Croissance économique, mondialisation et mutations des sociétés/Exercices/Place du pétrole
→ Rappel de la méthode de l'analyse de doc(s).
Consigne : en étudiant les deux documents ci-dessous, expliquez quelle est la place du pétrole dans l'économique mondiale. Ne pas oublier de présenter les documents, ainsi que d’en montrer l’intérêt et les limites.
Document 1 : production et consommation de pétrole de 1988 à 2013.
Document 2 : prix du pétrole brut de 1861 à 2013.
Les documents sont disponibles à l'adresse http://juliendaget.perso.sfr.fr/Alain/1013_oil.html
Source : BP Statistical Review of World Energy, juin 2014, p. 12 et 15[1].
Introduction
[modifier | modifier le wikicode]Courte présentation du pétrole comme un mélange d'hydrocarbures. « Le pétrole, le carburant de l'économie ». « Afin de comprendre quelle est la place du pétrole dans l'économie mondiale, nous allons utiliser deux graphiques... »
Présentation des documents : graphiques, source BP à présenter, pourquoi le choix de la limite 1861 (puits de Drake à Titusville en 1859), contexte pétrolier des dernières années.
Problématique : le rôle du pétrole dans l'économie.
Annonce du plan.
Première proposition de plan
[modifier | modifier le wikicode]Les intérêts du pétrole
[modifier | modifier le wikicode]C'est la base technologique de la seconde révolution industrielle (moteur à explosion pour automobiles, pétrochimie et propulsion aéronautique).
Elle fut longtemps une énergie à un très faible coût.
La croissance du PIB continue à nourrir la croissance de la consommation de pétrole.
Problèmes pétroliers
[modifier | modifier le wikicode]La fluctuation des prix pétroliers entraîne des chocs et contre-chocs pétroliers.
La question du ou des pic(s) pétrolier(s).
Le problème des pollutions, par accident (marées noires ou incendies) ou par les gaz à effet de serre (oxydes de carbone, oxydes de soufre et méthane).
Seconde proposition de plan
[modifier | modifier le wikicode]Un usage croissant du pétrole
[modifier | modifier le wikicode]Usage massif, unité utilisée par le premier doc : dizaines de millions de barils par jour (un baril = 158,9 litres). Le pétrole représente un tiers de l'énergie primaire consommée par l'économie mondiale (cf. le doc de BP p. 41 pour 2013 : pétrole 32,8 %, charbon 30 %, gaz naturel 23,7 %, hydroélectrique 6,7 %, nucléaire 4,4 % et renouvelables 2,1 %).
Croissance structurelle : on en produit et consomme toujours plus chaque année, on est encore loin du pic pétrolier (mais il est déjà arrivé dans quelques pays). Consommation supérieure à la production : biofuels, synfuels, condensats, syncrudes et gains lors du raffinage.
accidents conjoncturels : crise économique de 2007-2008 = baisse du PIB = baisse de la consommation de pétrole = baisse de la production de pétrole.
Une répartition déséquilibrée
[modifier | modifier le wikicode]Mondialisation économique, échanges au sein d'un marché global, le pétrole est le produit le plus échangé en volume.
Domination de la production du Moyen-Orient (32 %, ainsi que 48 % des réserves prouvées), + exportation inter-zone (Canada vers États-Unis dans le cadre du NAFTA, Russie vers l'Europe, Indonésie vers Chine et Japon). Eurasie = Russie, Kazakhstan et Ouzbékistan. Cf. https://www.youtube.com/watch?v=47_J5df4Cmc (évolution de la production).
Consommation essentiellement par la Triade, domination du « Nord » sur le « Sud ». Forte croissance de la consommation de la zone Asie-Pacifique (Chine essentiellement). Croissance aussi au Moyen-Orient, mais reste une zone de consommation encore mineure. Cf. https://www.youtube.com/watch?v=VhflHUIc9QY (évolution de la consommation).
Rapports entre son prix et la géopolitique
[modifier | modifier le wikicode]Variation du cours du pétrole en fonction de l'offre et la demande (la demande étant ici le plus souvent dominante), exemple avec la baisse du prix lors de la mise en exploitation de nouveaux gisements (Pennsylvanie, Texas, Sumatra, etc.), ou la hausse quand l'offre se réduit (premier choc en 1971, deuxième en 1979) ou que la demande augmente trop vite (troisième choc en 2005-2007 à cause de la forte croissance chinoise). Cas des contre-chocs.
Rapport entre le prix du pétrole brut et les crises géopolitiques (notamment celles du Moyen-Orient) : guerres = insécurité = risques = augmentation du prix. Pétrole faisant partie des causes de certains conflits (Iran-Irak 1980-1988, Koweït 1990, Irak 1991, Irak 2003, etc.).
Troisième proposition de plan
[modifier | modifier le wikicode]Point de vue des pays exportateurs
[modifier | modifier le wikicode]Point de vue des pays importateurs
[modifier | modifier le wikicode]Conclusion
[modifier | modifier le wikicode]L'intérêt des documents par rapport au cours :
Les limites et critiques :
Notes et références
[modifier | modifier le wikicode]- ↑ (en), « Statistical review of World energy 2014 », sur http://www.bp.com/ [pdf].