En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Trente-six fables d'Ésope : Le lièvre et la tortue Trente-six fables d'Ésope/Le lièvre et la tortue », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
La fontaine de Versailles par G. Bickham, 1768
Le quatrain de Benserade
La fable d'Ésope
Le quatrain de Bensérade
Un Lièvre s'étant moqué de la lenteur d'une Tortue,
de dépit elle le défia à la course.
Le Lièvre la voit partir et la laisse si bien avancer,
que quelques efforts qu'il fît ensuite,
elle toucha le but avant lui.
Le lièvre et la tortue allaient pour leur profit :
Qui croirait que le lièvre eût demeuré derrière ?
Cependant je ne sais comment cela se fit,
Mais enfin la tortue arriva la première.
La fontaine de Versailles
Le lièvre et la tortue jettent tous deux de l’eau en l’air,
et il sort un torrent d'eau d'un rocher de rocaille,
qui semble être le terme de la course
qu'ils ont entreprise.
Traduction du texte de Edward HOLSWORTH
Un lièvre et une tortue sont représentés
comme prêts à partir, au point de départ d'une course,
chacun jetant en l'air son propre jet d'eau.
Et en même temps, un torrent ou une nappe d'eau,
jaillit d'une rocaille éloignée, qui est censée être le point
d'arrivée du terme de leur course.
Le texte d'origine en anglais
AESOP AT COURT, or the Labyrinth of Versailles, by Edward HOLSWORTH
A HARE and TORTOISE are represented as
the starting post, as it were, each ejecting his
particular stream upwards into the air ; And at he
same time a torrent, or sheet of water, flows
from a distant piece of rock-work, which is
supposed to be the spot for the determination of