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Musique médiévale/Introduction

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Chapitre no 1
Leçon : Musique médiévale
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C'est à partir du VIe siècle environ que des musiciens vont chercher un système de notation pour pouvoir conserver les textes car, avant, la musique se transmettait oralement, ce qui entrainait des déformations par rapport aux textes originaux. C’est à ce moment là que l’on va pouvoir connaitre et étudier la musique car les vestiges n'étaient seulement que d'ordre pictural mais pouvait avoir son importance dans les civilisations passées.

Société féodale

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La société féodale se divisait en 3 parties : à chacune des ces parties correspondait une musique :

  • le clergé ;
  • la noblesse ;
  • le tiers-état (constitué des paysans, des artisans, et de la bourgeoisie).

Il existe deux répertoires musicaux religieux : le plaint chant (plus connu sous le nom de Chant-Grégorien) et les dromes liturgiques.

  • Une pièce de plaint-chant est un morceau monodique, chantée a cappella , religieux, généralement un psaume.
  • Les dromes était une sorte de pièce de théâtre liturgique (prémisse de l'oratorio du XVIIe siècle) ayant pour but d'enseigner la religion à une population à 90% analphabètes. Ces pièces étaient composées d’un mélange de textes parlés en français, de chants latins et d’un accompagnement instrumental souvent profane.

Le plus célèbre des dromes, encore interprété chaque année sur le parvis des grandes cathédrales est la Passion du Christ.

La musique pour les nobles, divertissement pour les repas, ou pour le quotidien était faite par les troubadours (au Sud, en langue d'Oc de 1100 à 1290 environ) et les trouvers (au nord, en langue d'Oil, de 1160 jusqu'au XIIIe siècle). Ce sont les musiciens de cours, et si les troubadours sont des musiciens aux origines souvent populaire, les trouvers sont des nobles, poètes et musiciens, parmi lesquels Guillaume IX d'Aquitaine ou encore ou Richard Cœur de Lion). Il faut également prendre en compte la musique religieuse, car un noble peut avoir une chapelle privée et ainsi assister aux offices, chantés.

Le tiers-état

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On trouve dans les classes populaires un bon nombre de ménestrels, musiciens allant de ville en ville, au gré des foires, par petit groupe et s'accompagnant d'instrument à cordes frottées, de vent comme la cornemuse, et de percussion. Les chansons abordent tous les thèmes, comme la critique du seigneur en place, les dernières nouvelles de la croisade d’un autre, ou peut encore se vouloir satirique.