Catalan/Grammaire/Accentuation/La diérèse
Apparence
Principe général
[modifier | modifier le wikicode]Quand la voyelle u se trouve entre consonne représentée par g ou q i une des deux voyelles e ou i avec lequel s'écrit cette voyelle, on y pose une diérèse : llengües, ambigüitat, pasqües, obliqüitat.
Le u des liens güe, güi, qüe et qüi sont en rapport avec le u gua, guo, qua et quo, se prononce avec la même syllabe ües que la voyelle suivante. Ainsi pasqües ne forme que deux syllables comme tasques.
Cas particuliers
[modifier | modifier le wikicode]Plusieurs cas sont à prendre en considération :
- Le i et le u suivis d'une voyelle forment généralement une diphtongue avec cette voyelle : teia, noies, reial, hereua poua, cacauet.
- Le i et le u finaux ou suivis d'une consonne forment généralement une diphtongue avec la voyelle précédente (diphtongue descroissant)) : esglai, remei, noi, clau,, beina, boira, cuinar, aguait, caut, glauc.
- Un i ou un u du cas 1 et qui ne forment pas une diphtongue avec la voyelle suivante, et un i et un u' du cas 2, et qui ne forment pas une diphtongue avec la voyelle précédentes, s'écrivent ï et ü. Els ne doivent pas porter d'accent selon chacune des trois règles d'accentuation.
- Le i et le u sont forts : veïna, veïnes, veïns (mais veí), suïssa, suïsses, Lluïsa (mais Lluís), països (mais país) etc.
- Sont faibles, le i et le u à la dernière syllable : creï, creïs, creïn, suï, suïs, suïn, estudiï, estudiïm ; harmònium, linòleum, Màrius, Pius.
- Le i et le u, faible, appartenant à une syllabe antérieurs à l’accentuation : ruïnós, Lluïset (de Lluís), veïnatge, veïnat; etc.
- Ne s'écrivent pas avec la diérèse, les terminaison verbales : iré, iràs, irà, irem, ireu, iran, iria, iries, iria, iríem, iríeu, irien. Il en est de mêmes pour les mots comme reimprimir, reintegrar, reincidir, coincidir, reunir.