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Examen : Baccalauréat série SMathématiques en terminale générale/Examen/Bac S math France 2007 », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
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Voir Produit scalaire dans l'espace/Exercices/Exercices#Exercice 2 .
Voir Intégration de Riemann/Intégrale et primitives#Intégration par parties .
Points importants de la démonstration
Comme toute démonstration où l'énoncé n'introduit pas explicitement les éléments à manipuler, il faut commencer par présenter les éléments de travail par Soient
u
{\displaystyle u}
et
v
{\displaystyle v}
…
Avant d'intégrer une relation, il faut bien écrire qu'elle est valable sur tout l'intervalle sur lequel on va intégrer : pour tout
t
∈
[
a
,
b
]
,
(
u
v
)
′
(
t
)
=
u
′
(
t
)
v
(
t
)
+
u
(
t
)
v
′
(
t
)
{\displaystyle t\in [a,b],~(uv)'(t)=u'(t)v(t)+u(t)v'(t)}
.
Bien sûr, ne pas oublier de conclure .
On va intégrer
I
{\displaystyle I}
par parties de deux façons.
On choisit d'abord de poser sur l'intervalle
[
0
,
π
]
{\displaystyle [0,\pi ]}
les fonctions
u
{\displaystyle u}
et
v
{\displaystyle v}
telles que :
u
′
:=
exp
{\displaystyle u':=\exp }
, de primitive (par exemple)
u
:=
exp
{\displaystyle u:=\exp }
;
v
:=
sin
{\displaystyle v:=\sin }
, de dérivée
v
′
=
cos
{\displaystyle v'=\cos }
.
Les fonctions
u
{\displaystyle u}
et
v
{\displaystyle v}
sont bien dérivables à dérivée continue sur l'intervalle
[
0
,
π
]
{\displaystyle [0,\pi ]}
. On peut donc appliquer la formule d'intégration par parties :
I
=
∫
0
π
u
′
(
x
)
v
(
x
)
d
x
=
[
u
v
]
0
π
−
∫
0
π
u
(
x
)
v
′
(
x
)
d
x
=
u
(
π
)
×
0
−
u
(
0
)
×
0
−
∫
0
π
e
x
cos
x
d
x
=
−
J
.
{\displaystyle {\begin{aligned}I&=\int _{0}^{\pi }u'(x)v(x)\,\mathrm {d} x\\&=[uv]_{0}^{\pi }-\int _{0}^{\pi }u(x)v'(x)\,\mathrm {d} x\\&=u(\pi )\times 0-u(0)\times 0-\int _{0}^{\pi }\operatorname {e} ^{x}\cos x\,\mathrm {d} x\\&=-J.\end{aligned}}}
Point à ne pas omettre avant le calcul
Dans cette démonstration, le point-clé est l’application de la formule d'intégration par parties. Il faut bien expliciter l'hypothèse-phare de ce théorème avant de dérouler les calculs, à savoir :
Les fonctions
u
{\displaystyle u}
et
v
{\displaystyle v}
doivent être dérivables à dérivée continue sur l'intervalle d'intégration.
De même, en posant :
u
′
:=
sin
{\displaystyle u':=\sin }
, de primitive (par exemple)
u
:=
−
cos
{\displaystyle u:=-\cos }
;
v
:=
exp
{\displaystyle v:=\exp }
, de dérivée
v
′
=
exp
{\displaystyle v'=\exp }
,
on obtient :
I
=
−
cos
π
×
e
π
−
(
−
cos
0
)
×
e
0
−
∫
0
π
e
x
(
−
cos
x
)
d
x
=
e
π
+
1
+
J
.
{\displaystyle {\begin{aligned}I&=-\cos \pi \times \operatorname {e} ^{\pi }-(-\cos 0)\times \operatorname {e} ^{0}-\int _{0}^{\pi }\operatorname {e} ^{x}(-\cos x)\,\mathrm {d} x\\&=\operatorname {e} ^{\pi }+1+J.\end{aligned}}}
−
J
=
I
=
e
π
+
1
+
J
{\displaystyle -J=I=\operatorname {e} ^{\pi }+1+J}
donc
J
=
−
e
π
+
1
2
{\displaystyle J=-{\frac {e^{\pi }+1}{2}}}
et
I
=
e
π
+
1
2
{\displaystyle I={\frac {e^{\pi }+1}{2}}}
.
Soient
u
,
v
:
]
−
1
,
+
∞
[
→
R
{\displaystyle u,v:\left]-1,+\infty \right[\to \mathbb {R} }
définies par
v
(
x
)
=
1
+
x
{\displaystyle v(x)=1+x}
et
u
=
ln
v
{\displaystyle u=\ln v}
.
Alors (pour tout
x
>
−
1
{\displaystyle x>-1}
)
v
′
(
x
)
=
1
{\displaystyle v'(x)=1}
et
u
′
(
x
)
=
v
′
(
x
)
v
(
x
)
=
1
1
+
x
{\displaystyle u'(x)={\frac {v'(x)}{v(x)}}={\frac {1}{1+x}}}
donc
f
′
(
x
)
=
1
−
1
1
+
x
(
1
+
x
)
−
ln
(
1
+
x
)
(
1
+
x
)
2
=
(
1
+
x
)
2
−
1
+
ln
(
1
+
x
)
(
1
+
x
)
2
.
{\displaystyle {\begin{aligned}f'(x)&=1-{\frac {{\frac {1}{1+x}}(1+x)-\ln(1+x)}{(1+x)^{2}}}\\&={\frac {(1+x)^{2}-1+\ln(1+x)}{(1+x)^{2}}}.\end{aligned}}}
x
↦
(
1
+
x
)
2
{\displaystyle x\mapsto (1+x)^{2}}
est strictement croissante sur
]
−
1
,
+
∞
[
{\displaystyle \left]-1,+\infty \right[}
;
x
↦
ln
(
1
+
x
)
{\displaystyle x\mapsto \ln(1+x)}
est strictement croissante sur
]
−
1
,
+
∞
[
{\displaystyle \left]-1,+\infty \right[}
;
La somme de deux fonctions strictement croissantes est strictement croissante.
Donc
N
{\displaystyle N}
est strictement croissante sur
]
−
1
,
+
∞
[
{\displaystyle \left]-1,+\infty \right[}
.
N
(
0
)
=
1
2
−
1
+
ln
(
1
)
=
0
{\displaystyle N(0)=1^{2}-1+\ln(1)=0}
.
Par conséquent,
N
{\displaystyle N}
est strictement négative sur
]
−
1
,
0
[
{\displaystyle \left]-1,0\right[}
et strictement positive sur
]
0
,
+
∞
[
{\displaystyle \left]0,+\infty \right[}
. Puisque
f
′
(
x
)
=
N
(
x
)
(
1
+
x
)
2
{\displaystyle f'(x)={\frac {N(x)}{(1+x)^{2}}}}
est du même signe, on en déduit le tableaux de variations suivant pour
f
{\displaystyle f}
:
x
−
1
0
+
∞
Signe de
f
′
(
x
)
‖
−
0
+
‖
+
∞
+
∞
f
(
x
)
‖
↘
↗
‖
0
{\displaystyle {\begin{array}{c||cccccc|}x&-1&&&0&&+\infty \\\hline {\text{Signe de }}f'(x)&\|&&-&0&+&\\\hline &\|&+\infty &&&&+\infty \\f(x)&\|&&\searrow &&\nearrow &\\&\|&&&0&&&\\\hline \end{array}}}
Soit
x
∈
]
−
1
,
+
∞
[
{\displaystyle x\in \left]-1,+\infty \right[}
.
f
(
x
)
=
x
⇔
x
−
ln
(
1
+
x
)
1
+
x
=
x
⇔
ln
(
1
+
x
)
1
+
x
=
0
⇔
ln
(
1
+
x
)
=
0
⇔
1
+
x
=
1
⇔
x
=
0.
{\displaystyle {\begin{aligned}f(x)=x&\Leftrightarrow x-{\frac {\ln(1+x)}{1+x}}=x\\&\Leftrightarrow {\frac {\ln(1+x)}{1+x}}=0\\&\Leftrightarrow \ln(1+x)=0\\&\Leftrightarrow 1+x=1\\&\Leftrightarrow x=0.\end{aligned}}}
L'unique point d'intersection de
C
{\displaystyle {\mathcal {C}}}
et
D
{\displaystyle {\mathcal {D}}}
est donc l'origine du repère :
O
(
0
,
0
)
{\displaystyle O(0,0)}
.
f
{\displaystyle f}
est croissante sur
[
0
,
+
∞
[
{\displaystyle \left[0,+\infty \right[}
donc
0
≤
x
≤
4
⇒
f
(
0
)
≤
f
(
x
)
≤
f
(
4
)
⇒
0
≤
f
(
x
)
≤
4
−
ln
5
5
⇒
0
≤
f
(
x
)
<
4
{\displaystyle 0\leq x\leq 4\Rightarrow f(0)\leq f(x)\leq f(4)\Rightarrow 0\leq f(x)\leq 4-{\frac {\ln 5}{5}}\Rightarrow 0\leq f(x)<4}
.
Montrons par récurrence que pour tout
n
∈
N
{\displaystyle n\in \mathbb {N} }
,
u
n
∈
[
0
,
4
]
{\displaystyle u_{n}\in \left[0,4\right]}
.
Initialisation :
u
0
=
4
∈
[
0
,
4
]
{\displaystyle u_{0}=4\in \left[0,4\right]}
.
Hérédité : soit
n
∈
N
{\displaystyle n\in \mathbb {N} }
tel que
u
n
∈
[
0
,
4
]
{\displaystyle u_{n}\in \left[0,4\right]}
. Alors, d'après la question B.1,
u
n
+
1
=
f
(
u
n
)
∈
[
0
,
4
]
{\displaystyle u_{n+1}=f(u_{n})\in \left[0,4\right]}
.
Le principe de récurrence permet de conclure.
Pour tout
n
∈
N
{\displaystyle n\in \mathbb {N} }
,
u
n
+
1
−
u
n
=
f
(
u
n
)
−
u
n
=
−
ln
(
1
+
u
n
)
1
+
u
n
≤
0
{\displaystyle u_{n+1}-u_{n}=f(u_{n})-u_{n}=-{\frac {\ln(1+u_{n})}{1+u_{n}}}\leq 0}
car
u
n
≥
0
{\displaystyle u_{n}\geq 0}
.
La suite
(
u
n
)
{\displaystyle (u_{n})}
est donc décroissante.
Puisque
(
u
n
)
{\displaystyle (u_{n})}
est décroissante et minorée (par
0
{\displaystyle 0}
), elle converge.
Puisque la suite est récurrente de la forme
u
n
+
1
=
f
(
u
n
)
{\displaystyle u_{n+1}=f(u_{n})}
avec
f
:
[
0
,
4
]
→
[
0
,
4
]
{\displaystyle f:\left[0,4\right]\to \left[0,4\right]}
continue,
sa limite est un réel
ℓ
∈
[
0
,
4
]
{\displaystyle \ell \in \left[0,4\right]}
tel que
f
(
ℓ
)
=
ℓ
{\displaystyle f(\ell )=\ell }
,
c'est-à-dire (d'après la question A.3) :
ℓ
=
0
{\displaystyle \ell =0}
.