Littérature de jeunesse en anglais : Princesse Belle-Étoile/La pomme qui chante
La vieille Feintise apprit par ses espions que Chéri était revenu et que la princesse, après s'être lavé le visage avec l'eau-qui-danse était devenue encore plus belle. En apprenant cela, elle ne perdit pas de temps et se débrouilla pour que la princesse rêve de la merveilleuse pomme-qui-chante. Prince Chéri la trouva encore une fois malheureuse et en comprit une fois de plus la cause et repartit encore sur son blanc cheval, en laissant une lettre pour Belle-Étoile. Entre temps, le roi n'oubliait pas les charmants jeunes gens et leur reprocha de ne jamais venir au palais. Ils s'en excusèrent, en disant qu’ils étaient retenus par l'absence de leur frère. Au lever du jour, le Prince Chéri rencontra un beau jeune homme qui lui apprit où trouver la pomme-qui-chante : mais il eut beau voyager, il n'en trouva aucun signe. Il vit alors une pauvre tourterelle tomber à ses pieds, mourante. Il eut pitié d'elle et la soigna. Elle lui dit : -- « Bonjour, noble Chéri, vous êtes destiné à me sauver la vie et moi à vous rendre de grands services. Vous êtes venu chercher la pomme-qui-chante : elle est gardée par un dragon terrible. » La tourterelle le conduisit alors dans un lieu où il trouva une cuirasse de verre qu’il enfila sur ses conseils et se mit fièrement en quête du dragon. Le monstre à deux têtes bondit sur lui, du feu jaillissant de sa gorge ; mais en voyant son terrible visage multiplié à l'infini dans les miroirs du prince, c’est lui qui eut peur. Il s'arrêta et regardant ce prince apparemment entouré de dragons, il s'échappa et se jeta dans un profond ravin. Le prince trouva la pomme et la rapporta à la princesse. Elle n’avais pas fermé l’œil depuis son départ et se précipita vers lui avec passion. Quand la vicieuse Feinstise entendit le chant délicieux de la pomme, sa douleur fut à son comble car au lieu de blesser les enfants elle leur avait rendu service par ses conseils perfides. |