Recherche:Sur l’extension des genres grammaticaux en français/-agne, -agnon
Dans le corpus considéré concerne uniquement compagne et compagnon.
La terminaison en -igne pour l'isonèphe est notamment inspiré par l’alternance vocalique à -agne, et aiguillé par des noms épicènes tel bigne et indigne.
Pour les ostentatoires, la série -iẽgne, -ìgne, -āgne, -ǫgne, -ûgne, entraînerait plusieurs collisions homophoniques et l'emploi d'un suffixe péjoratif, confer ivrogne, trogne et vergogne. Pour éviter ces déconvenues, l'épenthèse d'une pénultième console suffit. Comme le terme épargne, suffit à démontrer la préexistence de la séquence vocalique terminal /ʁɲ/, c'est donc la forme finale -rgne qui est retenue. D'autant que le -r- intercalaire permet un rapprochement aux mots au moins phonétiquement proches comme compaire, comparse et compère. Pour le télyphène c'est -ú- qui est priviligé, ce qui permet un rapprochement au terme préexistant bourgne.
Cela conduit à la série ostentatoire homogène -ẽrgne, -ìrgne, -ārgne, -ǫrgne, -úrgne, et donc compẽrgne, compìrgne, compārgne, compǫrgne, compúrgne.