Recherche:Sur l’extension des genres grammaticaux en français/-ane, -an (/ɑ̃/)

Une page de Wikiversité, la communauté pédagogique libre.

Dans le corpus considéré concerne par exemple artisane, chambellane, charlatane, Extrémadurane, faisane, partisane et vétérane.

Sémantique[modifier | modifier le wikicode]

Ce morphème provient du latin -anus, tout comme les doublons étymologiques -aine et -ain[1], qui sert de suffixe adjectival locatif indiquant la provenance, l’origine, l’appartenance.

Réflexions paradigmatiques[modifier | modifier le wikicode]

Cependant ces doublons ne fournissent en eux-mêmes pas de forme épicène. En prenant comme point de départ la recherche d’un suffixe produisant des termes épicènes et retenant une morphologie dérivé, topant l’expression compréhensive a?.*n.*e?. Une première sélection à envisagée les suffixes -aniste, -aine, -aune, -æne, -erne et -urne. Cependant, ils n’ont pas été jugés satisfaisant après une mise à l’épreuve sur à quelques termes idoines tel artisane, chambellane, charlatane, Extrémadurane, partisane, paysane, et vétérane.

Une nouvel sélection à fait ressortir le nom pusillanime, formé sur le latin pusillus : de très petite taille, et animus : âme. Ce qui paraissait particulièrement séant pour les individus qui contribuent avec âme et dévotion à leur art, leur chambre législative, leur tromperie, leur région, leur parti, leur pays ou leur armée. La simple reprise du suffixe -anime aurait certes put suffire. Cependant le souhait de fournir un suffixe tout aussi monosyllabique que -ane et -an s'est spontanément résolut sous les traits du morphe -âme. Il serait cependant quelque peu charlatanesque de ne pas mentionner que seul infâme emploi la terminaison -âme tout en proposant un terme épicène ; qui du reste n’est pas étymologiquement lié à animus. Il eut semblait tout de fois regrettable d’ignorer cette aubaine synchronique et de ne pas en tirer partie.

Références[modifier | modifier le wikicode]

  1. « -an », dans Wiktionnaire, (lire en ligne)