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Polyarthrite rhumatoïde/L’imagerie

Leçons de niveau 15
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L’imagerie
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Chapitre no 4
Leçon : Polyarthrite rhumatoïde
Chap. préc. :Diagnostic biologique
Chap. suiv. :Diagnostic différentiel
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Polyarthrite rhumatoïde/L’imagerie
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Radiologie standard.

Échographie

  • technique en cours de validation
  • détection de synovites sub-cliniques (doppler)
  • détection des érosions.
  • détection précoce des synovites, de l’œdème osseux et des érosions.
  • il peut exister une progression des érosions visibles en IRM malgré une évolution clinique favorable.
  • si suppression des synovites : réduction de l’œdème et l’absence d’apparition de nouvelles érosions pendant 3 mois.
L’IRM

Critères diagnostics.

  • Raideur matinale >30 minutes.
  • Arthrite de >3 articulations.
  • Atteinte des mains.
  • Atteinte symétrique.
  • Nodules rhumatoïdes.
  • Présence de facteur rhumatoïde.
  • Signes radiologiques typiques : érosions et déminéralisation sur les mains et les pieds.
Formes cliniques.
  • Forme précoce avec dès les premières semaines (4) après le début des symptômes, présence de lésions osseuses détectables.
  • Polyarthrite symétrique, indolente, progressive, destructrice, débutant dans les petites articulations et non associées à un syndrome inflammatoire.
  • Polyarthrite à début brutal avec syndrome inflammatoire et répondant bien aux corticoïdes.

En général, la maladie évolue par poussées. Après 10-15 ans, la maladie s’éteint en laissant de graves séquelles fonctionnelles. La progression des érosions osseuses est plus rapide les deux premières années. On estime à 90%, le pourcentage de patients avec PR ayant des lésions radiologiques. Des rémissions sont possibles lors de grossesses, d’ictère ou de paralysies. Il existe des PR malignes. Les formes monoarticulaires touchent souvent le genou.


Formes associées
  • silicose macronodulaire
  • syndrome de Felty : leuconeutropénie, splénomégalie, PR
  • lupus, sclérodermie
  • Sjögren.

Ce que doit préciser la conclusion d’une hospitalisation – les qualificatifs de la PR :

  • séronégative ou positive (facteur rhumatoïde)

… … …

Parmi les facteurs de mauvais pronostic, on retient : le début polyarticulaire et polyfluxionnaire,

  • niveau socioéconomique faible,
  • importance du syndrome inflammatoire biologique,
  • caractère rapidement érosif radiologique,
  • présence d’antigène HLA DR BI à risque.