Étude sur l'enseignement et l'apprentissage/Diversité
TRAITEMENT DE L'INFORMATION :
Avec modestie, le formateur, même diplômé en sciences de l’éducation, doit reconnaître qu’il a fort peu de connaissance sur la manière dont l’étudiant apprend (que ce soit un savoir, un savoir-faire, une méthodologie … )
et encore moins si l’étudiant est adulte ( les quelques connaissances
épistémologiques ne concernent guère que les enfants avant 12 ans).
Maintenant, les SCANNERS, les IREM, les NEUROS-IMAGERIES ... permettent de suivre les zones du cerveau mises en jeu dans certaines activités intellectuelles.
Les informations reçues par l’étudiant sont présumées être stockées dans ses mémoires.
Voici une information :
Cette information entrée par voie orale, écrite, visuelle ... va s’intégrer dans tout le savoir déjà acquis par l’étudiant.
Elle peut se ranger à côté des renseignements sur d’autres sondes connues de l’étudiant :
Képler est-il l’astronome allemand, le nom d’une avenue, celui d'une grande Brasserie de Clermont-Ferrand ou ce nom n’évoque-t-il RIEN ?
Le terme sonde n’est-il pas confondu avec celui de satellite ( Spoutnik… GPS, Galileo, ....)
Le terme EXOPLANÈTE peut ne pas être connu. mais le préfixe exo peut mettre sur la voie.
Le terme peut avoir été entendu à la télé, déchiffré au kiosque à journaux ou lu dans une revue scientifique.
Sauf si vous êtes astronome ou passionné d’exploration spatiale, le renseignement n’est pas vital pour l’individu.
Dans cet exemple très simple, il est concevable que chacun intériorisera l’information de manière différente, voire unique en fonction de ses acquis.
Il n'en sera pas de même si un travail est demandé sur l'information.