En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Trente-six fables d'Ésope : Le singe et le chat Trente-six fables d'Ésope/Le singe et le chat », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
La fontaine de Versailles par G. Bickham, 1768
Le quatrain de Benserade, 1768
La fable d'Ésope
Le quatrain de Bensérade
Le Singe voulant manger des marrons
qui étaient dans le feu,
se servit de la patte du Chat
pour les tirer.
Du singe ici l'adresse éclate,
Mais celle du chat paraît peu,
Quand il donne à l'autre sa patte
Pour tirer les marrons du feu.
La fontaine de Versailles
Sur une coquille de bronze doré portée par des espèces de consoles de même métal,
parait un brasier duquel il sort un gros jet.
Le singe, en riant,tire la patte au chat, qui semble s'en défendre.
Traduction du texte de Edward HOLSWORTH
Ici, sur un coquillage en bronze mais recouvert d'or,
portée par une colonne dans le même métal,
dressée à la manière antique,
le spectateur est étonné par la ressemblance avec un grand feu ;
de là jaillit un torrent d'eau.
Ici, un singe, le sourire aux lèvres,
attrape une patte de chat dans la sienne,
alors que celui-ci semble lutter pour se libérer.
Le texte d'origine en anglais
AESOP AT COURT, or the Labyrinth of Versailles, by Edward HOLSWORTH
HERE, upon a shell composed of brass, but
doubly gilt, and supported by a column, erected
in the antique taste, with the same metal, the
spectator is amused with the resemblance of a
large fire ; from whence issues a torrent of
water. Here a MONKEY appears with a smiling
countenance, grasping a CAT's paw within his
own ; whilst the latter is seemingly struggling to