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Recherche:L'autodidaxie

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L'autodidaxie

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Par Webmust (discussion)


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Ce travail de recherche m’est venue promptement à l’esprit suite à une conversation avec Lionel Scheepmans où je lui indiquait que je n’avais pas fait d’études. De fait, j’ai pensé qu’il serait intéressant de traiter ce sujet tous ensemble.

Pour traiter ce sujet, je pense qu’il est impératif de partir d’expériences personnelles et d’avis personnels sur ce sujet.


L’enseignement, l’éducation, la formation, l’apprentissage

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En préambule, un petit survole sur ce qu’est l’enseignement, l’éducation, la formation et l’apprentissage semble intéressant.

Sans aller bien loin, on peut se poser des questions sur les différents termes employés. Voici donc les définition donné par Wikipédia :

  • L'enseignement est une pratique, mise en œuvre par un enseignant, visant à transmettre des compétences (savoir, savoir-faire et savoir-être) à un élève, un étudiant ou tout autre public dans le cadre d'une institution éducative[1].
  • L’éducation est étymologiquement « guidée hors de », c'est-à-dire développer, faire produire. Il signifie maintenant plus couramment l'apprentissage et le développement des facultés intellectuelles, morales et physiques, les moyens et les résultats de cette activité de développement. L'éducation humaine inclut des compétences et des éléments culturels caractéristiques du lieu géographique et de la période historique[2].
  • Wikipédia renvoie "la formation" vers "l'enseignement" et "l’apprentissage"[3].
  • L’apprentissage est un ensemble de mécanismes menant à l'acquisition de savoir-faire, de savoirs ou de connaissances. L'acteur de l'apprentissage est appelé apprenant[4].

Dans ces différentes pages de Wikipédia on trouve les distinctions suivantes :

  • La notion de l’enseignement se distingue de l'apprentissage qui renvoie lui à l'activité de l'élève qui s'approprie ces connaissances[5].
  • Il faut distinguer enseignement et éducation. Le terme enseignement, de son côté, se réfère plutôt à une éducation bien précise. L'éducation ne se limite pas à l'instruction stricto sensu qui serait relative seulement aux purs savoir et savoir-faire[6].
  • On peut opposer l'apprentissage à l'enseignement dont le but est de dispenser des connaissances et savoirs, l'acteur de l'enseignement étant l'enseignant[7].

Il est intéressant de constaté que chacune de ces notion tente de se distinguer des autres alors qu’en fait, en lisant ce qui précède, tous renvoie vers les mêmes notions qui sont d’inculquer à un tiers le savoir, le savoir-faire et le savoir-être. Reprenons :

  • L'enseignement : savoir, savoir-faire et savoir-être.
  • L’éducation : l'apprentissage et le développement des facultés intellectuelles (= savoir), morales (= savoir-être) et physiques (= savoir-faire). Elle inclut des compétences (= savoir-faire) et des éléments culturels caractéristiques du lieu géographique et de la période historique (= savoir).
  • L’apprentissage est un ensemble de mécanismes menant à l'acquisition de savoir-faire, de savoirs ou de connaissances. Ici, cela n’est pas explicite car le savoir-être se confond et s’inclut dans le savoir-faire.

Ainsi, outre le détail de l’age, de la méthode, du lieu d’encadrement et d’une potentiel finalité spécifique, c’est fondamentalement la même chose. il y a, dans tous les cas, des "apprenants" encadrés par une ou plusieurs personnes qui chercherons à leur inculquer du savoir, du savoir-faire et du savoir-être.

Il est aussi intéressant de noter que dans tous ces cas, l’apprentissage se fait par l’intermédiaire d’une ou de plusieurs personne qui délivre le savoir, le savoir-faire et le savoir-être aux apprenants. Dans la très grande majorité des cas, de la petite enfance à l’age adulte jusqu’à la fin de vie, c’est la méthode de la pédagogie traditionnelle qui est employée. Pour résumé, il s’agit d’un "savant" (une personne détenant le savoir) qui dispense le "savoir" à des "ignorants" que sont les apprenants. Les apprenants seront par la suite jugé par des examens qui est la seul validation reconnue du savoir dans nos sociétés occidentales. Les apprenants restent des "ignorants" jusqu’à l’obtention d’une "labellisation" (un diplôme, un certificat, etc…).

Il est certain qu’exprimé ainsi les choses ne sont pas très reluisante. Je l’ai spécialement exprimé ainsi non pas pour dénigré, mais pour montrer que la seul et unique méthode connue et expérimenté par une écrasante majorité des gens est potentiellement critiquable. Cependant, il est à noter que cette méthode de pédagogie traditionnelle n’est pas si rigide et permet quand-même un apprentissage de relativement bonne qualité. Il est tout de même bon de se demander si c’est judicieux d’utiliser une méthode unique d’apprentissage et une seule méthode de validation du savoir.

Il y a tant de chose à dire et à développé à ce sujet, mais je pense que l’idée principale est posée dans ce chapitre. Si vous souhaitez approfondir le sujet, je vous invite à vous intéresser à l’escuela moderna, à l’éducation nouvelle ainsi qu’à l’éducation libertaire. Je pourrais aussi vous dirigez vers de multiples auteurs, mais je me contenterai de ne citer que Francisco Ferrer, Sébastien Faure et Johann Heinrich Pestalozzi parmi des dizaines d’autres. Tout cela est très riche.



Critique sur la validation des savoirs

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Comme on l’a vu précédemment, la seule méthode de validation du savoir reconnu se fait par l’obtention d’une labellisation. Cette obtention ne peut se faire que par des examens faisant office de juge. L’accès à ces examens passe obligatoirement par une période d’apprentissage s’étalant, de manière générale, pour des études standards, sur plusieurs années à un taux d’activité de 100%.

Ainsi, pour reprendre les choses dans l’ordre, il est nécessaire de suivre des cours à plein temps pendant une période de temps prolongé en tant qu’élève subordonné à un maître. Il s’agit, en tout premier lieu et avant même le fait d’être là pour apprendre, de prouver sa soumission à l’autorité, de montrer un "savoir-être" conforme aux exigences du système. L’activité d’apprentissage se fait en surplus. En cas de "non-conformité" à ce système, vous serez certainement expulsé sans possibilité de se présenter aux examens. Vous serez déjà hors-course et resterez donc un "ignorant perpétuel" dans ce système car sans labellisation. Pour ceux qui doute de ce qui est dit ici et qui n’ont rien à perdre, je les invites à tester ces propos en étudiant plus rapidement et plus profondément les sujets qui vous sont dispensés aux cours. Puis, pendant lesdits cours, montrez à votre enseignant que vous avez pris de l’avance et que vous en savez plus que ce qui était prévu au cours ce jour-là. Parfois, vous pourrez même corriger votre enseignant. Vous constaterez immédiatement un profond malaise et des notes à la baisse. Si cela se prolonge ce sera certainement l’expulsion. A contrario, si vous êtes passif et que vous étudiez peu, vous aurez certes de mauvaises notes, mais vous aurez quand-même accès aux examens et bénéficierez peut-être à des cours d’appuis. Ainsi, l’on constate que le fait de suivre des cours en tant qu’élève est d’abord un endoctrinement du "savoir-être" avant d’être un lieu d’apprentissage du "savoir". On peut aller plus loin en affirmant que les cours en eux-mêmes font office d’examens de conformité du "savoir-être" où l’on exclu tout ce qui dépasse ou tout ce qui ne se plie suffisamment au système. Ceci, peu importe la capacité d’apprentissage ou le niveau de savoir de l’élève car ceci n’entrent même pas en ligne de compte ! Ce qui est décrit ici est directement la cause de l’échec scolaire des "surdoués" dans nos écoles occidentales.

Je me répète, mais comprenez bien qu’il s’agit ici des fondement de la méthode de la pédagogie traditionnelle et non de l’enseignement en tant que tel, qui, rappelons-le, est de relativement bonne qualité et qui n’est pas analysé ici. Il est important de bien distingué ces 2 aspects.

A la suite des cours, il y a les examens. Veillez prendre note que j’utilise le terme "examen" pour désigner, tout à la fois, les note donné en cours d’année (lorsqu’il y en a) qui formerons la moyenne et les examens finaux. Il y a, en premier lieu, les divers problèmes lié à ce procédé de vérification des savoirs acquis. Les examens permettent, avant tout autre chose, de connaître la résistance au stresse de l’élève ainsi que sa forme physique au moment de l’examen. Ensuite, les examens peuvent-il réellement rendre compte des savoirs acquis de l’élève ? La réponse est très clairement non ! Comment pouvons nous le savoir ? Si l’on prend, par exemple, les testes d’évaluations en cours d’année, ceux-ci se font sur le sujet fraîchement étudié aux cours. Ainsi, le teste ne permet pas de définir si l’apprentissage qui a eu lieu s’est encré dans la mémoire à court terme ou a la mémoire long terme. Il ne permet pas non plus de savoir si l’élève à intégré ni réellement compris le sujet étudié. L’élève a peut-être simplement appris le cours par cœur. Lorsqu’il s’agit d’examens finaux, dès lors qu’il soit indispensable de réviser avant les examens, preuve est faites que les choses apprises aux cours n’ont pas vraiment été acquises par l’élève. Même si l’élève a acquis que des notions très générales sur le sujet, ces examens ne permettent absolument pas de le définir. De plus, les examens finaux, devant traiter beaucoup de sujet, ne vont que relativement peu dans le détail des sujets abordés. Dès lors, pour l’élève, une bonne révision permet de retenir ce qu’il faut dans la mémoire à court terme pour réussir ces examens. S’il fallait soumettre une nouvelle fois l’élève aux mêmes examens un mois plus tard, par seurprise, on imagine déjà quel en seront les résultats. Ceci prouve encore l’échec de ce mode d’évaluation des élèves par des examens. Cependant, il est à noter que le fait de faire un examen en ayant bien révisé un cours qui a été dispensé plusieurs mois avant permettra à l’élève de réellement acquérir des savoir qu’il avait potentiellement oublié. Les examens permettent d’évaluer beaucoup de choses qui ne sont généralement pas pris en compte, mais ne permettent pas d’évaluer l’acquisition des savoir de l’élève.

Notez bien que la qualité d’apprentissage et d’acquisition des savoirs des élèves n’est pas mis en cause ici. C’est simplement les techniques d’évaluations de l’acquisition de ce savoir qui ne permettent aucunement de ladite évaluation. Vous connaissez certainement des élèves très brillants qui ont complètement raté leurs examens et d’autres élèves qui ont réussi leurs examens alors qu’on se demande encore comment ils ont fait. Après avoir lu ceci, des esquisses de réponses peuvent prendre forme concernant la réussite de ces derniers.

Cette alternance cours/examens débutent dès l’enfance au moment de la première entrée dans une école, cela se poursuivra toute la scolarité jusqu’aux plus hautes des études supérieurs. Cette période varie donc, grosso-modo, à une période allant de 10 à 25 ans d’études. On peut donc réellement parlé d’un endoctrinement très profond pour parfaitement cadré au système. C’est qu’aux terme de tout cette ensemble que la labellisation interviendra avec l’obtention d’un certificat, d’un diplôme, d’un doctorat, etc.

Ce qui est relevant c’est qu’il est indispensable de passer par tout ces processus pour espérer l’obtention d’une labellisation. Vous me rétorquerez qu’il y a des passerelle, qu’il est possible de faire des études spécifiques dans des hautes écoles sans avoir suivi le cheminement "classique". C’est vrai et je m’y suis intéressé. L’acceptation dans ces cours se font sur dossier de candidature mais je n’ai pas obtenu de détail sur ce que devait contenir ce dossier pour espéré une acceptation. J’ai demandé combien de personne ont pu bénéficié de ces opportunité depuis leurs créations. la réponse avait le mérite d’être claire : Aucune ! De plus, la labellisation associé sont des diplômes spécifiques que personne ne possède puisque personne n’a eu l’occasion de les obtenir. Il est claire que ces options sont clairement du vent et n’existe que pour des question d’image et de publicité pour ces écoles. Il n’y a donc que le parcours traditionnel pour espéré la moindre reconnaissance par la labellisation.

Il y a, là aussi, tant de chose à dire et à développer à ce sujet, mais je pense, encore une fois, que l’idée principale est posée dans ce chapitre. Si vous souhaitez approfondir le sujet, je vous invite à vous intéresser aux conférences gesticulées de Frank Lepage dont Inculture(s) 1 sur l’éducation populaire, mais surtout Inculture(s) 2 plus spécifique au sujet de l’école.




Analyse des savoirs

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Qu’est-ce qu’un savoir ? Selon Wikipédia : "Le savoir est défini habituellement comme un ensemble de connaissances ou d'aptitudes reproductibles, acquises par l'étude ou l'expérience".

On voit immédiatement que qu’il n’y a aucune référence aux termes analysé au début de ce document. Lesdits termes "enseignement, éducation, formation et apprentissage" renvoient tous à la notion de la transmission du savoir via la méthode de pédagogie traditionnelle dans une structure que l’on peut appeler "école". Il est aussi intéressant de constater que dans la définition de "école", sur Wikipédia, on y trouve, incluse et confondue, la définition même de la méthode de pédagogie traditionnelle (en substance : "savants" dispensant du savoir à des "ignorants"). La définition du savoir n’y fait, d’aucune manière, références. La savoir ne dépendant donc pas de structure comme les "écoles" ni d’enseignants ou d’autres personnes "savantes" et encore moins de relations asymétriques avec elles. Il ne s’agit là que d’études et d’expériences.



L’acquisition autonome des savoirs

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Comme nous venons de le voir, le savoir peut se faire soit par l’étude, soit par l’expérience ou d’une conjonction des deux. Nous pouvons alors nous poser la question : "Est-il possible d’acquérir du savoir, par l’étude ou l’expérience, de manière totalement seul et autonome ?" La réponse ne fait aucun doute. Ceci est non seulement possible, mais fait partie intégrante de chaque être vivant possédant un organe computationnel. Le cerveau humain est un organe de ce type.

-- Travail en cours d’élaboration --

Sur Wikipédia :

Sur Wikiversité :

Autres sources :

  1. Enseignement sur Wikipédia
  2. Education sur Wikipédia
  3. Formation sur Wikipédia
  4. Apprentissage sur Wikipédia
  5. Enseignement sur Wikipédia
  6. Education sur Wikipédia
  7. Apprentissage sur Wikipédia