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Recherche:Sur l’extension des genres grammaticaux en français/-roi, -reine

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Dans le corpus considéré, l’alternance entre -eine et -oi est constaté uniquement pour le couple reine et roi et son dérivé vice-reine et vice-roi.

ℹ️ Les deux autres couples qui pourraient superficiellement sembler relever d'une alternance entre -eine et -oi sont aveine et avoi, seine et soi.

Réflexions paradigmatiques
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D'où la proposition d’un isonèphe qui renvoie à leur étymon latin commun regno : royaume, règne, et à -estre déjà proposé par ailleurs par calque de bourgmestre[1][2][3][4][5][6]. Pour les ostentatoires en posant la contrainte additionnelle de former des termes monosyllabiques à l'instar de l'ambigu et de l'équivoque il vient assez trivialement les termes rẽgue, rìgue, rāgue, rǫïgue (/ʁojg/) à comparer à règle, rigueur, raj, roi, tous étant étymologiquement lié à la notion de royauté. Pour le thélyphène il n'y a cependant plus de difficulté, puisque rûgue ou rúgue seraient plutôt lexicalement proches de rugueux ou rouge, qui sont sans lien étymologique avec un terme évoquant la notion visée. Cependant l'ancien français connaît riule qui dérive du latin regula : règle/guide lui même issu de regere : diriger/gouverner. D'où un thélyphène qui s'inspire à la fois de regno et de riule pour former riûgne (/ʁjuɲ/).

  1. « regnum », dans Wiktionnaire, (lire en ligne)
  2. « rego », dans Wiktionnaire, (lire en ligne)
  3. « rex », dans Wiktionnaire, (lire en ligne)
  4. « regina », dans Wiktionnaire, (lire en ligne)
  5. « règne », dans Wiktionnaire, (lire en ligne)
  6. Académie française, « Dictionnaire de l’Académie française », sur www.dictionnaire-academie.fr (consulté le 25 février 2023)