Discussion:L'écoumène numérique/Le mouvement du logiciel libre

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Le monopole de longue date[modifier le wikicode]

Bonjour Lionel, Merci pour ton article, il est intéressant d'observer que le monde informatique est dominé de longue date par des monopoles (que ce soit sur le hardware ou le software) dont on a du mal à se défaire. Sans doute que l'histoire encore courte de ce domaine y est pour quelque chose. Les tentatives de concurrence sont nombreuses, mais rares sont celles qui parviennent réellement à faire trembler les géants du domaine. Si on pense à Microsoft, on voit que la concurrence principale d'Apple sur le système d'exploitation correspond surtout à son installation de base sur un matériel conçu pour ce système. Cela pourrait être une idée d'étude à pousser pour un nouveau doctorant. Je pense que ce que tu soulèves dans ce chapitre permet de comprendre l'intérêt du wikiverse (et par conséquent de tes précédents travaux). Cordialement Rémi Maillo (discuter) 25 mars 2024 à 13:38 (UTC)[répondre]

Comment répondre à ce paradoxe actuel ?[modifier le wikicode]

Bonjour, merci pour ce chapitre qui retrace de nombreux monopoles au cours de l'histoire du monde informatique. D'ailleurs, ce texte souligne un dilemme essentiel dans le paysage informatique contemporain : bien que chacun soit libre de choisir entre les solutions libres et les produits commerciaux privés, il est paradoxal de constater que la majorité opte souvent pour des programmes moins respectueux. Ce constat soulève une question : comment promouvoir une adoption plus répandue des solutions logicielles plus respectueuses de la vie privée et des utilisateurs, en dépit de cette tendance prédominante actuelle ? Par exemple, j'ai moi-même une connaissance assez limitée d'alternatives offrants des services similaires mais étant plus respectueuses de la vie privée... Je pense que nous avions parlé de Jitsi à la place de plateformes telles que Teams ou Zoom ? Des stratégies de sensibilisation par rapport au sujet pourraient-elles avoir un impact significatif, ou les monopoles et solutions commerciales sont-ils trop ancrés que pour que cela fasse avoir une réelle prise de conscience aux populations ? Kassandra Parvais (discuter) 26 mars 2024 à 10:57 (UTC)[répondre]

Bonjour @Kassandra Parvais,
Tu poses une très bonne question, qui amène une piste de reflexion intéressante. Quel effet aurait la sensibilisation ? Un des problèmes va être, mais qui s'occupera de cette sensibilisation et comment ? Les systèmes éducatifs ayant souvent des contrats pour utiliser des outils (par exemple permettre à tous les étudiants d'avoir une version de Microsoft Office) il est difficile d'imaginer des sensibilisations hors initiative personnelle. De plus il nous faut voir que si dans cette classe nous sommes plutôt sensibilisé à l'utilisation de l'informatique, la majorité de la population (mondiale et française pour prendre les cas que je connais) n'en ont finalement qu'une utilisation que de surface au maximum (même chez les jeunes). Pour beaucoup il est important d'utiliser des outils très ergonomique. Or les voies alternatives peuvent nécessiter des paramétrages (voir des notions de codes mais cela reste limité). N'y a t il donc pas une responsabilité chez les concepteurs pour développer ces aspects de "conforts". Avec toujours une limitation qu'au bout d'un moment le logiciel doivent passer par un gros groupe (par exemple etre disponible sur un systeme d'exploitation windows) qui ne le mettra pas en avant. Le wikivers est un exemple de réussite sur cet aspect là, en étant aussi simple d'utilisation il a pu se développer (mais encore combien d'utilisateur de wikipedia vont sur wikimedia ? On en revient à cette utilisation de surface).
Cela me fait penser aux jeux indépendants, qui pendant longtemps était peu qualitatifs car créer des jeux nécessité de trop grande compétences de codage, et maintenant que des logiciels apparaissent permettant d'esquiver cette limite, on voit une explosion des jeux indépendants qui n'ont rien à envié à certains jeux de gros studios. Ce qu'on observe chez tous ces jeux c'est leur accessibilité (comme les jeux flash de l'époque qui connaissaient un immense succès).
Voilà, si cela peut amener des pistes de reflexion. Ta question me paraît intéressante, et il me semble que la question de l'accessibilité pour les utilisateurs, et de l'ergonomie pourrait être un point important dans l'utilisation de ces voie alternative par les utilisateurs plus "classiques" (qui sont majoritaires) Rémi Maillo (discuter) 26 mars 2024 à 11:23 (UTC)[répondre]
C'est marrant que tu parles de paradoxe @Kassandra Parvais, car ça m'a fait penser à un article qui répond en partie à ta question en expliquant les mécanismes qui jouent dans le fait que le libre et l'open, c'est mieux, mais ça ne décolle pas. L'article se termine sur le constat que la réponse doit être politique et que, toujours à la traine, la politique actuelle, notamment au niveau de l'Europe, ne fait que tenter de règlement les problèmes liés aux monopoles, sans prendre, ou avoir, le temps de penser à des modèles alternatifs ou de promouvoir le libre et l'open source de manière significative. En recherchant après cet article, j'ai découvert que l'association qui en était l'auteur a récemment écrit un second article, pour reparler de la problématique dans le contexte de l'Intelligence artificielle. Deux ressources que devraient donc exploiter dans les chapitres de cette leçon sur l'écoumène numérique. Merci de m'y avoir fait penser ! Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 26 mars 2024 à 17:14 (UTC)[répondre]

Nouveaux concurrents ?[modifier le wikicode]

Bonjour Lionel, merci pour l'article ! Je me demandais, selon toi, quels nouveaux concurrents pourraient émerger, en offrant des alternatives novatrices qui répondent aux préoccupations croissantes concernant la protection de la vie privée, la sécurité des données et l'autonomie des utilisateurs ? Mathias Wauthy (discuter) 27 mars 2024 à 09:05 (UTC)[répondre]

Bonjour @Mathias Wauthy. En fait, la concurrence est compliquée dans un contexte déloyale, car les services offerts en apparence par les entreprises commerciales qui les mettent gratuitement à disposition à un pris, et même un prix fort, puisque celle-ci figure parmi les plus riches au monde. Mais comme ce prix n'est pas monétarisé, les utilisateurs pense être en situation de profit. Mon adresse électronique, par exemple, fonctionne avec la coopérative Neibo.
C'est belge, petit et je connais toutes les personnes qui y travaillent. Ma confiance est donc totale en ce qui concerne la protection de la vie privée. Cependant, je paie quelques € par mois avec un petit cloud de 4 Go, si j'ai bonne mémoire. Ensuite, l'installation et la configuration du système demande un certain temps et certaines connaissances techniques. Tout ça en sachant que quand mon courriel arrivera dans la boite du fournisseur commercial, il a de forte chance d'être analysé.
Je pense donc que la gestion de l'écoumène numérique devrait faire l'objet d'un plus grand contrôle politique au niveau de son usage par les sociétés commerciales. Les choses évoluent lentement au niveau de l'Europe, notamment avec la RGPD. C'est d'ailleurs suite à cette évolution que l'on demande la permission d'utiliser des cookies et autres réutilisations des données quand on navigue sur le net. Malheureusement, les politiciens ont toujours une guerre de retard me semble-t-il, et quand les habitudes sont installées, difficiles pour les usagers de les changer.
En attendant une régulation plus globale, c'est donc à chacun de se protéger soi-même. Cela demande un peu d'argent et pas mal de temps si personne ne le fait à ta place, mais c'est possible, comme moi, de n'utiliser aucun logiciel ou service propriétaire en provenance de grosses boites commerciales, ni sur son ordi, ni sur son smartphone. Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 1 avril 2024 à 15:21 (UTC)[répondre]

Licences libres[modifier le wikicode]

Bonjour Lionel , je trouve que l'article offre une analyse approfondie et bien documentée de l'évolution des licences libres et de leur impact sur l'écoumène numérique. En mettant en lumière des moments clés de l'histoire, comme la création de la licence GPL par Richard Stallman et l'émergence de Creative Commons, l'auteur démontre l'importance cruciale de ces licences dans la préservation de la liberté et de l'accessibilité des logiciels et des contenus numériques. De plus, en soulevant des questions sur les paradoxes associés à l'utilisation des logiciels libres dans un contexte commercial, le cours pousse le lecteur à réfléchir aux implications plus larges de ces développements pour la société numérique moderne. Cependant, dans quelle mesure penses tu que les licences libres ont influencé la dynamique du marché numérique et la manière dont les entreprises interagissent avec les consommateurs et les utilisateurs de logiciels et de contenus en ligne ? Margrd (discuter) 27 mars 2024 à 12:46 (UTC)[répondre]

Bonjour @Margrd, merci pour ce retour. Comme je disais, cette page de discussion n'est pas le lieu pour démontrer que tu as bien lu le chapitre et les autres commentaires en faisant une petite synthèse. N'oublie pas non plus que tu peux créer facilement des hyperliens sur un Wiki, lorsque tu fais références à quelque chose situé autre par sur le site ou le Web.
L'idée des pages de discussion, et l'exercice que je vous invite à faire, n'est pas tant de résumé ou de synthétiser les chose, mais de les enrichir. Soit en posant des questions, soit en apportant une information nouvelle, en manifestant un désaccord avec le contenu, etc. Voici donc pour répondre à ta question.
Je pense que la plupart des usagers des produits numérique ne connaissent pas les licences libres, ni les questions de droits d'auteur, ou de copyright dans les pays du common law. Beaucoup de personne croient que l'on peut utiliser librement un fichier numérique, (photo, son, vidéo...).
Ensuite, l'influence des licences libres ont été considérables comme j'ai essayé de l'expliquer dans le chapitre, puisque sans elle le logiciel libre, puis la musique libre, et tout le partage d'œuvres et de production de l'esprit rendu libre d'usage aurait ou pourrait être récupéré par des entreprises commercial pour en faire des produits placé sous un copyright tout droit réservé de sorte à en tirer profit.
Une licence libre, contrairement à ce que l'on pourrait croire, ne rend donc pas totalement libre d'usage, un produit de l'esprit, comme c'est le cas par exemple de ce qui se trouve dans le domaine publique. En réalité, ces licences limites les usages selon des termes choisi par l'auteur, mais toujours en garantissant un libre accès. C'est le cas de Licence Creative Commons, qui déterminent, au cas par cas, ce que l'on doit respecter pour utiliser ce bien en libre accès.
Après avoir précisé ceci, on peut répondre à tes questions avec ces nombreux exemples parmi les logiciels libres que sont les distributions GNU Linux, donc la plus utilisée est certainement Android. Peu de gens le savent, mais ce système d'exploitation produit par Google et qui est utilisé sur une grande majorité de smartphone est un logiciel libre, soumis à une licence libre. Ce qui n'a pas empêché l'entreprise d'être condamnée par la commission européenne pour abus de position dominante, en raison du fait que, sur Android, les produits Google sont souvent préinstallés ou proposés sans présenter les alternatives.
Comme autre exemple remarquable, il y a ensuite Wikipédia, dont le succès, bien qu'entièrement sous licences libres, n'aura permis à aucune concurrence de survivre. Ni du côté Microsoft avec la fin de l'encyclopédie Encarta, ni Google avec l'abandon de Knol un projet similaire à une encyclopédie. Donc oui, c'est certain. Les licences libres sont bien présentes sur le marché et dans des projets de très grande envergure. Mais elles sont habituellement peu visibles. Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 1 avril 2024 à 16:14 (UTC)[répondre]
@Margrd, si tu veux en savoir plus sur la dynamique de marché à propos de Wikipédia, je te renvoie vers le chapitre de ma thèse de doctorat qui en parle. Une belle fin de journée ! Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 1 avril 2024 à 16:19 (UTC)[répondre]

Les différente commentaire réponde a mes question, je n'est pas grand chose a rajouter. je trouve qu'il est cependant intéressent de nous parler de la licence GPL par Richard Stallman et l'émergence de Creative Commons. Ferrie Bachir (discuter) 17 avril 2024 à 10:18 (UTC)[répondre]

Ok @Ferrie Bachir, je peux tout à fait comprendre que les questions ou les commentaires n'arrivent pas toujours immédiatement après une lecture. Mais dans ce cas, n'hésite pas à revenir sur cette page dès que quelque chose te vient en tête. Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 17 avril 2024 à 14:37 (UTC)[répondre]

Salut @Lionel Scheepmans,

Je vois que tu donnes des indications dans ce paragraphe suivant, ainsi que dans le dernier paragraphe sur ce qu'est un logiciel libre :

À partir de cette union, la communauté des développeurs aura ensuite vite fait de personnaliser les choses en créant de nombreuses variantes au système d'exploitation original qui sont appelées communément distributions. L'une de toutes celle-ci, intitulée ⁣⁣Debian⁣⁣, est remarquable par le fait qu'elle est la seule qui soit à la fois gratuite et non produite par une entité commerciale. Sans aucun doute, la raison pour laquelle elle est utilisée sur les serveurs de nombreuses organisations à but non lucratif, dont ceux de la fondation Wikimédia chargée de l'hébergement de tous les projets Wikimédia. Ceci tout en sachant que la distribution Debian sert aussi de base à plus de 150 distributions dérivées, dont ⁣⁣Ubuntu⁣⁣, l'une des plus connues du grand public (figure 2.6 ci-dessous).

À ce premier aspect révolutionnaire que l'on peut retrouver dans l'histoire du logiciel libre s'en ajoute ensuite une innovation méthodologique dans la production du logiciel informatique, que l'on découvre en lisant un article intitulé « La Cathédrale et le bazar ». Dans cet écrit, Éric S. Raymond parle de « cathédrale » en référence à ce qui se passe au niveau des logiciels propriétaire et utilise le mot « bazar » pour qualifier le fonctionnement du logiciel libre. D'un côté, il décrit une organisation pyramidale, rigide et statutairement hiérarchisée, comme on la voit souvent apparaître dans les entreprises. Alors que de l'autre, il parle d'une organisation horizontale, flexible et peu hiérarchisée statutairement, que Raymond avait lui-même expérimentée dans le développement d'un logiciel libre. Une expérience durant laquelle il prétendit s'être rallié au « style de développement de Linus Torvalds – distribuez vite et souvent, déléguez tout ce que vous pouvez déléguer, soyez ouvert jusqu'à la promiscuité ».


Je trouve cependant qu'il serait intéressant d'y donner une définition plus claire au début du chapitre, pour éclaircir le sujet pour la suite de la lecture. Master UCL (discuter) 19 avril 2024 à 14:15 (UTC)[répondre]

Il y a peut être un problème de mise en forme. Cependant le logiciel libre est très clairement défini en début de chapotre abec ses quatres libertés formulées par son créateur. Je dois prendre le temps de relire le tout, mais si tu veux, améliore déjà le texte directement sur la page pojr me montrer concrètement les changements que tu veux apporter. Au pire on revient en arrière si ća ne convient pas. Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 19 avril 2024 à 14:43 (UTC)[répondre]
Le projet de Stallman, qui reçut rapidement le soutien nécessaire à son accomplissement, était en fait une réaction à l'arrivée des
logiciels propriétaires
qui, selon le projet GNU, ne respectaient pas les quatre libertés fondamentales de leurs utilisateurs :

La liberté d'exécuter le programme, pour tous les usages (liberté 0). La liberté d'étudier le fonctionnement du programme, et de l'adapter à vos besoins (liberté 1). Pour ceci, l'accès au code source est une condition requise. La liberté de redistribuer des copies, donc d'aider votre voisin (liberté 2). La liberté d'améliorer le programme, et de publier vos améliorations, pour en faire profiter toute la communauté (liberté 3). Pour ceci, l'accès au code source est une condition requise.

Si tu parles de cette partie là, au vu qu'il est indiqué les libertés fondamentales des utilisateurs, je n'ai pas fait le lien directement avec le logiciel libre. Master UCL (discuter) 19 avril 2024 à 14:47 (UTC)[répondre]
Une reformulation est donc nécessaire. Je note... Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 19 avril 2024 à 19:29 (UTC)[répondre]
Voilà qui est fait. Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 19 avril 2024 à 19:31 (UTC)[répondre]

exploitation et confort[modifier le wikicode]

Tour comme @Kassandra Parvais,, je trouve interpellant que des logiciels libres gratuits et performants disponibles facilement soient si peu répandus. Et je m'inclus dans ces gens qui les utilise si peu. Une question, -d 'ergonomie, de facilité d'utilisation, d'éducation aux numériques sans doute mais peut être aussi un manque de conscience politique généralisée? Baba Watatu (discuter) 26 avril 2024 à 11:27 (UTC)[répondre]

@Baba Watatu, @Kassandra Parvais, puisque vous êtes tous les deux dans le cas, vous pouvez donc apporter réponses à la question posée. Pourquoi vous n'utilisez pas les logiciels libre ?
Du reste, j'ai déjà répondu en abordant l'absence de marketing pour les logiciel libre, lorsque ceux-ci ne sont pas récupérés par une boite commerciale, comme c'est le cas de Odoo. Et puis il y a la question de la vente liée caractéristique dans la vente des ordinateurs et encore plus chez Mac avec sa politique de cloisonnement. Et puis enfin, tous les logiciels libres que l'on utilise sans le savoir. Moodle par exemple ou encore Chrome et Android. Lionel Scheepmans Contact Concernant ma dysorthographie 26 avril 2024 à 11:50 (UTC)[répondre]