}
» et par suite
≻
{\displaystyle \succ \;}
la matrice de passage de la base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
à la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
notée
[
P
]
{\displaystyle \;\left[P\right]\;}
s'obtenant en juxtaposant les deux matrices colonnes précédentes soit «
[
P
]
=
[
1
1
1
−
1
]
{\displaystyle \;\left[P\right]=\left[{\begin{array}{c}1&\,1\\1&-1\end{array}}\right]\;}
».
↑ Par exemple sur
R
2
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{2}\;}
considérant comme 1ère base
{
B
}
=
{
b
1
,
b
2
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace b_{1},\,b_{2}\right\rbrace \;}
introduite dans la note « 39 » plus haut dans ce chapitre telle que avec
b
1
=
e
1
+
e
2
{\displaystyle \;b_{1}=e_{1}+e_{2}\;}
et
b
2
=
e
1
−
e
2
{\displaystyle \;b_{2}=e_{1}-e_{2}\;}
avec
{
e
1
,
e
2
}
{\displaystyle \;\left\lbrace e_{1},\,e_{2}\right\rbrace \;}
la base canonique de
R
2
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{2}\;}
correspondant à
{
e
1
=
(
1
,
0
)
e
2
=
(
0
,
1
)
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}e_{1}=\left(1,\,0\right)\\e_{2}=\left(0,\,1\right)\end{array}}\right\rbrace \;}
et Par exemple sur
R
2
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} ^{2}}\;}
considérant comme 2ème base
{
C
}
=
{
e
1
,
e
2
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace =\left\lbrace e_{1},\,e_{2}\right\rbrace \;}
c.-à-d. la base canonique de
R
2
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{2}}
, nous avons établi dans la note « 44 » plus haut dans ce chapitre, la matrice de passage
[
P
]
{\displaystyle \;\left[P\right]\;}
de la base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
à la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
«
[
P
]
=
[
1
1
1
−
1
]
{\displaystyle \;\left[P\right]=\left[{\begin{array}{c}1&\,1\\1&-1\end{array}}\right]\;}
» ; ayant établi dans la note « 42 » plus haut dans ce chapitre que la décomposition du “
2
{\displaystyle \;2}
-uplet ”
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou couple
)
{\displaystyle {\big )}}
(
a
,
b
)
{\displaystyle \;\left(a\,,\,b\right)\;}
dans la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
conduisait à la matrice coordonnée
[
X
]
=
[
a
+
b
2
a
−
b
2
]
{\displaystyle \;\left[X\right]=\left[{\begin{array}{c}{\dfrac {a+b}{2}}\\{\dfrac {a-b}{2}}\end{array}}\right]\;}
du “
2
{\displaystyle \;2}
-uplet ”
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou couple
)
{\displaystyle {\big )}}
(
a
,
b
)
{\displaystyle \;\left(a\,,\,b\right)\;}
dans
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace }
, nous vérifions effectivement que «
[
P
]
×
[
X
]
=
[
1
1
1
−
1
]
×
[
a
+
b
2
a
−
b
2
]
=
[
a
+
b
2
+
a
−
b
2
a
+
b
2
−
a
−
b
2
]
=
[
a
b
]
=
[
X
′
]
{\displaystyle \;\left[P\right]\times \left[X\right]=\left[{\begin{array}{c}1&\,1\\1&-1\end{array}}\right]\times \left[{\begin{array}{c}{\dfrac {a+b}{2}}\\{\dfrac {a-b}{2}}\end{array}}\right]=\left[{\begin{array}{c}{\dfrac {a+b}{2}}+{\dfrac {a-b}{2}}\\{\dfrac {a+b}{2}}-{\dfrac {a-b}{2}}\end{array}}\right]=\left[{\begin{array}{c}a\\b\end{array}}\right]=\left[X'\right]\;}
» matrice coordonnée du “
2
{\displaystyle \;2}
-uplet ”
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou couple
)
{\displaystyle {\big )}}
(
a
,
b
)
{\displaystyle \;\left(a\,,\,b\right)\;}
dans la base canonique
{
C
}
…
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;\ldots }
↑ Par exemple sur
R
2
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{2}\;}
considérant comme 1ère base
{
B
}
=
{
b
1
,
b
2
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace b_{1},\,b_{2}\right\rbrace \;}
introduite dans la note « 39 » plus haut dans ce chapitre telle que avec
b
1
=
e
1
+
e
2
{\displaystyle \;b_{1}=e_{1}+e_{2}\;}
et
b
2
=
e
1
−
e
2
{\displaystyle \;b_{2}=e_{1}-e_{2}\;}
avec
{
e
1
,
e
2
}
{\displaystyle \;\left\lbrace e_{1},\,e_{2}\right\rbrace \;}
la base canonique de
R
2
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{2}\;}
correspondant à
{
e
1
=
(
1
,
0
)
e
2
=
(
0
,
1
)
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}e_{1}=\left(1,\,0\right)\\e_{2}=\left(0,\,1\right)\end{array}}\right\rbrace \;}
et Par exemple sur
R
2
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} ^{2}}\;}
considérant comme 2ème base
{
C
}
=
{
e
1
,
e
2
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace =\left\lbrace e_{1},\,e_{2}\right\rbrace \;}
c.-à-d. la base canonique de
R
2
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{2}}
, nous avons établi dans la note « 44 » plus haut dans ce chapitre, la matrice de passage
[
P
]
{\displaystyle \;\left[P\right]\;}
de la base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
à la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
«
[
P
]
=
[
1
1
1
−
1
]
{\displaystyle \;\left[P\right]=\left[{\begin{array}{c}1&\,1\\1&-1\end{array}}\right]\;}
» et nous avons inversé dans la note « 42 » plus haut dans ce chapitre la décomposition de la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
dans la base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
selon
{
b
1
=
e
1
+
e
2
b
2
=
e
1
−
e
2
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}b_{1}=e_{1}+e_{2}\\b_{2}=e_{1}-e_{2}\end{array}}\right\rbrace \;}
⇔
{\displaystyle \Leftrightarrow }
{
e
1
=
b
1
+
b
2
2
e
2
=
b
1
−
b
2
2
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}e_{1}={\dfrac {b_{1}+b_{2}}{2}}\\e_{2}={\dfrac {b_{1}-b_{2}}{2}}\end{array}}\right\rbrace \;}
dont nous déduisons la matrice
[
P
]
−
1
{\displaystyle \;\left[P\right]^{-1}\;}
de passage de la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
à la base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
soit «
[
P
]
−
1
=
[
1
2
1
2
1
2
−
1
2
]
{\displaystyle \;\left[P\right]^{-1}=\left[{\begin{array}{c}{\dfrac {1}{2}}&\,{\dfrac {1}{2}}\\{\dfrac {1}{2}}&-{\dfrac {1}{2}}\end{array}}\right]\;}
»
{
{\displaystyle \;{\Bigg \{}}
juxtaposition de la matrice colonne
[
1
2
1
2
]
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}{\dfrac {1}{2}}\\{\dfrac {1}{2}}\end{array}}\right]\;}
de la décomposition de
c
1
=
e
1
{\displaystyle \;c_{1}=e_{1}\;}
dans
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
et de celle
[
1
2
−
1
2
]
{\displaystyle \;\left[{\begin{array}{c}{\dfrac {1}{2}}\\-{\dfrac {1}{2}}\end{array}}\right]\;}
de la décomposition de
c
2
=
e
2
{\displaystyle \;c_{2}=e_{2}\;}
dans
{
B
}
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace {\Bigg \}}}
.
↑ 47,0 et 47,1 Une matrice carrée n'est pas toujours « inversible » mais ici elle l'est puisque la décomposition d'une 1ère base sur une 2nde se déduit sans difficulté de celle de la 2nde sur la 1ère
(
{\displaystyle \;{\big (}}
et inversement
)
{\displaystyle {\big )}}
.
↑ Par exemple sur
R
2
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{2}\;}
considérant comme 1ère base
{
B
}
=
{
b
1
,
b
2
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace b_{1},\,b_{2}\right\rbrace \;}
introduite dans la note « 39 » plus haut dans ce chapitre telle que avec
b
1
=
e
1
+
e
2
{\displaystyle \;b_{1}=e_{1}+e_{2}\;}
et
b
2
=
e
1
−
e
2
{\displaystyle \;b_{2}=e_{1}-e_{2}\;}
avec
{
e
1
,
e
2
}
{\displaystyle \;\left\lbrace e_{1},\,e_{2}\right\rbrace \;}
la base canonique de
R
2
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{2}\;}
correspondant à
{
e
1
=
(
1
,
0
)
e
2
=
(
0
,
1
)
}
{\displaystyle \;\left\lbrace {\begin{array}{c}e_{1}=\left(1,\,0\right)\\e_{2}=\left(0,\,1\right)\end{array}}\right\rbrace \;}
et Par exemple sur
R
2
{\displaystyle \;\color {transparent}{\mathbb {R} ^{2}}\;}
considérant comme 2ème base
{
C
}
=
{
e
1
,
e
2
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace =\left\lbrace e_{1},\,e_{2}\right\rbrace \;}
c.-à-d. la base canonique de
R
2
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{2}}
, ayant établi dans la note « 46 » plus haut dans ce chapitre la matrice
[
P
]
−
1
{\displaystyle \;\left[P\right]^{-1}\;}
de passage de la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
à la base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
soit «
[
P
]
−
1
=
[
1
2
1
2
1
2
−
1
2
]
{\displaystyle \;\left[P\right]^{-1}=\left[{\begin{array}{c}{\dfrac {1}{2}}&\,{\dfrac {1}{2}}\\{\dfrac {1}{2}}&-{\dfrac {1}{2}}\end{array}}\right]\;}
» et sachant que la matrice coordonnée du “
2
{\displaystyle \;2}
-uplet ”
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou couple
)
{\displaystyle {\big )}}
(
a
,
b
)
{\displaystyle \;\left(a\,,\,b\right)\;}
dans la base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
est
[
X
′
]
=
[
a
b
]
{\displaystyle \;\left[X'\right]=\left[{\begin{array}{c}a\\b\end{array}}\right]\;}
nous vérifions effectivement que
[
P
]
−
1
×
[
X
′
]
=
[
1
2
1
2
1
2
−
1
2
]
×
[
a
b
]
=
[
a
+
b
2
a
−
b
2
]
{\displaystyle \;\left[P\right]^{-1}\times \left[X'\right]=\left[{\begin{array}{c}{\dfrac {1}{2}}&\,{\dfrac {1}{2}}\\{\dfrac {1}{2}}&-{\dfrac {1}{2}}\end{array}}\right]\times \left[{\begin{array}{c}a\\b\end{array}}\right]=\left[{\begin{array}{c}{\dfrac {a+b}{2}}\\{\dfrac {a-b}{2}}\end{array}}\right]\;}
c.-à-d. la matrice coordonnée
[
X
]
{\displaystyle \;\left[X\right]\;}
du “
2
{\displaystyle \;2}
-uplet ”
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou couple
)
{\displaystyle {\big )}}
(
a
,
b
)
{\displaystyle \;\left(a\,,\,b\right)\;}
dans la base
(
{\displaystyle \;{\big (}}
non canonique
)
{\displaystyle {\big )}}
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
comme cela a été établi dans la note « 42 » plus haut dans ce chapitre.
↑ Voir le paragraphe « 1ère interprétation linéaire d'une matrice de dimension (ou taille) (m, n), matrice coordonnée d'une famille de n “ m-uplet ” dans une base de Rm » plus haut dans ce chapitre.
↑ Voir le paragraphe « matrice de passage entre deux bases de Rm , réécriture de la matrice coordonnée d'un “ m-uplet ” par changement de base de Rm » plus haut dans ce chapitre.
↑ En effet si on multiplie les deux membres de la relation «
[
A
′
]
=
[
P
]
×
[
A
]
{\displaystyle \;\left[A'\right]=\left[P\right]\times \left[A\right]\;}
» précédemment obtenue, à gauche par la matrice de passage
[
P
]
−
1
{\displaystyle \;\left[P\right]^{-1}\;}
de la base
{
B
}
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace \;}
à la base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace \;}
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
«
[
P
]
−
1
×
[
A
′
]
=
[
P
]
−
1
×
{
[
P
]
×
[
A
]
}
{\displaystyle \;\left[P\right]^{-1}\times \left[A'\right]=\left[P\right]^{-1}\times {\Big \{}\left[P\right]\times \left[A\right]{\Big \}}\;}
», En effet si on utilise l'associativité de la multiplication matricielle des matrices carrées de même dimension
(
{\displaystyle \;{\big (}}
ou taille
)
{\displaystyle {\big )}}
[
{\displaystyle \;{\big [}}
voir le paragraphe « particularité de la multiplication matricielle définie sur l'ensemble des matrices carrées de dimension (ou taille) fixée (1ère propriété) » plus haut dans ce chapitre
]
{\displaystyle {\big ]}\;}
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
«
[
P
]
−
1
×
[
A
′
]
=
{
[
P
]
−
1
×
[
P
]
}
×
[
A
]
{\displaystyle \;\left[P\right]^{-1}\times \left[A'\right]={\Big \{}\left[P\right]^{-1}\times \left[P\right]{\Big \}}\times \left[A\right]\;}
», En effet si on utilise que les matrices
[
P
]
{\displaystyle \;\left[P\right]\;}
et
[
P
]
−
1
{\displaystyle \;\left[P\right]^{-1}\;}
sont inverses l'une de l'autre
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
«
[
P
]
−
1
×
[
A
′
]
=
[
I
]
n
×
[
A
]
{\displaystyle \;\left[P\right]^{-1}\times \left[A'\right]=\left[I\right]_{n}\times \left[A\right]\;}
» et enfin En effet si on utilise la neutralité de la matrice identité pour la multiplication matricielle ayant un sens
⇒
{\displaystyle \Rightarrow }
«
[
P
]
−
1
×
[
A
′
]
=
[
A
]
{\displaystyle \;\left[P\right]^{-1}\times \left[A'\right]=\left[A\right]\;}
» C.Q.F.D.
(
{\displaystyle \;{\big (}}
Ce Qu'il Fallait Démontrer
)
{\displaystyle {\big )}}
.
↑ Combinaison(s) Linéaire(s).
↑ Ou «
L
R
(
E
,
F
)
{\displaystyle \;L_{\,\mathbb {R} }\!\left(E\,,\,F\right)\;}
» ou encore «
H
o
m
R
(
E
,
F
)
{\displaystyle \;\mathrm {Hom} _{\,\mathbb {R} }\!\left(E\,,\,F\right)\;}
» pour « ensemble des homomorphismes de
E
{\displaystyle \;E\;}
dans
F
{\displaystyle \;F\;}
».
↑ Ou «
I
s
o
m
R
(
E
,
F
)
{\displaystyle \;\mathrm {Isom} _{\,\mathbb {R} }\!\left(E\,,\,F\right)\;}
».
↑ Ou «
L
R
(
E
)
{\displaystyle \;L_{\,\mathbb {R} }\!\left(E\right)\;}
» ou encore «
E
n
d
R
(
E
)
{\displaystyle \;\mathrm {End} _{\,\mathbb {R} }\!\left(E\right)\;}
».
↑ Ou plus rarement «
A
u
t
R
(
E
)
{\displaystyle \;\mathrm {Aut} _{\,\mathbb {R} }\!\left(E\right)\;}
».
↑ Un élément de
E
∗
{\displaystyle \;E^{*}}
(
{\displaystyle \;{\big (}}
c.-à-d. une forme linéaire définie dans l'espace vectoriel
E
)
{\displaystyle \;E{\big )}\;}
est encore appelé « covecteur de
E
{\displaystyle \;E\;}
».
↑ 58,0 58,1 58,2 58,3 et 58,4 On prolonge aisément la notion de matrice coordonnée d'un “
n
{\displaystyle \;n}
-uplet ” de
R
n
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{n}}
[
{\displaystyle \;{\big [}}
ou d'un “
m
{\displaystyle \;m}
-uplet ” de
R
m
]
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}{\big ]}\;}
dans la base
{
B
′
}
=
{\displaystyle \;\left\lbrace B'\right\rbrace =}
{
b
′
1
,
⋯
b
′
j
,
⋯
b
′
n
}
1
⩽
j
⩽
n
{\displaystyle \left\lbrace {b'}_{1},\cdots {b'}_{j},\cdots {b'}_{n}\right\rbrace _{1\leqslant j\leqslant n}\;}
de
R
n
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{n}}
[
{\displaystyle \;{\big [}}
ou dans la base
{
C
′
}
=
{
c
′
1
,
⋯
c
′
j
,
⋯
c
′
m
}
1
⩽
i
⩽
m
{\displaystyle \;\left\lbrace C'\right\rbrace =\left\lbrace {c'}_{1},\cdots {c'}_{j},\cdots {c'}_{m}\right\rbrace _{1\leqslant i\leqslant m}\;}
de
R
m
]
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}{\big ]}\;}
à On prolonge aisément la celle de matrice coordonnée d'un vecteur du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
E
{\displaystyle \;E\;}
de dimension
n
{\displaystyle \;n\;}
dans la base
{
B
}
=
{
b
1
,
⋯
b
j
,
⋯
b
n
}
1
⩽
j
⩽
n
{\displaystyle \;\left\lbrace B\right\rbrace =\left\lbrace b_{1},\cdots b_{j},\cdots b_{n}\right\rbrace _{1\leqslant j\leqslant n}}
[
{\displaystyle \;{\big [}}
ou à celle de matrice coordonnée d'un vecteur du
R
{\displaystyle \;\mathbb {R} }
-espace vectoriel
F
{\displaystyle \;F\;}
de dimension
m
{\displaystyle \;m\;}
dans la base
{
C
}
=
{
c
1
,
⋯
c
i
,
⋯
c
m
}
1
⩽
i
⩽
m
]
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace =\left\lbrace c_{1},\cdots c_{i},\cdots c_{m}\right\rbrace _{1\leqslant i\leqslant m}{\big ]}}
, la raison de ce prolongement étant que les composantes d'un vecteur d'un espace vectoriel de dimension
n
{\displaystyle \;n}
dans n'importe quelle base de cet espace
[
{\displaystyle \;{\big [}}
ou de dimension
m
]
{\displaystyle \;m{\big ]}\;}
définissent un “
n
{\displaystyle \;n}
-uplet ” de
R
n
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{n}}
[
{\displaystyle \;{\big [}}
ou un “
m
{\displaystyle \;m}
-uplet ” de
R
m
]
…
{\displaystyle \;\mathbb {R} ^{m}{\big ]}\;\ldots }
↑ Compte-tenu de cet isomorphisme, une confusion entre l'application linéaire et la matrice de l'application linéaire est un abus toléré
(
{\displaystyle \;{\big (}}
même s'il est préférable de l'éviter
)
…
{\displaystyle {\big )}\;\ldots }
↑
[
Q
]
{
C
}
→
{
C
′
}
−
1
{\displaystyle \;\left[Q\right]_{\left\lbrace C\right\rbrace \,\rightarrow \,\left\lbrace C'\right\rbrace }^{\,-1}\;}
est donc la matrice de passage de la base
{
C
′
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C'\right\rbrace \;}
à la base
{
C
}
{\displaystyle \;\left\lbrace C\right\rbrace }
.
↑ 61,0 et 61,1 Voir le paragraphe 2ème interprétation linéaire d'une matrice de dimension (ou taille) (m , n), matrice d'une application linéaire d'un espace vectoriel de dimension n de base B dans un autre espace vectoriel de dimension m de base C dans le couple de bases (B, C) (1ère propriété) plus haut dans ce chapitre.
↑ 62,0 et 62,1 Voir le paragraphe « matrice de passage entre deux bases de Rm , réécriture de la matrice coordonnée d'un m-uplet par changement de base de Rm » associé à la note « 46 » plus haut dans ce chapitre.
↑ 63,0 et 63,1 Généralisation de l'associativité vue dans le paragraphe particularité de la multiplication matricielle définie sur l'ensemble des matrices carrées de dimension (ou taille) fixée plus haut dans ce chapitre, l'associativité restant applicable dès lors que la multiplication matricielle est possible
…
{\displaystyle \;\ldots }