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Musique médiévale/La musique médiévale de 1150 à 1300

Leçons de niveau intermédiaire
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Simone Martini, Musici

Les quelques mélodies lyriques de troubadours qui ont survécu remontent à environ 1300. En effet, le besoin s'est fait sentir de mettre par écrit une partie de ce patrimoine. C'est à ce moment que se pose le problème de l'interprétation rythmique de ces textes musicaux, car le recueil des troubadours et des troubadours nous est parvenu en notation carrée guidonienne, qui ne donnait aucune information rythmique.

Les motets écrits par Adam de la Halle sont en notation modale, donc si A. de la Halle avait utilisé une notation modale, il l'aurait également utilisée pour des compositions profanes. Cependant, cela ne s'est pas produit, donc l'hypothèse des modes rythmiques est floue.

Adam de la Halle est un poète français qui, à un moment donné, s'installe à Naples au service des Angevins, avec lesquels il conçoit un opéra en miniatures: le jeu de robin et marion qui est une bergère dramatique; la bergère était un lyrique dans lequel on imaginait la rencontre d'un chevalier avec une bergère. La solution qui est aujourd'hui considérée comme la plus convaincante au rythme des troubadours et troubadours est celle proposée par un savant flamand du nom de Von der Werf qui dit: "... il faut entonner ces textes en conservant le même rythme qu'ils auraient s'ils ont été déclamés ". Le rythme de ces textes doit donc être celui de la déclamation.