Recherche:Sur l’extension des genres grammaticaux en français/chronologie

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Cette section vise à détailler les diverses propositions de pratiques alternatives dans l’expression écrite du français. Évidemment, l’écrit et l’orale sont largement perméables et influencent mutuellement l’évolution de leurs formes. Aussi sans prétendre couvrir ici une exhaustivité des évolutions phonétiques, cette section n’exclura pas les changements qui trouvent leurs origines dans de tels considérations. Quelques évènements historiques marquant qui dépasse l'écriture du français lui-même sont également rappelés pour fournir des repères plus large.

En terme d’exhaustivité également, il sera intéressant de noter toutes propositions connues, qu’elles soient opérées dans des essais individuels relevant plus ou moins sciemment de l’hapax, jusqu’aux projets institutionnels de réformes systémiques. Outre la chronologie, il importera donc de distinguer l’origine de la démarche, sa motivation explicite ou supputée et son destin a posteriori dans l’usage – tout au moins dans l’étendue de la mise à jour de cette liste.

À noter que le tableau suivant, bien qu’assez détaillé n’en est pas pour autant exhaustif. Il ne couvre pas par exemple l’évolution liée aux abréviation médiévale comme le -us substitué par -x, ni toutes les lettres muettes introduites au grès de l’histoire du français, comme le fait que dans subiect, debuoir, adiectif, aduenir et brefue, le b, le d, le f servaient à distinguer le i ou le u consonnes qui suivaient et qui commençaient la syllabe, et qui n’avaient donc pas de prononciation autonome associée. Il en est de même pour le p caduc de escriptz devenu écrit[1].

Synthèse des évolutions
Date Sujet Objet Origine Description Usage
Entre le trois-cent-cinquante et le cent-cinquantième millénaire avant notre ère[2] Développement du langage oral Émergence du langage humain, au sens du sujet d'étude des disciplines linguistiques contemporaines. Le langage oral se développe historiquement bien avant celui de l'écrit, et ce dernier n'existerait évidement pas sans le premier. Tout au moins, une telle thèse fait largement consensus.

L'estimation de datation donnée ici repose sur les connaissances du développement de l'anatomie humaine croisée à celle de l'évolution phonémique. Cette dernière infère un invariant depuis les cas étudiables qui ne dépassent pas les quelques millénaires dans la plus optimiste des supposition.

Ici langage est à comprendre au sens de langage à double articulation, dont la spécificité à l'humain paraît faire largement consensus au sein des communautés linguistiques, sans être dénué de critique[3].

Entre le sixième et le quatrième millénaire avant notre ère Développement de l'écrit Émergence de l'écriture Comme le suggère Umberto Eco : pas de grammaire sans écriture[4], et de tout évidence pas d’évolution graphique de la restitution scripturale d’une langue sans écriture.
Deuxième millénaire avant notre ère Développement de l'écrit Premières attestations connues de syllabaires mycénien et chypriote[5]
Huitième siècle avant notre ère Développement de l'écrit Premières attestations connus d'écriture alphabétique en Occident[5]
Quatrième siècle avant notre ère Développement des grammaires Formulation d’une grammaire du sanskrit Panini Rédaction de l’Ashtadhyayi est marquante dans l’histoire des grammaires par son approche scrupuleusement analytique qui incorpore une description métalinguistique. Bien que son existence n’a vraisemblablement pas eu d’influence majeure direct sur les grammaires classiques de français, elle préfigure ce que pourra fournir une telle approche reprise en occident à compter du vingtième siècle.
Deuxième siècle avant notre ère Développement des grammaires Formulation d’une grammaire du grec ancien Denys le Thrace La rédaction de Grammaire grecque (Τέχνη Γραμματική) aboutit à un ouvrage classique qui présente notamment une des premières formulation théorisant l’attribut du genre et des catégories qui s’y rapporte. Il y a trois genres : le masculin (arsenikón/ἀρσενικόν), le féminin (thēlukón/θηλυκόν) et le neutre (oudéteron/οὐδέτερον). Certains en ajoutent deux autres : le commun (koinón/κοινόν) et l'épicène (epíkoinon/ἐπίκοινον).
842 Émergence du français écrit Signature des serments de Strasbourg Signé par Charles le Chauve et Louis le Germanique Généralement considéré comme le plus ancien texte français conservé, sous forme d’un document politique de premier ordre, marquant l'accession à l'écriture de la langue dite vulgaire face au latin. Évidemment, le texte original est tout sauf abordable pour un francophone contemporain.
Onzième siècle Émergence du français écrit Convergence des langues d’oïl dans une forme écrite homogène, qui exercera une influence notable sur la stabilisation de l’orthographe du français[1].
Douzième siècle Disparition de pronom Évanescence de al et el[6] Pronom personnel neutre de la troisième personne Peser m'en deit, et si fail el dans Roman de Troie de Benoît de Sainte-Maure
Douzième siècle Apparition de pronom Attestations de cel et cest[6] Pronoms démonstratifs neutres Cel ne seroit pas avenant

Que nos après ax n'alessiens.

(Chrétien de Troyes, Lancelot, 234)

Ne vos vesrai mes, c'est m'est vis.

(Saint Eustache, 850) ;

1539 Codification du français Promulgation de l’ordonnance de Villers-Cotterêts Guillaume Poyet
1539 Codification du français Publication du premier Dictionnaire françoislatin Robert Estienne
1542 Codification du français Publication du Traité touchant le commun usage de l'escriture françoise Louis Meigret Propositions rapprochant l'orthographe de la prononciation[7].
1549 Codification du français Publication de La Défense et illustration de la langue française Joachim du Bellay
1557 Codification du français Publication de Traicté de la Grammaire Francoise[8] Robert Estienne
Dix-septième siècle Remplacement de lettres
  • introduction du système d'accentuation
  • suppression des consonnes muettes et lettres diacritiques
  • suppression des lettres grecques
  • substitution de ï tréma à y
César-Pierre Richelet,

Robert Poisson, Antoine Baudeau de Somaize

Ces notamment aux œuvres suivantes que sont attribuées l’introduction de ces évolutions[9] :
  • Dictionnaire françois : contenant les mots et les choses, plusieurs nouvelles remarques sur la langue françoise, ses expressions propres, figurées et burlesques, la prononciation des mots les plus difficiles, le genre des noms, le régime des verbes...
  • ALFABET NOUVEAU DE LA VRÉE & PURE ortografe Fransoize, & Modéle ſus iselui, en forme de Dixionére
  • Le grand dictionnaire des pretieuses : historique, poetique, geographique, cosmographique, cronologique, armoirique où l'on verra leur antiquité, coustumes, devises, eloges.
1606 Codification du français Publication de Trésor de la langue françoise Jean Nicot Introduction d’une distinction entre a forme de ferme et à préposition.
1620 Codification du français Publication de La langue françoise Jean Godard Propositions incluant la suppression de lettres étymologiques et le remplacement de s muets par des circonflexes.
1635 Codification du français Officialisation de l’académie française. Académie française Création de cette organisme d’état chargé de donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences.
1642 Remplacement de lettres Remplacement des s muets par des accents circonflexes et suppression des lettres dites étymologiques. Jean Godard
1660 Codification du français Grammaire de Port-Royal Claude Lancelot Publication de ce texte qui se veut normatif pour la langue française.
1694 Remplacement de lettres
  1. i devient j
  2. u devient v
  3. le l non-phonétique disparaît après après les groupes au, eu, ou
  4. les redoublement de voyelle marquant l’allongement de la syllabe sont remplacés par un accent grave
  5. généralisation du redoublement de certaines consonnes qui marque la syllabe brève et le timbre ouvert de la voyelle attenante
  6. suppression de certaines lettres purement étymologiques
  7. maintien de lettre aphones pour des raisons morphogrammiques
  8. simplification des consonnes à la limite entre préfixe et radical
  9. suppression du e caduc non prononcé
  10. suppression de e dans les anciens hiatus
Académie française Substitution générale de j et v à i et u consonnes[9].


La graphie l, était jugé redondante par rapport à u issu de l vocalisé, et comme servant à rappeler l’étymologie, mais surtout à faciliter la lisibilité. Cet emploi se trouve encore dans des graphies devenus rares et souvent noté archaïques dans les dictionnaires contemporains comme dans faulx, tandis que d’autres comme aulne vont jusqu’à influencer des prononciations alternatives.

La notation par l double du timbre ouvert de l’e a entraîné le redoublement analogique de consonnes. Elle est aussi à l'origine des alternances graphiques conservées dans le français actuel par exemple dans sommelier/sommellerie, chapelier/chapellerie, oiselier/oisellerie et dans les verbes en -eler, -eter, appeler/on appelle, jeter/on jette, ruisseler/on ruisselle, etc., en concurrence avec congeler/on congèle, déceler/on décèle, receler/on recèle où l'alternance des timbres [e]/[ɛ] de e a été notée par l'accent grave.

Antoine Fabre d'Olivet résume ainsi : On redoubloit la voyelle, pour allonger la syllabe. Au contraire, pour l'abréger, on redoubloit la consonne.

  1. jaune remplace iaulne
  2. avril remplace auril
  3. crépi remplace crespi
  4. âge et rôle remplacent aage et roole
  5. modelle en lieu de modèle, secrette en lieu de secrète
  6. devoir et février remplacent debvoir et febvrier
  7. aymer, ceder, partir[N 1], sortir, verd[N 2]
  8. soupirail remplace souspirail
  9. contrôle dorlotter et soupçon remplacent contrerolle, dorelotter, souspecon
  10. chevelure remplace cheueleure
Dix-septième siècle Remplacement de lettres
  • introduction du système d'accentuation
  • suppression des consonnes muettes et lettres diacritiques
  • suppression des lettres grecques
  • substitution de ï tréma à y
César-Pierre Richelet,

Robert Poisson, Antoine Baudeau de Somaize

Ces notamment aux œuvres suivantes que sont attribuées l’introduction de ces évolutions
  • Dictionnaire françois : contenant les mots et les choses, plusieurs nouvelles remarques sur la langue françoise, ses expressions propres, figurées et burlesques, la prononciation des mots les plus difficiles, le genre des noms, le régime des verbes...
  • ALFABET NOUVEAU DE LA VRÉE & PURE ortografe Fransoize, & Modéle ſus iselui, en forme de Dixionére
  • Le grand dictionnaire des pretieuses : historique, poetique, geographique, cosmographique, cronologique, armoirique où l'on verra leur antiquité, coustumes, devises, eloges.
1740 Remplacement de lettres
  1. -es- devient é[9]
  2. -as- devient â
  3. introduction de distinctions par diacritiques
  4. suppression de lettres liés à l’étymologie grecque
  5. simplification des consonnes à la limite entre préfixe et radical
  6. substitution de ï à y intervocalique dans les cas de non contamination du timbre
  7. suppression du e caduc non prononcé
  8. suppression de e dans les anciens hiatus
Académie française L’s étymologique après e en position inaccentuée, et par extension l'introduction d'un s analogique, servait à noter le timbre plus ou moins fermé de e[9].


L’s étymologique après voyelle, en position accentué servait à noter une durée longue de la voyelle, et à majoritairement été remplacé par un accent grave.


La réduction de ch à c, ph par f, rh par r, th par t, y par i en droite lignée de cette pratique de suppression de lettres étymologique est un des points retenu par la plupart des projets de réforme du vingtième siècle.


r

  1. ?
  2. ?
  3. notre adjectif et nôtre pronom
  4. colère, mélancolie et trésor remplacent cholere et melancholie et thrésor
  5. soupente remplace souspente, néanmoins remplace neantmoins
  6. aïeul remplace ayeul
  7. vraiment remplace vrayement
  8. allure, mûr, sûr remplacent alleure, meur, seur
1762 Remplacement de lettres
  1. suppression de lettres liés à l’étymologie grecque
  2. simplification des consonnes à la limite entre préfixe et radical
  3. substitution de ï à y intervocalique dans les cas de non contamination du timbre
  4. suppression du e caduc non prononcé
  5. suppression de e dans les anciens hiatus
  6. Transformation de la notation des pluriels de -ez à -és
Académie française Hors des verbes à la deuxième personne du pluriel, cette édition promeut la modification systématique du pluriels des mots finissant par le son [e], en passant de -ez à -és. La graphie en -ez provient d’une précédente notation de -ts qui avait été généralisée comme marque du pluriel de mots en [e], par opposition au pluriel des mots terminant par un -es muet, comme femmes et hommes.
  1. fantôme remplace phantosme (1718) et phantome (1740)
  2. soupeser remplace soubpeser (1694) après souspeser (1618) et soûpeser (1740), faubourg remplace fauxbourg
  3. camaïeu remplace camayeu
  4. plaidoirie remplace plaidoyerie
  5. blanchâtre et roussâtre remplacent blancheastre et rousseastre
1835 Remplacement de lettres
  1. transformation de la notation -ois en -ais
Académie française
1935 Remplacement de lettres
  1. suppression de lettres liés à l’étymologie grecque
  2. substitution de l’apostrophe par un trait d’union dans des mots composés
Académie française
  1. fantaisie remplace phantaisie
  2. grand-mère remplace grand’mère
1990 Norme orthographique Rectifications orthographiques du français en 1990 Conseil supérieur de la langue française de France Environ cinq mille mots impactés par des modifications diverses[10], incluant l’usage du trait d’union, de l’accent circonflexe, des diacritiques sur le e, le redoublement de certaines lettres, le pluriel des noms composés et diverses autres pratiques visant une homogénéisation de l’orthographe.
1993 Pronom supplémentaire Utilisation de el Ayerdhal Pronom de la troisième personne du singulier neutre. Désigne une personne dont le genre est variable (genderqueer), inconnu ou androgyne. Il est utilisé dans le cadre d’un langage non-sexiste. “Qui que nous envoyions, el la déboussolera” avait-elle répliqué — les Taj-Ramanes utilisaient le pronom personnel el pour désigner les hermaphrodites […][11].
1996 Accord en genre de référents hétérogènes Proposition de réintroduction de -ez Céline Labrosse[12] Réactivation du pluriel des noms et des adjectifs dont la finale est /e/ par une forme en -ez


Remarque: Cette proposition vise à substituer le fait de privilégier une forme de genre prédominant.

des péchez, des véritéz, des élèves disciplinez ou surdouéz
1996 Accord en genre de référents hétérogènes Proposition de réactivation des accords de proximité Céline Labrosse[12] des musiciens et des musiciennes flamandes, des étudiantes et des étudiants

certains de réussi

1996 Analyse étymologique Base commune et suffixes alternatifs comme analyse des dimorphismes de genre Céline Labrosse[12] Les noms données aux personnes qui réalise une action ou endosse un rôle sociale dérive généralement d’une base commune, et pas l’un de l’autre. sportif et sportive dérivent tous deux de sport
2003 ou avant Pronoms supplémentaires Emploi de celleux, ceulles En remplacement de « celles et ceux »[13] De plus le processus de discussion va empêcher celleux qui parlent bien ou fort de monopoliser la parole[14].
2011 ou avant[N 3] Pronom supplémentaire Emploi de ille, illes, ellui-même Collectif Misandres Terroristes Féministes Il ou elle. Pronom de la troisième personne du singulier sans distinction des sexes.


Note d’usage : Désigne une personne dont le genre est variable (genderqueer), inconnu ou androgyne. Il est utilisé dans le cadre d’un langage non sexiste seulement à l’écrit.

S’ille se présente ellui-même comme "Mr Jones", je lui accorderais probablement des privilèges cissexuels − ce qui signifie que je respecterais son identité masculine et que je lui accorderais tous les privilèges associés au sexe auquel il s’identifie[15].
2013 ou avant Pronoms supplémentaires Emploi de iel[16], iels. Pronom de la troisième personne du singulier permettant de désigner les personnes, sans distinction de genre.


Note : Il sert notamment à désigner une personne ne s’inscrivant pas dans un genre défini, ou dont le genre n’est pas connu.

les jours où iels n’avaient pas l’occasion de parler un peu, juste tous les deux, iel se sentait vide[17]
2014 ou avant Pronom supplémentaire Emploi de luiel Carina Rozenfeld Le jeune Neutre qui était passé avant luiel avait été prévoyant[17].
2015 Articles supplémentaires Proposition de uno, lo psychoslave Articles neutres asexués singuliers, respectivement indéfini et défini[18]
2015 Pronoms supplémentaires Proposition de ol, ols psychoslave Pronoms neutres asexués respectivement singulier et pluriel
2015 Articles supplémentaires Proposition de unu, lu psychoslave articles neutres pangenre singuliers, respectivement indéfini et défini
2015 Pronoms supplémentaires Proposition de ul, uls psychoslave Pronoms neutres pangenres respectivement singulier et pluriel
2015 Pronom supplémentaire Proposition de als psychoslave Pronom personnel mixte pluriel
2015 Pronom supplémentaire Proposition de al psychoslave Pronom personnel sexué indéterminé singulier
2015 Article supplémentaire Proposition de li psychoslave Article défini et sexué indéterminé
2015 Pronoms supplémentaires Proposition de al, als Alpheratz Pronom neutre proposé à côté de il et elle. Al fait nuit dans le gymnase[19].
2016 ou avant Article supplémentaire Proposition de lo, lu Nouah[20] Articles définis neutres
2016 ou avant Article supplémentaire Proposition de li, lia Nouah Articles définis inclusifs
2016 ou avant Article supplémentaire Proposition de um, o Nouah Articles indéfinis neutres
2016 ou avant Article supplémentaire Proposition de unæ [un.ne] Nouah Article indéfini inclusif
2016 ou avant Article supplémentaire Proposition de do Nouah Article partitif neutre
2016 ou avant Article supplémentaire Proposition de di Nouah Article partitif inclusif
2016 ou avant Pronom supplémentaire Proposition de ille, ul, ol, im, em, iem, æl, em, iem, æl, ael, aël, i, eul, ya, am, um, om, ax, ux, ox Nouah Pronoms sujets neutres
2016 ou avant Pronom supplémentaire Proposition de iel, yel Nouah Pronoms sujets inclusifs
2016 ou avant Pronom supplémentaire Proposition de ille, ul, im Nouah Pronoms complément neutres, sur la série au singulier elle, lui
2016 ou avant Pronom supplémentaire Proposition de ellui, iel Nouah Pronoms complément inclusifs, sur la série au singulier elle, lui
2016 ou avant Pronom supplémentaire Proposition de eus Nouah Pronoms complément neutres, sur la série pluriel elles, eux
2016 ou avant Pronom supplémentaire Proposition de euxes, elleux Nouah Pronoms complément inclusifs, sur la série pluriel elles, eux
2016 ou avant Déterminant supplémentaire Proposition de man, tan, san Nouah Déterminants possessifs neutres sur la série de triplet ma, ta, sa et mon, ton, son
2016 ou avant Déterminant supplémentaire Proposition de maon, taon, saon Nouah Déterminants possessifs inclusifs sur la série de triplet ma, ta, sa et mon, ton, son
2016 ou avant Pronom supplémentaire Proposition de miem Nouah Pronoms possessifs neutres sur la série mien, mienne
2016 ou avant Pronom supplémentaire Proposition de miæn [mien.ne] Nouah Pronoms possessifs inclusifs sur la série de mien, mienne
2016 ou avant Déterminants supplémentaires Proposition de cès Nouah Déterminant démonstratif neutre sur la série ce, cet, cette
2016 ou avant Déterminants supplémentaires Proposition de cèx Nouah Déterminant démonstratif inclusif sur la série ce, cet, cette
2016 ou avant Déterminants supplémentaires Proposition de cille, çul, cim Nouah Déterminant démonstratif neutre sur la série celle, celui
2016 ou avant Déterminants supplémentaires Proposition de célui, cellui, ciel, cyel Nouah Déterminant démonstratif inclusif sur la série celle, celui
2016 ou avant Déterminants supplémentaires Proposition de ceus Nouah Déterminant démonstratif neutre sur la série celles, ceux
2016 ou avant Déterminants supplémentaires Proposition de ceuxes, celleux Nouah Déterminant démonstratif inclusif sur la série celles, ceux
2018 ou avant Pronoms supplémentaires Emploi de ielle, ielles Variante de iel et de ille. Ielle vit au cinquième étage, pile sous cet appart. Leah, tu l'adorerais ! Ielle joue de la batterie[21].
2018 ou avant Articles supplémentaires Emploi de an Alpheratz Article indéfini de genre neutre, remplace « un ». La Fayette est sans conteste l’anvii des meilleurz autaires de son temps[22].
2018 Flexions substantivales supplémentaires
  • -eur, -eures, -eurx (pluriel en -eurz)
  • -eur, -rice, -aire
Alpheratz Proposition d’une troisième forme d’alternative suffixale à juxtaposer sur certaines bases communes. meilleurz, autaire

Pour aller plus loin, dans les détails il est recommandé de consulter les ressources afférentes[23][24][25][26][27].

  1. 1,0 et 1,1 Nina Catach, L'orthographe, Presses universitaires de France, 2003 (ISBN 2-13-053798-7 et 978-2-13-053798-4) (OCLC 423414427) [lire en ligne] [présentation en ligne] 
  2. (en) Charles Perreault et Sarah Mathew, « Dating the Origin of Language Using Phonemic Diversity », PLOS ONE, vol. 7, no  4, 2012-04-27, p. e35289 (ISSN 1932-6203) [texte intégral lien PMID lien DOI (pages consultées le 2021-12-14)]
  3. Marie-Anne Paveau et Catherine Ruchon, « La linguistique et le langage animal. Résistances, décentrements, propositions », Itinéraires. Littérature, textes, cultures, no  2020-2, 2020-09-16 (ISSN 2100-1340) [texte intégral lien DOI (pages consultées le 2021-12-14)]
  4. Myriem Bouzaher, La Production des signes, Le Livre de poche, 1992 (ISBN 2-253-05980-3 et 978-2-253-05980-6) (OCLC 26755198) [lire en ligne] 
  5. 5,0 et 5,1 Frédérique Biville, « De la grammaire grecque à la grammaire latine et gréco-latine », Histoire Épistémologie Langage, no  43-1, 2021-06-30, p. 21–40 (ISSN 0750-8069) [texte intégral lien DOI (pages consultées le 2021-12-13)]
  6. 6,0 et 6,1 Christiane Marchello-Nizia, « Le neutre et l'impersonnel », LINX, vol. 21, no  1, 1989, p. 173–179 [texte intégral lien DOI (pages consultées le 2021-06-28)]
  7. « • www.orthographe-recommandee.info : informations sur les rectifications de l'orthographe française ("nouvelle orthographe" ou "orthographe rectifiée") », sur www.orthographe-recommandee.info (consulté le 23 août 2021)
  8. « Savoirs CDI: Robert Estienne (1503-1559), imprimeur humaniste et auteur du premier dictionnaire de la langue française », sur www.reseau-canope.fr (consulté le 23 août 2021)
  9. 9,0 9,1 9,2 et 9,3 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :3
  10. « Banque de dépannage linguistique - Questions fréquentes sur les rectifications de l'orthographe », sur bdl.oqlf.gouv.qc.ca (consulté le 23 août 2021)
  11. Impr. Brodard et Taupin), L'histrion, Éd. J'ai lu, 1993 (ISBN 2-277-23526-1, 978-2-277-23526-2 et 2-290-03526-2) (OCLC 414210935) [lire en ligne] 
  12. 12,0 12,1 et 12,2 Céline Baudet, « Céline Labrosse : Pour une grammaire non sexiste », Recherches féministes, vol. 10, no  1, 1997, p. 170–172 (ISSN 0838-4479 et ISSN 1705-9240) [texte intégral lien DOI (pages consultées le 2021-08-20)]
  13. « Guide du langage non sexiste », sur Madmoizelle, (consulté le 20 août 2021)
  14. « [infokiosques.net] - Débat sur les débats », sur infokiosques.net (consulté le 20 août 2021)
  15. « [infokiosques.net] - Le privilège cissexuel », sur infokiosques.net (consulté le 20 août 2021)
  16. « Un linguiste ivoirien déconstruit le pronom personnel français " IEL" », sur www.afrique-sur7.ci (consulté le 17 décembre 2021)
  17. 17,0 et 17,1 Carina Rozenfeld, La symphonie des abysses. / 1., R. Laffont, 2014 (ISBN 978-2-221-14038-3 et 2-221-14038-9) (OCLC 880263971) [lire en ligne] 
  18. Pour cette entrée et les suivantes, voir la première version de la présente recherche publiée en 2015 « Recherche:Sur l’extension des genres grammaticaux en français — Wikiversité », sur fr.wikiversity.org (consulté le 20 août 2021)
  19. Amazon Fulfillment, Requiem : roman, copyright 2015 (ISBN 978-1-5227-8071-7 et 1-5227-8071-8) (OCLC 1128276235) [lire en ligne] 
  20. « Petit dico de français neutre/inclusif - Unique en son genre », sur web.archive.org, (consulté le 25 août 2021)
  21. Mathilde Bouhon, Leah à contretemps, Hachette romans, 2018 (ISBN 978-2-01-626968-8 et 2-01-626968-5) (OCLC 1048961293) [lire en ligne] 
  22. MY ALPHERATZ, « Français inclusif : conceptualisation et analyse linguistique », SHS Web of Conferences, 6e Congrès Mondial de Linguistique Françaisee série, vol. 46, 2018-07, p. 13003 [texte intégral lien DOI (pages consultées le 2021-07-07)]
  23. Georges Mounin, « Ters (François). — Orthographe et vérités », Revue française de pédagogie, vol. 28, no  1, 1974, p. 53–54 [texte intégral (page consultée le 2021-08-23)]
  24. Modèle:Fr-FR « Langue française, n°20, 1973. L'orthographe. », {{{périodique}}}, vol. 20, no  1, 1973 [texte intégral (page consultée le 2021-08-23)]
  25. Stephanos Matthaios, « Aristarch, die Tékhnai Grammatikaí und apollonios dyskolos zum adverb. Zur geschichte einer wortkategorie in der griechischen grammatik », Histoire Épistémologie Langage, vol. 27, no  2, 2005, p. 93–120 [texte intégral lien DOI (pages consultées le 2021-12-13)]
  26. Danielle Candel, « Dynamiques de la prescription: Terminologie officielle en France, 1996‑2015 », Histoire Epistémologie Langage, vol. 41, no  2, 2019, p. 111–120 (ISSN 0750-8069 et ISSN 1638-1580) [texte intégral lien DOI (pages consultées le 2021-12-13)]
  27. Franck,. Neveu, Proposition, phrase, énoncé : linguistique et philosophie, 2019 (ISBN 978-1-78405-620-9 et 1-78405-620-0) (OCLC 1128093679) [lire en ligne] 


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