Recherche:Sur l’extension des genres grammaticaux en français/-ue

Dans le corpus considéré, aucun terme épicène n'a été repéré avec la terminaison -ue, ce qui exclue évidement les termes en -gue et -que. À noter que dans le corpus considéré seul barbecue semble retenir une finale vocalisé avec un /u/ terminale, tous les autres noms, donc tous les désignatifs personnels sans exception trouvée, se prononcent avec un /y/ en final.

Méthaphores et métonymies haplogestes

Le terme charrue est employé au Québec pour désigner une fille aux mœurs libertines ou à l’embonpoint flagrant. Un emploi indifférent à la gente est envisageable, sans nécessiter d’alternance suffixale : le terme désigne en premier lieu un objet inanimé et son emploi pour désigner une personne est métaphorique.

Une morue, également employé avec cette sémantique péjorative, fait appel à un usage métaphorique.

Toujours du côté animal, il existe également une grue, également employé pour désigner une femme dissolue ou une prostituée.

Dans un autre registre sémantique sangsue, outre l’emploi pour pour désigner un annélide aquatique, peut référer à des personnes jugées trop collantes, tout comme une tortue pour des personnes jugées remarquablement lente.

Une vérue est un ver qui ne semble pas prêter à métaphore, contrairement à une verrue, tumeur cutanée bénigne, qui est parfois employé pour désigner une personne dont la présence est jugée inutile et pénible voir préjudiciable.

Défectivité

Du côté des désignatifs proprement humains qui peuvent référer à toutes les gents sans variation de genre se trouve une recrue.

Le terme fendue peut désigner une jeune fille ou une jeune femme, ou dans un argot péjoratif une femme au mœurs libertines voir une prostituée. Dans ce cas l’usage à l’équivoque n’est pas attesté mais, du fait de sa formation par déverbalisation de fendre, devrait plutôt pencher l’alternance vers fendu.

Réflexions paradigmatiques

Considérant l’ensemble de ces constat, il semble que -ue est une termaision employé strictement en combinaison du genre ambigu. Aucune alternance pour les genres ostantatoires n’est donc proposés, bien que ces termes pourraient se caler sur le même modèle que celui retenu et présenté dans la section dédiée à l’alternance -ue, -u, -ustre.

Biotique haplogeste

Le vocable du biotique ananthropique compte

• une coccigrue, aussi graphié une coqsigrue, nom vulgaire de plusieurs champignons,
• une grue, oiseau ;
• une morue, poisson ;
• une rue, plante ;
• une sangsue, ver ;
• une toute-venue, nom vulgaire du séneçon commun, plante ;
• une vérue, ver.