Recherche:Sur l’extension des genres grammaticaux en français/-taine, -∅
Dans le corpus considéré concerne uniquement la série cheftaine, chef, chèftaire.
Cela étant plusieurs allolexies à cheftaine s'emploient concomittament dans l'usage, dont cheffe, chèfe et cheffesse, auxquels sont ici proposées respectivement les alternances isonèphes chève, cheft et cheffurge. Pour les ostentatoires s'ajoute la contrainte de fournir un terme monosyllabique et l'esquive des associations paronymiques avec les flexions ostentatoires de chauve et chiffe et de tout terme péjoratif débutant en /ʃj/ comme chiant, chier, chieuse, chiure ou chiotte. D'où l'allophène chẽif (/ʃɛjf/), à rapporcher de son paronyme cheik, personne occupant un rôle de chefferie d'une tribu chez les bédouins arabes. Le générique chāf peut être rapproché de chah titre des monarques de Perse, puis de l’Iran. Et par suite, via un -ì- épenthétique peut être introduit chaìf (/ʃajf/), qui en français ne rime guère qu'avec des emprunts à l'anglais comme life et styfe.
chauve | chiẽve | chìlve | chāve | chǫïve | chûve | ||
cheffe
chèfe cheferesse chefferesse cheffesse cheftaine |
chef | chève
cheft cheffurge cheftaire |
chẽif | chaìf | chāf | chǫf | chûf |
chiffe | chiẽtte | chìtte | chiãçe | chiǫtte | chiûrre |
Le point commun entre toutes ces lexies est donc qu'elle débutent par une consonne fricative palato-alvéolaire sourde (/ʃ/), suivie d'une séquence de voyelles et semi-voyelles, suivie d'une Consonne fricative labio-dentale sourde (/f/) ou voisée (/v/).
Alternances concernées :
Références
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