Exactement. Mes recherches actuelles, via le partage, portent sur la propriété et plus précisément sur l'appropriation, puisque selon moi la propriété ça n'existe pas de manière naturelle. C'est juste un concept issue de l'imagination humaine répondant à un désir d'appropriation. Difficile de savoir ce qu'il s'est passé chez l'être humain il y a plusieurs centaine de milliers d'année d'ici, mais j'imagine pour ma part que l'homme a du d'abord se sentir « propriétaire » de son propre corps.
Une étape importante dans son détachement par rapport à la nature, dans son passage de la condition d'objet à sujet.
Ensuite, j'imagine que le sentiment d'appartenance s'est progressivement développé au niveau de la progéniture, puis de la femme en tant que productrice d'enfants. De cette appropriation peut alors découler des institutions tel que l'esclavage, la prix pour la mariée, etc.
Par la suite et grâce au développement de la technique et plus particulièrement des techniques de conservation de la nourriture, l'appropriation a pu s'étendre sur le reste de la nature jusqu'à perturbé son équilibre globale comme cela est supposé être de nos jours.
L'appropriation est donc selon moi à l'origine de nombreuses inégalités, injustices, et comportement malsain observé chez les être humains. Une cause originelle et fondamental qui permet de développer certaines analyses plus en profondeur tout en constant que la question de l'appropriation est toujours au cœur des enjeux sociaux et particulièrement au sein du mouvement Wikimédia, ou l'on voit tout un pan du mouvement s'activer sur les bases construite pas le mouvement des logiciels libres dans le but de faire de la connaissance un commun et non plus une propriété. Alors qu'un autre pan du mouvement se concentre plus particulièrement sur l'acquisition d'argent, outils d'appropriation par excellence.
D'un côté des bénévoles, de l'autre des employés. D'un côté des gens libre actif développant un commun, de l'autre des gens en servitude volontaire eu théoriquement actif dans le développement d'un commun, mais pris dans un conflit d'intérêt lié aux salaire et donc au pouvoir d'appropriation avec de possibles agendas cachés.