Aller au contenu

Logique analytique/Types de propositions

Leçons de niveau 18
Une page de Wikiversité, la communauté pédagogique libre.
Début de la boite de navigation du chapitre
Types de propositions
Icône de la faculté
Chapitre no 5
Leçon : Logique analytique
Chap. préc. :Validité
Chap. suiv. :Dans le monde
fin de la boite de navigation du chapitre
En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Logique analytique : Types de propositions
Logique analytique/Types de propositions
 », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.

Types de propositions

[modifier | modifier le wikicode]

Quand A est (je)

[modifier | modifier le wikicode]
    C’est une projection du sentiment du soi sur quelque chose : 
    • Mon corps, ou une partie de celui-ci (je suis malade), la proposition élude ici que sa réalité est celle d’une proposition composée, elle masque une partie du sens du contexte, sa totalité serait : (Je) (pense que) (je suis malade). Dans cette variante n’importe quoi d’autre peut être substitué au deuxième (je) :(Je) (pense que) (il est malade).
    • Ma mémoire : (Je) (pense que) (ma mémoire est riche).
    • Un objet mental, un px : (Je) (juge que) (ce px est excellent).
    Le contexte manifeste toujours l’activité d’une fonction mentale : 1 (je me souviens que), 2 (je propose), 3 (j’éprouve que), 4 (j’anime), 5 (j’ai conscience de), 6 (je me concentre sur), 7dj (je juge et je décide), 9 (j’affirme que), sauf 8, parce que je n’ai pas conscience de ce pouvoir et ne sais pas ce qu’il fait ou laisse faire. 
    Mais cette projection de soi dans le premier (je) est un mirage, le soi est vide, il ne fait rien, même en 7dj et encore moins ailleurs, le contexte est toujours un pouvoir opératif, couramment 1/, 2/, 5/, 7dj/. Cet opératif peut glisser du contexte au R de la proposition : (choisir) (ce gâteau), (analyser) (ce problème), (rêver) (à ma huppe), (juger que) (c’est mal), (2 PROP/) (une proposition) et le (je) disparaître (car un opératif est son propre sujet).

Quand A est (un autre)

[modifier | modifier le wikicode]
    Un être vivant, une personne, une chose : la proposition ne peut exister sans que le soi en se projetant sur l’autre ne subjective cet autre. (Socrate) (choisit) (ce gâteau), (ma huppe) (se nourrit) (dans mon jardin), (cette montagne) (s’élève) (dans le ciel). Dans le monde extérieur cette subjectivation permet de distinguer les opérateurs les uns des autres : il faut que ce soit Socrate ou Platon. Mais pour lui, il n’y a que son opération qui compte, et il se différencie des autres : (c’est moi et pas l’autre) (qui choisit) (ce gâteau). Cette projection du soi sur lui-même qui le distingue des autres est nécessaire dans le monde extérieur, alors que dans mon monde intérieur elle ne l’est pas car je suis seul, et dans cette solitude la réalité peut se révéler sans travestissement ni altération du soi.