Sport scolaire en France au XX° siècle/L’UGSEL

Leçons de niveau 14
Une page de Wikiversité, la communauté pédagogique libre.
Début de la boite de navigation du chapitre
L’UGSEL
Icône de la faculté
Chapitre no 5
Leçon : Sport scolaire en France au XX° siècle
Chap. préc. :L’UFOLEP et l’USEP
fin de la boite de navigation du chapitre
En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Sport scolaire en France au XX° siècle : L’UGSEL
Sport scolaire en France au XX° siècle/L’UGSEL
 », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.

L'Union gymnastique et sportive de l’enseignement libre (UGSEL) est fondée 10 février 1911 au sein de la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France par le docteur Paul Michaux et Henri de Gaulle. Le but affiché est de réunir la jeunesse ouvrière déjà fédérée au sein des patronages et la jeunesses instruite des établissements d’enseignement religieux où les pratiques sportives sont bien antérieures à cette date comme en témoignent des exemples célèbres : Henri Lacordaire et le prytanée de Sorèze ou Henri Didon, régent de l’institut Albert le Grand d’Arcueil en témoignent.

C’est la plus ancienne fédération sportive scolaire française. Fonctionnant comme commission de la dite-fédération elle végète après la Grande Guerre et en 1935, prend des distance vis-à-vis de la FGSPF et change son sigle en Union générale sportive de l’enseignement libre supérieur et secondaire. Dès 1937, outre les compétitions sportives, elle ouvre des stages de perfectionnement aux enseignants puis aux élèves. En 1939, elle comptabilise 300 établissements et environ 15000 licenciés répartis en 28 régions reliées à la direction nationale.

En 1941, l’État français l’oblige à réintégrer la FGSPF qui doit elle-même troquer son sigle pour celui d’ Union gymnique et sportive des patronages de France (UGSPF) et à absorber la branche féminine du sport catholique : le Rayon sportif féminin (RSF). Le président de l'UGSEL, René Barbier de la Serre et son secrétaire général, Yves Bouvyer, parviennent à valoriser leur expérience dans le domaine de l’éducation générale et la protection de Marie-Thérèse Eyquem facilite la création d’une École normale d’éducation physique féminine catholique. Le 3 octobre 1944, l’abrogation de la législation de Vichy rend sa totale autonomie à l’UGSEL dont les sections masculines et féminines adoptent d’abord des chemins parallèles sinon divergents. Alors qu'en 1947 l'UGSEL contribue à la fondation de la Fédération internationale sportive de l’enseignement catholique (FISEC), l’UGSEL féminine adhère à la Fédération mondiale de la jeunesse catholique féminine (FMJCF). En 1964, l’UGSEL masculine ouvre son école de cadres à Caen tandis que l’UGSEL féminine ouvre la sienne à Angers.

Les réformes de la V° République nécessitent la fusion des deux sections en 1970 et à partir de 1981 les deux établissements de formation adoptent la mixité. Présente dans 18 régions et 60 départements l’UGSEL revendique actuellement 1150 associations sportives dans le 2nd degré, 2600 écoles élémentaires adhérentes et plus de 840.000 adhérents.