Utilisateur:Ambre Troizat/Mon cabinet d'histoire/Les enfants naturels des monarques

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Les enfants naturels des monarques sous la monarchie française (France et Navarre), de 1638 à 1793
* Organisation par régimes politique
* Monarchie capétienne des Bourbons
* Maison capétienne de Bourbon
* Bourbons (1589-1792)

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Statuts des enfants (légitimes, adoptés, naturels)[modifier | modifier le wikicode]

  • 1794 - Pétition à la Convention nationale, par le citoyen André Combe, cultivateur de la commune de Saint-Jeure, canton de Satillien, département de l'Ardèche, concernant son adoption par André Courbis et Elisabeth Pons, époux décédés sans enfans naturels et la maintenue des libéralités que cette dernière a faites au pétitionnaire (notice BnF no FRBNF36797361)Voir et modifier les données sur Wikidata

XVIIe siècle : Louis XIV, 5 septembre 1638 - 1er septembre 1715[modifier | modifier le wikicode]

"Roi soleil", Roi de France et de Navarre * La duchesse de la Vallière

Succession de Louis XIV[modifier | modifier le wikicode]

Louis de France (1661-1711), dit Monseigneur, ou le Grand Dauphin après sa mort, est né à Fontainebleau le 1er novembre 1661 et mort au château de Meudon le 14 avril 1711. Louis de France (1707-1712), héritier en seconde ligne de Louis XIV, son grand-père paternel, mourut le 18 février 1712. Le plus jeune fils de ce dernier, arrière petit-fils de Louis XIV, devint Dauphin et succéda au roi Louis XIV en 1715 sous le titre de Louis XV.

« Les contemporains nous ont laissé de touchants détails sur cette mort qui, venant après tant d’autres dans la famille royale décimée, et moins de huit jours après celle de la Dauphine[2], portait à Louis XIV le coup le plus cruel. Il ne restait autour du trône qu’un enfant de deux ans et des bâtards scandaleusement légitimés. On pleura le duc de Bourgogne, non de ces larmes feintes que l’étiquette exige et qui avaient coulé avec tant de peine, lors de l'agonie de son père, le grand Dauphin. Sur la tête de ce jeune prince, ce n’était pas seulement le parti des ducs, — Chevreuse et Beauvilliers, — mais bien la France entière, fatiguée de la guerre, avide de repos et de liberté, qui avait fondé ses espérances. La Palatine, communément insensible aux misères de la cour est saisie de compassion à ce spectacle[3]. Et Saint-Simon, frappé dans ses affections les plus chères et ses calculs les plus secrets, cède à l’émotion qui le presse. Il s’épanche, vingt lignes durant, en exclamations désolées et, par un phénomène unique peut-être sous  »

XVIIIe siècle : Louis XV "Le Bien-Aimé", 15 février 1710 – 10 mai 1774[modifier | modifier le wikicode]

Louis XV "le Bien-Aimé", Roi de France et de Navarre
  • 1793 - Louis Marie de Narbonne-Lara, Déclaration de M. Louis de Narbonne, ancien ministre de la Guerre en France, dans le procès du roi, Londres, 16  p. (notice BnF no FRBNF31004322)Voir et modifier les données sur Wikidata

XVIIIe siècle Louis XVI : 23 août 1754 – 21 janvier 1793[modifier | modifier le wikicode]

* Louis XVI est Roi de France et de Navarre du 10 mai 1774 au 6 novembre 1789 (Durée : 15 ans, 5 mois et 27 jours)
* Louis XVI est Roi des Français du 6 novembre 1789 au 21 septembre 1792 (2 ans, 10 mois et 15 jours), durant la période dite de la Révolution française, de 1789-1799
** Louis XVI, 23 août 1754 – 21 janvier 1793
  • 1793 - Louis Marie de Narbonne-Lara, Déclaration de M. Louis de Narbonne, ancien ministre de la Guerre en France, dans le procès du roi, Londres, 16  p. (notice BnF no FRBNF31004322)Voir et modifier les données sur Wikidata

Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]

1742-1757 - Jean-Jacques Garnier, Le bâtard légitimé, ou Le triomphe du comique larmoyant, avec un examen du Fils naturel (de Denis Diderot), Amsterdam et Paris, Claude-Jean-Baptiste Hérissant, 100  p. (notice BnF no FRBNF33256049)Voir et modifier les données sur Wikidata Cet ouvrage utilise les deux expressions : bâtard qui est péjoratif et Fils naturel, plus respectueux de la personne.

Notes & Références[modifier | modifier le wikicode]

  1. Le troisième enfant est décédé très tôt.
  2. La Dauphine, à son lit de mort, avait refusé l'assistance du P. de la Rue, jésuite, son confesseur ordinaire. Elle réclama un autre prêtre. Ce fut un affront éclatant pour la compagnie de Jésus, un avertissement pour le roi et une solennelle protestation contre la tyrannie du P. Tellier. Au reste, cette mésaventure n’empêcha pas le P. de la Rue de prononcer à la Sainte Chapelle, le 24 mai 1715, l'oraison funèbre d’une pénitente aussi insoumise. La Société pliait l'échine. — Voyez le Journal de Dangeau, XIV, 83.
  3. Correspondance de Madame, duchesse d’Orléans, éd. Jaeglé, 1880 t. 1, p. 102.