Aller au contenu

Utilisateur:Ambre Troizat/Ouvrages à propos de Saint-George

Une page de Wikiversité, la communauté pédagogique libre.
Joseph Bologne dit Chevalier de Saint-George

Légende & mythe d'un Saint Chevalier

[modifier | modifier le wikicode]

Se reporter à : Légende & mythe d'un Saint Chevalier

  • 1718 - Les ordres de Saint-George (George sans "s") dans Honoré de Sainte-Marie, Dissertations historiques et critiques sur la chevalerie ancienne et moderne, avec ses notes, Pierre François Giffart et N. Pépie et J.-F. Moreau, Paris, , page 513
1er septembre 1748, permission pour Mme. St-Georges d’ammener Nanon et Joseph en France.

1753

1753 - Saint-George entre à l’académie de Nicolas Texier de la Boëssière vers 1753[1] afin de se préparer au métier d’officier[réf. nécessaire].

1756 - Début de la guerre de Sept Ans (1756-1763)

Texier de la Boiſſiere reçu Maître en-fait-d'Armes, 14 mars 1759

1759

« 1759 - Le Mercredi, 14 de ce mois, le Sieur Texier de la Boiſſiere, a été reçu Maître en-fait-d'Armes. L'exercice qui devoit décider ſa réception s'eſt fait au Jeu de Paume de la Perle, rue de la Vieille Eſtrapade, en préſence de M. le Procureur du Roi & d'une nombreuſe Aſſemblée. Les Sieurs Donnadieu, de Vaucourt, & de la Salle, ont diſputé, contre le Récipiendaire les deux prix, dont le premier a été gagné au fleuret par le Sieur Donnadieu, & le ſécond a été gagné au poignard par le Sieur de la Salle ; les Combattans ont déployé toute l'adreſſe & toute la ſoupleſſe dont l'eſcrime eſt ſuſceptible. »
La Feuille nécessaire : contenant divers détails sur les sciences, les lettres et les arts, 1759[2]

1760 - Spectacle de rue, Paris

1760

1761 - Naufrage de L'Utile : les esclaves oubliés de Tromelin

[modifier | modifier le wikicode]
Armoiries de la Compagnie des Indes Orientales
  • 1761 - Dans la nuit du 31 juillet 1761 au 1er août 1761, L'Utile, frégate de la Compagnie française des Indes fait naufrage sur les récifs coralliens de l'île Tromelin. Sur cent-soixante hommes, femmes et enfants malgaches, captifs emmenés en esclavage vers l'[w:Île Maurice|île Maurice]], et cent-quarante-deux hommes d'équipage, l'équipage et une soixantaine de Malgaches arrivent à rejoindre l'île. Les autres captifs, enfermés dans les cales, périssent noyés. Les soixante Malgaches sont abandonnés sur l'Ile. Le 29 novembre 1776, quinze ans après le naufrage, sept femmes et un enfant de huit mois seront secourus par l'équipage du chevalier de Tromelin.
  • « Ile de Sable dans la mer des Inde, 1835 - Cette île, qui serait mieux nommée un banc de sable, est située dans le nord de l'ile Bourbon, par 15° 55'de lat. S., et 52° 11' de long. E. Elle fut découverte, en 1712, par la Diane. Elle est plate et n'a pas plus d'un quart de lieue de circuit; cependant on y a trouvé, vers ces deux extrémités nord et sud, de l'eau potable à quinze pieds de profondeur. C'est un écueil dangereux, à peine visible à deux lieues par un beau temps, et fort redouté des marins. En 1761, la flûte l'Utile, commandée par M. de La Fargue, y fit naufrage. L'équipage était en partie composé de noirs esclaves, qui travaillèrent, de concert avec les blancs, pendant six mois, à construire une chaloupe avec les débris du bâtiment. La chaloupe faite, les officiers et les blancs s'embarquèrent et abordèrent heureusement, après une courte traversée, à Sainte-Marie, dans l'ile de Madagascar. Les noirs restèrent sur l'écueil en attendant qu'on vînt à leur secours; sous prétexte de la guerre, on ne voulut pas, à l'Ile-de-France, risquer d'envoyer un petit bâtiment pour délivrer ces malheureux naufragés. Ce ne fut qu'en 1776 que la corvette la Dauphine, commandée par M. de Tromelin, rencontra l'ile de Sable, et parvint à vaincre tous les obstacles qui defendent l'approche de cet écueil. Sept négresses seules et un petit enfant avaient pu résister, pendant quinze années, à toutes les rigueurs de cette cruelle position. Les quatre-vingts autres naufragés avaient péri, soit de misère, soit en cherchant à se sauver sur des radeaux. Une case avait été construite avec les restes des débris du vaisseau; elle était recouverte d'écailles de tortues de mer et placée sur le sommet de cette ile, qui, étant à peine élevée de quinze pieds au-dessus du niveau de la mer, n'est pas toujours dans les tempêtes à l'abri des plus grosses lames. Des plumes d'oiseaux, artistement liées par les femmes, servaient d'habillemens et de couvertures; les coquillages et quelques tortues formaient toute la nourriture.

Les sept négresses racontèrent que pendant leur séjour sur cette île, elles avaient vu passer cinq bâtimens dont plusieurs avaient inutilement tenté d'aborder. Le canot de l'un d'eux, de la Sauterelle, était arrivé tout près de l'ile ; mais les brisans l'empêchant de prendre terre, un matelot sauta à la mer ; il gagna le rivage à la nage et fut forcé d'y rester ; car l'officier du canot, frappé de terreur panique, rejoignit le bâtiment qui fit route et disparut. Ce matelot construisit un petit radeau, et partit avec trois nègres et trois négresses pour Madagascar, éloigné de cent lieues. On n'a jamais eu de leurs nouvelles.

Depuis le naufrage de l'Utile, on a fréquemment envoyé des navires de guerre visiter l'ile de Sable, pour sauver les équipages des navires qui auraient pu y faire naufrage. On y voyait encore, il y a quatre ans, des restes de cabane et de puits, et une perche portant une croix à demi renversée par le vent. »
— Euryale Cazeaux, Edouard Charton.- Le Magasin pittoresque, 1835[3]

Bibliographie

1763 - Fin de la guerre de Sept Ans (1756-1763)

  • 1769 -Création du Le Concert des Amateurs à l’Hôtel de Soubise, (1769-1781). Robert Henri Tissot, Camille Bellissant, Le Concert des Amateurs à l'Hôtel de Soubise (1769-1781), Une institution musicale parisienne en marge de la Cour, Centre Interdisciplinaire et Interuniversitaire de Recherche et d'Étude en Musicologie et université Grenoble-II,

Charles-Joseph Capisuchi de Bologne

[modifier | modifier le wikicode]
 Last name : Charles-Joseph Capisuchi De Bologne[4] 
 Occupation : Mestre de camp de cavalerie
 Date of death : 01/10/1773
 Adresse : Place du Carrousel
 Lien : <https://en.geneanet.org/indexation/noms/174362/192>

Charles Camille Capisuchi De Bologne

[modifier | modifier le wikicode]
 2 Marguerite Françoise sa fille
 Le père condamné 
 La fille, Marguerite Capisuchi Bologne, émigrée. Elle épouse de M. Alexandre Henri de Foudras
 Alexandre Henri de Foudras, veuf de l'émigrée Marguerite Capisuchi Bologne, Dame Antoinette de Capisuchi Bologne marquise de Foudras baronne de Deuilly Serecourt Tignecourt Saint Julien et Provenchère, légataire universel de son fils Rolland Philippe Anne Hugues Louis seul héritier de sa mère pour douze vingt quatrièmes

Françoise Charlotte Gabrielle Eugénie de Capisucchi Bologne

[modifier | modifier le wikicode]
 Claude Charles du Tartre Seigneur de Chilly Bornay & qui a épousé par contrat du 24 janvier 1744 Catherine Agnès de Cardon Vidampierre, fille de Messire Jean Philippe de Cardon Vidampierre, Seigneur de Lanfraucour, Comte de Vandeléville, premier Gentil homme de la chambre du Duc Léopold de Lorraine & Gouverneur des Princes ses enfants, Grand Bailli de Saint Michel & Colonel d'infanterie au service de France & de Dame Françoise Charlotte Gabrielle Eugénie de Capisucchi Bologne[5]. Il ne reste de ce mariage qu'une fille 

1775 - Début de la guerre d'indépendance des États-Unis, 1775 à 1783.

1778, La Chasse, Saint-George

« On a donné le 12 de ce mois, sur le théâtre de la Comédie Italienne, la première représentation de la Chasse, comédie en trois actes, en prose, mêlée d'ariettes, paroles de M. Desfontaines, l'auteur de l'Aveugle de Palmyre, de la Cinquantaine, etc., musique de M. de Saint-Georges. Le trait qui a donné l'idée de ce petit ouvrage est une anecdote connue de notre jeune, reine, un trait d'humanité qui, pour être infiniment simple, n'en est que plus sensible et plus touchant. Mais ce qui, dans la bouche d'une grande souveraine, est d'un prix inestimable, peut devenir sans doute une chose assez ordinaire dans la bouche d'une dame de château ; et ce qui doit faire adorer les grâces sur le trône n'est pas toujours ce qui réussit le mieux au théâtre.
Si le fond de ce petit drame est minutieux, l'exécution l'est encore davantage, et l'effet des scènes les plus plaisantes est toujours affaibli par la longueur et l'ennui des détails. On sent parfaitement, sur-tout quand on se rappelle les drames de M. Sedaine, combien les détails les plus minces en apparence peuvent ajouter à la vérité d'un tableau dramatique ; mais du moins faut-il que ces détails tiennent essentiellement au caractère, à la situation, et qu'il en résulte quelque effet, et un effet qui ne puisse être préparé par un moyen plus sûr et plus vrai. Il est aussi dangereux d'affecter la manière de M. Sedaine que d'affecter le naturel même... La musique de ce drame est assez analogue au poème. Le public a trouvé dans la composition du musicien, comme dans celle du poëte, de la gaieté, des détails agréables, des traits heureux ; mais il y a trouvé aussi des longueurs, des choses communes, et sur-tout un grand nombre d'imitations et de réminiscences. Un des morceaux qui a paru faire le plus de plaisir est l'air où Rosette raconte à son père les amours de sa sœur ; en voici les paroles :

Si Mathurin dessus l'herbette
Cueille la rose du matin,
Il vient l'apporter à Colette,
Puis il la place sur son sein.
Moi, qui ne suis que la cadette,
Je ne sais si c'est de l'amour ;
Mais je voudrais dessus l'herbette
Recevoir la rose à mon tour.

A l'ombrage de la coudrette
Si Colette va sommeiller,
Par un baiser pris en cachette
Mathurin court la réveiller.
Moi, qui ne suis que la cadette,
Je ne sais si c'est de l'amour ;
Mais je voudrais sur la coudrette
Être réveillée à mon tour.

Quand Mathurin parle à Colette,
Si vous venez pour nous chercher,
Ma sœur, qui sans cesse vous guette,
Vous attrape, et le fait cacher.
Moi, qui ne suis que la cadette,
Je ne sais si c'est de l'amour;
Mais je voudrais être Colette,
Et vous attraper à mon tour

 »
— Correspondance littéraire, philosophique et critique, Volume 1:Volume 5[6].

1779 - Il paraît depuis quelque temps dans le monde un mulâtre

[modifier | modifier le wikicode]

« 1779 - Il paraît depuis quelque temps dans le monde un mulâtre, nommé M. de Saint-Georges »
— Georges Touchard-Lafosse.- Apparition du chevalier de Saint Georges dans Chroniques de l'Oeil-de-Bœuf, 1845[7]

« Saint-Georges (M. de), attaché à Monfeigneur le Duc d'Orléans est peut être de tous les hommes celui qui est né avec le plus de talens différens. Personne n'a porté à un plus haut degré l'art d'exécuter tous les exercices du corps & fur-tout celui de faire des armes. M. de Saint Georges est depuis plusieurs années à la tête du Concert des Amateurs, & c'est un de ceux où la musique est rendue avec le plus de précision & de nuances. Ce célèbre Amateur réunit à tous ses talens le mérite peu commun d'une grande modestie & de la plus grande douceur. Il a composé des sonates des symphonies & des concerts qui lui ont mérité de justes applaudissemens. Son opéra comique d'Ernestine paroles de M. le Chevalier Sainfon a été donné à la Comédie Italienne en 1777 & est rempli de morceaux charmans. »
La Borde, Jean-Benjamin de,(1734-1794.- Essai sur la musique ancienne et moderne, Volume III, Google Id,

Jfo6AAAAcAAJ&dq

[8], pp. 484-485[9].

Voir l'ensemble des volumes sur Internet Archive[10]

Bataille de Trinquemalay, 25 août - 3 septembre 1782

[modifier | modifier le wikicode]
La bataille de Trinquemalay, , 3 septembre 1782 signe la disgrâce du Chevalier de Tromelin.

1787 : La Fille Garçon

[modifier | modifier le wikicode]

« En 1787 il fit jouer au Théâtre-italien la Fille garçon, opéra en 2 actes, dont la musique était du fameux St-Georges. »
— Michaud;- Biographie universelle ancienne et moderne, 1843, Tome 10[12].

1787, Demaillot, Saint-George.- la Fille garçon

[modifier | modifier le wikicode]
  • Grimm, 18 août 1787. Les paroles sont de Monsieur Demaillot qui a travaillé avec beaucoup de succès


En 1787, Saint-George voulut faire un dernier essai de son talent pour la composition dramatique, et fit jouer au mois d'août la Fille garçon. Cette fois il fut plus heureux, et son ouvrage obtint quelques représentations[13]. La première représentation de la Fille Garçon, comédie en deux actes et en prose, mêlée d'ariettes sur le théâtre Italien eut lieu le 18 août 1787. Les paroles sont d’Ève Demaillot. La musique est de M. de St-Georges</ref>

  • 1813 - Friedrich Melchior Grimm, Denis Diderot, Correspondance littéraire, philosophique et critique, adressée à un souverain d'Allemagne depuis 1753 jusqu'en 1769, Première partie, 1813, Paris,


Laurence Senelick, The changing room: sex, drag and theatre(*) : XVIIIe siècle : 1650-1820, The changing room: sex, drag and theatre, Routledge, 2000 .
Le Dictionnaire lyrique ou Histoire des opéras attribue les paroles à « Eve ». Félix Clément et Pierre Larousse, Dictionnaire lyrique ou Histoire des opéras. Reproduction, Fac-sim. de l'éd. de Paris, Administration du Grand dictionnaire universel, A. Boyer, Liepmannsshonn et Dufour, 1876-1881 : XVIIIe siècle : 1650-1820, Genève, Paris, diffusion Champion, Slatkine reprints, 1999 .Notice Bnf n° FRBNF37079916.
Le Théâtre de l'Opéra-Comique Paris : répertoire 1762-1972 précise le nom de l'auteur du livret : Antoine-François Eve, 1747-1814. Il s'agit en effet de "Eve dit Demaillot (Antoine-François), auteur de l'ouvrage : Antoine-François Eve, Tableau historique des prisons d'État en France sous le règne de Buonaparte : XVIIIe siècle : 1747-1814, Paris, Delaunay, 1814 . Notice Bnf n° FRBNF36311257.</ref>.

« Le 18 août, on a donné, sur le théâtre Italien, la première représentation de la Fille Garçon, comédie en deux actes et en prose, mêlée d'ariettes. Les paroles sont de M. Desmaillot, qui a travaillé avec quelque succès pour nos petits théâtres des boulevarts et du Palais-Royal. La musique est de M. de St-Georges, mulâtre plus célèbre par son prodigieux talent pour l'escrime, et par la manière très distinguée dont il joue du violon, que par la musique de deux opéra comiques, Ernestine et la Chasse, qui ne survécurent pas à leur première représentation.
Le fond de cette pièce ne mérite pas qu'on en parle. Quant à la musique, quoique mieux écrite qu'aucune autre composition de M. de St-Georges, elle a paru également dépourvue d'invention ; les divers morceaux qui la composent ressemblent, et par les motifs, et même par les accompagnements, à des morceaux trop connus. Ceci rappelle une observation que rien n'a encore démentie, c'est que si la nature a servi d'une manière particulière les mulâtres, en leur donnant une aptitude merveilleuse à exercer tous les arts d'imitation, elle semble cependant leur avoir refusé cet élan du sentiment et du génie, qui produit seuls les idées neuves et les conceptions originales. Peut-être aussi ce reproche fait à la nature ne tient-il qu'au petit nombre des hommes de cette race à qui les circonstances ont permis de s'appliquer à l'étude des arts. »
1830 - Friedrich Melchior Grimm, Denis Diderot, Correspondance littéraire, philosophique et critique de Grimm et de Diderot depuis 1753 jusqu'en 1790, Revue et mise dans un meilleur ordre avec des notes et des éclaircissements où se trouvent rétablies pour la première fois les phrases supprimées par la censure impériale, Tome treizième, 1786 — 1787, Charles Furne et Librairie philosophique de Ladrange, Paris, Tome treizième, 1786 — 1787[14]

Au mois d'août 1787
[modifier | modifier le wikicode]

« Au mois d'août 1787, il donna encore, avec Demaillot, auteur des paroles, la Fille garçon, comédie mêlée d'ariettes, qui eut un peu plus de succès. La musique, mieux écrite qu'aucune autre des compositions de Saint-George, parut également dépourvue d'invention. On en a pris occasion de faire une observation qu'aucun exemple ne paraît avoir démenti jusqu'à présent, c'est que, si la nature a favorisé d'une manière particulière les mulâtres, en leur donnant une aptitude singulière pour les arts d'imitation ; elle semblerait leur avoir refusé cet éclat d'imagination, de génie, qui seul fait exceller dans les arts créateurs. Les concertos composés par Saint-George, et surtout le menuet qui porte son nom, eurent plus de succès que ses œuvres dramatiques, et obtinrent pendant longtemps une très-grande vogue. »
Louis-Gabriel Michaud.

Mme de Rosanne
[modifier | modifier le wikicode]

"Mme de Rosanne has lost her husband and son in a war and, in order to protect her surviving".

The Chevalier de Saint-Georges
Dominique-René de Lerma
The Black Perspective in Music
Vol. 4, No. 1 (Spring, 1976), pp. 3-21
Published by: Professor J. Southern (Managing Editor-Publisher)
DOI: 10.2307/1214399
Stable URL: http://www.jstor.org/stable/1214399
Page Count: 19
<https://www.jstor.org/stable/1214399?seq=1#page_scan_tab_contents>

1800 - Ménégault
[modifier | modifier le wikicode]
  • 1783-1784 - Barthélemy Faujas de Saint-Fond, Description des expériences de la machine aérostatique de MM. de Montgolfier, et de celles auxquelles cette découverte a donné lieu ; Suivie..., Cuchet, Paris,
    • Description des expériences de la machine aérostatique de MM. de Montgolfier, et de celles auxquelles cette découverte a donné lieu ; Suivie...
      * De recherches sur la hauteur à laquelle est parvenu le ballon du Champ-de-Mars. Sur la route qu'il a tenue ; sur les différents degré de pesanteur de l'air dans les couches de l'atmosphère ;
      * D'un mémoire sur le gaz inflammable & sur celui qu'ont employé MM. de Montgolfier ; sur l'art de faire les Machines aérostatiques, de les couper, de les remplir, & sur la manière de dissoudre la gomme élastique, &c, &c. ;
      * D'une lettre sur les moyens de diriger ces machines, & sur les différents usages auxquels elles peuvent être employées.
      * Ouvrage orné de neuf planches en taille douce, représentant les diverses Machines qui ont été construites jusqu'à ce jour, particulièrement celle de Versailles, & celle dans laquelle des hommes ont été enlevés jusqu'à la hauteur de 324 pieds, &c, &c.

Saint-George à Londres garde du corps du duc d'Orléans par Talleyrand

[modifier | modifier le wikicode]

« Pendant que je fis ce voyage, le duc d'Orléans vint à Londres. J'aurais voulu, dans son intérêt, qu'il ne sortît plus de Paris : ses ennemis avaient tellement égaré l'opinion sur son compte, que, chaque jour, il avait à supporter une nouvelle avanie. Nul Anglais de qualité ne le visitait, ne répondait à ses invitations, ou ne l'appelait chez lui; aux théâtres on le sifflait : j'ai vu des matelots lui jeter du parterre des pelures d'orange. Un soir, j'étais dans une des loges du Wauxhall à causer avec Fox et Shéridan, un brouhaha plus fort qu'à l'ordinaire attirant notre attention, nous reconnûmes qu'il provenait de la présence du prince français. Peu à peu, chacun s'écarlant, comme pour éviter son contact ou sa conversation, il demeura seul au milieu de la salle immense, comme s'il eût été un objet curieux et redoutable , tant on mettait de l'affectation à le regarder de loin. Sa situation nous loucha, et tous trois, d'un commun accord, descendîmes pour ne pas le laisser avec Sillery (Genlis), Latouche, Laclos et Saint-George, qui l'accompagnaient.

Celui-ci était un créole singulièrement organisé pour la musique, la danse, l'escrime, l'équitation et de plus doux travaux. Élégant, magnifique, très à la mode, joueur, libertin, il n'avait pas d'égal dans tout ce qu'il éludiat ; il faisait de charmants opéras-comiques (le chant s'entend, car il n'était pas heureux en paroles) ; aux échecs il eût pu lutter avec Philidor, et aujourd'hui M. de La Bourdonnaye. Le duc d'Orléans, l'ayant pris en belle amitié, l'avait nommé officier dans ses gardes. Saint-George, fort aimé des dames et des hommes du grand monde, était alors tombé en disgrâce complète, parce qu'on ne lui pardonnait pas sa reconnaissance envers son bienfaiteur.
Je l'ai entendu raconter un effet singulier de l'imagination, car sa philosophie ne lui a pas permis de voir quelque chose d'extraordinaire dans ce fait si singulier ; voici comment il le racontait :
Un matin que je sortais de mon logis, à Paris, où je me trouvais alors, je fus heurté par une jeune fille singulièrement belle, qui pouvait avoir dix-huit à dix-neuf ans : j'en avais vingt-deux. Frappé d'une réunion de charmes très remarquable, je la suis, et en même temps il me semble que son cœur et le mien causent de bonne amitié, et qu'il lui dit:

− Prenez-y garde! si vous m'aimez, il faut m'aimer bien, sans quoi la mort ne nous séparera même pas."

J'observai son jeu de physionomie, il n'était repoussant. Enfin j'aborde cette merveille, elle me répond; je propose de la conduire chez elle, refus de sa part; j'insiste, elle alors :

− Monsieur, prenez-y garde ! si vous m'aimez, il faut m'aimer bien, sans quoi la mort ne nous séparera même pas.

Confondu d'entendre sa bouche répéter mot à mot ce que j'avais entendu mentalement, je ne mets que plus d'énergie à l'assurer de mon amour :

− Eh bien! alors, dit-elle, je me fie à votre parole. Je n'ai jamais eu d'amant, il m'en faut un. Voici ce que vous devez faire ; conformez vous-y de tout point. Vous avez, dans la maison où vous logez, un pavillon élégant qui s'ouvre sur le jardin ; laissez, à onze heures du soir, tous les mardi et vendredi, la porte ouverte ; n'ayez avec vous que des armes, du courage et de l'amour, je viendrai vous trouver exactement, mais prenez-y garde ! si vous m'aimez, il faut m'aimer bien, sans quoi la mort ne nous séparerait même pas.

− Encore plus étonné que les localités de ma demeure lui fussent si bien connues, frappé désagréablement de sa phrase de menace mystérieuse, j'hésite un instant ; puis, entraîné par la fougue de l'âge, je promets tout, consens à tout et j'obtiens tout en effet. Nous étions au jeudi de la semaine, dans la nuit du vendredi au samedi, je laissai la porte du pavillon ouverte ; le jardin était là ; et, deux minutes après les onze coups frappés, ma séduisante maîtresse m'apparut, belle, belle à en être jolie comme Vénus. En me quittant, elle mit à mon doigt une alliance que j'ouvris après son départ. N'y trouvais-je pas gravée sa phrase de tendresse assommante !

Six mois s'écoulèrent, jamais je ne fus si heureux. Surpris de ma constance, je ne la voyais plus que sans terme ; hélas ! cette erreur dura peu et fut cruellement détruite.

J'avais cru porter mon hommage à une Parisienne, je m'étais trompé ; ma maîtresse n'appartenait pas à cette ville commode, où le plaisir ne touche ni au poignard, ni au poison, ni à la mort, où une infidélité rentre dans les événements de la vie commune (dit en 1790). J'aimais, j'étais aimé d'une Sicilienne ardente, passionnée ; des malheurs, disaitelle, avaient amené sa famille en France, mais cette famille, qu'était-elle ? je ne l'ai jamais connue.

Il y avait six mois de la durée de cette tendresse, et au bout de ce laps de temps, sans chérir moins Violenta (qu'elle était bien nommée !), je commençais à reconnaître que d'autres femmes, sans posséder ses qualités précieuses, pouvaient être néanmoins jolies ; je les regardais, ce que je n'avais pas fait ci-devant. Enfin, à l'Opéra, une danseuse, débutante enchanteresse, m'inspira le vif désir de l'admirer de près ; c'était le samedi au soir que j'obtins d'elle un premier rendez-vous, et ce ne serait que dans la nuit du mardi au mercredi que je reverrais ma Violenta ; cette distance me rassura, et je devins infidèle sans remords.

Le mardi arriva ; j'attendis la Sicilienne, non sans battements de cœur ; elle entra dans la chambre, s'approcha rapidement du lit où je veillais ; là elle s'arrêta, fit mine de humer l'air, puis se pencha sur les oreillers, les sentit, et aussitôt un cri terrible lui échappa.

− Une femme, dit-elle ensuite avec un accès de rage et de désespoir, une femme est venue ici et tu l'as reçue là où tu m'attendais.

Sa pantomime m'avait décontenancé, son propos me terrifia, j'essayai de balbutier une dénégation; elle m'écoutait avec une incrédulité visible, quand tout à coup ses yeux s'allumèrent, elle se baissa, sa main saisit quelque chose que la Sicilienne me montra en triomphe, c'étaient les poches de la danseuse que l'étourdie, en s'en allant dimanche matin, avait laissées par mégarde. Comment moi et mes gens ne les avions-nous pas vues ? je ne me l'explique pas ; cependant Violenta les fouilla et le premier objet qu'elle en retira, c'est le billet où, en invitant la danseuse à souper, je lui donnais mon adresse ; Violenta le lut, le glissa prestement dans son sein, puis d'une voix sourde se mit à dire :

− Ceci veut du sang, je remplirai ma destinée... mais prenez-y garde, si vous m'aimez, il faut m'aimer bien, sans quoi la mort ne nous séparerait même pas.

Elle achevait à peine sa phrase fatale, que je la vis s'enfuir avec une promptitude qui ne me laissa pas le loisir de la calmer ; mais à peine fut-elle partie, que me rappelant sa première phrase : ceci veut du sang, je pensai à l'innocente danseuse, et en me relevant je me mis à lui écrire, à lui conter la vérité, bien certain que son âme généreuse ne me bouderait pas ainsi que le ferait sa rivale ; je lui peignis celle-ci comme une femme dangereuse qui savait son adresse, et qu'il fallait redouter ; je la suppliais de ne pas sortir le lendemain avant que je n'eusse été m'entendre avec elle, et surtout vu M. le lieutenant de police.

Deux heures après, c'est-à-dire à une heure et demie du matin, le domestique que j'avais chargé de porter ma lettre, avec ordre de réveiller toute la maison de ma belle danseuse, plutôt que de s'en retourner sans lui avoir remis ma missive, reparut devant moi, mais avec une physionomie tellement renversée, et un tremblement nerveux dans tous ses membres si violent, qu'à sa seule vue je compris qu'il allait m'annoncer une horrible catastrophe ; je ne me trompai pas. La Sicilienne, en me quittant, avait couru chez la danseuse, le portier lui avait livré d'autant plus facilement le passage, que, ce soir-là, cette pauvre créature donnait à souper à certains de ses consœurs et de ses confrères en badinage : on prit pour une convive attardée l'effarée qui se précipita dans la salle à manger. Là, ayant appris d'un valet quelle était la dame du logis, elle s'était élancée vers elle, et en lui présentant d'une main mon billet, elle la frappa au cœur d'un poignard qu'elle tenait de l'autre, et cela en lui disant :

− Voici une lettre de change qu'il faut que tu acquittes.

Ce récit me parut affreux, cette catastrophe me fut très désagréable : d'abord j'eus à pleurer ce double trépas; puis je fus soumis à des tracasseries sans nombre de la part de la police, que mes amis puissants firent cesser ; mais les investigations les plus sévères, les recherches les plus minutieuses ne purent faire découvrir, à Paris, aucune trace de la famille de Violenta.

Je fus plusieurs jours dans un désespoir, une exaltation d'idées qui ne me laissa pas respirer; je ressentais une crainte vague, quelque chose de sinistre et de mystérieux qui me consternait. Le vendredi prochain, je me couchai de bonne heure, car depuis ce fatal événement je n'avais plus quitté ma maison ; au coup de onze heures, j'entendis ouvrir la porte de ma chambre, et je vis..., oui je vis Violenta pâle, défaite, vêtue de blanc, les yeux atones, la physionomie immobile, et de la blessure qu'elle s'était faite sortaient de gros bouillons de sang ; du moins tel était le spectacle où l'illusion de mon imagination ardente me présenta ; car le lendemain mes recherches les plus minutieuses ne purent me faire voir aucun reste de ce sanglant spectacle.

Je demeurai pétrifié, mes yeux fixes comme les siens, ma bouche également entr'ouverte et mon corps restant dans une immobilité absolue. La terrible vision s'approcha lentement, sans bruit, monta sur mon lit, souleva les draps et se coucha contre moi à mon horreur inexprimable. Un évanouissement m'aurait rendu heureux, et je le demandai à la nature ; elle me le refusa, ou peut-être dormais-je, et j'étais, sans m'en douter, sous l'empire d'un cauchemar abominable.

Cette visite infernale se prolongea jusqu'au moment où l'horloge de la paroisse sonna une heure du matin : alors l'ombre de Violenta se releva ; ses lèvres glacées posèrent sur les miennes un baiser fétide et puis dirent avec une lenteur désespérante : "Prenez-y garde ; si vous m'aimez, il faudra m'aimer bien, car, vous le voyez, la mort ne nous séparera même pas" ; ensuite elle s'éloigna, atteignit la porte qu'elle avait fermée, l'ouvrit, la dépassa, disparut..., et un coup affreux de tonnerre, me faisant tressaillir, rendit à mon sang glacé sa circulation interrompue... Je revins à moi ; j'étais trempé de sueur ; cependant je me retins d'appeler à mon aide ; ma veilleuse brûlait, j'allumai quatre bougies, et il était jour que je veillais encore.

Je me gardai de conter à mes amis cette apparition : la nuit suivante, j'avais placé plusieurs pistolets sur la table de nuit, afin de punir, pensai-je, le mystificateur habile qui se jouait de moi; je ne vis rien. La seconde, la troisième nuit furent également tranquilles, je respirais ; mais à la quatrième, celle du mardi au mercredi, voilà que le haineux fantôme revint avec le même jeu se coucher près de moi, y passa deux heures, me quitta en me baisant atrocement sur la bouche et en me répétant sa phrase détestable.

Depuis lors, et pendant onze mois, je fus poursuivi par la même hallucination; ce qu'il y avait de plus étrange, c'était que, chaque fois, je faisais le projet de passer ces deux nuits fatales de chaque semaine avec mes amis, dans le monde, au jeu ou en parties de débauches ; eh bien ! malgré moi, en quelque lieu que je fusse, une force invincible, irrésistible me ramenait chez moi, et tout en la maudissant, je lui obéissais, je rentrais, et à dix heures et demie, au plus tard, j'étais prêt à attendre la visite fatale.

Ce secret me consumait ; une mélancolie profonde me minait ; je voyais avec dégoût tous les plaisirs de la vie, et en moi se glissait déjà une manie sanglante du suicide. Onze mois, dis-je, me séparaient du jour de la catastrophe funeste, je venais de quitter une société charmante : c'était un vendredi ; je m'étais refusé à toutes les instances faites pour me retenir, et, de retour dans ma chambre, j'allais sonner pour qu'on vint me déshabiller, et moi rentrer ainsi dans ma longue agonie, lorsque mon regard, errant machinalement, s'arrêta sur mes mains et sur la gauche d'une façon toute particulière, et tout à coup y découvrit la bague, présent sinistre de Violenta, et dans laquelle était gravée la phrase cruelle. Cette vue me fit horreur, et je m'écriai avec l'Œdipe de Voltaire, et tout en le parodiant à la fin du second vers :

Et je ne conçois pas par quel enchantement J'oubliai jusqu'ici ce cruel talisman.

Aussitôt, par un mouvement désespéré, je saisis cet anneau détestable, et, en le maudissant, je le lançai dans le feu... Il y tombait à peine que je me sentis dégagé d'un poids énorme ; mes idées, rafraîchies, cessaient instantanément de me tourmenter, je ne fus plus poursuivi par cette force infernale qui me contraignait à rentrer ; bien au contraire, une impulsion opposée me conseilla de revenir dans la maison charmante d'où je venais de sortir.

Me voilà sonnant non pour me faire déshabiller, mais pour dire que l'on remette les chevaux à ma voiture ; mes valets s'étonnent et ne font aucune observation, je ne le permettais pas ; et avant le coup de onze heures, j'étais au milieu d'un cercle rieur. Ce n'est pas que je fusse complètement tranquille ; je redoutais que le spectre vindicatif ne vînt me poursuivre en si bon lieu... j'en fus pour ma crainte : ni cette nuit, ni celle du mardi suivant, ni aucune autre, je ne revis plus la vision sans égale, fruit d'une imagination allumée et que j'aurais éteinte beaucoup plus tôt si, plus tôt, je me fusse avisé de me débarrasser de la bague qui, sans doute, alimentait cette illusion odieuse.

Dès lors, je fus heureux.

J'avais écouté Saint-George avec une attention extrême, et j'avoue que le dénouement de cette histoire si extraordinaire me parut singulier, et que ma raison ne put l'admettre ; je préférai croire à un cas plus naturel : c'est que pendant onze mois, et à la suite d'une, catastrophe horrible, sa raison avait failli et qu'elle lui était revenue quand la nature l'avait voulu. C'est de cette manière que l'on devrait expliquer un grand nombre d'histoires extraordinaires qui rentreraient dans le cas d'une maladie ordinaire. »
— Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, Lamothe-Langon.- Extraits des mémoires du prince de Talleyrand-Perigord : ancien évêque d'Autun, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, Chapitre VII, Volume 2[15].)

  • 1786 - Thomas Baldwin, Airopaidia: containing the narrative of a balloon excursion from Chester, the eighth of September, 1785, taken from minutes made during the voyage, J. Fletcher, Chester,
    • ARt. XI. Airopaidia : Containing the Narrative of a Balloon Excursion from Chester, the 8th of September 1785, taken from Minutes made during the Voyage : Hints on the Improvement of Balloons, and Mode of Inflation by Steam : Means to prevent their Descent over Water: Occasional Enquiries into the State of the Atmosphere, favouring their Direction : With various philosophical Observations and Conječtures. To which is subjoined, Mensuration of Heights by the Barometer, made plain, with extensive Tables. The whole serving as an Introdućtion to Aereal Navigation. By Thomas Baldwin, Esq. A. M., 8vo. 7s.6d. Boards. Chester, printed: Sold by Lowndes, London. 1786[16].
Olaudah Equiano (Gustavus Vassa)

« wednesday at the Pantheon the boasted aſſult took place between Mr.St.George and two other amateurs. and three of the inferior maſters of the noble art of defence. The Chevalier St. George, whose dexterity with the ſword has been ſo often the theme of eplogy, has ſince he came to England, been accompanied by two other amateurs, M, la Motte and M., : - The Chevalier ágreed to a public aſſault, ayowedly for the benefit of M, la Motte. . .: , , * We are accustomed in this country to treat alltrials: of skill, of this kind, with the contempt they merit. They are generally a compromiſe to push forward z. new adventurer against the established masters. We should think Mr. St. George is above contributing tsi fich a manœuvre. . . . . . . . . . . . . . . ,: The first aſſault was between M. Pinau, and Md Színville. -: si zawo : *: *...*.. ' ’ The ſecond between M. Roland-and M, la Motte-1 no The third þętween M. Avenau and M. Sainville. s of thefe little is to be ſaid worth notice, much lefs commendation. s hisi : : : · · · · · · · · , , ** "A. Then M. St. George called on M. Goddard, who was preſent », to, make good his boasting, and enter the lists with him. After a good deal of debate and, " " F 2 "* wranging. .

...fici wranglings Mr. Goddard made an apdegy, which Mr.: si, George was called upon to state alond to the compạny H H He did,ſo in French — It was in substanees: “Thar; Mr. Gaddardracknowledged his superiority-1 “that he should be proud to be able to hit him once, “in a :: times -rr and that he begged pardonfor: “the challenge.” – My-Goddard, however, in Engligh: faged, that he was unwell; but that when her was recovered he would fence with Mr. St. George The Chevalier was told the difference between the apotägy and the excute; and the altercation was renewed. Mr. Goddard then acquiesceà in the words: orġiħally affigned, and Mr. St. George again pronoun: ceặthem, and faid he was fatisfied with Mr. Goddard's fubňřstion. a gi : * g : -- Cac";: 2.4:

The Chevalier then fenced with M: la Motte. Tii: »
— The British Mercury, 1789[17].


1789 : Saint-George serait mort d'un coup de pistolet

[modifier | modifier le wikicode]

« Londres le 18 avril 1789 : on écrit de Paris que le chevalier de St George a été tué d'un coup de pistolet ; on ajoute qu il est tombé au premier feu le nom de son adversaire ne nous est pas encore parvenu »
— Jean Joseph Smits, Journal général de l'Europe ː politique, commerce, agriculture, Liège, , 1789[18].

1790 - Transition Nous sommes donc trois ou le provincial à Paris

[modifier | modifier le wikicode]
Transition : Nous sommes donc trois

De la Motte - de Lamotte - Lamothe

[modifier | modifier le wikicode]
  1. Le fleuret et l'archet: le chevalier de Saint-George (1739?-1799), ...

Vincent Podevin-Bauduin, ‎Archives de la Guadeloupe, ‎Laure Tressens - 2001 - ‎Extraits occupe toujours la maison de feu sieur Saint-Martin, vivant directeur de la Comédie, située rue Dauphine... Vu par nous. Médecins du Roi et de Port-au-Prince, le 24 avril 1 786. Joubert de Lamotte et le chevalier de Saint-George(Affiches ..

  1. Joubert de la Motte

Bernard JOUBERT DE LA MOTTE Dom Pierre-Pascal Joubert de La Motte

Joseph-Louis Roger.- Traité des effets de la musique sur le corps humain - Page 333, 1803 - 
L'une des antipathies les plus remarquables en ce genre , est celle de Lamothe le Vayer, ce philosophe sceptique, qui …

1790-1796 - Lamothe, compagnon indéfectible de Saint-George

[modifier | modifier le wikicode]
Après la Révolution, Lamothe fut attaché à la maison du duc de Berry, fils du futur Charles X de France.
Après la Révolution, Lamothe fut attaché à la maison du duc de Berry.
  • « Saint-Georges et Lamothe étaient Oreste et Pylade ; on ne les voyait jamais l'un sans l'autre. Lamothe, célèbre cor de chasse de cette époque, eût aussi été le premier tireur d'armes, disait-on, s'il n'y avait pas eu un Saint-Georges. [..] Plus tard il partit avec Lamothe pour Saint-Domingue qui était en pleine révolution. On fit courir le bruit qu'ils avaient été pendus dans une émeute ; mais ce bruit était heureusement faux, et les deux amis revinrent sains et saufs en France. Nous ajouterons que Saint-Georges y mourut en 1801, suivant les uns, en 1799, suivant les autres, dans un état voisin de l'indigence. Quant à Lamothe, il fut attaché à la maison du duc de Berry[19]. Après l'horrible catastrophe de ce prince, il alla à Munich[20] où il vivait encore en 1823. »
    — Gazette musicale de Paris, Volume 8[21]

  • « Lamothe, célèbre cor de chasse inséparable du Chevalier de Saint-Georges, fils naturel d'un riche financier apparenté à la vicontesse de Laval (Blanc, 2002) »
    — Patrick Cardon.- Les enfans de Sodome à l'Assemblée nationale (1790)[22]

Bordeaux : un de Lamothe associé à François Jacques Thomas Marie de Montmerci de Saint Georges

[modifier | modifier le wikicode]

« A la même époque François Jacques Thomas Marie de Montmerci de Saint Georges[23] plus connu sous le nom abrégé de Marie de Saint Georges obligé de quitter la Bourgogne était venu s établir a Bordeaux La il sollicita du Ministre la faveur d ètre employé dans les travaux de dépouillement des Archives et en attendant ayant obtenu la permission d entrer dans nos Archives il y étudia plus particulièrement les diverses révolutions du gouvernement municipal Son travail publié plus tard sous ce titre Recherches historiques sur Foffice de maire de Bordeaux est resté non seulement comme le premier mais comme un des plus intéressants travaux accomplis sur notre histoire.
M. Bernadau dans une note fournie a M. de Lamothe qui l'a insérée dans sa notice sur l'abbé Baurein p. 12. »
— Livre des bouillons, De Archives municipales de Bordeaux, Bordeaux (Aquitaine, France)[24]

  • MARIE DE SAINT-GEORGES DE MONTMERCI François-Jacques Thomas.- Généalogie curieuse et remarquable de Monsieur Peixotto, Juif d'origine, chrétien de profession, et Banquier de Bordeaux, ouvrage destiné à prouver aux Mécréans que M. Peixotto descend, en ligne directe, d'Adam, de Noé, d'Aaron et de tous les Cohens de l'univers, Avignon, Aubanel, 1789, 40 pages in 8 demi reliure non rogné. Satire curieuse et rare vraisemblablement tirée à petit nombre M Marie de Saint Georges avocat au parlement de Bordeaux en est l auteur Sur le feuillet blanc qui précède le titre l auteur a écrit quelques lignes d envoi pour les auteurs du Dictionnaire de droit,[25].
  • 3830 MARIE DE SAINT GEORGES Jacq Thomas Essai historique sur l administration de M le marquis de Tourni conseiller d état intendant de Bordeaux pour servir de mémoire à l histoire générale de Guienne Bruxelles 1782 in 8 26012
On trouve en liaison avec Bordeaux : l'Isle de St. Georges, la Tour Saint-George.
Revue historique de Bordeaux et du département de la Gironde, 1960. Des travaux récents ont justement établi que l'édification des grandes forteresses du Pays de Galles avait été dirigée, au moins à partir de 1278, par un certain Maître Jacques de Saint-Georges, jusqu'alors au service des comtes de Savoie, …


Lamotte, musicien du roi, ami de Saint-George

[modifier | modifier le wikicode]
Lamotte

« 2 janvier 1790 — Cirque du Palais royal— Concert depuis 6 heures jusqu à huit Assaut d'armes dans lequel Lamotte, musicien du roi, tirera avec Gallet d'après les sollicitations »
Édouard-Georges-Jacques Gregoir, Bibliothèque musicale populaire : Grandes exécutions musicales à Paris, Ville de Bruxelles, Schott (notice BnF no FRBNF30537957)Voir et modifier les données sur Wikidata[26],

Dans le même ouvrage

« Dans les Etrennes de Polymnie Paris 1789 et le Receuil de romances historiques 1767 nous rencontrons les artistes suivants : ... Saint-Georges (chevalier) »
Édouard-Georges-Jacques Gregoir, Bibliothèque musicale populaire : Grandes exécutions musicales à Paris, Ville de Bruxelles, Schott (notice BnF no FRBNF30537957)Voir et modifier les données sur Wikidata[27],

« Concert du jour de la Conception — L'Ode sur le combat d'Ouessant oratorio par Gilbert musique de Lemoine. Le public a applaudi. Symphonie de Sterkel. Air de Paisiello par Mlle Todi. Concerto de flûte de Jarnowick par Salantin. Son jeu a causé beaucoup de plaisir. Motet par Candeille bien chanté par Moreau, basse de l'Opéra. Concerto de violon de Lamotte par Mlle Deschamp. On a admiré le talent de cette artiste distinguée, élève de Capron. Air de Gluck par Mme Saint Huberti. Concerto de violoncelle par Duport. Air redemandé de Piccini ch(anté) par Mlle Todi. »
Édouard-Georges-Jacques Gregoir, Bibliothèque musicale populaire : Grandes exécutions musicales à Paris, Ville de Bruxelles, Schott (notice BnF no FRBNF30537957)Voir et modifier les données sur Wikidata[28],

  • « 1790 - Lamothe, célèbre cor de chasse inséparable du Chevalier de Saint-Georges, fils naturel d'un riche financier apparenté à la vicontesse de Laval (Blanc, 2002) »
    — Patrick Cardon.- Les enfans de Sodome à l'Assemblée nationale (1790)[29]

  • « 1796 - Saint-Georges et Lamothe étaient Oreste et Pylade ; on ne les voyait jamais l'un sans l'autre. Lamothe, célèbre cor de chasse de cette époque, eût aussi été le premier tireur d'armes, disait-on, s'il n'y avait pas eu un Saint-Georges. [..] Plus tard il partit avec Lamothe pour Saint-Domingue qui était en pleine révolution. On fit courir le bruit qu'ils avaient été pendus dans une émeute ; mais ce bruit était heureusement faux, et les deux amis revinrent sains et saufs en France. Nous ajouterons que Saint-Georges y mourut en 1801, suivant les uns, en 1799, suivant les autres, dans un état voisin de l'indigence. Quant à Lamothe, il fut attaché à la maison du duc de Berry[30]. Après l'horrible catastrophe de ce prince, il alla à Munich[31] où il vivait encore en 1823. »
    — Gazette musicale de Paris, Volume 8[32]

Saint-George & Lamothe à Amiens

[modifier | modifier le wikicode]

« Page 302 : I [then] returned to Amiens where Saint-Georges and Lamothe were waiting for me to give some concerts I had arranged for us during holy week.
Gabriel Banat, The Chevalier de Saint-Georges : virtuoso of the sword and the bow, New York et Hillsdale (ISBN 1-57647-109-8, OCLC 63703876)Voir et modifier les données sur Wikidata[33]

Je revins à Amiens, où Saint-Georges et Lamothe m’attendaient pour organiser leurs concerts.
Louise Fusil, Souvenirs d’une actrice, Paris, Dumont (notice BnF no FRBNF30471451, lire sur Wikisource)Voir et modifier les données sur Wikidata[34].

Elle se hâta de retourner en France, ne s'arrêtant qu'à Amiens où elle trouva le fameux chevalier de Saint-Georges et Lamothe, qui l'engagèrent pour quelques concerts de la Semaine Sainte. »
— Gazette musicale de Paris, Volume 8, 1841[35]

  • Saint-George se présenta, en juin 1791, à Tournai, sous le prétexte d'y donner des concerts d'amateurs, mais en effet avec la mission d'attacher, s'il était possible, quelques émigrés au parti d'Orléans.
James Gillray (1756–1815).- Un sans culotte en 1792

« Voilà en substance ce que c'est que le Dîner imprévu de M. Desfontaines. C'est la même chose à peu près que la Chasse, opéra du même auteur donné au théatre italien en 1778. Le premier acte est charmant il présente les plus jolis tableaux & des ſituations intéressantes & ſimples »
— L'Esprit des journaux françois et étrangers, Numéro 7, p. 340, 1792[36].

« Nous citerons les couplets de la jeune Rosette qui raconte à son père ce que font Colette & Mathurin lorsqu ils sont seuls

Si Mathurin dessus l'herbette
Cueille la rose du matin
Il vient l'appotter à Colette
Puis il la place sur son sein
Moi qui ne suis que la cadette
Je ne sais si c'est de l'amour
Mais je voudrois dessus l'herbette
Recevoir la rose à mon tour
A l'ombrage de la coudrette

Si Colette va sommeiller
Par un baiser pris en cachette
Mathurin court la réveiller
Moi qui ne suis que la cadette
Je ne sais si c'est de l amour
Mais je voudrois sous la coudrettes
Être réveillée à mon tour

Quand Mathurin parle à Colette
Si vous venez pour nous chercher
Ma sœur qui sans cesse vous guette
Vous attrape & le fait cacher
Moi qui ne suis que la cadette
Je ne sais si c'est de l amour
Mais je voudrois être Colette
Et vous attraper à mon tour

Journal des théatres Journal de Paris, Affiches annonces & avis divers »
— L'Esprit des journaux françois et étrangers, Numéro 7, p. 340, 1792[37].

Texte à modifier

[modifier | modifier le wikicode]

Texte à modifier

Gendarmes de la garde du Roi

[modifier | modifier le wikicode]

En 1761, il fut admis dans les gendarmes de la garde du Roi[réf. nécessaire][38]. Quand Gossec lui dédie ses trios en 1766, Monsieur de Saint-George est écuyer et gendarme du roi[39]. « Il devint ensuite écuyer de Modèle:Mme de Montesson, l'épouse secrète de l'avant-dernier duc d'Orléans, puis capitaine des gardes du duc de Chartres », nous dit Louis-Gabriel Michaud[40].

La question reste en suspens de savoir si Saint-George a participé à la guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique. Celle-ci a débuté juste au moment où Saint-George perd son régiment.

Contrôleur ordinaire des guerres

[modifier | modifier le wikicode]

Le 10 mai 1763 Georges de Bologne achète pour son fils une charge de Conseiller du roi et contrôleur ordinaire des guerres, une sinécure de l'administration de l'armée[41], qui lui donne droit au titre d’écuyer sans la noblesse[42] et le 8 juin en la Grande Chancellerie de France, les magistrats donnent officiellement leur agrément à cette vente. Une dispense lui a été octroyée. On peut présumer que Georges de Bologne a fait jouer à plein l’article 59 du Code Noir selon lequel « les affranchis ont les mêmes droits, privilèges et immunités dont jouissent les personnes nées libres ». Joseph de Saint-George conservera cette charge pendant onze années.

La décennie 1789 - 1799

[modifier | modifier le wikicode]
tableau : Philippe d'Orléans
Philippe d'Orléans par Sir Joshua Reynolds.
Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Assemblée nationale, 20, 21, 25 et 26 août 1789, sanctionné par Louis XVI[43].
Décret d'Organisation de la légion franche des Américains, 6 décembre 1792, an 1er de la République Française[44].
Saint-George accepte le commandement des hussards du midy[45]
Journée du 10 août 1792. Fondation de la République. Anonyme, 1792-1793.

Au début de la Révolution française, Saint-George séjourne en Angleterre. Revenu en France, il revient peu à peu aux fonctions militaires des débuts de sa vie active. D'abord enrôlé dans la Garde nationale (Révolution française) de Lille puis à la tête d'une légion qu'il a suscité, il va consacrer les dix dernières années de sa vie à la Révolution française et mettre en œuvre toutes les compétences qu'il a forgé précédemment.

Garde nationale à Lille

[modifier | modifier le wikicode]

Installé à Lille, Saint-George s’enrôle dans la Garde nationale avec le grade de capitaine. Il est alors au service du duc d'Orléans qui l'envoie à Tournay aux environs du 13 juin 1791. Les émigrés l'obligent à quitter la ville[46].

« Engagé dans quelques intrigues politiques au commencement de la révolution, par ses relations avec le Palais-Royal, Saint-George fut envoyé à Tournai, au mois de juin 1791, par le duc d'Orléans, sous prétexte d'y donner un concert, mais en réalité pour essayer de rattacher quelques émigrés aux intérêts du prince. Il ne réussit pas dans cette mission, et reçut même l'ordre de quitter la ville. »
— François-Joseph Fétis[47].

1792-1793 : Légion franche des Américains

[modifier | modifier le wikicode]

La monarchie étant abolie le 21 septembre 1792[48]. Louis Mortimer Ternaux, affirmant l'état civil de Saint-George, nous présente la création de la Légion franche des Américains comme l'opération d'un Saint-George investisseur capitaliste, capable de mobiliser des subventions d'État pour une cause militaire.

« Saint-georges, né à la Guadeloupe le 25 décembre 1745, avait organisé à ses frais, mais avec subvention du gouvernement, en vertu de la loi du 7 septembre 1792[49], la Légion franche des Américains du Midi, qui devint bientôt le 13e chasseurs. Il s'en fit naturellement nommer colonel. »
Louis Mortimer Ternaux[50].

Saint-George imite-t-il alors l'entreprise de la guerre d'indépendance des États-Unis ? Utilise-t-il le modèle des milices formées de gens de couleur usuel dans les colonies ? La formation et le commandement de cette légion est-elle le pendant de sa candidature à la direction de l'Opéra — et qui va tourner tout aussi mal ? Plusieurs légions se sont formées dans la même période et Saint-George semble bénéficier de l'aide de Julien Raimond en sus des subventions du gouvernement.

Après la Révolution du 10 août 1792 et le renversement de la monarchie constitutionnelle, Julien Raimond vint à l'assemblée avec une députation de citoyens de couleur le 7 septembre 1792[51]. La députation demandait l'abolition de l'esclavage mais aussi la formation d'une légion de soldats de couleur pour défendre la révolution[52]. Par décret de la Convention Nationale en date du 6 décembre 1792, an 1er de la République Française[53], est organisée la Légion franche des Américains. Saint-George devient colonel de cette légion quelquefois dite Légion Franche des Américains et du Midi qui est devenue de nos jours le [[13e régiment de chasseurs à cheval|Modèle:13e régiment de chasseurs à cheval]][54] . Moins pour ses qualités d’escrimeur que parce qu’il a fait une carrière militaire, acquis des compétences de gestionnaire et surtout par patriotisme. L'Africain Louis Ferrand, né à Gorée est à leurs côté ainsi que Georges Milscent, né à Saint-Domingue[55]. L’un des officiers sous ses ordres se nomme Alexandre Dumas, futur général de la Révolution[56] et père de l’auteur des Trois Mousquetaires.

« C'était le moment des enrôlements volontaires, et la France présentait au monde un spectacle qui pouvait passer pour un exemple. […] La France sentit la main de la Mort qui s'étendait sur elle, et, par une puissante et terrible contraction, déjà les pieds dans son linceul, elle s'élança hors de son tombeau. […] Jamais nation n'avait été si près de sa perte que l'était la France de 1792, […] Saint-Georges avait été nommé colonel de la légion franche de cavalerie des Américains du Midi. »
Alexandre Dumas[57].

La Légion est formée à Laon avant de rejoindre Lille — où le colonel Saint-George est bien connu de la bourgeoisie[58] et l’armée du Nord sous la nouvelle désignation de [[13e régiment de chasseurs à cheval|Modèle:13e régiment de chasseurs à cheval]]. La légion est envoyée au feu contre les Autrichiens.

« Lasource : Je demande la permission de déroger à la règle que s'est prescrite la Convention, de ne pas entendre de lettres particulières : celle que je présente n'a que trois lignes.

Je vous annonce, mon cher concitoyen, que je reçois à l'instant la nouvelle que nos troupes ont repris Saint-Amand et le camp de Moulde, et que ce camp va être rétabli. Votre ami et concitoyen, Saint-George. (Convention nationale, 20 septembre 1792[59].

Elle sera à Liège le 11 novembre 1792[55] et sera sous le commandement de Dumouriez au moment du contrôle des commissaires de la Convention. Après l'affaire Dumouriez, en avril 1793, alors que Julien Raimond et la Société des citoyens de couleur demandent un décret abolissant l'esclavage et que le mouvement révolutionnaire s'accélère à Saint-Domingue, la légion des Américains reçoit l’ordre de se dissoudre[60]. »

« SERRE, jeudi 16 mai 1793, au nom du comité de la guerre — Citoyens, vers les premiers jours de septembre dernier, 1792, il fut créé une légion dite légion des Américains ; la première compagnie de ce corps fut réellement composée d’hommes de couleur. Cette compagnie intéressante pour tous les vrais amis de l’humanité et de l’égalité, a fait la guerre dans la Belgique avec un courage et une discipline au-dessus de tout éloge ; elle a reçu l’ordre de s’embarquer pour les colonies ; elle, vous en demande la révocation, et se fonde sur ce que la plupart de ces citoyens ont encore leurs maîtres ou leurs agents dans les colonies. Ils craignent que leur dévouement au maintien de la liberté, à la défense de leur patrie adoptive, n’ait servi qu’à les replonger dans les fers. « Car, disent-ils, nous n’avons à opposer aux réclamations de nos ci-devant maîtres que la déclaration des droits de l’homme, et malheureusement dans les colonies la déclaration des droits de l’homme n’est point faite pour nous. Votre comité de la guerre vous propose le décret suivant : Sur le rapport de son comité de la guerre, la Convention nationale décrète :

« Que le ministre de la guerre emploiera ailleurs que dans les colonies la première compagnie des chasseurs de la légion dite des Américains du Midi. En conséquence, l’ordre que le ministre a donné pour le transport de cette compagnie dans l’île de Saint-Domingue, demeure révoqué. »

 »
— D’après Alexandre Ray & Léonard-Charles-André-Gustave Gallois[61]

.

Vendredi 17 mai 1793, les soldats de la Légion des Américains publient une

« Adresse à la Convention, à tous les Clubs et sociétés patriotiques pour les nègres détenus en esclavage dans les colonies françaises »

. Une note à la fin du fascicule précise la date de l'adresse et le nom des rédacteurs : "Paris, le 17 mai 1793, l'an deuxième de la République Française. J. Labuissonniere. Narcisse, lieutenant des hussards américains. Hellot, idem. Saint-George Milscent[62], maréchal-des-logis. Lapais, idem. Ferant, adjudant [et al.] Approuvé par tous les braves républicains"[63]. Ce texte est un véritable manifeste en faveur de l'abolition immédiate de l'esclavage dans les colonies et propose un projet de société[64].

L'Affaire Dumouriez

[modifier | modifier le wikicode]

L'affaire Dumouriez est l'un des plus complexes épisodes de la Révolution française. Elle se déroule à partir d'avril 1793, sous la Terreur, et oppose le général Dumouriez à la Convention alors que Saint-George commande la place de Lille. L'enjeu est l'établissement d'une monarchie constitutionnelle, après la décapitation du roi Louis XVI. Mais Dumouriez a des intérêts personnels à défendre : la diplomatie ennemie lui propose le gouvernement de la Belgique. En défendant la ville de Lille contre les troupes envoyées par Dumouriez, Saint-George provoque l'échec des plans du général de l'armée du Nord[65]. Cette période est, avec toute la rigueur militaire de l'époque, la mieux renseignée de la vie de Saint-George. De très nombreux récits existent qui retracent les « événements de Lille » et leurs conséquences.

Avec l'affaire Dumouriez, suspecté de sympathies royalistes, Saint-George est arrêté, le 4 novembre 1793, à Château-Thierry et, malgré le soutien de la municipalité, jugé. Il est incarcéré d’abord à Chantilly, puis au château d’Hondainville, dans l’Oise. Saint-George est encore dans ce lieu de détention le 11 nivôse de l'an II (31 décembre 1793 quand, avec 46 détenus, il signe une pétition adressée au conseil municipal d'Hondainville, "protestant que les frais de garde sont trop élevés et qu'ils ne peuvent les payer". Saint-George est libéré, après presque une année de détention[66].

« Victime des excès de la révolution, il fut arrêté comme suspect, et vraisemblablement il aurait péri sur l'échafaud, si la réaction du 9 thermidor (27 juillet 1794) ne l'avait rendu à la liberté. »
— François-Joseph Fétis)[67].

Destitué de son commandement par Jean-Baptiste Bouchotte, nommé ministre de la Guerre par la Convention nationale en remplacement de Pierre Riel de Beurnonville du 4 avril 1793 au 20 avril 1794. Tombant sous le coup d’une loi visant à épurer l’armée de ses officiers royalistes après l’insurrection de vendémiaire du 5 octobre 1795, il est définitivement révoqué.

« Durant la Terreur, il fut arrêté et ne fut mis en liberté que le 9 thermidor. Il rentra dans la vie privée et mourut à l'âge de cinquante quatre ans, le 12 juin 1799. »
Louis Mortimer Ternaux[50].

Bibliographie (L'Affaire Dumouriez)

[modifier | modifier le wikicode]
  • 1894 - Augustin Challamel, Les Clubs contre-révolutionnaires : cercles, comités, sociétés, salons, réunions, cafés, restaurants et librairies, Paris, inconnu, 633  p. (OCLC 557842453, notice BnF no FRBNF30216490)Voir et modifier les données sur Wikidata

Décret relatif à la formation des légions. Adopté le 29 avril 1792

[modifier | modifier le wikicode]

1793 - Assemblée nationale constituante, Assemblée nationale législative de 1791, Louis Rondonneau, Code militaire, ou Recueil méthodique des décrets relatifs aux troupes de ligne et à la gendarmerie nationale rendus par les Assemblées constituante et législative et par la Convention nationale, depuis 1789, jusques et compris le 15 juin 1793, Tome 1, 1793, Louis François Prault, Paris, .

Décret relatif à la formation des légions. Lu 27 avril 1792. Adopté le 29 du même mois, pp. 147 & ss.

L'assemblée nationale considérant que le moyen le plus sûr de faire la guerre avec succès, est d'opposer à l'ennemi des troupes de même armes que celles qu'il emploie ;

Que les troupes légères, Connues sous la dénomination de légions, rempliront cet objet, et qu'il est instant de les organiser.

Après avoir délibéré sur la proposition du roi, contresignée par le ministre; après avoir entendu le rapport de son comité militaire, décrète qu'il y a urgence.

L'assemblée nationale après avoir décrété l'urgence, décrète ce qui suit :

ART. Ier. Il sera incessamment formé six légions sous la dénomination de Ire, 2e, 5e, 4e, 5e. et 6e.

II. Chaque légion sera composée de deux bataillons d'infanterie légère, d'un régiment de chasseurs à cheval, et d'une division d'ouvriers.

III. Les six légions seront formées de six régimens de chasseurs, à cheval, et des, douze premiers bataillons d'infanterie légère.

IV. Chacune des compagnies, tant de l'infanterie légère que des chasseurs à cheval, sera portée dès-à-présent à cent trente hommes, y compris les officiers, et pourra pendant la campagne être portée à deux cents hommes.

V. Les compagnies de chasseurs à cheval seront composées d'un maréchal-des-logis. en chef, de quatre maréchaux-des-logis, un brigadier-fourrier, huit brigadiers, huit appointés, deux trompettes, un maréchal ferrant et du nombre de chasseurs nécessaire pour porter lesdites compagnies sur le pied fixé par l'article IV.

VI.- Les compagnies d'infanterie légère seront composées d'un sergent-major, de quatre sergens, un caporal fourrier, huit caporaux, huit appointés, deux tambours, et du nombre de chasseurs nécessaire pour porter lesditês compagnies-sur le pied fixé par l'article IV.

VII. Il ne sera rien changé à la composition de l'état-major des régimens de chasseurs : et des bataillons d'infanterie légère, ni au nombre des officiers des compagnies.

VIII. Il sera formé dans chacune des six légions , une division d'ouvriers composée de trente hommes ; savoir, deux sergens, deux caporaux, deux appointés et vingt-quatre ouvriers, dont douze en bois et douze en fer.
Une moitié de cette division sera attachée au premier bataillon d'infanterie légère, l'autre au second bataillon.

IX. Tous les citoyens que des raisons particulières auroient mis dans le cas de prendre leur congés après avoir servi dans les compagnies d'ouvriers, de mineurs ou de sapeurs, et qui, encore en état de servir, se présenteront pour entrer dans les divisions d'ouvriers légionnaires y seront adimis autant qu'il y aura de places à donner dans les mêmes grades dont ils auroient joui dans lesdites compagnies.

X. Les militaires retirés du service avec pension ou un traitement militaire quelconque, et qui rentreront au service dans les légions, toucheront pendant la durée de la présente guerre seulement, outre les appointemens du

Mercredi 6 mars 1793

[modifier | modifier le wikicode]

« Liege 1er mars Nous sommes désolés Maëstricht est assiégé on y fait un carillon d'enfer toutes les troupes des environs ont le bonheur de s'y montrer et nous qui espérions de nous signaler particulièrement pour prouver à la nation qui nous a reconnus pour François que nous l'étions aussi de fait par tous les sentimens qui caractérisent ce peuple nous sommes ici à répandre des larmes de rage à frapper de nos sabres nus sur les tables sans en pouvoir faire usage contre les ennemis de cette patrie qui nous a adoptés pour ses enfans. Nous en mangeons l'argent le fusil au crochet et les chevaux à l'écurie. Ce qui nous fend le cœur c'est que notre corps est d'une couleur à être remarquée nous nous faisions une fête d'entendre nos braves frères d'armes au sortir de la victoire nous embrasser en nous disant Vous êtes dignes de nous nous vous avons vus dans le chemin de la gloire Et point du tout. Notre colonel absent Hercule seroit-il donc aux pieds d'Omphale ? Des François armés contre les tyrans attendent à Liège leur colonel c'est en dire assez au brave Saint-Georges. NB Cette lettre est d un hussard du nord. »
— Bulletin des amis de la vérité. Publié par les directeurs de l'Imprimerie du Cercle social, N° 66, Mercredi 6 mars, l'an second de la République (1793), page 4[68].

Dimanche 7 avril 1793

[modifier | modifier le wikicode]

« Me voici depuis hier matin , avec la division à laquelle j'étois attaché , hors de l'armée de Dumouriez, et sous les ordres du comité de sûreté et du commandant de Lille, et par conséquent de la Convention.
Depuis qu'il a levé le masque, Dumouriez a fait conduire Beurnonville et les commissaires à Tournay : c'est tout ce que nous savons ici , car la communication avec son armée est absolument rompue.
Voici comment je suis venu ici d'Orchies , avant-hier matin. Miazensky rccut une lettrc de Dumouriez , qui lui faisoit part de ses projets , et lui ordonnoit d'aller à Lille , s'emparer des députés qui pourroient s'y trouver. Il n'a communiqué cette lettre qu'à Saint-Georges , qui s'est trouvé là , et qui , partant tout de suite-, aura sûrement prévenu la municipalité de Lilie. Miazensky , sans consulter personne , est parti avec une parti dc sa division. Arrivé à la porte de Lille , il a été arrêté ct l'est encore. J'étois resté , avec l'autre partie de la division , à Orchies , pour la défense de la frontière. Je reçus, dans la journée , avec l' ordre , l'annonce d'une suspension d'armes avec les Autrichiens , ct , en mêmetenps , la nouvelle de l' arrestation des commissaires et des projets de Dumouriez. La nuit, je me suis rendu ici, d'après les ordres que je reçus le soir. Nous restons campés et cantonnés devant Lille , déterminés à la défense de la République , et faire la guerre à tous les tyrans. »
— Saint-George par E. Reynier, Bulletin des amis de la vérité[69].

12 septembre 1793

[modifier | modifier le wikicode]

« — Dénonciation contre un particulier de la rue Neuve-de-l'Égalité[70], qui s'est engagé dans les armées de la République et est resté à Paris, gardant son uniforme et ses armes.
[...]

Le meilleur moyen de chasser les Anglais de Toulon serait, s'il n'y avait pas de danger pour les habitants des environs et de notre armée, d'empoisonner les eaux qui vont dans cette ville.
Au n° 148, Maison de l'Égalité, il s'y rassemble depuis dès avant le 10 août de l'année dernière un tas de contre-révolutionnaires. Dumouriez, Miaczynski[71]^, Saint-Georges[72] et autres y allaient et y correspondaient, quand par ordre du Comité de sûreté générale de la Convention on entoura cette maison. La correspondance y était, mais on l'enleva aussitôt après avec beaucoup d'autres papiers qu'on y avait apportés du château des Tuileries, et en les porta dans plusieurs autres maisons de Paris que je ne connais pas encore ; mais je sais qu'il s'y rassemble toujours une foule d'aristocrates qu'il faudrait suivre pour savoir ce qu'ils sont et où ils demeurent. Un nommé Petit, se disant fournisseur des vivres pour les armées, et qui demeure rue Saint-Honoré et près Saint-Honoré, est de ce repaire, et l'un des chefs. De temps à autre, ces conspirateurs se rassemblent tantôt à la campagne, tantôt dans l'un des faubourgs de Paris, jusqu'à bien avant dans la nuit ; mais, tous les matins jusqu'à midi, ils sont réunis dans leur repaire, Maison de l'Égalité, n" 148, où demeure la nommée Sainte-Foy, dont ledit Petit est l'amoureux. Les hardes de J. Miaczynski étaient dans cet appartement peu de jours avant son exécution. Il est à présumer que c'est là que se distribuent et l'or de Pitt et les rôles qu'on fait jouer aux personnages soudoyés.

Les gens de la police n'étant pas tous également bien sûrs, il ne les faut pas charger indistinctement de la poursuite de cette affaire. »
— Paris pendant la Terreur ː Rapports des agents secrets du Ministre de l'intérieur, publiés pour la Société d'histoire contemporaine, Rapport de Soulet (F7 36883)[73]

22 septembre 1793

[modifier | modifier le wikicode]
Ancienne Maison des Dames de Saint-Chaumont
1910-1978 - Pierre Caron, ministère de l'Intérieur, Henri Calvet, Michel Eude, Société d'histoire contemporaine, Paris pendant la Terreur ː rapports des agents secrets du Ministre de l'intérieur, publiés pour la Société d'histoire contemporaine, A. Picard et fils,

« Rapport de Soulet (F 36883), 12 septembre 1793. — Dénonciation contre un particulier de la rue Neuve-de-l'Égalité[74], qui s'est engagé dans les armées de la République et est resté à Paris, gardant son uniforme et ses armes.

Le meilleur moyen de chasser les Anglais de Toulon serait, s'il n'y avait pas de danger pour les habitants des environs et de notre armée, d'empoisonner les eaux qui vont dans cette ville.

Au n°148, Maison de l'Égalité, il s'y rassemble depuis dès avant le 10 août de l'année dernière (1792) un tas de contre-révolutionnaires. Dumouriez, Miaczynski[75], Saint-Georges[76] et autres y allaient et y correspondaient, quand par ordre du Comité de sûreté générale de la Convention on entoura cette maison. La correspondance y était, mais on l'enleva aussitôt après avec beaucoup d'autres papiers qu'on y avait apportés du château des Tuileries, et on les porta dans plusieurs autres maisons de Paris que je ne connais pas encore ; mais je sais qu'il s'y rassemble toujours une foule d'aristocrates qu'il faudrait suivre pour savoir ce qu'ils sont et où ils demeurent.

Un nommé Petit, se disant fournisseur des vivres pour les armées, et qui demeure rue Saint-Honoré et près Saint-Honoré, est de ce repaire, et l'un des chefs. De temps à autre, ces conspirateurs se rassemblent tantôt à la campagne, tantôt dans l'un des faubourgs de Paris, jusqu'à bien avant dans la nuit ; mais, tous les matins jusqu'à midi, ils sont réunis dans leur repaire, Maison de l'Égalité, n° 148, où demeure la nommée Sainte-Foy, dont ledit Petit est l'amoureux. Les hardes de Miaczynski étaient dans cet appartement peu de jours avant son exécution. Il est à présumer que c'est là que se distribuent et l'or de Pitt et les rôles qu'on fait jouer aux personnages soudoyés.

Les gens de la police n'étant pas tous également bien sûrs, il ne les faut pas charger indistinctement de la poursuite de cette affaire »
Pierre Caron, ministère de l'Intérieur, Henri Calvet, Michel Eude et Société d'histoire contemporaine (dir.), Paris pendant la Terreur rapports des agents secrets du Ministre de l'intérieur, Tome Premier, A. Picard et fils (notice BnF no FRBNF34217103, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata[77].

« Page 167 : On dit que l'on a arrête le nommé Saint-Germain[78], au service dans l'armée de la République. Le fameux Saint-Georges[79], un nommé Petit[80], se disant employé dans les vivres, maison du bureau de loterie, n" 12, le nommé Morel[81],, se disant employé dans les vivres, maison du bureau de loterie, n° 13, le nommé Morel, rue Saint-Chaumont[82], porte Saint-Denis, n° 16 (il tient même un jeu prohibé), tous complices de Dumouriez et Miaczynski[83], — leur correspondance était chez une femme nommée Sainte-Foy[84], maison du n° 148, au Jardin-Égalilé, mais les papiers furent enlevés aussitôt que le Jardin-Égalité fut traqué pour la première fois — devraient être arrêtés aussi. Peut-être chez ces trois individus y trouverait-on de quoi découvrir d'autres traîtres.
, maison du n° 148, au Jardin-Égalité, mais les papiers furent enlevés aussitôt que le Jardin-Égalité fut traqué pour la première fois — devraient être arrêtés aussi. Peut-être chez ces trois individus y trouverait-on de quoi découvrir d'autres traîtres[85]. »
Pierre Caron, ministère de l'Intérieur, Henri Calvet, Michel Eude et Société d'histoire contemporaine (dir.), Paris pendant la Terreur rapports des agents secrets du Ministre de l'intérieur, Tome Premier, A. Picard et fils (notice BnF no FRBNF34217103, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata[86].

« Au Jardin-Égalité, depuis le n°1 jusqu'au n° 9 ou 10, il y a un club d'aristocrates, et l'on y joue à des jeux prohibés. »
— Paris pendant la Terreur ː Rapports des agents secrets du Ministre de l'intérieur, publiés pour la Société d'histoire contemporaine, Rapport de Monic (F7 36883)[87]

Affaire du Général Miaczinski

[modifier | modifier le wikicode]

28 décembre 1793

[modifier | modifier le wikicode]

Jugement du 28 décembre 1793.
Tribunal Criminel Révolutionnaire,
Etabli au Palais, à Paris, par la Loi du loMars 1793, pour juger sans appel les Conspirateurs. 1793
Joseph Saint-George dépose :
Louis-François Jauffret et Augustin Charles Guichard, Gazette des nouveaux tribunaux, volume 7, S. A. Hugelet (notice BnF no FRBNF32780900, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata, page 427 & ss.
Voir également : Gazette des tribunaux, et mémorial des corps administratifs et municipaux, 1793, page 427.

  • 1794 - Société des Amis de la Liberté et de l'Egalité, Club des jacobins, Lettre de la Société des amis de la liberté et de l'égalité, Imprimerie des sans-culottes, Paris, , sur l'affiliations aux sociétés ou la question de la formation des partis politiques (?)
    • 1870 - Second Empire, Bibliothèque nationale, Bibliothèque nationale de France, Catalogue de l'histoire de France publié par ordre de l'Empereur, tome dixième, Firmin Didot, Paris, . Cf. Discours de M. SILLERY sur les sociétés populaires et sur la lettre de M. La Fayette au Corps législatif, dans laquelle ce ... Copie de la lettre écrite par la Société des Amis de la liberté et de l' égalité au président de la Convention nationale (préciser cette bibliographie).
Henri-Nicolas Van Gorp - Femme à la lorgnette, mode & décors sous la Convention nationale, c.1795-avant 1819, Rouen, Musée des Beaux-Arts

1795

1799

Saint-George meurt à Paris alors que se termine la décennie de la Grande Révolution. Les sources tendent à confirmer le décès de Joseph Bologne de Saint-George en France, en 12 juin 1799, cinq années après sa libération des prisons de la w:Révolution française. Jean Maurice Verdot et Pierre Bégat indiquent également la date du 12 juin 1799[88]. La cause du décès provient, selon les informations convergentes de ses biographes, de la région de la vessie. Sa mort ne passe pas inaperçue. Contrairement à ce qui a pu être écrit, sa mort est honorée dignement et les journaux de l’époque lui rendent hommage. Pierre Bardin déclare en janvier 2009[89] avoir découvert un rapport qui atteste de l’admiration que les professionnels des armes vouaient au chevalier de Saint-George. Ce document confirmerait que le Chevalier de Saint-George n’est pas mort abandonné de tous et oublié.

On a perdu la trace de la sépulture de Saint-George décédé dans la tourmente de la Révolution française finissante, alors que Bonaparte recueille le pouvoir.

« La Révolution, en chassant des églises les sépultures et en faisant la guerre aux morts, ainsi qu'aux vivants, avait fait tomber en désuétude le respect dont la religion entourait les restes de l'homme : le culte des tombeaux avait disparu avec celui des autels. Ce fut un pieux sentiment et une généreuse émulation qui provoquèrent la restauration de ce colle consolant. M. G. de Pixerécourl, plus que personne, a toujours éprouvé celte touchante sollicitude pour le dernier asile de ceux qu'il a aimés, et dans ce moment même, après (trente ans de séparation, il se souvient de Dalayrac, pour lui faire élever, dans le cimetière de Fontenay-sur-Bois, un monument digne de l'artiste, de l'ami, et pour faire frapper une médaille en son honneur »
— René-Charles Guilbert Pixérécourt, Charles Nodier et P. L. Jacob, Catalogue des livres rares et précieux et de la plus belle condition, composant la bibliothèque de M. G. de Pixérécourt[90].

Retrouver aujourd'hui la dernière demeure de Saint-George est un jeu de piste dans lequel se sont investis des généalogistes. Ainsi, Pierre Bardin a publié une copie dactylographiée d'un document concernant l'inhumation du chevalier de Saint-George qui serait enterré au Temple de la Liberté et de l’Égalité, appelé auparavant l’église Sainte Marguerite[91], débaptisée comme nombre d’églises sous la Révolution[92]

« Le commissaire de police de la Section de Montreuil est de permanence le duodi 22 prairial de l'an 7 — 10 juin 1799, au lieu de : 10 juin 1700. Voir l’article de Pierre Bardin : «22 Prairial de l’an 7 (10 juin 1799) ») lorsque, à huit heures du soir, il voit entrer quatre personnages à la mise soignée, qui viennent déposer une requête après avoir décliné leur identité.
Le premier à se présenter est le citoyen Jean-Pierre Gomard, professeur en fait d'armes, demeurant rue du Bout du Monde, no 18, Division de Brutus. Le second, le citoyen François Philibert Menissier fils, professeur en fait d'armes, demeurant rue Neuve-Saint-Eustache, no 12[93], Division de Brutus, puis le chef d'escadron Charles François Talmet, du Modèle:9e régiment de hussards demeurant à Monceaux près Paris, canton de Clichy, enfin le citoyen Pierre Nicolas Beaugrand, employé en retraite (il fut chef de bureau à l'Assemblée Nationale), demeurant à Paris rue Neuve des Petits Champs, no 16, Division de la Butte des Moulins.
Tous déclarent « que le citoyen Joseph Bologne dit Saint George, chef de brigade du treizième régiment de chasseurs à cheval, est décédé d'aujourd'hui à une heure de relevée, rue Boucherat no 13, division du Temple et enregistré à la municipalité du sixième arrondissement, son corps ayant été porté aujourd'hui dans une bière au Temple de la Liberté et de l'Égalité du huitième arrondissement. Comme les déclarants ont connu parfaitement le défunt, qu'ils étaient étroitement liés d'amitié avec lui, ils désirent exhumer le corps du dit défunt pour le mettre dans un cercueil de plomb. Ils se sont donc présentés devant nous à l'effet de pouvoir parvenir à remplir l'exécution de leurs sentiments, si toutefois rien n'est contraire au principe des lois, affirmant le tout pour être sincère et véritable et ont signé avec nous après lecture faite :
Gomard, Beaugrand, Talmet chef d'escadron, Menessier fils, Pillecat commissaire de police.
Une expédition sera faite et transmise à l'administration centrale et municipale à l'effet de statuer à cet égard ce que de droit" »
— Transcription du texte communiqué par Pierre Bardin[94].</ref>

Le Journal de Paris du 14 juin 1799 (26 prairial an VII)

[modifier | modifier le wikicode]
  • « Une brève, parue dans le Journal de Paris du 26 prairial an VII (14 juin 1799), signale que "Saint-Georges, célèbre par sa supériorité dans les armes, la danse, l'équitation, la musique, est mort à Paris, rue Boucherat, le 21 prairial, à l'âge de 60 ans" »
    — Citation de Luc Nemeth dans "Un état-civil chargé d'enjeux : Saint-George, 1745-1799"[95].

  • « Cercle de l'Harmonie Les entrepreneurs du Cercle de l Harmonie au Palais Royal font tous les jours de nouveaux sacrifices pour rendre leur entreprise plus agréable au public Avant hier premier mai le concert brillant comme à l ordinaire & dans le quel Saint George exécuta avec le plus grand succès un concerto de sa composition le concert disons nous fut précédé d un proverbe joué par Volange il est encore ce qu il était il ya quinze ans c est à dire plein de naturel de gaîté de facilité & de mobilité dans tous ses rôles »
    — Peltier.- Paris. Pendant L'Année 1797[96].

The European Magazine, 1799

[modifier | modifier le wikicode]
  • « At Paris, aged 60 years and upwards, the Chevalier St. George, celebrated for fencing and other bodily exercises. »
    — Philological Society of London.- The European Magazine: And London Review, Death abroad, Volume 35, 1799[97],

1810 - Georgette Ducrest.- Mémoires sur l'impératrice Joséphine

[modifier | modifier le wikicode]
François Joseph Kinson.- Pauline Bonaparte, princesse Borghese, duchesse de Guastalla, 1808

« c.1810-1812 - Distinction entre nègre & mulâtre - La princesse Borghèse donna un magnifique bal auquel assista toute la famille impériale. Le vice-roi devait danser avec la reine de Naples; il était déjà en place, lorsque M. de Canouville[98] se précipite vers l'orchestre et crie à Julien[99], qui le conduisait:

— Une valse.
— Monsieur, c'est une contre-danse que l'on va danser.
— Je veux une valse.
Pendant ce petit colloque, le vice-roi s'était approché, et observa que, pour suivre l'ordre établi jusqu'à ce moment, il fallait la contre-danse.
— C'est possible, monseigneur, s'écria impétueusement M. de Canouville; mais comme je valse avec la princesse Borghèse, je le répète, je veux une valse et tout de suite, obéissez, Julien.
— Moi, monsieur, dit doucement le vice-roi à Julien, je vous prie de jouer la contre-danse. Ce qui fut fait, plusieurs personnes ayant entouré M. de Canouville, pour lui faire sentir combien sa conduite était inconvenante.

L'extrême modération du vice-roi fut connue promptement dans Paris, et augmenta l'affection qu'on lui portait, en prouvant qu'il savait allier les vertus privées à celles qu'il avait déployées dans les camps. I I se contenta d'opposer le sang-froid à une inconcevable folie, tandis qu'il pouvait d'un mot nuire à celui qui ne craignait pas de se mettre ainsi en opposition avec lui: c'est par de semblables actions que les princes doivent en effet se distinguer et se venger. »
— Georgette Ducrest.- Mémoires sur l'impératrice Joséphine, la cour de Navarre et la Malmaison[100].


« Il est impossible de parler des duels sans dire un mot du fameux Saint-Georges[101], que tout le monde a connu ; il excellait dans tous les exercices du corps et dans plusieurs arts d'agrément; mais sa suprématie dans l'escrime était le premier de ses talens aux yeux de la multitude; on admirait, on révérait, presque un homme qui pouvait en tuer vingt l'un après l'autre sans recevoir une égratignure. Les jeunes gens ; surtout, comme ne réfléchissant guères, voyant en lui un homme sûr de faire trembler tous ceux qu'il rencontrait, enviaient cette incroyable supériorité dans l'escrime ; ils la mettaient bien au-dessus de celle qu'il possédait également dans l'équitation et le tir des armes à feu, de ses grands talens en musique et sur le violon. La qualité de premier spadassin du monde éclipsait tant d'avantages bien plus réels. A quoi devait-on attribuer la préférence ridicule et extraordinaire de ces jeunes gens ? à leurs séances habituelles dans des salles d'armes, ou,comme de raison, l'art qu'on y professait était proclamé le premier de l'univers, le seul qui convînt à un jeune homme entrant dans le monde, celui qui tenait lieu de tous. Imbus de ces belles idées, les jeunes gens se persuadaient aisément qu'un tifeur d'armes savait tout ce qu'il devait savoir, et leur admiration profonde pour le maître par excellence était une suite naturelle de cette conviction. Les maîtres d'armes , de leur côté, n'oubliaient rien pour exalter la prééminence de l'art ; ils y mettaient une importance qui aurait été extrêmement comique, s'ils ne se fussent pas permis quelquefois d'user de moyens violens pour protéger une opinion qu'il était possible de trouver erronée[102].
J'ai connu à Versailles un maître d'armes qui me disait très-sérieusement qu'il n'existait que deux états dans le monde, maître d'armes et capucin ; que si son fils n'était pas l'un, il serait l'autre. Je pris la liberté de lui faire observer que peut-être son fils n'aurait aucune vocation pour ces deux états, et n'en serait pas moins capable d'en bien remplir un troisième. Il me répondit que c'était un parti pris ; qu'un homme qui ne sentait pas les avantages sans nombre de sa profession, méritait, par cela seul, de passer sa vie dans un cloître : je ne pus jamais en tirer autre chose. On voit que Molière, lorsqu'il met sur la scène le maître d'armes de M. Jourdain, et qu'il lui fait débiter sur son art des extravagances si comiques, n'a pas chargé le tableau ; et qu'ainsi que dans tous ses ouvrages, il a pris la nature sur le fait.
Il y a trois siècles et plus, les Français se battaient pour leurs dames : tantôt ils défendaient leur honneur outragé ; tantôt, et c'était le plus ordinaire, ils défendaient leur beauté ; mais ces combats étaient toujours publics : on y mettait un grand appareil. A une époque où les guerres étaient presque continuelles, cet amour, ce respect pour les dames entretenaient parmi la noblesse un courage, une émulation capables de créer des héros ; car ces guerriers amans ne se contentaient pas de se battre ; il fallait encore, pour plaire à sa dame, être irréprochable dans sa conduite, ne se permettre aucune action dont l'honneur le plus délicat pût avoir à rougir : Dieu et ma dame était le cri de ces chevaliers. Au milieu des combats, ils se croyaient sous leurs yeux ; les trophées de la victoire n'avaient de prix pour eux que par l'espoir de les déposer aux pieds de la dame de leurs pensées. Ainsi l'amour de la gloire et de la patrie, ce mobile des plus grandes actions, prenait sa source dans un sentiment bien moins estimable en lui-même, mais qui le devenait par l'importance qu'on y attachait, et les grands effets qu'il produisait.
A ces époques si glorieuses pour la noblesse, en ont succédé d'autres dont elle ne saurait trop rougir. Les pères combattaient pour des dames renommées par leur naissance, par le rang qu'elles tenaient dans le monde ; pour des dames dont la bienveillance était capable d'honorer un chevalier français. Les descendans se sont battus pour des filles d'Opéra, pour des courtisanes, vil rebut de la société ; aussi, de pareilles dames n'ont-elles pas inspiré de grandes choses à leurs chevaliers, et l'on citerait peu d'actions distinguées qui soient dues à leur influence. »
— Alphonse de Fortia de Piles (1758-1826) et Jules-Louis-Melchior Porthmann (1790-1820).- Quelques réflexions d'un homme du monde[103].

1825 - Michaud, Biographie universelle, ancienne et moderne

[modifier | modifier le wikicode]

« La journée du 9 thermidor (27 juillet 1794), le rendit à la liberté. Saint-George ressentit alors les atteintes d'une maladie de vessie : mais, par suite de son insouciance habituelle, il y fit peu d'attention ; il cacha même un ulcère qui était la source de son mal, et y succomba le 12 juin 1799, à l'âge de cinquante-quatre ans. »
Joseph-François Michaud, Louis Gabriel Michaud.- Saint-George (Le chevalier de), 1825[104].

Le Magasin pittoresque, 1833

[modifier | modifier le wikicode]
  • « 12 juin 1799. — Mort du chevalier Saint-George. Outre son habileté extraordinaire dans tous les exercices du corps, et surtout dans l'escrime, il excellait dans la musique. Il a composé plusieurs partitions et plusieurs concertos. Lorsqu'on 1792 les Prussiens envahirent le sol de la France, Saint-George fit des prodiges de valeur à la tête d'un corps de cavalerie qu'il avait levé et conduit, en qualité de colonel, à l'armée du Nord. Il était mulâtre. »
    — 12 juin 1799. — Mort du chevalier Saint-George, Le Magasin pittoresque, 1833[105].

Fétis, Biographie universelle, 1837

[modifier | modifier le wikicode]

« Privé de tous ses revenus par les événements politiques, il passa ses dernières années dans un état voisin de la misère. Un ulcère à la vessie le conduisit au tombeau le 12 juin 1799, à l'âge de cinquante-quatre ans. »
— François-Joseph Fétis.- Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, 1837[106]

Commémoration de l'Abolition de la traite esclavagiste, Parlement britannique, 1807
Burney.- Saint George, M. De, a Greek gentleman, Rees's Cyclopaedia, Vol 31, 1819

Dans un article pour le Rees's Cyclopaedia, Charles Burney, musicien et précurseur en musicologie[107], nous apprend que Saint George, M. De, a Greek gentleman, est mort à Lille en 1794[108].

« 1837 - Jullien, qui fut le Musard de la fin du XVIIIe siècle, conduisait un orchestre de bal d'une manière fort distinguée ; il partageait la vogue avec un mulâtre nommé Hullin. »
— Georges Touchard-Lafosse - 1837[109]

« Le célèbre Saint George était un mulâtre de la Basse Terre, fils du fermier général, M. de Boulogne qui lui fit donner à Paris une éducation soignée. Il devint capitaine des gardes du duc de Chartres, aujourd'hui duc d Orléans. Son adresse dans tous les arts de la gymnastique surtout dans ceux de l'escrime et de l'équitation, sa science dans tous les jeux et ses talens dans la musique en firent un personnage célèbre. Il embrassa la cause de la révolution avec transport leva un corps de chasseurs à cheval, le 13e, dont il fut colonel et servit sous Dumouriez dont il signala la défection. Revenu à Paris, Saint George fut arrêté, il obtint sa mise en liberté à la chute de Robespierre et y mourut en 1801 dans un état voisin de l'indigence ayant porté le titre de chevalier de Saint-George. »
Hommes marquans de la Guadeloupe, Le fameux saint-George[110].

1834 - A.V. Arnauld, Monnais.- Éphémérides universelles, ou tableau religieux, politique, littéraire, scientifique et anecdotique, présentant pour chaque jour de l'année un extrait des annales de toutes les nations et de tous les siècles...Corbiz,

  • https://books.google.fr/books?id=oYJsjlIUDRwC ; texte , page 241, 12 juin 1799 Mort du chevalier de Saint George, juin 1834, deuxième édition, tome sixième.
  • (notice BnF no FRBNF33369842v) ; Monnais, Édouard (1798-1868). Fonction indéterminée .- Ephémérides universelles ou Tableau religieux, politique littéraire, scientifique et anecdotique, présentant, pour chaque jour de l'année, un extrait des Annales de toutes les nations et de tous les siècles depuis les temps historiques jusqu'à nos jours... mises en ordre et publiées par M. Edouard Monnais. Juillet. Tome septième, Publication : Paris : Corby, 1830, Note(s) : Réimpression faite à la suite des évènements de 1830
  • Internet Archive

Roger de Beauvoir.- Le chevalier de Saint-Georges, œuvre créée en 1840

[modifier | modifier le wikicode]
Le chevalier de Saint-Georges
œuvre
1840
Roger de Beauvoir, Le chevalier de Saint-Georges
Le chevalier de Saint-Georges
œuvre
1840
Roger de Beauvoir, Le chevalier de Saint-Georges, 

Le chevalier de Saint-Georges
œuvre
1840
Roger de Beauvoir, Le chevalier de Saint-Georges, 
Le chevalier de Saint-Georges
série
1840
Roger de Beauvoir, Le chevalier de Saint-Georges, 
Le chevalier de Saint-Georges
série
1840	
Roger de Beauvoir, Le chevalier de Saint-Georges, 


Edition (1840)

[modifier | modifier le wikicode]
Le chevalier de Saint-Georges
édition
H.-L. Delloye
1840
(notice BnF no FRBNF30074396g)
Roger de Beauvoir, Le chevalier de Saint-Georges, H.-L. Delloye, 2e éd. (notice BnF no FRBNF30074396, lire sur Wikisource)Voir et modifier les données sur Wikidata
Le Chevalier de Saint-Georges
édition
Dumont
1840
(notice BnF no FRBNF300743954)
Roger de Beauvoir, Le Chevalier de Saint-Georges, Paris, Dumont éditeur (notice BnF no FRBNF30074395)Voir et modifier les données sur Wikidata

Adaptation théâtrale (1840)

[modifier | modifier le wikicode]
Le Chevalier de Saint-Georges, comédie mêlée de chant, en trois actes,
livre
Imprimerie de Mme De Lacombe
1840
(notice BnF no FRBNF372188528)
Roger de Beauvoir, Mélesville, Le Chevalier de Saint-Georges, comédie mêlée de chant, en trois actes représentée pour la première fois, à Paris, sur le théatre des Variétés, le 15 février 1840, Imprimerie de Mme De Lacombe, 

Traduction en allemand (1840)

[modifier | modifier le wikicode]
Edition
Der Chevalier von Saint-Georges
1840
Roger de Beauvoir (trad. W. L. Wesché et Wilhelm Ludwig), Der Chevalier von Saint-GeorgesVoir et modifier les données sur Wikidata

Article critique (Revue de Paris), 1840

[modifier | modifier le wikicode]
Ben Heine.- Portrait, Michael Jackson, I N V I N C I B L E.
Roger de Beauvoir.- Le Chevalier de Saint-Georges, 1840, V1, p.6
Antinoüs est un jeune homme originaire de Bithynie ayant vécu au IIe siècle apr. J.-C., plus connu comme favori et amant de l'empereur romain Hadrien. Il meurt âgé de 20 ans environ, noyé dans le Nil, dans des circonstances qui restent mystérieuses. Divinisé par Hadrien, Antinoüs est représenté par un grand nombre d'œuvres d'art qui en font l'un des visages les plus célèbres de l'Antiquité. Wikipédia*.
Transcription, Le Chevalier de Saint-George (Revue de Paris), 1840
Le Chevalier de Saint George PAR M ROGER DE BEAUVOIR
Le Chevalier de Saint George par M. Roger de Beauvoir (lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata, p.58
Cette figure du chevalier de Saint George l'une des plus brillantes et des plus étranges qui aient traversé le XVIIIe siècle devait séduire tôt ou tard quelque élégant esprit épris des souvenirs de ce siècle charmant que les vaudevillistes de nos jours ont si indignement calomnié et que M. Jules Janin a vengé tant de fois avec cette grâce infinie qui lui est propre. C'était là pour le romancier et le poète un merveilleux héros qui ne laissait rien ou presque rien à créer à l'imagination plus d amours et de coups d'épée de billets doux et de cartels qu'il n'en faut pour défrayer dix romans, véritable héros de boudoir et de salle d'armes excellant dans tous les jeux de l'esprit et du corps. Apollon taillé dans Hercule, Don Juan noir ainsi qu'on l'appelait un Antinoüs[111] africain. Admirable sujet à coup sûr pour une plume fine et parfumée, amoureuse et guerrière à la fois rompue à ces belles allures de style qui s'en vont hélas et menacent de se perdre avec le savoir vivre et les belles manières. C'était en même temps pour l'historien et le penseur un sujet fécond en études et en méditations de tout genre que l'apparition resplendissante du mulâtre de Saint-Domingue au milieu de cette société française qui lui ouvre ses rangs le convie à toutes ses fêtes et se serre pour lui faire place au banquet de ses priviléges. N'est-ce pas en effet un spectacle bien étrange et bien digne de réflexions que cette destinée proscrite sous le ciel de la patrie, ce mulâtre bâtard deux fois maudit et deux fois réprouvé pour sa naissance et pour sa couleur qui part esclave de Saint-Domingue pour venir s{asseoir à Paris au sein de la plus belle société du monde. Il y a dans ce seul fait toute une histoire de décadence, l'histoire d'une société qui se décompose et tire à sa fin. C'était à la même époque presque au même moment que Casanova cet impudent Vénitien se voyait accueilli comme un enfant gâté par ce même beau monde qui quelques lustres auparavant l'aurait fait jeter à la porte. A ces caprices de femme ennuyée qui cherche à s'étourdir et veut être à tout prix amusée, on peut aisément reconnaître une société qui se meurt. La société française se mourait en effet Miné par la base ce grand et superbe édifice craquait sourdement et près de crouler ouvrait follement ses portes et ses fenêtres à tout ce qui pouvait le distraire des préoccupations de sa ruine. La foule qui s'y pressait enivrée, ardente, éperdue avait hâte de jouir de ses derniers beaux jours elle abdiquait volontiers pourvu qu'on l'amusât d'autant moins sévère dans le choix de ses plaisirs qu'elle était blasée sur tous et qu'elle sentait vaguement que son heure suprême était proche. Quand le chevalier de Saint George apparut la scène était merveilleusement disposée pour le recevoir, l'acteur était lui-même merveilleusement taillé pour la scène : il arriva, comme arrivent les grands hommes au besoin des temps, à propos. Il sut amuser, il régna.

Il régna par les graces du corps autant et plus peut être que par le charme de l'esprit. Dans ce temps plus que dans le nôtre, observe M Roger de Beauvoir, l'adresse et les exercices du corps suffisaient pour faire arriver un homme et le conduire par la main à la fortune. Il ya une chose entièrement perdue de nos jours, c'est l'académie, l'art de la natation, de l'équitation, de la danse, du tir à l'épée, au pistolet, au bâton entrait alors dans l'éducation des gentilshommes. Ces exercices donnaient du relief au maintien on pouvait être dispensé d'être un poète, un savant, mais on devait être un cavalier accompli. Or, quel cavalier fut à ce point de vue plus accompli que le chevalier de Saint George ? Au jeu de paume il eut découragé d'Épernon ; à l'escrime humilié Caylus, Maugiron, et Bussy d Amboise. Nul n'avait sa grâce à cheval ; en amour il n avait point de maître. Il écrivait de petits vers et composait de petite musique dont Grimm ne disait pas trop de mal ; il jouait des symphonies avec son fouet, nageait comme Byron dansait comme Vestris et patinait sur la glace comme on ne patine plus. Ajoutez à cela qu'il avait les cheveux crépus les lèvres épaisses et le teint bronzé qualités exotiques dont l'appréciation n'était pas sans un vague intérêt pour les curiosités féminines. C'était d ailleurs un noble cœur qui n'avait rien de commun avec le Vénitien dont j'écrivais le nom tout à l heure. S'il trompa ses maîtresses, il resta fidèle à ses amis : il eut la bonté que donne la force, il fut aussi généreux que brave.

Voilà le héros qu'a choisi M. de Beauvoir et je sais peu d'écrivains pour ma part qui soient plus propres que celui là à nous conter un semblable poème. M de Beauvoir l'a divisé en deux parties qui formeront un ensemble de quatre volumes. Les deux premiers ont paru : c'est l'histoire de l'enfance de Saint George mêlée à un drame terrible dont le dénouement est encore pour nous un mystère. C'est là sans doute un drame plein d'un sombre intérêt mais ce que j'aime surtout dans cette première partie du livre de M de Beauvoir, c 'est la vérité des détails et le charme du coloris. Il s'y trouve sur les meurs et sur la vie de la société créole aux Antilles sous Louis XV et Louis XVI une foule de choses exquises dont nous n'avions pas idée jusqu à ce jour. La description y est sobre d'ailleurs et n'absorbe pas le récit. Saint George n'est encore qu'un enfant mais sous cet enfant on devine déjà l'homme qui doit s'élever plus tard souple comme un serpent, agile comme un jaguar. Ce qu'il souffre d'humiliations et de tortures ne saurait se dire mais, l'esclave a le pressentiment d'une destinée meilleure il attend. Le chapitre des Deux Baptêmes est un des plus charmans du livre. L'espèce d'intimité qui s'établit entre Saint-George et le petit marquis de Langey est décrite avec beaucoup de grâce et d'esprit. Toutes les figures qui remuent sur le second plan sont pleines de vie et d'animation enveloppées chacune d'un intérêt qui lui est propre, suivant chacune son instinct et parlant franchement son langage. J'attendrai pour toucher aux principaux acteurs de ce drame les deux volumes qui le compléteront car jusqu'ici nous n'avons qu'une introduction. La première partie de ce livre, ainsi que le dit M. de Beauvoir lui même, ne fait que préparer les voies à la seconde. Déjà sur la fin du deuxième volume nous retrouvons le mulâtre à Paris, au Palais Royal, à la cour, amant de Mme de Montesson, ami du duc de Chartres, recherché des belles, agacé par les coquettes, l'astre des petits soupers le soleil de toutes les fêtes, le lustre des spectacles. Comment s'est opéré ce changement. Par quel art, par quelle magie ? Qu'est devenu l'amour de Saint George pour la marquise de Langey ? Comment la trame brisée à Saint Domingue se renouera t'elle à Paris ? A quels nouveaux développemens allons nous assister ? Quelles merveilles nous sont promises ? Ne reverrons-nous plus le sombre visage de Tio Blas ? Avons-nous perdu pour jamais cette terrible et fatale beauté qui se nomme Mme de Langey ? Tout ceci est encore un mystère dont M. Roger de Beauvoir possède seul le secret ; ces deux premiers volumes ne sont qu'un appât offert à notre curiosité. Asseyez vous sur le seuil du palais et regardez par la porte entr'ouverte : voyez que d'or et de satin, de dentelles et de rubans, de jeunes et beaux cavaliers, de femmes jeunes et belles ? Et que de fins sourires et que d'amoureux regards ! Que verrez vous donc quand les portes ouvertes à deux battants, M. de Beauvoir vous prenant par la main, vous introduira lui même dans cette société française en train de jeter son dernier bruit et son dernier éclat au milieu de ce monde qu'il semble avoir visité tant il en reproduit avec fidélité la grâce, le charme et l'élégance. REVUE DE PARIS 59

Autres dates de publication (Edition)

[modifier | modifier le wikicode]
1846 - http://www.wikidata.org/entity/Q29113597Le chevalier de Saint-Georges
édition
Boulé
1846
(notice BnF no FRBNF{{{1}}})
L’ancienne comté-baronnie de Quintin, située en Basse-Bretagne, fut érigée, en 1691, en duché, sous le titre de Quintin, en faveur de Guy de Durfort de Lorge, maréchal de France, qui continua de porter le nom de Maréchal de Lorge jusqu'à sa mort. En 1706, Guy-Nicolas de Durfort de Lorge, fils unique de ce dernier, & ayeul paternel de la comtesse de Lorge, obtint des lettres-patentes qui changèrent le titre de duché de Quintin en duché de Lorge.
  • 1786 - baron de Castelnau.- Réflexions ou lettres ... à lady Sophie F*** sur le gout, 1786 ; ... https://books.google.fr/books?id=VYcUAAAAQAAJ ... pas droit d’en porter, doit être regardé comme perturbateur du repos publict les gardes du Sr. Boulogne de Préminville, méritaient d’être regardés comme tels, ...
  • 1789 - Il s’agit d’un Tavernier de Boulogne, comme l’indique ce texte :
Collection de décisions nouvelles et de notions relatives, 1789, Jean Baptiste Denisart, ‎Armand-Gaston Camus, ‎Jean B. Bayard, 1789.
Le I3 mars I713, le duc de Lorge passa au sieur Tavernier de Boulogne, & au sieur Tavernier de Ste. Croix (frère du précédent), un bail de son duché de Quintin, situé en Bretagne, moyennant 30,000 livres par année, au paiement desquelles les deux freres ...
Bergeron Louis. Les financiers de Languedoc au XVIIIe siècle (note critique). In: Annales. Économies, Sociétés, Civilisations. 26e année, N. 2, 1971. pp. 407-409. doi : 10.3406/ahess.1971.422365, http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ahess_0395-2649_1971_num_26_2_422365
Dulong-Sainteny Claude. Guy Chaussinand-Nogaret. Les financiers de Languedoc au XVIIIe siècle. Paris, S. E. V. P. E. N., 1970. (École pratique des hautes études, VIe section, Centre de recherches historiques. Affaires et gens d’affaires, XXXV.). In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1971, tome 129, livraison 1. pp. 188-191. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1971_num_129_1_449892_t1_0188_0000_3, 23 août 2015

« Tout le monde connaît le chevalier de Saint Georges ce singulier personnage qui brillait par une foule de talents. On a inventé sur son compte toutes sortes d aneca dotes plus bizarres les unes que les autres Les détails historiques rapportés par madame Fusil nous ont paru assez intéressants pour mériter de trouver place ici Saint Georges et Lamothe étaient Oreste et Pylade on ne les voyait jamais l an sans l autre Lamothe célègrecques bre cor de chasse de cette époque eût aussi été le preet mier tireur d armes disait on s il n y avait pas eu un Saint Georges La supériorité de Saint Georges au tir au patin à cheval à la danse dans tous les arts enfin lui avait assuré cette brillante réputation dont il a toujours joui depuis son arrivée en France Il était un modèle pour tous les jeunes gens d alors qui lui formaient une cour on ne le voyait jamais qu entouré de leur cortége Saintque Georges donnait souvent des concerts publics ou de souscription on y chantait plusieurs morceaux dont il avait composé les paroles et la musique c étaient surtout ses romances qui étaient en vogue Comme exécutant Saint Georges se distinguait par une habileté peu commune sur le violon Il a composé pour cet instrument divers morceaux dont plusieurs ont été publiés à Paris Il aimait à produire des effets pittosur resques et l on cite entre autres une de ses compositions qui se fit remarquer par son originalité c était les Imours et la Mort du pauvre oiseau Voici la description qu en donne madame Fusil dont nous sommes du reste Join de partager l enthousiasme pour ce que nous regardons comme un écart dimagination La première partie de cette petite pastorale s annonnaissance çait par un chant brillant plein de légèreté et de fiorimaria tures le gazouillement de l oiseau exprimait son bonheur de revoir le printemps il le célébrait par ses accents joyeux Mais bientôt après venait la seconde partie où il roude coulait ses amours C était un chant rempli d âme et de séduction On croyait le voir voltiger de branche en branpas che poursuivre la cruelle qui déjà avait fait un autre choix et s enfuyait à tire d ailes Le troisième motif était la mort du pauvre oiseau ses chants plaintifs ses regrets ses souvenirs où se troufois vaient parfois quelques réminiscences de ses notes joyeuses Puis sa voix s affaiblissait graduellement et finissait par s éteindre il tombait de sa branche solitaire sa vie s exhalait par quelque note vibrante C était le dernier chant de l oiseau son dernier soupir Après avoir terminé la série de ses concerts à Lille en 1791 Saint Georges voulut les renouveler à Tournay alors le rendez vous des émigrés Mais on refusa d y advilles mettre le créole et il fut obligé de quitter la ville Il retourna à Paris où il forma un régiment de mulâtres dont on le nomma colonel il revint ensuite à Lille au moment du siége et son régiment se battit contre les Autrichiens Plus tard il partit avec Lamothe pour SaintBruxelles Domingue qui était en pleine révolution On fit courir le bruit qu ils avaient été pengus dans une émeute mais ce bruit était heureusement faux et les deux amis revinrent sains et saufs en France Nous ajouterons que Saintsuva Tout le monde connaît le chevalier de Saint Georges ce singulier personnage qui brillait par une foule de taétait On a inventé sur son compte toutes sortes d aneca dotes plus bizarres les unes que les autres Les détails historiques rapportés par madame Fusil nous ont paru assez intéressants pour mériter de trouver place ici Saint Georges et Lamothe étaient Oreste et Pylade on ne les voyait jamais l an sans l autre Lamothe célègrecques bre cor de chasse de cette époque eût aussi été le preet mier tireur d armes disait on s il n y avait pas eu un Saint Georges La supériorité de Saint Georges au tir au patin à cheval à la danse dans tous les arts enfin lui avait assuré cette brillante réputation dont il a toujours joui depuis son arrivée en France Il était un modèle pour tous les jeunes gens d alors qui lui formaient une cour on ne le voyait jamais qu entouré de leur cortége Saintque Georges donnait souvent des concerts publics ou de souscription on y chantait plusieurs morceaux dont il avait composé les paroles et la musique c étaient surtout ses romances qui étaient en vogue Comme exécutant Saint Georges se distinguait par une habileté peu commune sur le violon Il a composé pour cet instrument divers morceaux dont plusieurs ont été publiés à Paris Il aimait à produire des effets pittosur resques et l on cite entre autres une de ses compositions qui se fit remarquer par son originalité c était les Imours et la Mort du pauvre oiseau Voici la description qu en donne madame Fusil dont nous sommes du reste Join de partager l enthousiasme pour ce que nous regardons comme un écart dimagination La première partie de cette petite pastorale s annonnaissance çait par un chant brillant plein de légèreté et de fiorimaria tures le gazouillement de l oiseau exprimait son bonheur de revoir le printemps il le célébrait par ses accents joyeux Mais bientôt après venait la seconde partie où il roude coulait ses amours C était un chant rempli d âme et de séduction On croyait le voir voltiger de branche en branpas che poursuivre la cruelle qui déjà avait fait un autre choix et s enfuyait à tire d ailes Le troisième motif était la mort du pauvre oiseau ses chants plaintifs ses regrets ses souvenirs où se troufois vaient parfois quelques réminiscences de ses notes joyeuses Puis sa voix s affaiblissait graduellement et finissait par s éteindre il tombait de sa branche solitaire sa vie s exhalait par quelque note vibrante C était le dernier chant de l oiseau son dernier soupir Après avoir terminé la série de ses concerts à Lille en 1791 Saint Georges voulut les renouveler à Tournay alors le rendez vous des émigrés Mais on refusa d y advilles mettre le créole et il fut obligé de quitter la ville Il retourna à Paris où il forma un régiment de mulâtres dont on le nomma colonel il revint ensuite à Lille au moment du siége et son régiment se battit contre les Autrichiens Plus tard il partit avec Lamothe pour SaintBruxelles Domingue qui était en pleine révolution On fit courir le bruit qu ils avaient été pengus dans une émeute mais ce bruit était heureusement faux et les deux amis revinrent sains et saufs en France Nous ajouterons que Saint-Georges y mourut en 1801 suivant les uns en 1799 suivant les autres dans un état voisin de l'indigence. Quant à Lamothe il fut attaché à la maison du duc Berry. Après l'horrible catastrophe de ce prince, il alla à Munich où il vivait encore en 1823 . »
— Revue et gazette musicale de Paris, 1841[112]

Les Boulogne & Saint-George(s)

[modifier | modifier le wikicode]

Jean de Boullongne (1690-1769), contrôleur des finances

[modifier | modifier le wikicode]

Cf. Jean de Boullongne (1690-1769), contrôleur des finances.

Jean de Bologne comte de Montfort (c. 1422]

[modifier | modifier le wikicode]

« 1841 - Liste des gouverneurs du Dauphiné, depuis la réunion de cette contrée à la France en 1549 jusquüi leur suppression en 1790.
Aymar de Poitiers, comte de Valentinois , dauphinois, nommé en 1549.
Jean de Bologne, comte de Montfort, nommé en 1555.
...
Gilbert de la Fayette, maréchal de France, nommé en 1422. »
— Annuaire statistique de la Cour royale de Grenoble et du département de l'Isère, Chez Baratier Frères et Fils[113].

Jean-Baptiste Tavernier de Boullongne

[modifier | modifier le wikicode]

« Boullongne (Jean-Baptiste Tavernier de), intendant des finances, contrôleur général (1757-1759) »
— Archives de la Marine (France), 1769[114].

Guillaume-Pierre de Boullongne-Tavernier, XVIIIe siècle

[modifier | modifier le wikicode]

« Tavernier de Boullogne (Guillaume Pierre), trésorier général de l’extraordinaire des guerres »
— Arrêts du Conseil du Roi, règne de Louis XVI[115].

« Il est ordonné à M. Guillaume-Pierre Tavernier de Bonlogne, trésorier général de l’Extraordinaire des guerres de payer comptant, si fait n’a été, aux sieurs Receveurs et Administrateurs de l'Hôtel-Dieu de Châteandun, la somme de cent soixante-douze livres treize sols, pour le montant des journées de l’augmentation de solde accordée par Sa Majesté au dit Hôtel-Dieu, des soldats, cavaliers et dragons qui y ont été traités pendant Tannée 1759, à raison de trois sols de supplément par chaque journée, laquelle somme de cent soixante-douze livres treize sols lui sera passée et allouée dans la dépense de ses comptes par Messieurs de la chambre des comptes h Paris, que nous prions ainsy de le faire sans difficulté. »
— M. A. Lamoureux.- Un hospice mixte avant la Révolution : Hôtel-Dieu de Châteaudun, Vve Rozier, Paris, 1900 (notice BnF no FRBNF30730403b).


« Le chevalier de Saint-George, né à la Guadeloupe le 25 octobre 1745, fut amené fort jeune en France par M. de Boulogne, fermier général , son père, qui l'avait eu d'une négresse. Entré fort jeune dans les mousquetaires, il devint écuyer de Mme de Montesson, puis capitaine des gardes du duc d'Orléans, son ami intime. Après la révolution, ce prince l'employa daus toutes les intrigues du Palais-Royal. En l792, ayant levé un corps de chasseurs à cheval, il en fut fait colonel , et le conduisit à l'armée de Dumouriez. ll venait d'être arrêté comme suspect. »
— M. Capefigue.- L'Europe pendant la revolution francaise[116],.

« 1844 - Saint-Marcelin[117] était taillé sur le modèle de Saint Georges et il lui ressemblait de tous points, sauf la couleur la peau. Comme le célèbre mulâtre, il avait reçu de la nature les dons les plus heureux : — son origine était à demi voilée par un mystère gracieux et il était entré dans le monde par droit de conquête[118] : — comme Saint Georges il possédait de brillans avantages et des qualités qui rarement se trouvent réunies chez le même homme : il était grand, bien fait, d'une figure agréable, il excellait dans tous les exercices du corps, il maniait l'épée dans la perfection, il montait à cheval et il dansait avec une grâce inimitable : — avec cela beaucoup d'esprit, une instruction solide et variée, l'amour de l'étude et le culte des arts ; excellent musicien, écrivain distingué plein de goût et d'imagination, poète agréable, faisant les vers comme on les aimait de son temps, composant de jolis airs pour les couplets qu'il tournait aisément et qu'il chantait à merveille. Tel était Saint-Marcelin... »
Pierre Durand, Le Siècle, « Auteur de Walace (Variétés) », sur google.fr/books, (consulté le 18 janvier 2022), dans Le Compilateur : revue des journaux français et étrangers (ISSN 2020-3624, notice BnF no FRBNF32746038)Voir et modifier les données sur Wikidata.

  • 1888 - François Jules Dérué, L'escrime dans l'armée (notice BnF no FRBNF30327210)Voir et modifier les données sur Wikidata

« Quand vint la paix après 1815, l'escrime militaire ne se manifesta plus que dans les nombreux duels qui mirent en présence à tout propos et souvent hors de propos les débris des vieilles armées et la jeunesse dorée d'alors. Les salles d'armes civiles primerent les salles d'armes militaires. C'est à cette époque que surgirent ces professeurs remarquables qui ont fait faire un grand pas à la science de l'escrime nous citerons La Boëssière, fils du célèbre professeur du non moins célèbre chevalier de Saint Georges, qui établit les bases complètes de cette escrime dont Jean Louis, le premier démonstrateur de notre époque, perfectionna peu après les formes et les détails. Lafaugère Charlemagne Gomard Dumesnil Lozès Grisier Pons Bonnet Bertrand Berryer Cordelois Gatechair Robert ainé etc. Et nous arrivons à l époque contemporaine »
— 1888 - François Jules Dérué, L'escrime dans l'armée (notice BnF no FRBNF30327210)Voir et modifier les données sur Wikidata[119]

  • 1892 - Joachim Ambert, Les généraux de la Révolution (1792-1804) : portraits militaires, Paris, Bloud & Barral, 387  p. (notice BnF no FRBNF30015582, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata
page 21, Angelo Malevolti, 1763

« Angelo M. (Malevolti) L'École des armes avec l'explication générale des principales attitudes et positions concernant l'Escrime. Dédiée à Leurs Altesses Royales les Princes Guillaume Henry et Henry Frédéric, Par M Angelo, Londres, 1763, chez R et I. Dosdley Pall-Mall »
— 1895 - Jacopo Gelli, Bibliographie générale de l'escrime, Milan (notice BnF no FRBNF30494262, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata[120].

page 372, Augustin Grisier, 1847

« 1847 - Grisier Augustin.- Les armes et le duel par A. Grisier professeur de LL AA RR les Princes fils du Roi à l'École polytechnique, etc. Ouvrage agréé par l'Empereur de Russie. Préface anecdotique par Alexandre Dumas. Notice sur l'auteur par Roger de Beauvoir. Épître en vers par Méry. Lettre du comte de Hombourg. Dessins par E. de Beaumont, A Paris, 1847 chez Garnier est enrichi de 10 planches lithographiés »
— 1895 - Jacopo Gelli, Bibliographie générale de l'escrime, Milan (notice BnF no FRBNF30494262, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata[121].

« Gossec fonda le Concert des Amateurs en 1770. C’est là qu’il fit entendre ses symphonies et celles de Haydn. L’orchestre, qui était excellent, s’acquit bien vite une grande réputation. Navoigille l'aîné le dirigeait avec beaucoup d’autorité. Parmi les violonistes on remarquait : Mestrino, Lahoussaye, Gervais, Berthaume, le chevalier de Saint-Georges, aussi habile à manier l’archet que l’épée ; Fodor, Guérin, les deux Blasius, etc. »
— Laurent Grillet, Les Ancêtres du violon et du violoncelle. Les luthiers et les fabricants d'archets. Précédés d'une préface par Théodore Dubois, Charles Schmid, Paris, , volume 2 page 138.

« Ce jeune homme, dont le nom était Guillaume-Pierre, avait eu une jeunesse quelque peu aventureuse. II avait commence sa fortune, avec son frere dont nous parlerons tout a l’heure, comme simple munitionnaire de l’armée du Marechal de Saxe. Puis il était allé aux Colonies où il avait eu d’une négresse de la Guadeloupe, le 25 décembre 1745, un fils connu sous le nom du Chevalier de Saint- Georges, qui joua un certain rôle au XVIIIe siècle, mais sur lequel les détails precis font défaut... »
— Amede Caix de Saint-Aymour, 1919[122]

« ... un historien de premier mérite, Alfred Chuquet — au fermier général Philippe-Guillaume de Boullongne-Tavernier, dit de Préninville. ... Le père du Chevalier appartenait à la branche des Boullongne du Beauvaisis, qui avaient une origine commune avec les illustres ... Il se prénommait Guillaume-Pierre. ... Il avait commencé sa fortune comme simple munitionnaire de l’armée du Maréchal de Saxe. »
— Bulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, 1975[123].

« Il réfute Jean de Bologne comme père et propose Guillaume-Pierre de Boullongne-Tavernier, ancien munitionnaire[124] de l’armée du maréchal de Saxe, qui fit un long séjour à la Guadeloupe où il avait acheté, en 1738, une plantation, entre... »
— Vincent Podevin-Bauduin, ‎Archives de la Guadeloupe, ‎Laure Tressens.- Le fleuret et l’archet : le chevalier de Saint-George, 2001.

Sylvie Chalaye confirme cette paternité dans un article paru en juin 2002 :

« Né en esclavage, aux alentours de Noël 1739, d’une mère sans doute raflée sur les côtes du Sénégal, Joseph est l’unique fils de Guillaume-Pierre Tavernier de Boullongne, dit Monsieur de Boulogne, un aristocrate désargenté venu redorer son blason aux colonies, comme c’était courant à cette époque, où à la Caraïbe, fortunes se faisaient et se défaisaient aussi vite[125]. »

{{Citation bloc|Fils d’une noire et d’un contrôleur général, le comte de Boulogne, il vit à Paris ... Jean de Boulogne ou Boullongne (1690-1769), contrôleur général des finances en 1757-1759, descendant d’une famille de peintres, les Boullongne, mais un planteur, cousin éloigné du contrôleur, Guillaume-Pierre Tavernier de Boullongne.|L’Intermédiaire des chercheurs et curieux https://books.google.fr/books?id=vUtcAAAAMAAJ, 2002[126].

Alain Guédé attribue la paternité de Saint-George à Guillaume-Pierre Tavernier de Boullongne dans un article publié le 1er septembre 2005[127]. Cette attributionn de paternité au même Guillaume-Pierre Tavernier de Boullongne est reprise dans un article paru le 27 août 2009,[128].

Godefroi dans son château roulant à l’assaut de Jérusalem, 15 juillet 1099

« Son père, Guillaume-Pierre Tavernier de Boullongne, est le lointain descendant des comtes de Boulogne qui, sous les croisades[129], ont donné un roi de Jérusalem[130]. Au fil des siècles, les revers de fortune ont contraint la famille à émigrer vers le Beauvaisis où elle vécut chichement. Guillaume-Pierre et son frère s’enrôlent alors comme « munitionnaires » (fournisseurs) dans la milice du maréchal de Saxe qui sauvera le royaume à la bataille de Fontenoy. Ils accumulent très vite un copieux magot. L’aîné, Philippe Guillaume, l’investit en achetant la charge de fermier général du Poitou. Le cadet, lui, prend la direction du pays de l’or noir. Ce pays où quiconque n’est pas étouffé par les scrupules peut faire rapidement fortune. Guillaume-Pierre choisit la Guadeloupe. Régulièrement frappée par les cyclones et les tremblements de terre, l'île souffre de deux autres handicaps aux yeux des esclavagistes : son accès est souvent barré par les pirates et son seul port, la Basse-Terre, n’est doté d’aucune protection contre les tempêtes. En conséquence, l'île est peu alimentée par les navires négriers. Ceux-ci privilégient la Martinique et Saint-Domingue où les esclaves sont soumis à une violence inouïe de la part des planteurs[131]. (Alain Guédé) »

Bibliographie
Beauvaisis + Saint-George
  • 1704 - Denis Simon, Antoine Loisel, Pierre Louvet.- Supplément a l'histoire du Beauvaisis, Volumes 1 à 3, G. Cavelier, 1704
  • 1858-1864 - Ch. Brainne.- Les hommes illustres du département de l’Oise : Bibliothèque du Beauvaisis, A. Desjardins, Beauvais, 1858-1864, (notice BnF no FRBNF373099653).
  • 1898 - Pierre César Renet.- Beauvais & le Beauvaisis dans les temps modernes, Imprimerie professionnelle, 1898. "Les chevaliers portaient un ruban bleu au cou, au bout duquel pendait l’image de Saint-Georges (Encycl. du xvm° siècle, art Blason ; L. Geliot, p. 596). Quand même on aurait voulu peindre sur le drapeau les insignes de l’ordre détachés de la ..."

« Les parcours les plus brillants échappent en fait au recensement, et il est significatif que sous le sobriquet de Joseph Ritoudaine, celui qui, le 12 mai 1762, avait pu être « au nom du sieur Bologne de Saint-Georges » déclaré à Paris comme … »
— 2006 - Érick Noël, Etre noir en France au 18e siècle, Éditions Tallandier, 320  p. (ISBN 978-2-84734-299-4, notice BnF no FRBNF40221501)Voir et modifier les données sur Wikidata page 133[132]

« Georges de Bologne Saint-Georges (1711-1774), fils de Pierre de Bologne, major de régiment de Longvilliers, son père un créole négociant, ancien ... Dès l'âge de 17 ans le Chevalier de Saint-George est un homme public connu et reconnu. »
— Harry P. Mephon.- Corps et société en Guadeloupe[133]

« À l’audition d’une œuvre complète du chevalier, on est bien obligé de constater que sa musique est non seulement « simple » mais répétitive. »
— L’amant anonyme" du Chevalier de Saint-George : un joli cadeau en Martinique, 19 avril 2015"[134].

« 1778, La chasse, comédie en 3 actes et en prose, mêlée d'ariettes, sur un livret de Desfontaines-Lavallée dit Desfontaines ou François-Georges Fouques Deshayes, créée à la Comédie-Italienne (hôtel de Bourgogne), le 12 octobre 1778. Des fragments survivent dont "Mathurin dessus l'herbette" et "Soir et matin sous la fougère", airs publiés dans le Journal de La Harpe en 1779 ; "L'Autre jour sous l'ombrage", dans le même journal, (8e année, no 7). »
— Musicologie.org.- Chevalier de Saint-Georges, (Joseph Bologne), 1745-1799[135].

Liste des œuvres de Joseph Bologne de Saint-George

[modifier | modifier le wikicode]
  • 2015 - (en) International Music Score Library Project, List of works by Joseph Bologne Saint-Georges (lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata

1998 - Le Chevalier de Saint-George, Intégrale des Symphonies Concertantes, AV 9985 2F-AV 9989 2 F, Fondation Avenira, Lucerne,

  1. Annales historiques de la Révolution française, p. 92.
  2. La Feuille nécessaire : contenant divers détails sur les sciences, les lettres et les arts, 1759 Le Mercredi, 14 de ce mois, le Sieur Texier de la Boiſſiere, a été reçu Maître en-fait-d'Armes., 1759.
  3. Euryale Cazeaux, Edouard Charton.- Le Magasin pittoresque, Jouvet & cie, 1835, Troisième année, Volume 3, page 279.
  4. Charles-Joseph Capisuchi De Bologne dans France, Commission d'indemnité. États détaillés des liquidations faites par la Commission d'indemnité en exécution de la loi du 27 avril 1825, Volume 2, Partie 2, 1828
  5. François Félix Chevalier.- Mémoires historiques sur la ville et seigneurie de Poligny, Volume 2, 1769
  6. Correspondance littéraire, philosophique et critique, octobre 1778.
  7. Georges Touchard-Lafosse, Chroniques pittoresques et critiques de l'Oeil-de-boeuf, des petits appartemens de la Cour et des salons de Paris, sous Louis XIV, la Régence, Louis XV et Louis XVI, publiées par Mme la comtesse douairière de B***, G. Barba, , 1845, Volume 4, Chapitre III, 1779-1781, page 392
  8. Volume IV sur Gallica, (notice BnF no FRBNF41036794s)
  9. Essai sur la musique ancienne et moderne, Volume III, pp. 484-485
  10. Coller le lien : <https://archive.org/search.php?query=Essai+sur+la+musique+ancienne+et+moderne>, le volume I avec privilège du roi, Introduction & Avant-propos, la musique dans l'Égypte ancienne dont relation entre jour de la semaine, les planètes & la musique.
  11. Alexandre Dumas, Le Collier de la reine, Volume I, Calmann-Lévy,
  12. Deux mentions, pp. 515 & 516
  13. François-Joseph Fétis
  14. p. 448 : * 1813 - Friedrich Melchior Grimm, Denis Diderot, Correspondance littéraire, philosophique et critique, adressée à un souverain d'Allemagne depuis 1753 jusqu'en 1769, pendant une partie des années 1775-1776, et pendant les années 1782 à 1790 inclusivement, Troisième et dernière Partie, Tome IV, François Buisson, Paris, , p. 362
  15. Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, Lamothe-Langon.- Extraits des Mémoires du prince de Talleyrand-Perigord : ancien évêque d'Autun, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, C. Le Clère, Paris 1838, Original provenant de Bibliothèque municipale de Lyon (Bibliothèque jésuite des Fontaines, (notice BnF no FRBNF307297781)
    Cf. "Talleyrand & l'abolition de la traite au congrès de Vienne (1814-1815)", Londres, 1790 Portrait de Saint-George.− La bague talisman et la vision mystérieuse, anecdocte de 1783 Voir page 43.
  16. Titre entier via Google livre
  17. The British Mercury, Or Annals of History, Politics, Manners, Literature, Arts &c. of the British Empire, Hoffmann, , Volume 11, Numéro 42, October 17, 1789, p. 85]. consulté le 9 novembre 2015
  18. Journal général de l'Europe ou Mercure national et étranger, Annonces Articles et avis divers, Nouvelles politiques, Extrait des papiers Anglois, Numéro 51, Mardi 28 avril 1789 page 133
  19. Charles-Ferdinand d’Artois, duc de Berry, né à Versailles le 24 janvier 1778 et mort assassiné à Paris le 13 février 1820, prince de la maison de Bourbon, fils de Charles-Philippe de France, comte d’Artois, futur Charles X, et de Marie-Thérèse de Savoie.
  20. Capitale du Land de Bavière en Allemagne
  21. Gazette musicale de Paris, Volume 8
  22. Patrick Cardon.- Les enfans de Sodome à l'Assemblée nationale (1790).
  23. Marie de Saint-George (François—Jacques— Thomas)
  24. Livre des bouillons, De Archives municipales de Bordeaux, Bordeaux (Aquitaine, France)
  25. In Catalogue d'une importante collection de livres rares
    Cf. Silvestre de Sacy (1758-1838).- Le projet européen d'une science orientaliste
  26. Bibliothèque musicale populaire sur Google Livres
  27. Bibliothèque musicale populaire sur Google Livres
  28. Bibliothèque musicale populaire sur Google Livres
  29. Patrick Cardon.- Les enfans de Sodome à l'Assemblée nationale (1790).
  30. Charles-Ferdinand d’Artois, duc de Berry, né à Versailles le 24 janvier 1778 et mort assassiné à Paris le 13 février 1820, prince de la maison de Bourbon, fils de Charles-Philippe de France, comte d’Artois, futur Charles X, et de Marie-Thérèse de Savoie.
  31. Capitale du Land de Bavière en Allemagne
  32. Gazette musicale de Paris, Volume 8
  33. The Chevalier de Saint-Georges : Virtuoso of the Sword and the Bow Gabriel Banat, The Chevalier de Saint-Georges : virtuoso of the sword and the bow, New York et Hillsdale (ISBN 1-57647-109-8, OCLC 63703876)Voir et modifier les données sur Wikidata, 2006, Exemplaire personnel (ISBN 978-1-57647-109-8) ; Google livre
  34. Louise Fusil, (1771-1848), actrice de théâtre, née Louise Fleury, amie de Saint-George & auteur d'une autobiographie Souvenirs d’une actrice. Cf. 1841, Chapitre 10.
  35. Gazette musicale de Paris, Volume 8, 1841, page 363.
  36. L'Esprit des journaux françois et étrangers, Numéro 7, p. 340, 1792.
  37. L'Esprit des journaux françois et étrangers, Numéro 7, p. 340, 1792.
  38. Selon Pierre Bardin, Joseph de Saint-George, écuyer, demeurant rue Saint-André des Arts, est inscrit sur les registres des gendarmes de la garde du Roi au 1er juillet 1764 et non en 1761 comme d’autres biographes l’ont mentionné. Pierre Bardin, Joseph, sieur de Saint-George : Le Chevalier noir : XVIIIe siècle : 1739-11799, Paris, Guénégaud, 2006 .Notice Bnf n° FRBNF40973268, p. 58-60
  39. Claude Role, François-Joseph Gossec (1734-1829): un musicien à Paris de l'Ancien Régime à Charles X : Modèle:Sp- : 1734-1829, Paris, Éditions L'Harmattan, 2000 . (notice BnF no FRBNF37204351c)
  40. Joseph Fr. Michaud et Louis Gabriel Michaud, Biographie universelle, ancienne et moderne, ou Histoire, par ordre alphabétique, de la vie publique et privée de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs talents, leurs vertus ou leurs crimes. Ouvrage entièrement neuf, vol. 39 : Modèle:Sp- : 1745-1825, Paris, chez Michaud frères, 1825 . (notice BnF no FRBNF37519607n). Voir l'édition de 1845
  41. Hiérarchies sociales et ennoblissement : les commissaires des guerres de la maison du roi, 1691-1790
  42. Borel d'Hauterive, Annuaire de la pairie et de la noblesse de France, 1845, p. 291.
  43. Manuscrit. Estampe, Saint-Omer scripsit ; James sculpsit, Gallica, pp. {{{pp}}}
  44. France. Assemblée nationale Souverain (1774-1792 : Louis XVI), Collection générale des loix, proclamations, instructions, et autres actes du pouvoir exécutif : publiés pendant l'Assemblée nationale constituante & législative, depuis la convocation des États-généraux jusqu'au 31 décembre 1791-[1794] ; avec tables chronologiques & de matières, vol. 12 : XVIIIe siècle : 1789-1794, Paris, De l'Imprimerie royale, 1792 . (notice BnF no FRBNF359510288)
  45. Lettre aux présidents de section, signée "Saint-George". Imprimé.
  46. Saint-George. An 1791. Est obligé, par les émigrés, de quitter la ville de Tournai, 173. Girardin (Libraire), Révolution française, ou Analyse complette et impartiale du Moniteur : suivie d'une table alphabétique des personnes et des choses, Tome second, L — Z : XVIIIe siècle : 1787-1799, Paris, Publié par Girardin, 1802 . Notice Bnf n° FRBNF30510525
  47. François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, vol. 7 : Modèle:Sp- : 1745-1864, Paris, Firmin-Didot et C°, 1864 . (notice BnF no FRBNF30432158r). Gallica, pp. {{{pp}}}
  48. La Convention nationale décrète que la royauté est abolie en France.
  49. "A la date du 15 septembre 1792, nous trouvons la création « d'une légion franche de cavalerie des Américains et du Midi, en vertu de la loi du 7 septembre 1792, dans Alexandre Saint-Léger, université de Lille. Faculté des lettres et des sciences humaines, université de Lille, « Saint-Georges et la "légion noire", Revue du Nord, Volumes 32-33 », université de Lille, (consulté le 20 mai 2010). Au lendemain des massacres de Septembre, l'an 1er de la République.
  50. 50,0 et 50,1 Louis Mortimer Ternaux, Histoire de la terreur, 1792-1794, d'après des documents authentiques et inédits, vol. 6 : 1792-1794, Paris, Michel Lévy frères, 1867 . (notice BnF no FRBNF37309503f).
  51. Laënnec Hurbon, L'insurrection des esclaves de Saint-Domingue: 22-23 août 1791 : Modèle:Sp- : 1791-2000, Paris, Karthala, 2000 . (notice BnF no FRBNF371860985).
  52. Marcel Dorigny et Association pour l'étude de la colonisation européenne, Les abolitions de l'esclavage: de L.F. Sonthonax à V. Schœlcher, 1793, 1794, 1848. Actes du colloque international tenu à l'Université de Paris VIII les 3, 4 et 5 février 1994 : Modèle:Sp- : 1650-1995, Paris, Presses universitaires de Vincennes et Editions UNESCO, 1995 . (notice BnF no FRBNF357888420).
  53. 6 décembre 1792 : Publication du décret relatif à l'organisation de la légion franche des Américains (L. XII, 322.— B. XXVI.21). France Conseil d'État, générales des lois, arrêtés, décrets, ordonnances du roi, arrêts et avis du conseil d'état et réglemens d'administration publiés depuis 1789, vol. 1 : XVIIIe siècle : 1789-1824, Paris, Ménard et Desenne fils, 1824 .
    Jean-Baptiste Duvergier, Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlemens avis du Conseil d'état, ordonnances du roi, arrêts et avis du conseil d'état et réglemens d'administration publiés depuis 1789, vol. 1 : XVIIIe siècle : 1788-1824, Paris, A. Guyot et Scribe, 1834 . Notice Bnf n° FRBNF30391495
  54. Légion du Midi ou des Américains
    « De retour à Paris, il organisa un corps de chasseurs à cheval, dont il fut le colonel, et qu'il conduisit à l'armée du Nord. Il s'y distingua par sa bravoure. » Dans François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, vol. 8 : Modèle:Sp- : 1835-1877, Paris, Firmin-Didot et C°, 1877 . (notice BnF no FRBNF38779780q).
    Le titre exact de cette légion est Pierre-Henri-Marie Lebrun Tondu, DominiqueJoseph Garat, Convention nationale et Légion franche des Américains :, Décret de la Convention nationale, du 6 décembre 1792, l’an premier de la République françoise : Organisation de la legion franche des Américains. « Signé Lebrun. Contresigné Garat. » : XVIIIe siècle : 1792, France, Imprimerie nationale du Louvre, Publié par l’Imprimerie nationale exécutive du Louvre, 1792  ;(2).
  55. 55,0 et 55,1 Pierre Bardin, Joseph, sieur de Saint-George: le chevalier noir : Modèle:Sp- :1739-2006, Paris, Guenegaud,, 2006 . Modèle:Bnf.
  56. John G. Gallaher, General Alexandre Dumas : soldier of the French Revolution : Modèle:Sp- : 1762-1997, Carbondale, Illinois, Usa, Southern Illinois University (SIU Press), 1997 . (notice BnF no FRBNF388119959)
  57. Alexandre Dumas, fils.
  58. Pierre Legrand, Le Bourgeois de Lille: esquisses locales : Modèle:Sp- : 1745-1851, Paris, Beghin, 1851 . (notice BnF no FRBNF)
  59. A. Ray, Réimpression de l'ancien Moniteur : depuis la réunion des États-généraux jusqu'au Consulat (mai 1789 - novembre 1799) vol. 14 : Modèle:Sp- : 1650-1840, Paris, Au Bureau central, 1840 .
  60. « Lille, le 6 brumaire. — Le thermomètre de l'esprit public est ici au plus haut degré d'élévation. Il ne manquait à cette ville qu'une armée révolutionnaire, qui vient d'être organisée par les soins des patriotes. Il y a d'autant plus à compter sur son zèle et la fermeté de ses principes, que les officiers qui la commandent, sont de vrais Jacobins.
    Le corps dit de Saint-Georges, 18e des chasseurs, était le seul dont la composition pût ne pas inspirer toute confiance. Il n'a pas échappé à la surveillance du ministre de la guerre, qui vient de lui donner pour chef un vrai sans-culotte. »


    Gazette nationale ou Le Moniteur universel no 52. Duodi, 3e décade de Brumaire, l'an 2. (mardi 12 novembre 1793, vieux style.) Léonard-Charles-André-Gustave Gallois, Réimpression de l'ancien Moniteur, seule histoire authentique et inaltérée de la Révolution française, depuis la réunion des États-Généraux jusqu'au Consulat: (mai 1789 - novembre 1799) : XVIIIe siècle : 1789-1799, Paris, Plon, 1860 . (notice BnF no FRBNF304776465)
  61. Publié dans la Gazette Nationale ou Le Moniteur Universel, jeudi 16 mai 1793. Léonard-Charles-André-Gustave Gallois et Alexandre Ray,, Réimpression de l’ancien Moniteur. Seule histoire authentique et inaltérée de la révolution française depuis la réunion des États-généraux jusqu’au consulat (mai 1789-novembre 1799) : XVIIIe siècle : 1793, Paris, Au Bureau Central, Quai Malaquais, 13, 1840 . Notes explicatives et édition scientifique de Gustave Gallois ; Tables et édition scientifique de Alexandre Ray. Tome seizième du Lundi 1er avril 1793 au 30 juin 1793 (An 2 de la République Française). Modèle:Bnf.
  62. Né à Grande Rivière, Saint Domingue. Joseph Bologne de Saint-George est alors sous le coup d'une arrestation.
  63. Soldats de la Légion des Américains, [url google Adresse à la Convention nationale, à tous les clubs et sociétés patriotiques pour les Nègres détenus en esclavage dans les colonies françaises de l'Amérique, sous le régime de la République], 15 pages : Modèle:Sp- : 1793-1968, Paris, Imprimerie de Guillaume-François Galletti, 17 mai 1793 . (notice BnF no FRBNF), Gallica, pp. {{{pp}}}. vol. 5 de Traite des Noirs et esclavage, EDHIS, 1968
  64. Laënnec Hurbon, L'insurrection des esclaves de Saint-Domingue : 22-23 août 1791: Modèle:Sp- : 1793-2000, Paris, Khartala, 2000 . Modèle:Bnf
  65. « Il (Dumouriez) envoya ordre au général Miaczinsky, qui était à Orchies, de se présenter avec sa division devant Lille, d'y entrer, de faire arrêter les commissaires de la convention et les principaux clubistes, et, dès que cela serait fait, de se rendre à Douai, d'en chasser le général Moreton, d'y faire reconnaître, ainsi qu'à Lille, le vœu unanime de l'armée pour la constitution, et de se rendre ensuite par Cambray à Péronne, où il devait prendre poste. Ce malheureux officier général ne connut pas assez l'importance de sa mission, la confia à tout le monde, entre autres au fameux mulâtre Saint-George, colonel d'un régiment de hussards, qui le trahit, l'attira dans Lille avec une très-petite escorte : dès qu'il fut entré, on ferma la porte sur lui, on l'arrêta, et il fut conduit à Paris, où il a été décapité: Cet infortuné Polonais avait, en 1770, été un des chefs de la confédération de Pologne, à l'époque où Dumouriez était chargé, par la cour de France, de la diriger. Il avait été pris par les Russes dans un combat ; il était ensuite venu réclamer des indemnités en France ; et le général n'ayant pas pu réussir à les lui faire obtenir, lui avait fait avoir le grade de maréchal de camp, la permission de lever un corps franc, et l'avait employé très-utilement à l'armée. »
    Charles François Du Périer Dumouriez, Saint-Albin Berville et François Barrière, La vie et les mémoires du général Dumouriez, Charles François Du Périer Dumouriez. vol. 4 of La vie et les mémoires du général Dumouriez: avec des notes et des éclaircissements historiques : XVIIIe siècle : 1739-1823, Paris, Baudouin Frères, Collection des mémoires relatifs à la révolution française, 1823 . Notice Bnf n° FRBNF36283087.
    Voir l'affaire Dumouriez dans l’ancien Moniteur Léonard-Charles-André-Gustave Gallois, notes explicatives et édition scientifique et Alexandre Ray,tables et édition scientifique, Réimpression de l’ancien Moniteur : seule histoire authentique et inaltérée de la révolution française depuis la réunion des États-généraux jusqu’au consulat (mai 1789-novembre 1799). Tome ? du lundi 1er avril 1793 au 30 juin 1793 (An 2 de la République française) : XVIIIe siècle : 1793, Paris, Publié par H. Plon, 1860 .
    « Dumouriez vit alors qu'il n'avait plus de temps à perdre ; il fit partir à l'instant le général Miacsinski, avec sa division, pour aller prendre possession de Lille. Il espérait que le colonel Saint-George, qui commandait un régiment de la garnison, lui livrerait la place. Mais les représentants du peuple y étaient : le général fut arrêté, et la division qu'il commandait enlevée et dispersée. » Philippe Le Bas, L'Univers: histoire et description de tous les peuples, Dictionnaire encyclopédique de la France, tome sixième : XIXe siècle : 1836-1863, Paris, F. Didot frères, 1842 . Notice Bnf n° FRBNF30758677
  66. Saint-George est donc en prison au moment du vote du décret de l'abolition de l'esclavage du 16 pluviose an II (4 février 1794)
  67. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Fétis1867J
  68. Imprimerie-librairie du Cercle social (Paris), Cercle social, Nicolas de Bonneville, Bulletin des amis de la vérité, Imprimerie-librairie du Cercle social (Paris), Paris, , N° 66, page 3-4.
  69. Imprimerie-librairie du Cercle social (Paris), Cercle social, Nicolas de Bonneville, Bulletin des amis de la vérité, Imprimerie-librairie du Cercle social (Paris), Paris, , N° 98, Dimanche 7 avril, l'an second de la République (1793), page 4.
  70. Ancienne rue de Bourbon- Villeneuve, aujourd'hui rue d'Abukir.
  71. Le maréchal de camp J. Miaczynski, polonais au service de la France, condamné à mort par le Tribunal révolutionnaire, le 17 mai 1793, pour s'être associé à la trahison de Dumouriez
  72. Le «chevalier de Saint-Georges » (1745-1799?), le fameux escrimeur et auteur dramatique. Il avait servi sous Dumouriez à l'armée du Nord. Arrêté comme suspect, il ne fut mis en liberté que le 9 thermidor an II.
  73. 1910-1978 - Pierre Caron, ministère de l'Intérieur, Henri Calvet, Michel Eude, Société d'histoire contemporaine, Paris pendant la Terreur ː rapports des agents secrets du Ministre de l'intérieur, publiés pour la Société d'histoire contemporaine, A. Picard et fils, , p. 84-85.
  74. Ancienne rue de Bourbon- Villeneuve, aujourd'hui rue d'Aboukir.
  75. Le maréchal de camp J. Miaczynski, polonais au service de la France, condamné à mort par le Tribunal révolutionnaire, le 17 mai 1793, pour s'être associé à la trahison de Dumouriez,
  76. Le "chevalier de Saint-Georges" (1745-1799 ?), le fameux escrimeur et auteur dramatique. Il avait servi sous Dumouriez à l'armée du Nord. Arrêté comme suspect, il ne fut mis en liberté que le 9 thermidor an II (26 juillet 1794)
  77. Pierre Caron.- Paris pendant la Terreur, 1910, Internet Archive, page 84
  78. Sans doute A.-L.-C. Saint-Germain, marquis d'Apchon, ex-maréchal de camp, condamné à mort par le Tribunal révolutionnaire le 18 germinal an II (cf. Henri Wallon, Histoire du Tribunal révolutionnaire de Paris : avec le Journal de ses actes, 10 mars 1793-31 mai 1795, Paris, Hachette (notice BnF no FRBNF31618899, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata, t. II, p. 217)
    Saint-Germain d'Apchon (A.-L.-C.. marquis de), maréchal des camps et armées du roi, etc., né à Paris en 1749.
    Issu d'une famille distinguée, il embrassa la carrière militaire, parcourut rapidement les grades inférieurs et se trouvait maréchal de camp au moment où la révolution éclata. Il ne prit aucune part ostensible aux troubles qui la suivirent, fut néanmoins arrèté en 1793, resta détenu pendant plusieurs mois dans les prisons de la capitale, et se vit enfin traduit au redoutable tribunal de Fouquier et de Coffinhal, qui le condamna à mort comme conspirateur le 7 avril 1794 (18 germinal an II) à l'âge de quarante-cinq ans
    . Étienne Psaume, Biographie moderne, ou galerie historique, civile, militaire, politique, littéraire, judiciaire deuxième édition, t.III, 1816, p. 223.
    Antoine-Louis-Claude Marquis de Saint-Germain-d'Apchon, Maréchal des Camps & Armées du Roi, Lieutenant-Général de la Province de Bourgogne au Baillage du Mâconnais, Seigneur Comte de Saint-Trivier en Bresse, a donné procuration à Claude-Marie Palluat de Jalamodes, ancien Capitaine en premier au Corps des Carabiniers, Chevalier de l’Ordre Royal & Militaire de St. Louis, royaume de France, Assemblée générale, procès-verbaux, et cahier de doléances des trois ordres du bailliage de Bourg-en-Bresse, Vernarel et Gauthier, , p. 23.
  79. Cf. ci-dessus, p. 84, note 4. Le «chevalier de Saint-Georges » (1745-1799 ?), le fameux escrimeur et auteur dramatique. Il avait servi sous Dumouriez à l'armée du Nord. Arrêté comme suspect, il ne fut mis en liberté que le 9 thermidor an II (27 juillet 1794).
  80. Cf. ci-dessus, p. 85.
  81. Pas de renseignements
  82. 11 n'y avait pas de rue de ce nom. Monic veut probablement parler de la rue de Tracy, ou du passage de Sourdis (aujourd'hui passage Lemoine), qui longeaient tous deux la maison des Filles Saint-Chaumont ou de l’Union-Chrétienne, ou Union Chrétienne de Saint Chaumond (Cf. Jean-Baptiste-Michel Renou de Chauvigné, Recherches critiques, historiques et topographiques sur la ville de Paris, depuis ses commencements connus jusqu'à présent avec le plan de chaque quartier, A.-M. Lottin aîné, , Quarier Palais Royal & Montmartre ; Les Filles de l’Union chrétienne ou Filles de Saint-Chaumond.
  83. Cf. ci-dessus, p. 8^, note 3. "Le maréchal de camp J. Miaczynski, polonais au service de la France, condamné à mort par le Tribunal révolutionnaire, le 17 mai 1793, pour s'être associé à la trahison de Dumouriez.
  84. cf. ci-dessus, p. 85.
  85. Pierre Caron.- Paris pendant la Terreur, 1910, Internet Archive, page 168
  86. Citations
  87. 1910-1978 - Pierre Caron, ministère de l'Intérieur, Henri Calvet, Michel Eude, Société d'histoire contemporaine, Paris pendant la Terreur ː rapports des agents secrets du Ministre de l'intérieur, publiés pour la Société d'histoire contemporaine, A. Picard et fils, , p. 168.
  88. Jean Maurice Verdot et Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. 1 : Modèle:Sp- : 1650-1842, Paris, Editions, 1842 . (notice BnF no FRBNF36406355f).
  89. Une trouvaille de Monsieur Pierre Bardin sur la mort du chevalier de Saint-Georges sur Guadeloupe Attitude, blog personnel de Jean-Claude Halley, président de l’Association des Amis de Joseph Bologne, chevalier de Saint-Georges. Voir l’œuvre de cette association : Sous le regard du Chevalier de Saint-Georges. Consultés le 5 mai 2009.
  90. Charles Nodier, Paul Lacroix, René-Charles Guilbert de Pixerécourt, Catalogues des livres rares et précieux, bibliothèque de M. G. de Pixerécourt, La vente aura lieu le 22 janvier 1839 ː Théâtre de M. Guilbert ce Pixérécourt, Prospectus, Autographes et manuscrits. Prix des livres de la bibliothèque de M. G. de Pixerécourt ; avec des notes littéraires et bibliographiques de ses deux excellens amis MM. Charles Nodier et Paul Lacroix, Crozet et Téchener et Imprimerie de Mme De Lacombe, Paris, , 1839-1840
  91. L'église Sainte-Marguerite, qui porta en 1793 le nom de Temple de la Liberté et de l'Égalité, est aujourd'hui la paroisse du 8° arrondissement.Jean Lebeuf, Cocheris.- Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, Auguste Durand, 1867, Sainte-Marguerite, p. 532-538, sources et bibliographie.
  92. Temple de la Liberté et de l’Égalité : Caroline Crouin, «Étude scénographique des fêtes en faveur de l’abolition de l’esclavage en France (février - juillet 1794)», dans Annales historiques de la Révolution française, no 339, [En ligne], mis en ligne le : 15 mars 2008. Consulté le 2 août 2009.
  93. La rue Neuve-Saint-Eustache se situe entre la rue Montmartre et la rue des Petits-Carreaux, Cf. OpenStreetMap.
  94. Documents consultés : * Archives de la police, Aa 173. Section de Montreuil Procès-verbal des commissaires de police. * Mémoire de la marquise de la Tour du Pin. Le temps retrouvé - Mercure de France - 1979. * Pierre Bardin A propos de Saint George. Consulté le 2 août 2009. * Bill Zick, Africlassical.com, Le Chevalier de Saint-Georges (1745-1799). Afro-French Composer, Violinist & Conductor. France's Best Fencer & Colonel of Black Legion. Consulté le 29 août 2009 * 42 Exhumation. Consulté le 29 août 2009
  95. Luc Nemeth, Un état-civil chargé d'enjeux : Saint-George, 1745-1799 (ISSN 0003-4436 et 1952-403X, OCLC 783454984, DOI 10.4000/AHRF.2130, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata. Extrait du Journal de Paris, 26 prairial an VII, 14 juin 1799, p. 1171. Une première recherche de cette citation sur le net le 28 avril 2010 n'avait pas donné de résultats autres que des liens pointant vers l'article de Luc Nemeth. Le résultat est identique à ce jour, 12 janvier 2017.
  96. Volume 13 - Page 80, id= Wm4YTUO2xyIC
  97. Philological Society of London.- The European Magazine : And London Review, Death abroad, Volume 35, 1799, page 431
  98. Armand-Jules-Elisabeth de Canouville (1785-1812), aide de camp de Berthier, amant de Pauline Bonaparte. Leur liaison dura de de 1810 jusqu'à la mort du jeune militaire en 1812, sur le front russe
  99. Pas de bal élégant sans la présence de Julien. Ce célèbre chef d'orchestre était, non pas nègre, mais mulâtre, et sa tournure avantageuse n'avait pas peu contribué à son succès.
  100. * 1828- c.1840 - Georgette Ducrest, Mémoires sur l'impératrice Joséphine, ses contemporains, la cour de Navarre et de La Malmaison, , page 106.
  101. "Lorsque j'ai voulu nommer quelqu'un, je l'ai fait". Avant-propos, page IV
  102. J'ai une si haute opinion du tact, du jugement et de la raison des jeunes gens d'aujourd'hui, que je ne serais pas éloigné de croire que sur cent qui liront ces réflexions, quatre-vingt-dix préféreroient le talent de Saint-Georges dans l'escrime à tous ses autres talens , et en conviendraient s'ils voulaient répondre en leur âme et conscience ; or, cette préférence ne signifierait autre chose, sinon qu'ils aimeraient mieux être assurés de faire trembler tout le monde, de pouvoir être insolens et querelleurs impunément, d'avoir, en un mot, la certitude de tuer leur homme sans courir le moindre danger, que de se voir recherchés partout pour un grand talent d'agrément. Il y aurait dans ce choix une noblesse d’âme, une délicatesse de sentiment bien faites pour charmer l'observateur. Au reste, ce grand Saint-Georges, que la révolution conduit aux armées, n'y a pas été plus brave qu'un autre, s'il faut en croire les bruits de ce temps-là ; il est vrai qu'une tierce et une quarte se parent plus facilement qu'un coup de fusil ou de canon.
  103. 1812 - Alphonse de Fortia de Piles et Jules-Louis-Melchior Porthmann, Quelques réflexions d'un homme du monde, sur les spectacles, la musique, le jeu et le duel, Paris, Jules-Louis-Melchior Porthmann (notice BnF no FRBNF30451183, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata, page 156 & ss. Le djvu est sur Internet Archive mais la pagination me semble bizarre.
  104. Société de gens de lettres et de savants et Louis-Gabriel Michaud (dir.), Saint-George (Le chevalier de), Michaud frères (notice BnF no FRBNF37519607, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata dans Société de gens de lettres et de savants et Louis-Gabriel Michaud (dir.), Biographie universelle, ancienne et moderne, ou Histoire, par ordre alphabétique, de la vie publique et privée de tous les hommes, Tome trente-neuvième, 1825, Michaud frères (notice BnF no FRBNF37519607, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata, 1825, page 579.
  105. page 151.
  106. François-Joseph Fétis, Saint-George (le chevalier de), 1837 (lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata, 1837, page 12
  107. Modèle:IMSLP, Partitions libres de Charles Burney sur l'International Music Score Library Project
  108. 1819 - Charles Burney, Saint George, M. De, a Greek gentleman,
  109. Georges Touchard-Lafosse, Souvenirs d'un demi-siècle : vie publique, vie intime, mouvement littéraire, portraits, 1789-1836, Volumes V-VI, Meline, Cans et Compagnie, Ville de Bruxelles, , page 309
  110. 1823 - Eugène Édouard Boyer de Peyreleau, Les Antilles Françaises, particulièrement la Guadeloupe, depuis leur découverte jusqu'au 1er novembre 1823 : ouvrage orné d'une carte nouvelle de la Guadeloupe et de quatorze tableaux statistiques, Paris, Brissot-Thivars (OCLC 16788245, notice BnF no FRBNF30152639)Voir et modifier les données sur Wikidata, chapitre XVII, page 300.
  111. Hervé Cristiani.- Antinoüs
  112. Revue et gazette musicale de Paris, 1841
  113. Annuaire statistique de la Cour royale de Grenoble et du département de l'Isère pour l'année 1841, Chez Baratier Frères et Fils, page 227.
  114. Archives de la Marine (France), ‎E(tienne Taillemite, ‎Archives nationales (France).- Inventaire des Archives de la marine. Série B., f 1769 : III, 335. VII, 432, 444,1969, Page 51
  115. Arrêts du Conseil du Roi, règne de Louis XVI, Schmauch, B. 12 mai 1776-31, Archives nationales (France), Page 608, 1978, (notice BnF no [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34296454m/PUBLIC FRBNF34296454m).
  116. M. Capefigue.-L'Europe pendant la revolution francaise, Volume 3, p. 41, note 1, Société belge de librairie Hauman et Ce., 1843 - 348 pages
  117. Jean-Victor Fontanes de Saint-Marcellin, l'auteur de Wallace, ou le ménestrel écossais .
    Jean Victor Fontanes De Saint-marcellin et Charles-Simon Catel, Wallace, ou le ménestrel écossais, opéra en 3 actes, musique de Catel, Paris (notice BnF no FRBNF33650393)Voir et modifier les données sur Wikidata
    Jean Victor Fontanes De Saint-marcellin et Charles-Simon Catel, Wallace, ou Le ménestrel Ecossais, manuscrit autographe, partition, Paris (notice BnF no FRBNF39581744)Voir et modifier les données sur Wikidata
  118. L'expression "Par droit de conquête" est expliquée en introduction de la pièce de théâtre : Ernest Legouvé, Par droit de conquête : comédie en trois actes, en prose, Paris, Michel Lévy frères (notice BnF no FRBNF44380830, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata, 1855.
  119. 1888 - François Jules Dérué, L'escrime dans l'armée, L'escrime dans l'armé page 17.
  120. A. Grisier.- Les armes et le duel, page 21
  121. A. Grisier.- Les armes et le duel, page 372
  122. Amede Caix de Saint-Aymour (comte de).- Une famille d’artistes et de financiers aux XVIIe et XVIII siecles, les Boullongne, p.92.
  123. Bulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, 1975.
  124. Étienne Alexandre baron Bardin, Nicholas Charles Victor Oudinot (duc de Reggio), Dictionnaire de l’armée de terre : ou, Recherches historiques sur l’art et les usages militaires des anciens et des modernes, vol. 3, Librairie militaire, maritime et polytechnique de J. Corréard, 1851, 5 337 p. [lire en ligne], p. 3 747 .
  125. Sylvie Chalaye, Le Chevalier de Saint-George, Un héros des Lumières par deux fois oublié : XVIIIe siècle : 1745-1799, Paris, L’arbre à Palabres, no 11, 2002, 2002 .
  126. L’Intermédiaire des chercheurs et curieux, 2002
  127. Fr.Wikipédia.- Guillaume-Pierre Tavernier de Boullongne
  128. (cf.Tavernier Alain Guédé, Portrait. 220 ans après la Révolution française. Saint-George, un Noir pour sauver la République : XVIIIe siècle : 1745-1799, Paris, L'Humanité, 2009 . L’article est publié dans la rubrique Idées - Tribune libre -Histoire du journal L'Humanité. Signé Alain Guédé Journaliste, président du Concert de monsieur de Saint-George, le même texte est repris par Pyepimanla-histoire Pyepimanla-histoire le jeudi 27 août 2009 sous le titre : Saint-George, un Noir pour sauver la République. Un lien pointe vers la page de l'Humanité ; un titre principal et un chapeau ont été ajoutés : L'histoire des Antilles et de l’Afrique. L'histoire et la sociologie de la Caraïbe, des Antilles et du monde noir (sic. Lire noir). Naviguons dans le passé de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Réunion et de l’Afrique. L’article est accompagné d’un pastiche du portrait de Joseph Bologne de Saint-George. « L'histoire des Antilles et de l’Afrique. L'histoire et la sociologie de la Caraïbe, des Antilles et du monde noiR(sic. Lire noir). Naviguons dans le passé de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Réunion et de l’Afrique. Saint-George, un Noir pour sauver la République », sur pyepimanla.blogspot.com, Pyepimanla, (consulté le 26 décembre 2009)
  129. "Godefroy de Bouillon, duc de Basse-Lotharingie et son frère Baudouin de Boulogne ont rejoint l’expédition, ainsi que le frère du roi, Hugues de Vermandois, Robert de Normandie et Étienne de Blois. Bohémond, fils aîné de Robert Guiscard, décide lui aussi de se croiser. Le départ est fixé au 15 août 1096", L’appel du pape Urbain II et la prédication de la première croisade.
  130. "Fils de sainte Ide de Boulogne, héritier des ducs de Basse-Lotharingie et d’Eustache II, comte de Boulogne, du royaume de France, Godefroy de Bouillon est un descendant de Charlemagne et, comme son illustre ancêtre, un personnage de légende. Il appartient à un clan de ducs, comtes et évêques, à un groupe aristocratique qui gouverne la Lotharingie depuis 950 au moins", Godefroy de Bouillon, ancètre de Joseph Bologne de Saint-George ?
  131. Alain Guédé, « Saint-George, le musicien que Mozart enviait », sur africultures.com, Africultures, (consulté le 26 décembre 2009).
  132. Voir à ce sujet Jean-Baptiste Capefigue.- L'Europe pendant la revolution francaise, volume 3
  133. Harry P. Mephon.- Corps et société en Guadeloupe : Sociologie des pratiques de compétition , 2007
  134. L’amant anonyme" du Chevalier de Saint-George : un joli cadeau en Martinique, 19 avril 2015.
  135. Musicologie.org.- Chevalier de Saint-Georges, (Joseph Bologne), 1745-1799, Jeudi 29 septembre 2016, 23:54