Logique analytique/Les R

Leçons de niveau 18
Une page de Wikiversité, la communauté pédagogique libre.
Début de la boite de navigation du chapitre
Les R
Icône de la faculté
Chapitre no 11
Leçon : Logique analytique
Chap. préc. :Des possibles
Chap. suiv. :Les B
fin de la boite de navigation du chapitre
En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Logique analytique : Les R
Logique analytique/Les R
 », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.

Concernant les R[modifier | modifier le wikicode]

    Dans le cadre formel de la proposition R peut être une combinaison de pouvoirs opératifs signalés par des verbes qualifiés de telle ou telle façon, mais nécessairement au présent. Si je les qualifie d’un autre temps, ils appartiennent à la partie B de la proposition. Ainsi : (je le ferais) est un énoncé B, la proposition est dans ce cas : (je décide (R)) (de le faire plus tard (B)), idem pour : (je me souviens (R)) ou (j’affirme (R)) (l’avoir fait (B)).
    Il en est de même pour les formes négatives, une qualification du verbe R ne peut être négative car un pouvoir opératif n’a pas de contraire mais varie de l’absence à l’exaltation. Donc (ce n’est pas cela), (je ne me décide pas à faire cela) sont : (je juge que) (c’est faux) et (je doute) (de faire cela) et (je ne fais rien) c’est (je me repose), quant à (je dors) ce n’est possible qu’au sein d’un sommeil lucide. L’emploi intuitif du signe non est souvent inapproprié, il signifie souvent l’absence de quelque chose et rien d’autre, ces R peuvent devenir des B et faire partie de l’objet de l’opération.
    R doit respecter la gamme des possibles des opérations mentales, mais en principe le problème ne se pose pas si j’ai bien respecté le cadre formel de la proposition, car (je conçois que (R)) (ce que je n’imagine pas, je ne peux pas le dire, ce que j’imagine, je peux le dire (B)).