Paiement mobile (m-paiement)/Conclusion
Conclusion
[modifier | modifier le wikicode]Payer son achat, son stationnement, son repas, sa course, son déplacement, son artisan, ou rembourser un tiers ou encore lui verser de l'argent, via son téléphone mobile est désormais une réalité, mais pas encore une généralité. En effet, malgré la multitude des modes de paiement mobile et des technologies qu’ils recouvrent, le boom du paiement mobile se fait attendre.
Chaque acteur multiplie les initiatives et alliances en espérant une accélération du phénomène. Malgré l'abaissement des barrières réglementaires et technologiques, l'engouement généralisé n’est pas au rendez-vous. Une variable de taille reste à prendre en compte : celle du comportement du consommateur, aux habitudes de paiement essentiellement liées aux critères de confiance et de sécurité (83% des français posent la sécurité comme la condition préalable au développement du paiement mobile).
La véritable opportunité pour les acteurs du m-paiement est donc de répondre aux anciens et nouveaux besoins des consommateurs, c'est-à-dire leur faciliter la vie, enrichir et améliorer leur expérience d'achat quel que soit le support, l’heure ou le lieu. Le m-paiement continue à se développer mais la "révolution" attendue n'a pas eu lieu, notamment en France, et les consommateurs semblent avoir du mal à changer leurs habitudes.
Cependant, la concurrence se développe de plus en plus, notamment avec l'arrivée prochaine dans l'hexagone du service Apple Pay. Samsung, Google, Facebook et Snapchat se sont déjà lancés sur ce créneau sur lequel lorgnent également les établissements bancaires et les opérateurs téléphoniques. En France, la start-up Lydia, compatible avec l'iPhone, revendique déjà près de 300.000 utilisateurs.
Avec de tels acteurs prêts à investir, le m-paiement devrait connaître un fort regain d'intérêt et fera probablement partie de la vie de nombreux consommateurs d'ici quelques années.
Publicité Visa de 2013 : [1]
Publicité Kwixo de 2011 : [[2]