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Logique analytique/Contraintes

Leçons de niveau 18
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Contraintes
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Chapitre no 16
Leçon : Logique analytique
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Les contraintes formelles de 2

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    Dans ce qui précède je remarque que les possibilités de 2 ont des limites en partie dues à ses grilles fondamentales et ses opérateurs mais aussi à son environnement, en particulier le potentiel de liberté sans limite de la fonction volontaire qui pourrait l’entraîner dans les zones dangereuses des contradictions paradoxales. Ces interdictions qui semblent à la fois le contraindre et le protéger, tout comme la vitesse de la lumière et la constante de Planck semblent protéger le monde extérieur de toute indétermination chaotique, sont à rechercher dans les propriétés formelles de son monde et dans ce qu’il ne peut pas faire.
    Dans chacune de ses opérations 2 réaffirme ses axiomes de même que le mathématicien réaffirme les siens dans chacune de ses opérations. Mais la différence entre lui et le logicien c’est que 2 ne semble pas avoir créé ses axiomes, ils étaient dans son berceau comme cadeaux de naissance et qu’il ne peut pas les changer à sa guise,  pas plus que le physicien ne peut changer la constante de Planck. C’est sa première contrainte et sans doute l’origine de toutes les autres.
    La deuxième contrainte c’est que le concept d’un concept c’est toujours le même concept et que l’absence de l’absence d’un concept est une absence. Comme une catégorie est un concept, le concept d’une catégorie c’est toujours elle-même, 2 ne peut pas se perdre dans ces directions.
    ((oui P ᐃ) G(w) = G(w)) u Ca (cat (vrai))
    ((non A ≈) G(w) = (non A ≈)) u Ca (cat (vrai))
    Autres tautologies (u Ca (cat (vrai)) :
    • Toute catégorie est la catégorie d’une case : 
    (pour tout cat (w)), Э Ca : Ca (cat (w))) u Ca (cat (vrai))
    • Tout G(w) est associé à une case et la catégorie de cette case :
    (pour tout G(w), Э Ca : G(w) u Ca (cat (w))) u Ca (cat (vrai))
    • Tout G(w) est distinct de la catégorie de sa case :
    ((pour tout G(w)) u Ca (cat (w))) => G(w) ᐃ cat (w)) u Ca (cat (vrai))
    • Une catégorie ne peut être la catégorie de deux cases distinctes :
    (pour tout cat (w) et quel que soit (Ca1 ᐃ Ca2), Ca1 (cat (w)) et Ca2 (cat (w))) u Ca (cat (faux))
    • Le sens d’une catégorie est associée à la case d’une autre catégorie :
    (pour tout Ca1 (cat1 (w)), Э Ca2 ᐃ Ca1 : w (cat1) u Ca2 (cat2 (w))) u Ca (cat (vrai))
    Toutes ces dernières tautologies et contradictions sont les propriétés formelles des tableaux de sens.
    2 ne peut opérer sur ses G(w) ni la négation, ni l’absence, ni l’indistinction, son pouvoir opératif général n’est pas réversible : (2/ (non A ≈) G(w) => (non A ≈)) u Ca (cat (faux)), seules les opérations de ses opérateurs tels que U et ᑎ, Du et Co le sont. C’est-à-dire qu’elles permettent par leur succession de revenir à l’état initial, mais ces opérations ne concernent que des assemblages, elles ne détruisent pas les produits G(w) de la distinction de 2/. A noter que Se ne supprime ou ne réduit que les espaces dupliqués par Ae, comme Co avec Du, pas les modèles de ces espaces virtuels. Ces opérations sont symétriques. On pourrait considérer qu’un groupe de sens dissocié soit la négation partielle d’un groupe de sens associé, la négation ne portant que sur l’association, mais là encore la double négation ne s’applique pas, la réitération de ᑎ ne donnant rien. Ces opérations ne présentent aucun danger, elles se portent sur des ensembles finis et ne peuvent créer que des ensembles finis. Di a l’apparence d’une division qui distribue des G(w) sur une architecture finie, en général régulière. Mais il est impossible à Di de répartir quelque chose sur une absence d’architecture, c’est-à-dire sur rien, donc impossible de diviser par zéro. Pas possible non plus de répartir ou d’associer rien sur une architecture ou l’une de ses cases, donc de multiplier par zéro.
    L’inversion est exclue comme toutes les opérations dangereuses que 7dj pourrait imaginer, 2 ne peut pas créer d’autres opérateurs au-delà de ceux qu’il possède déjà, pas plus qu’il ne peut modifier ses axiomes.
    2 partage avec la logique des valeurs logiques telles que : et, ou, donc, si, etc… ce ne sont pas des opérateurs, mais des conjonctions qui lient des groupes de sens dans le cadre de la construction des propositions, des énoncés, ou des suites d’opérations dans le cadre des structures comportementales. Ces dernières sont assimilables à des méthodes de résolution comparables à des formules de logique ou des équations destinées à obtenir des résultats. Elles sont semblables aux jouets logiques de 7dj. 2 ne les met pas en œuvre de lui-même, ce sont les objectifs que 7dj lui adresse qui les déclenchent.
    Les propositions de 2 ne sont pas nécessairement utiles ou raisonnables. Il ne juge pas ce qu’il produit, c’est à 7j de juger ce qui est exploitable ou non. 2 n’a pas d’intention, il n’affirme rien comme vrai, ne nie rien comme faux, sinon ce qui est conforme ou non aux propriétés de son architecture, qui se borne à dire que la catégorie des tautologies est cat (vrai) et celle des contradictions cat (faux).
    Ce tour d’horizon rapide et incomplet me permet de préciser le concept de contraintes formelles de 2. L’origine de ces contraintes n’est pas démontrable.