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Recherche:Morts 14-18/2013-2014

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Morts 14-18

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Morts d'août à septembre 1914


« Quelle connerie la guerre ! » : 2013-14 ; 2014-15 ; 2015-16 ; 2016-17 ; 2017-18 ; 2018-19


Tableau montrant une charge de fantassins français mettant en fuite des Allemands, un d'entre-eux au premier plan se faisant éventrer par une baïonnette.
Les premiers jours de combats, du 20 au 23 août 1914, furent de loin les plus sanglants de la guerre. Ici, la bataille de Morhange vue par la propagande française en 1915[1] ; en réalité les pertes furent exclusivement dues aux obus et aux balles, et finalement ce sont les Français qui s'enfuirent. Morhange se trouve en Moselle, alors territoire allemand.

Les séances de l'année scolaire 2013-2014 sont consacrées à la période d'août et de septembre 1914 seulement.

Dans les premiers jours après la déclaration de guerre entre l'Allemagne et la France (le 3 août 1914), il y a très peu de combats : les deux armées sont en train de se mobiliser (il faut du temps pour habiller, équiper et organiser les centaines de milliers de réservistes) et de se déployer le long des frontières (ce qui nécessite une quinzaine de jours). Les hommes mobilisés sont théoriquement affectés aux unités en fonction de leur âge (de 21 à 23 ans ils sont dans l'active, puis de 24 à 34 ans dans la réserve et enfin de 35 à 48 ans dans la territoriale) et de leur résidence (les Vésigondins, Catoviens et Croissillons font partie de la 3e région militaire, mais beaucoup ne sont pas affectés au sein du 3e corps d'armée).
Articles connexes : mobilisation française de 1914 ; ordre de bataille de l'armée française en août 1914.

Bataille des Frontières

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Du 20 au 23 août, les armées allemandes et françaises s'affrontent : les pertes furent très élevées des deux côtés (il s'agit des journées les plus sanglantes de toute la guerre) car les obus et les balles fauchent les soldats en terrain dégagé.

Ces combats (bataille de Morhange, bataille des Ardennes et bataille de Charleroi) sont regroupés sous le nom de bataille des Frontières.

Émile LALLIER

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Émile Eugène LALLIER, mort le 20 août 1914 à Dolving (Lorraine allemande)

Georges BLÉMER

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Recherches réalisées par Sophie et Hind (1re S 3) en 2014

Georges BLÉMER est né à Paris le 14 décembre 1893, dans le 6e arrondissement ; il est le fils de Madeleine Blémer, habitant 15 avenue des Tilleuls à Chatou. Un mètre 70, cheveux et yeux châtains, il travaillait comme employé de commerce.

Il commence son service militaire le 26 novembre 1913 (« classe 1913 », numéro matricule 4686), au centre de recrutement de Versailles, avec affectation comme chasseur de 2e classe au 17e bataillon de chasseurs à pied (17e BCP), caserné à Baccarat (dans le département des Vosges) au sein du 21e corps d'armée. Lors de la mobilisation, il est déjà sous l'uniforme, n'ayant pas terminé son service militaire (de trois ans à l'époque).

Son unité est déployée dans les vallées vosgiennes dès le premier jour pour protéger la mobilisation du reste de l'armée. Georges est mort le 20 août 1914 à Saint-Léon, dans le nord du massif des Vosges (alors en Allemagne, aujourd’hui dans le département de la Moselle).

Jacques MIMEREL

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Recherches réalisées par Arnaud (1re ES 2) en 2014

Jacques Antoine Floris Édouard MIMEREL, née le 13 février 1885 à Paris. Il résidait au Vésinet.

De la classe 1905, numéro matricule 408 au recrutement au 2e bureau de la Seine (les registres de Paris ne sont pas encore en ligne), il a fait son service militaire d'octobre 1906 à septembre 1908, puis il a été rendu à la vie civile comme réserviste. Mobilisé en août 1914, il rejoint en train son régiment à Privas, le 61e régiment d'infanterie, dans lequel il est sous-lieutenant. Il fait partie du 15e corps d'armée, composé majoritairement de Provençaux, prenant le train à partir du 5 août, pour débarquer en Lorraine jusqu'au 9.

Le 14 août, l'armée française entre en Lorraine allemande (l'actuel département de la Moselle). Jacques est mort le 20 août 1914 (à 29 ans), à Dieuze, le premier jour de combat contre les Allemands, lors de la bataille de Morhange, pendant laquelle le 15e corps est mis en déroute.

Jules Léon THUREAU est né le 14 août 1889 à Chatou. Il était domicilié au Vésinet.

Jules fait son service militaire au sein de la classe 1909 (numéro matricule 2891, recruté à Versailles), incorporée en octobre 1910 et libérée en septembre 1912. Il obtient le grade de soldat de première classe, au 5e régiment d'infanterie, une unité casernée à Paris avec son dépôt à Falaise (dans le département du Calvados).

Dès le début de la mobilisation d'août 1914, Jules rejoint son régiment, qui fait partie de la 6e division, au sein du 3e corps d'armée. Le régiment embarque dans trois trains le 6 août à 20 h, en gare de Bécon-les-Bruyères, débarquant le 7 à Amagne (dans les Ardennes).

Cette unité est engagée dans la bataille de Charleroi (en Belgique) les 22 et 23 août, qui tourne rapidement à la défaite pour les Français ; Jules est tué dès le premier jour de combat, le 22 août 1914. Sur les 3 350 hommes du régiment, 65 sont tués ce jour là, 49 sont portés disparus et 46 sont blessés ; le lendemain, 30 tués, 132 disparus et 332 blessés.

Recherches réalisées par Lilian et Julien (1re S 3) en 2014

Louis Émilien Célestin ANDRÉ est né le 8 février 1889 au Vésinet ; il est encore résidant au Vésinet au début de 1914.

De la classe 1909 (numéro matricule 2728 au recrutement à Versailles), il fait son service militaire d'octobre 1910 à septembre 1912 comme marsouin (simple soldat) au 21e régiment d'infanterie coloniale, caserné à Maisons-Laffitte. Lors de la mobilisation, le régiment est affecté au corps d'armée colonial, qui est engagé dans les Ardennes.

Le 22 août 1914, les coloniaux rencontrent les troupes allemandes en pleine forêt ; Louis meurt près de Neufchâteau, en Belgique.

Georges BONNEAU

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Recherches réalisées par Lucas (1re ES 2) en 2014

Georges BONNEAU est né le 27 mars 1888 à Paris, dans le 18e arrondissement (département de la Seine), avant de s'installer à Croissy-sur-Seine.

Membre de la classe 1908 (numéro matricule 2668 au recrutement à Versailles), il fait son service d'octobre 1909 à septembre 1911 comme soldat de 2e classe au 21e régiment d'infanterie coloniale, caserné à Maisons-Laffitte.

« Mort pour la France » le 22 août 1914 à Neufchâteau (en Belgique) lors de la bataille des Ardennes. Genre de mort : tué à l'ennemi. Son régiment a été décimé dans un combat de rencontre, les Français attaquant sous les tirs de l'infanterie et de l'artillerie allemande. Le 21e RIC perd le 22 août 26 de ses officiers et 942 de ses hommes, tués, blessés ou disparus, sur environ 3 300 hommes.

Louis BISSOLATI

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Recherches réalisées par Jean et Clément (1re ES 2) en 2014

Louis Armand Henri BISSOLATI est né le 19 mars 1890, au Vésinet (département de la Seine-et-Oise). Il résidait à Chatou. On peut supposer qu’il avait deux frères, Lucien Étienne et Louis Charles, qui ne sont pas non plus présents sur le monument aux morts de Chatou. En revanche, on peut supposer qu’il avait trois cousins, du même nom, qui figures, eux, sur ce monument aux morts.

De la classe 1910 (numéro matricule 2619 au recrutement à Versailles), il fait son service d'octobre 1911 à novembre 1913. Lors de la mobilisation de 1914, il est affecté comme soldat de 2e classe (« marsouins ») au 21e régiment d'infanterie coloniale, il est caserné à Maisons-Laffitte.

Il est mort le 22 août 1914, à 24 ans, lors de la bataille de Neufchâteau (en Belgique), « tué à l'ennemi ». Il n’est pas présent sur le monument aux mort de Chatou, mais il l'est sur la plaque commémorative de l'église.

Recherches réalisées par Pauline et Julia (1re ES 2) en 2014

Aimé Jean-Baptiste GLOUX est né le 15 février 1888 à La Terricie (?) dans les Côtes-du-Nord (actuelles Côtes-d'Armor, en Bretagne). Il résidait sur la commune de Chatou.

De la classe 1908 (numéro matricule 4171 au recrutement à Versailles), il est clairon au 101e régiment d'infanterie, caserné à Saint-Cloud et à Dreux.

Disparu le 22 août 1914 (26 ans) à Ethe (en Belgique). Genre de mort : disparu au combat. Déclaré « mort pour la France » par le jugement rendu le 21 novembre 1920 par le tribunal de Versailles.

Jules Léon THUREAU, mort le 22 août 1914 à Charleroi (Belgique).

Recherches réalisées par Heitor (1re ES 4) en novembre 2016

Arthur Ludovic DUTOIT est né le 2 octobre 1888 à Chatou (dans les Seine-et-Oise) et est mort le 22 août 1914 à Neufchâteau (Belgique). Arthur DUTOIT était un soldat de 2e classe dans le 21e régiment d'infanterie coloniale (21e RIC). De la classe 1908, il fût recruté au bureau de recrutement de Versailles avec comme matricule 2552.

Germain SALOPPE

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Recherches réalisées par Jules et Camille (1re S 3) en 2014

Germain Jules SALOPPE est né le 18 novembre 1893 à Abbeville (dans la Somme), il est le fils d'Augustin Amédée Saloppe (ce nom de famille est encore aujourd’hui présent en Artois ; à noter que le sens péjoratif n'apparait qu’à partir du XVIIIe siècle) et de Joséphine Aglore Adeline Joly ; Germain est le dernier-né des neuf enfants. Germain avait des cheveux et des yeux châtain, faisait un mètre 68, travaillait comme garçon-maçon et résidait à Chatou, au 2 du quai de Seine. Il s'est marié à Chatou le 22 juin 1912 avec Adrienne Rose Zélie Fouésil (née en 1889 à Montesson, fille d'un ouvrier d'usine) et ont eu ensemble une fille, Fernande Camilla Saloppe[2].

De la classe 1913 (numéro matricule 4987 au recrutement à Versailles), il fait son service à partir du 28 novembre 1913 comme soldat de 2e classe au 119e régiment d'infanterie, caserné à Courbevoie et appartenant au 3e corps. Le régiment (3 375 hommes dont 54 officiers, avec 145 chevaux et 54 voitures) s'embarque dans trois trains le 5 août au soir en gare des Batignolles, débarquant le 7 à Amagne, Lucquy et Rethel.

La première mission du régiment est la surveillance des ponts sur la Meuse autour de Donchery. Le 13, ils marchent jusqu'à Mézières. À partir du 15 août, ils marchent vers l'ouest puis vers le nord, jusqu'à rencontrer les troupes allemandes le 20 août sur les rives de la Sambre, à Marchienne dans la banlieue ouest de Charleroi (en Belgique). Après trois jours de combats, Germain est porté disparu le 23 août 1914 à Montigny-le-Tilleul. Il est déclaré décédé par jugement du 26 octobre 1920 du tribunal de Versailles, fixant son décès aux date et lieu de disparition. Son cadavre a été abandonné sur le terrain (la bataille de Charleroi est une défaite pour l'armée française), puis enterré à Aiseau, dans le cimetière militaire français de la « Belle-Motte » (tombe individuelle n° 748), parmi les dépouilles de 4 057 Français morts lors de cette bataille.

René BRUYÈRE

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René Jean Eugène Bruyère, né à Marseille, résidant à Chatou. Lieutenant au 70e RI, blessé et disparu le 21 août 1914, déclaré tué ; sa tombe est à Auvelais en Belgique.

Fiche matricule : https://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d4f68151ab0/53d4f682ac488

Grande Retraite

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Suite aux défaites françaises lors de la bataille des Frontières, les forces françaises battent en retraite, poursuivis par les Allemands. Lors des combats d'arrière-garde, les tués sont abandonnés sur le terrain.

Robert JAUFFRET

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Recherches réalisées par Valentine et Sandra (1re ES 2) en 2014

Jean Marie Robert JAUFFRET est né le 29 décembre 1888 à Paris, dans le 9e arrondissement. Il résidait au Vésinet.

Classe 1908, numéro matricule inconnu au recrutement à Versailles. Sous-lieutenant au 302e régiment d'infanterie : c’est un régiment d'infanterie constitué en août 1914, issu du 102e RI (à la mobilisation d'août 1914, chaque régiment d'active créé un régiment de réserve dont le numéro est le sien majoré de 200). Caserné à Chartres.

Mort le 24 août 1914 à Gouraincourt (dans le département de la Meuse). « Tué à l'ennemi ».

Eugène BONNEAU

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Recherches réalisées par Sébastien (1re S 3) en 2014

Eugène Louis Victor BONNEAU est né le 21 février 1893 aux Échaubrognes (dans le département des Deux-Sèvres) ; il est le fils de Pierre Eugène Bonneau et de Lucie Victoire Granlet. Ils habitaient au 1 du boulevard de la Mairie à Croissy-sur-Seine. Eugène avait les cheveux noirs, les yeux marrons clairs, faisait un mètre 63 et il était tôlier.

De la classe 1913 (numéro matricule 4690 au recrutement de Versailles), il est affecté le 26 novembre 1913 comme chasseur au 17e bataillon de chasseurs à pied, caserné à Baccarat. Le bataillon est déployé dès le 31 juillet 1914 pour protéger la mobilisation.

Eugène est mort le 25 août 1914 à Anglemont (dans le département des Vosges) de ses blessures reçues au combat.

Toussaint BOURDONNAIS

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Recherches réalisées par Idris (1re ES 2) en 2014

Toussaint François BOURDONNAIS est né le 14 février 1888 à Tréméloir (dans le département des Côtes-du-Nord, actuelles Côtes-d'Armor). Il habitait Croissy-sur-Seine.

De la classe 1908, numéro matricule 17 au recrutement à Saint-Brieuc. Il fait son service en Bretagne de 1909 à 1911. Mobilisé en août 1914, il est affecté comme soldat au 271e régiment d'infanterie, créé à Saint-Brieuc avec des réservistes bretons. Le régiment est intégré à la 60e division de réserve.

Il est porté disparu au combat le 26 août 1914 à Donchery (dans le département des Ardennes).

Recherches réalisées par Clara (1re ES 2) en 2014

Jules Joseph Basile BENOIS est né le 6 juillet 1874 à Sargé (dans le département de la Sarthe) ; habitant du Vésinet.

De la classe 1894 (numéro matricule 582 au recrutement du Mans), il fait son service de 1895 à 1898 suite à son tirage au sort. Mobilisé en 1914, il est affecté en raison de son âge au 28e régiment d'infanterie territoriale (28e RIT), unité créée au Mans lors de la mobilisation et intégré dans la 84e division territoriale. La division est d’abord affectée à la défense du camp retranché de Paris, puis le 19 août elle est envoyée dans le Nord.

Jules est mort le 26 août 1914 à l'hôpital d'Estrun (dans le département du Nord), des suites de ses blessures de guerre.

Auguste ANDRIEU

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Auguste Jean Joseph ANDRIEU est né le 3 juillet 1883 à Bozouls (dans le département de l'Aveyron) ; il était un habitant de Chatou.

De la classe 1903, numéro matricule 2294 au recrutement à Rodez, il est tiré au sort pour faire son service de 1904 à 1907 comme marsouin au 8e régiment d'infanterie coloniale (8e RIC) caserné à Toulon. Mobilisé en 1914, il rejoint son régiment qui fait partie de la 2e division d'infanterie coloniale. Du 8 au 12 août, la division est transportée au sud de l’Argonne, avant d’être engagé dans la bataille des Ardennes.

Auguste est disparu (les cadavres sont abandonnés sur le terrain lors de la retraite) le 27 août 1914 dans le bois de Jaulnay, sur la commune de Pouilly-sur-Meuse.

André BIRMANN

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Recherches réalisées par Eléna 92izy KiIIiïîKoOôöÖ \ö/ ♥ SwÂägggg (1re S 3) en 2014

André Émile Alban BIRMANN est né le 4 février 1888 à Paris dans le 1er arrondissement. Il était résidant du Vésinet.

Classe 1908, numéro matricule inconnu au recrutement au 3e bureau de la Seine. Il est lors de la mobilisation un sous-lieutenant au 51e bataillon de chasseurs à pied, une unité créée à Chambéry avec des réservistes. Ce bataillon est affecté à la 74e division de réserve, d’abord maintenue dans les Alpes en août 1914 pour surveiller la frontière italienne, puis envoyée en renfort face aux Allemands.

Le bataillon est engagé lors de la défense des Vosges. André est « tué à l'ennemi » le 27 août 1914 à Saint-Dié (département des Vosges).

Émile LE NEINDRE

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Émile Jean LE NEINDRE est né le 6 mai 1894 à Dammartin-en-Serve (dans le département de la Seine-et-Oise, les actuelles Yvelines) ; il était résidant à Chatou au début de 1914.

De la classe 1912, numéro matricule 5412 au recrutement à Versailles, il s'engage volontairement en 1913. Soldat au 8e régiment d'infanterie coloniale (8e RIC) caserné à Toulon.

Émile est disparu le 27 août 1914 au bois de Jaulnay (entre Pouilly-sur-Meuse et Luzy-Saint-Martin), en participant à une contre-attaque pour retarder la traversée de la Meuse par les Allemands.

Recherches réalisées par Amélie (1re S 3) en 2014

Paul Armand SALTRÉ est né le 17 février 1892 à Montrouge, dans le département de la Seine (aujourd'hui les Hauts-de-Seine). Il était résidant à Chatou.

De la classe 1912, numéro matricule 5114 au recrutement au 2e bureau de la Seine, d'où son affectation au 2e corps d'armée : il est soldat au 147e régiment d'infanterie, caserné à Sedan. Le régiment est déployé dès le début de la mobilisation pour contrôler les ponts sur la Meuse de Sedan à Givet.

Disparu le 28 août 1914 au matin à Yoncq (dans le département des Ardennes), avec un tiers de son régiment (qui a 715 tués, blessés ou disparus ce jour là), lors d'une contre-attaque pour reprendre le village.

Fernand GRIGNON

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Recherches réalisées par Marine (1re ES 2) en 2014

Fernand Léon GRIGNON est né le 21 juillet 1889 à Houilles (département de la Seine-et-Oise). Résidant à Chatou.

Classe 1909, numéro matricule 1301 au recrutement à Versailles. Soldat de 2e classe au 119e régiment d'infanterie, caserné à Courbevoie avec son dépôt à Lisieux. Ce régiment fait partie de la 6e division (du 3e corps d'armée).

Mort pour la France le 29 août 1914 au Mont-d'Origny (dans le département de l'Aisne). Tué à l'ennemi[3].

Émile HÉNAULT

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Recherches réalisées par TITOU (1re S 3) en 2014

Émile Charles HÉNAULT est né le 20 septembre 1887 à Chatou et toujours résidant sur la commune en 1914.

Classe 1907, numéro matricule 2755 au recrutement à Versailles. Rappelé en 1914 comme réserviste, il est soldat au 236e régiment d'infanterie, unité créée à Caen avec des réservistes lors de la mobilisation. Ce régiment est affecté à la 53e division de réserve, envoyée autour de Vervins en seconde ligne, avant d’être engagée suite aux défaites françaises de Charleroi et des Ardennes.

Émile est mort le 29 août 1914 à Ly-Fontaine (dans le département de l'Aisne).

Charles LAUBIÉS

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Charles LAUBIÉS est né le 25 février 1891 à Nanterre, dans le département de la Seine (actuellement dans celui des Hauts-de-Seine). Il était résidant à Chatou.

De la classe 1911, numéro matricule 3030 au recrutement à Versailles, il est incorporé en octobre 1912 et devait être mis en congé (retour à la vie civile à la fin du service militaire) en novembre 1914, mesure qui n'a pas été appliquée à cause de la guerre. Il était affecté comme soldat au 129e régiment d'infanterie (5e DI du 3e corps), caserné au Havre.

Son régiment participe d’abord à la bataille de Charleroi, une défaite française en Belgique, puis à la retraite. Charles est mort le 29 août 1914 à Laudifay (dans le département de l'Aisne), lors de la bataille de Guise.

Recherches réalisées par Maxime et Alice (1re S 3) en 2014

René VIÉ est né le 10 août 1889 à Paris, dans le 14e arrondissement. Résidant à Chatou.

Classe 1909, numéro matricule 2883 au recrutement à Versailles. Soldat de 2e classe au 119e régiment d'infanterie, caserné à Courbevoie (6e DI du 3e corps). Cette unité est engagée dans la bataille de Charleroi, puis bat en retraite.

René est mort le 29 août 1914 à Origny-en-Thiérache (département de l'Aisne), « tué à l'ennemi », lors de la bataille de Guise.

Émile BOUTEILLER

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Recherches réalisé par Nicolas (1re S 3) en 2014

Émile Louis Georges BOUTEILLER est né le 7 juin 1893 à Vouttais (? dans le département de la Vendée). Il était résidant à Croissy-sur-Seine.

Classe 1912, numéro matricule 4698 au recrutement à Versailles ; chasseur au 17e bataillon de chasseurs à pied, caserné à Rambervillers et Baccarat.

Mort le 30 août 1914 à l'hôpital d'Épinal des suites de ses blessures de guerre.

Jules DEROUETTEAU

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Jules DEROUETTEAU est né le 5 novembre 1889 à Brassay (Brissac ? dans le Maine-et-Loire). Il est résidant à Chatou.

Classe 1909, numéro matricule 2270 au recrutement à Versailles. Soldat de 2e classe au régiment de marche du 4e de zouaves, qui entre dans la composition de la 38e division créée lors de la mobilisation à Alger. Elle traverse la Méditerranée entre le 4 et le 7 août pour arriver à Cette. Rassemblée du 8 au 10 à Avignon, elle est transportée par train du 12 au 16 août, pour débarquer à Hirson et Chimay.

Jules est mort le 30 août 1914 à Villers-le-Sec (département de l'Aisne).

Jean Baptiste Eugène MIMEREL est né le 12 février 1892 à Paris, dans le 7e arrondissement. Résidant au Vésinet.

De la classe 1912, numéro matricule 681 au recrutement par le 2e bureau de la Seine. Il est affecté comme sous-lieutenant au 159e régiment d'infanterie, l'unité tenant garnison à Briançon, dans les Alpes.

Lors de la mobilisation de 1914, les garnisons des places-fortes des Alpes servent à composer la 44e division, qui est envoyée en renfort dans le massif des Vosges. Jean est mort le 1er septembre 1914 à Saint-Benoît (département des Vosges) pendant la bataille du col de la Chipotte.

Paul TRIBOUILLET

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Recherches réalisées par Sarah (1re S 3) en 2014

Paul Jean TRIBOUILLET est né le 4 janvier 1871 à Paris, dans le 18e arrondissement. Il résidait à Chatou. Sa photo est disponible en ligne[4].

Classe 1891, numéro matricule 1044 au recrutement à Lille. Formé à l’école militaire de Saint-Cyr (promotion « du Soudan » 1891-1893), il devient officier. Nommé capitaine, il est affecté lors de la mobilisation au 205e régiment d'infanterie, le régiment de réserve formé au dépôt de Falaise avec quelques cadres du 5e régiment, et affecté à la 53e division de réserve. Cette division, en seconde ligne lors de la bataille des Frontières, est engagée lors de la retraite, essayant de retarder les Allemands en défendant les pont de l'Oise puis de la Marne.

Paul est mort le 3 septembre 1914 à Château-Thierry (dans le département de l'Aisne). Sa citation mentionne : « officier intrépide et valeureux. Tombé glorieusement en tête de sa compagnie qu’il menait à l'attaque sous un feu violent d'infanterie et d'artillerie. » Il reçoit à titre posthume la Légion d'honneur et la croix de guerre. « Le régiment, poursuivant une série de marches, malgré les privations et les fatigues, après un vif engagement à Château-Thierry, au cours duquel le capitaine Tribouillet, commandant la compagnie de tête (19e), fut tué »[5].

Georges GIRARD

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Recherches réalisées par Audrey (1re ES 2) en 2014

Georges Henri GIRARD est né le 12 janvier 1889 au Vésinet, alors dans le département de la Seine-et-Oise. Résidant au Vésinet.

Classe 1909, numéro matricule 2701 au recrutement à Versailles ; soldat de 2e classe au 5e régiment d'infanterie (5e RI), caserné à Paris avec son dépôt à Falaise.

Georges est « mort pour la France » le 4 septembre 1914 à l'hôpital temporaire n° 4 de Vernon (dans l'Eure) suite à des blessures de guerre. Il est mort à 25 ans[6].

Marius PINÇON

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Résidant au Vésinet ; membre du 94e régiment d'infanterie (caserné à Bar-le-Duc, faisant partie du 6e corps), tué le 5 septembre 1914 à Mareuil-sur-Ay (dans le département de la Marne)[7]. Marius ne figure pas sur la base « mort pour la France » ; il n’est pas non plus présent sur le monument aux morts de la commune.

Bataille de la Marne

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La retraite française s'arrête le 5 septembre, toutes les troupes françaises recevant l’ordre d'affronter de nouveaux les forces allemandes. La bataille de la Marne concerne les combats près de l'Ourcq, sur le plateau champenois et au sud de l'Argonne.

Arsène COCHARD

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Recherches réalisées par Victor (1re S 3) en 2014

Arsène Alphonse COCHARD est né le 5 juin 1890 au Vésinet, fils d'Alphonse Étienne Cochard et de Marie Constance Laurent. Arsène a les cheveux châtains, les yeux marron clair, il fait un mètre 77, exerce le métier de nourrisseur et résidait au Vésinet, 10 route de Sartrouville.

De la classe 1910, numéro matricule 2684 au recrutement à Versailles, il fait son service à partir du 10 octobre 1911 comme soldat de 2e classe au 94e régiment d'infanterie. Il retourne à la vie civile comme réserviste le 8 novembre 1913. Mobilisé le 3 août, il est affecté comme marsouin (simple soldat) au 21e régiment d'infanterie coloniale, caserné à Maisons-Laffitte.

Arsène est mort le 5 septembre lors du combat du pont de Ponthion (dans le département de la Marne), près de Vitry-le-François, lors du premier jour de la première bataille de la Marne. Il reçu la croix de guerre avec palme à titre posthume en juin 1919 avec la mention « excellent soldat. Est tombé glorieusement au champ d'honneur en faisant son devoir vaillamment le 15-9-14 ».

Émile BRETEAU

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Recherches réalisées par Louis (1re ES 2) en 2014

Émile Léon BRETEAU est né le 1er janvier 1885 à Trocy (dans le département de la Seine-et-Marne). Il est résidant à Croissy-sur-Seine.

Il est de la classe 1905 (numéro matricule 788 au recrutement à Coulommiers), c'est-à-dire que son recensement militaire a été fait en décembre 1905, l'année de ses 20 ans. Il a fait son service militaire de 1906 à 1908. Mobilisé en 1914, il est affecté comme soldat de 2e classe au 276e régiment d'infanterie créé à Coulommiers, une des unités de la 55e division de réserve. La division part à partir du 8 août pour être déployées au 11 août autour de Saint-Mihiel.

Émile est mort le 6 septembre 1914 à Vaubecourt (dans la Meuse), « tué à l'ennemi », pendant la bataille de Revigny.

Recherches réalisées par Pierre et Cyril (1re S 3) en 2014

Marcel DAUB est né dans le 10e arrondissement de Paris le 21 novembre 1890. Il est un des résidents de Chatou.

De la classe 1910, numéro matricule 857 au recrutement à Versailles, il fait son service de 1911 à 1913. Mobilisé en 1914, il était sergent au 54e régiment d'infanterie, caserné à Compiègne et faisant partie du 6e corps. Le régiment est envoyé à Saint-Mihiel dès le 1er août pour protéger la mobilisation du reste de l'armée. Du 22 au 25, le régiment est engagé dans la bataille des Ardennes près de Longwy.

Il est mort le 6 septembre 1914 de blessure à Beauzée-sur-Aire (dans la Meuse) deux jours après que le régiment soit engagé dans la bataille de la Marne. Il est donc décédé jeune, à 24 ans.

Jules ENDERLIN

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Jules ENDERLIN est né le 12 octobre 1877 à Mulhouse (alors en Allemagne, aujourd’hui dans le département du Haut-Rhin). Sa famille quitte l'Alsace pour s'installer à Chatou, obtenant la nationalité française.

De la classe 1897, numéro matricule 2851 au recrutement à Versailles, il fait son service de 1898 à 1902. Mobilisé en 1914, il est affecté comme soldat au 21e régiment d'infanterie coloniale, caserné à Maisons-Laffitte.

Jules est mort le 6 septembre 1914 à Écriennes (département de la Marne).

Marcel QUÉNOLLE

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Recherches réalisées par Lucas et Nikola (1re S 3) en 2014

Marcel Louis Auguste QUÉNOLLE est né le 4 février 1887 à Chatou, où il réside toujours en 1914.

De la classe 1907, numéro matricule 2595 au recrutement à Versailles, il fait son service de 1908 à 1910 dans l'infanterie coloniale. Mobilisé en août 1914 comme réserviste, il est affecté en tant que soldat au 41e régiment d'infanterie coloniale (41e RIC), un régiment créé lors de la mobilisation à Tory-sur-Seine avec 1 750 réservistes et quelques cadres du 21e RIC. Le régiment prend le train le 8 août à la gare de Paris-Bercy, pour débarquer le 9 au soir à Maron (en Meurthe-et-Moselle, près de Nancy) : il va servir de réserve au 20e corps d'armée (alors commandé par le général Foch). Le 18 août, les soldats du 41e RIC sont chargés d'enterrer les cadavres dispersés autour d'Arracourt. Lors de la bataille de Morhange le 20 août, le régiment est positionné dans le bois d'Habondange, où il se fait abondamment bombarder avant de battre en retraite dans l'après-midi. Suite à la retraite de l'armée française, le régiment doit défendre les ponts sur la Meurthe autour de Dombasle du 24 au 26.

Marcel est mort le 6 septembre 1914 à l'hôpital de Nancy, des suites de ses blessures.

Jean Baptiste Eugène MIMEREL, mort le 6 septembre 1914 à Saint-Benoît-la-Chipotte (Vosges)

Marcel QUENOLLE

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Marcel Louis Auguste QUENOLLE, mort le 6 septembre 1914 à Nancy (Meurthe-et-Moselle)

Recherches réalisées par TITOU (1re S 3) en 2014

Louis Alphonse BILIAUT est né le 9 avril 1880 à Rueil, dans le département de la Seine-et-Oise. Il était résidant à Croissy-sur-Seine.

De la classe 1900, numéro matricule 1127 au recrutement à Versailles, il a fait son service de 1901 à 1904. Il devait passer dans la territoriale théoriquement en octobre 1914, mais la guerre en a décidé autrement. Il est mobilisé en août 1914 comme soldat au 224e régiment d'infanterie, un régiment créé à Laval avec des réservistes de la 3e région militaire (région qui couvre toute la Normandie jusqu'à la partie occidentale de l'agglomération parisienne). Ce régiment est affecté à la 53e division de réserve, envoyée le 8 août autour de Vervins en arrière du front. La division est engagée au combat à partir de la retraite.

Louis est mort le 7 septembre 1914 à Montceaux-lès-Provins (dans la Seine-et-Marne), un village ravagé lors de la bataille de la Marne.

Recherches réalisées par Lisa et Clarisse (1re S 3) en 2014

Jean Marie BLOUIN est né le 11 février 1884 à Plélo (dans le département des Côtes-du-Nord aujourd’hui appelé Côtes-d'Armor). Résidant à Croissy-sur-Seine.

Classe 1904, numéro matricule 64 au recrutement à Saint-Brieuc. Lors de la mobilisation d'août 1914, il est un soldat de 2e classe, affecté au 247e RIT, 21e compagnie.

« Mort pour la France » le 8 septembre 1914 à Sommesous (dans la Marne). Genre de mort : « tué à l'ennemi ».

Georges THORIGNY

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Recherches réalisées par Martin et Timothée (1re S 3) en 2014

Georges Louis THORIGNY est né le 4 juin 1891 à Paris (Seine) dans le 10e arrondissement. Il résidait au Vésinet.

Classe 1911, numéro matricule 3253 au recrutement auprès du 1er bureau de la Seine. Il devient soldat dans le 2e régiment de zouaves, constitué à Sathonay-Camp. Ce régiment appartient à la 37e division d'infanterie, stationnée en Afrique en temps de paix, mais envoyé en métropole au moment de la mobilisation d'août 1914. Le 1er bataillon est parti d'Oran (en Algérie) et les 5e et 11e étaient près de Lyon.
Ce régiment est engagé dans la bataille de la Marne, repoussant les troupes allemandes pour atteindre Montmirail le 10 septembre 1914.

Georges meurt (« tué à l'ennemi ») le 10 septembre 1914 à Monthyon (Seine-et-Marne) lors de la bataille de la Marne.

Stabilisation du front

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Eugène MOLLIENS

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Recherches réalisées par Alexandre (1re S 3) en 2014

Eugène Georges Ernest MOLLIENS est né le 8 juin 1890 à Chatou ; résidant à Chatou.

Classe 1910, numéro matricule 3301 au recrutement auprès du 1er bureau de la Seine : il fait son service militaire de 1911 à novembre 1913. Mobilisé comme soldat de 2e classe au 153e régiment d'infanterie (153e RI), à la 8e compagnie, il rejoint son unité casernée à Toul pendant les tout premiers jours de la mobilisation. Au sein du 20e corps, le régiment est déployé en couverture de la mobilisation du reste de l'armée.

Mort le 11 septembre 1914 à Crévic (en Meurthe-et-Moselle). Il faisait probablement partie du 2e ou du 3e bataillon, tous les deux attaqués dans leurs tranchées des bois de Crévic vers 21 h. Avant l'attaque, son régiment compte 2 012 hommes de troupe et 32 officiers. Ce nombre passe à 1 967 hommes et 30 officiers après l'attaque.

Gustave ENGELHARD

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Recherches réalisées par Vincent (1re ES 2) en 2014

Gustave ENGELHARD est né le 6 janvier 1884 à Bois-Guillaume (dans le département de la Seine-Inférieure, actuellement de la Seine-Maritime). Il était résidant au Vésinet.

Classe 1904, numéro matricule 2604 au recrutement à Versailles. Lors de la mobilisation, il est affecté au 41e régiment d'infanterie coloniale, créé en août 1914 avec des réservistes.

Il a participé en 1914 à la bataille du Grand-Couronné de Nancy. Ce régiment a perdu environ 1 196 hommes durant la Grande Guerre. Mort le 12 septembre 1914 à Réméréville (une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle).

Eugène BAUDOIN

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Recherches réalisées par Capucine (1re ES 2) en 2014

Eugène Émile BAUDOIN est né le 25 octobre 1887 au Vésinet, dans le département de la Seine-et-Oise. Résidant à Montesson ?

Classe 1907, numéro matricule 2776 au recrutement à Versailles. Il appartenait au 319e régiment d'infanterie, régiment de réserve formé à Lisieux (dépôt du 19e RI) lors de la mobilisation avec des réserviste de toute la 3e région militaire. Le régiment est affecté à la 53e division de réserve, déployée à la mi-août autour de Vervins, puis engagé dans les combats à partir de la retraite.

Eugène est tué le 15 septembre 1914 lors du combat de Neuville sur la commune de Cormicy (dans le département de la Marne) lors de la bataille de la Marne. Son nom ne figure pas sur les monuments aux morts du Vésinet et de Montesson.

Recherches réalisées par Antoine (1re ES 2) en 2014

Robert SCHOTT est né le 6 octobre 1891 à Raon-l'Étape (dans les Vosges), fils de Gustave Schott et de Louise Laurent. Il avait les cheveux châtain, les yeux bleu, faisait un mètre 71 et résidait au Vésinet au 28 bis rue de l'Église. En janvier 1914, il déménage pour Argenteuil.

De la classe 1911, numéro matricule 3148 au recrutement à Versailles, il devance l'appel en s'engageant volontairement pour trois ans le 19 octobre 1909 à la mairie de Saint-Germain-en-Laye et fait son service au 31e régiment de dragons (une unité de cavalerie) à Lunéville. Il passe dans la réserve le 19 octobre 1912, mis est maintenu dans son régiment jusqu'au 19 novembre 1912.

Lors de la mobilisation de 1914, il est rappelé le 3 août comme dragon de 2e classe au 27e régiment de dragons, à la caserne de Croy de Versailles. Son unité est déjà déployée autour de Charleville, envoyé dès le 1er août au sein de la 1re division de cavalerie, avec pour mission de protéger la mobilisation. Robert est envoyé plus tard, comme remplaçant des premières pertes . Il est tué le 16 septembre 1914 à Loivre (dans la Marne), pendant les combats pour défendre Reims (les unités de cavalerie combattent alors démontées).

Maurice CLOPPET

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Recherches réalisées par Amélie (1re ES 2) en 2014

Maurice Claude CLOPPET est né le 15 mai 1883 à Paris, département de la Seine, dans le 5e arrondissement. Résidant à Chatou.

Classe 1903, numéro matricule 919 au recrutement auprès du 3e bureau de la Seine. Mobilisé à Auxerre comme soldat de 2e classe au 204e régiment d'infanterie, une unité composée essentiellement de réservistes, affectée à la 55e division de réserve.

Maurice est mort le 16 septembre 1914, au combat de Soissons (dans le département de l'Aisne).

Joseph BLONDEL

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Recherches réalisées par Diane (1re ES 2) en 2014

Joseph BLONDEL est né le 30 novembre 1881 à Paris, dans le 17e arrondissement. Il résidait à Chatou jusqu'à la guerre.

De la classe 1901, numéro matricule 1707 au recrutement auprès du 2e bureau de la Seine. Lors de la mobilisation, malgré son âge, il est affecté comme soldat au 28e régiment d'infanterie, caserné dans les forts de la banlieue parisienne (Saint-Denis, Stains, Montmorency, Montignon et Domont) avec son dépôt à Évreux. Le régiment prend le train pendant la nuit du 6 au 7 août en gare de Bécon-les-Bruyères, arrivant le 7 au soir à Amagne. L'unité fait partie du 3e corps, engagé lors de la bataille de Charleroi, de la bataille de Guise et de la bataille de la Marne. Après cette dernière, le régiment se retrouve dans les tranchées protégeant Reims, subissant de lourds bombardements d'artillerie.

Joseph est mort le 19 septembre 1914 de ses blessures, à Pévy (dans la Marne) à l'ambulance de sa division. Des 3 300 hommes qui sont partis lors de la mobilisation, l'effectif a fondu à 1 516 malgré les renforts provenant du dépôt.

Recherches réalisées par Lorraine (1re S 3) en 2014

Antoine MENU est né le 5 février 1886 à Saint-Fréjoux (en Corrèze). Résidant à Chatou.

Classe 1906, numéro matricule 1596 au recrutement à Tulle. Soldat au 292e régiment d'infanterie (292e RI), 24e compagnie, unité créée lors de la mobilisation à Clermont-Ferrand avec des réservistes de la 13e région militaire (qui couvre l'Auvergne). Affectée à la 63e division de réserve, qui voyage en train du 10 au 12 août pour débarquer en Franche-Comté. La division est redéployée en Champagne juste avant la bataille de la Marne.

Antoine est mort le 20 septembre 1914 (28 ans) à Fontenoy (dans l'Aisne), « tué à l'ennemi ».

Recherches réalisées par Philippe (1re ES 2) en 2014

Léon Émile NÉEL est né le 20 février 1882 à Grandcamp-les-Bains (dans le Calvados). Résidant à Chatou.

De la classe 1902, numéro matricule 856 donné lors de son recrutement à Caen. Soldat au 36e régiment d'infanterie (36e RI), caserné à Caen.

Léon est mort le 20 septembre 1914 à Saint-Thierry (dans la Marne).

Albert François Henry ROBIDA est né le 1er juin 1888 à Argenteuil (alors dans le département de Seine-et-Oise, aujourd’hui dans le Val-d'Oise). Résidant au Vésinet.

Classe 1908, numéro matricule 2734 au recrutement à Versailles. Sous-lieutenant au 29e bataillon de chasseurs à pied (29e BCP), caserné à Saint-Mihiel. Le bataillon est déployé en couverture dès le début de la mobilisation.

Mort le 22 septembre 1914 aux Éparges (dans la Meuse).

Albert HÉBERT

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Recherches réalisées par Gabilou et Tib's (1re ES 2) en 2014

Albert Armand HÉBERT est né le 11 juillet 1889 à Saint-Germain-en-Laye, dans le département de la Seine-et-Oise (actuellement les Yvelines). Résidant au Vésinet.

Classe 1909, numéro matricule 2500 donné lors de son recrutement par le 4e bureau de la Seine. Soldat de 2e classe au 356e régiment d'infanterie, régiment de réserve du 156e d'infanterie créé à Troyes. Le régiment est affecté à la 73e division de réserve, qui est maintenue en garnison dans la place-forte de Toul, avant d’être engagée au combat.

Mort le 23 septembre 1914 à Serrouville (dans le département de la Meurthe-et-Moselle).

Robert CHAINBAUX

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Robert Émile CHAINBAUX est né le 16 mars 1892 à Paris, dans le 10e arrondissement, fils d'Émile Édouard Chainbaux et de Céline Marie Bellay. Il a les cheveux et les yeux châtains, fait un mètre 72, travaille comme employé de bureau et réside à Chatou, au 32 route de Carrières.

De la classe 1912, numéro matricule 5376 au recrutement à Versailles, il commence son service militaire le 8 octobre 1913. Il est chasseur de 2e classe au 2e bataillon de chasseurs à pied (2e BCP) à Lunéville, au sein de la 11e division du 20e corps. Son unité se déploie le long de la frontière avec l'Allemagne avant même le décret de mobilisation, pour protéger le reste de l'armée. Robert survit à la bataille de Morhange le 20 aout, puis passe caporal le 26 août 1914. Début septembre, le bataillon participe à la bataille du Grand Couronné.

Le 19 septembre, la 11e division est transférée en Picardie pour participer à la course à la mer. Robert meurt le 25 septembre 1914 à Chuignes (dans le département de la Somme).

Charles BESSIN

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Recherches réalisées par Amélie (1re ES 2) en 2014

Charles André Almire BESSIN est né le 11 avril 1881 à La Ferté-Macé (dans l'Orne). Résidant à Croissy-sur-Seine.

Classe 1901, il reçoit le numéro matricule 784 lors de son recrutement à Argentan. Soldat de 2e classe au 216e RI, mort le 26 septembre à la ferme de Confrécourt (dans l'Aisne).

Albert LESSERÉ

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Recherches réalisées par Clément (1re S 3) en 2014

Albert Adolphe Paul LESSERÉ est né le 28 juin 1892 à Clichy (dans le département de la Seine, aujourd’hui dans les Hauts-de-Seine), fils d'Ernest Adolphe Antoine Lesseré et de Marie Alexandrine Deparis. Albert a les cheveux châtains, les yeux orangé verdâtre, fait un mètre 76 et réside au Vésinet, au 17 de la rue Auber.

Il fait partie de la classe 1912, numéro matricule 5534 au recrutement à Versailles. Le 7 octobre 1911, alors étudiant, il s'engage volontaire pour quatre ans à la mairie du 5e arrondissement de Paris. D'abord au 52erégiment d'artillerie de campagne, il passe brigadier le 21 février 1912 puis maréchal des logis le 4 septembre 1912. Le 10 octobre 1912, il entre à l'école Polytechnique avec le grade d'aspirant. Le 1er octobre 1913, il est nommé sous-lieutenant et est affecté au 6e régiment du génie d'Angers. Lors de la mobilisation il fait partie de la compagnie 9/2 du 6erégiment (c'est-à-dire la 2e compagnie du 9e bataillon, affecté au 9e corps ; la 9/2 est intégrée à la 18e division). Il est nommé lieutenant le 2 septembre.

Albert meurt le 26 septembre 1914 à Baconnes (dans le département de la Marne).

Marcel POISSON

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Marcel POISSON, mort le 26 septembre 1914 à Manonville (Meurthe-et-Moselle)

Charles TRITSCH

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Recherches réalisées par Marine.C (1re ES 2) en 2014

Charles Gaston Ernest Émile TRITSCH est né le 31 mars 1890 à Saint-Germain-en-Laye (dans le département de Seine-et-Oise, aujourd’hui les Yvelines). Il est le fils de Joseph Dominique Tritsch et de Dulchérie Céline Triolet. Charles a les cheveux châtain et des yeux bleu, il fait un mètre 71, travaille comme serrurier et réside au Vésinet au 47 de la rue Alphonse Pallu.

Il est de la classe 1910, numéro matricule 2633 lors du recrutement à Versailles. Le 17 décembre 1908, il s'engage volontaire pour trois ans à la mairie de Versailles. Il fait son service au 51e régiment d'infanterie à Beauvais, où il passe caporal le 1er octobre 1911. Il intègre l'école militaire préparatoire d'infanterie de Rambouillet le 12 janvier 1911. Rengagé le 8 décembre 1911 pour un an, il passe dans la réserve le 1er décembre 1912 et redeviens donc civil.

Lors de la mobilisation, il est affecté le 2 août comme caporal au 205e régiment d'infanterie, un régiment de réserve créé à Falaise avec des réservistes de toute la 3e région militaire. Cette unité fait partie de la 53e division de réserve, envoyée en seconde ligne autour de Vervins, mais engagée au combat à partir de la fin août, notamment lors de la bataille de Guise et la bataille de la Marne.

Probablement blessé durant la bataille de la Marne, puis transporté à l'hôpital de Casteljaloux dans le Lot-et-Garonne, où il est mort des suites de ses blessures le 27 septembre 1914 (pas d'antibiotique à l'époque).

Jean ENGELHARD

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Recherches réalisées par Quentin & Hadrien (1re ES 2) en 2014

Jean René ENGELHARD est né au Vésinet le 18 mars 1890, département Seine-et-Oise (aujourd'hui Yvelines). Résidant au Vésinet.

Il fait partie de la classe 1910, numéro matricule 2604 reçu lors de son recrutement à Versailles. Soldat de 2e classe au 21e régiment d'infanterie coloniale, caserné à Maisons-Laffitte.

Mort le 27 septembre 1914 à Monplaisir (dans la Marne) ; genre de mort : « tué à l'ennemi ». Jean est mort lors de « l'affaire du Bois de Ville » durant laquelle 528 hommes de son régiment sont morts avec lui.

Recherches réalisées par Stéphane et Lucas (1re S 3) en 2014

André MOLLÉ est né le 26 janvier 1876 à Chatou, il est le fils de François Mollé et Marie Jeanne Benz. André avait les cheveux châtains, les yeux marrons, faisait un mètre 59, était peintre en bâtiment et était toujours résidant sur la commune en 1914.

De la classe 1896, numéro 1575 au recrutement à Versailles, il débute son service militaire le 16 novembre 1897 au 15e bataillon de chasseurs à pied. En novembre 1900, il passe dans la réserve, puis en 1910 dans la territoriale. Suite à la mobilisation générale d'août 1914, il est rappelé, rejoignant le 18e régiment d'infanterie territoriale (18e RIT) dès le 3 août comme soldat de 2e classe.

André est perdu par son bataillon le 26 septembre 1914 à Flers, présumé blessé. Il meurt le 27 septembre 1914 de ses blessures, à l'ambulance d'Albert (dans la Somme).

Recherches réalisées par Maëlys et Hoda (1re ES 2) en 2014

Léon Marie LEBAS est né le 15 avril 1884 à Gétigné (département de la Loire-Inférieure, actuel Loire-Atlantique). Commune de résidence : Chatou.

Classe 1904, numéro matricule 1116 donné lors de son recrutement à Ancenis. Soldat au 64e RI.

« Mort pour la France » le 28 septembre 1914 à Bécourt-la-Boisselle (dans la Somme), « tué à l'ennemi ».

Désiré PASCAL

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Recherches réalisées par Inés & Léo (1re ES 2) en 2014

Désiré PASCAL est né le 12 novembre 1885 à Montesson (dans le département de la Seine-et-Oise). Il était résidant à Chatou.

De la classe 1905, il reçoit le numéro matricule 2778 lors de son recrutement à Versailles. Comme soldat de 2e classe, il appartenait au 41e régiment d'infanterie coloniale (RIC), un régiment de réserve créé en août 1914.

Par ailleurs celui-ci est mort le 28 septembre 1914 à Curlu (Somme).

Maurice GASTAMBIDE

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Recherches réalisées par Vàâlôùù78 izy:& (1re S 3) en 2014

Maurice Edmond Adrien GASTAMBIDE est né le 22 juillet 1876 à Versailles (dans le département de la Seine-et-Oise), il est le fils d'Eugène Émile Gastambide et de Marthe Adèle Odier. Maurice avait des cheveux châtains, des yeux gris, faisait un mètre 79 et a résidé à Paris, puis au Vésinet.

De la classe 1896, numéro matricule 1645 au recrutement à Versailles, il avait alors 20 ans et était étudiant en droit. Il fait son service au 129e régiment d'infanterie de 1897 à 1898, terminant caporal (il est mis en disponibilité avant la fin du service théorique). Il passe sergent en 1899, puis dans la réserve en 1900 et enfin dans la territoriale en 1910. Lors de la mobilisation, étant donné son âge, Maurice est affecté comme sous-lieutenant au 18e régiment d'infanterie territoriale (18e RIT) à Évreux, au sein de la 82e division d'infanterie territoriale.

Il est mort le 30 septembre 1914 à la ferme de Beauregard, près de Puisieux (dans le Pas-de-Calais), « tué à l'ennemi ».

Maurice CLOPPET

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Maurice Claude CLOPPET, soldat au 204e RI, mort le 16 septembre 1914.

Eugène BOURGEOIS

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Eugène Louis BOURGEOIS, soldat au 28e RI, mort le 25 septembre 1914 à Villers-Franqueux (Marne).

Robert CHAINBAUX

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Robert Émile CHAINBAUX, caporal au 2e BCP, mort le 25 septembre 1914

Arsène COCHARD

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Arsène Alphonse COCHARD, soldat au 21e RIC, mort le 5 septembre 1914 à Poushion (Marne)

Jacques CASTELLAT

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Jacques CASTELLAT, soldat au 18e RIC, mort le 25 septembre 1914

Notes et références

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