Aller au contenu

Logique analytique/Champ

Leçons de niveau 18
Une page de Wikiversité, la communauté pédagogique libre.
Début de la boite de navigation du chapitre
Champ
Icône de la faculté
Chapitre no 17
Leçon : Logique analytique
Chap. préc. :Contraintes
fin de la boite de navigation du chapitre
En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Logique analytique : Champ
Logique analytique/Champ
 », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.

Champ d’une logique

[modifier | modifier le wikicode]
    2 est le maître du rangement de ce qui arrive, 7dj le maître des possibles et de tous les possibles possibles, donc de tous les concepts paradoxaux dont tout lui-même qui a fait les délices des sophistes. C’est la raison pour laquelle une théorie logique (une logique) a besoin de se prémunir en posant ses axiomes même s’ils sont des évidences intuitives contre leur possible négation et en définissant ses termes et ses critères de démonstration.
    Une théorie logique est un système hypothético-déductif qui permet de valider des conclusions relativement à ses hypothèses initiales (axiomes et définitions eux-mêmes non démontrés). Une réalité de sens de 2 n’est pas une conclusion logique, mais une vérité empirique conforme à l’existence de 2 qui n’est pas une théorie logique, même s’il possède des propriétés formelles, mais une réalité incontournable. L’intérêt de la logique c’est qu’elle est la science des possibles. C’est la raison pour laquelle la logique, ou plutôt l’ensemble des théories logiques possibles, constitue un outil privilégié de 7dj lui permettant de connaître les conditions nécessaires et les réalités empiriques indispensables à la réalisation de ses propres possibles.
    Une théorie logique ouvre un champ de possibles, celui de ses axiomes. Ce champ ne recouvre pas tous les possibles mais seulement une partie. Pour élargir ce champ elle dédouble ses axiomes, les permute, voire en abandonne. C’est ainsi que sont nées les géométries non-euclidiennes et les logiques multivalentes dont certaines rejettent le principe du tiers exclu. Évidemment une logique qui s’appuie sur des vérités empiriques valide dans son champ de possibles des conclusions réalisables dans le réel. Alors que celles qui s’écartent de ce fondement empirique ou intuitif pour élargir leur champ affaiblissent d’autant, jusqu’à la stérilité, la valeur et la compréhension de leurs conclusions.
    Si une théorie logique rencontre dans son champ une contradiction avec l’un de ses axiomes elle s’effondre, sinon elle devient non contradictoire tout en restant relative à ses axiomes  non démontrés. Mais une théorie logique dont le champ parviendrait à atteindre tous les possibles possibles verrait ce champ s’étendre à son propre système, à elle-même,  ses axiomes, définitions et règles de déduction. Elle deviendrait alors une théorie catégorico-déductive qui aurait comblé les aspirations des Grecs. Cependant, les possibles c’est ce qui peut être ou ne pas être, les possibles des possibles ce qui peut être et ne pas être, tous les possibles des possibles, c’est tous ces possibles. Tout dans le sens le plus absolu est un concept paradoxal identique à tous les possibles des possibles, qui contient aussi tous les ensembles qui se contiennent et ceux qui ne se contiennent pas, et qui ne respecte pas la bivalence (p ou non p). Aussi cette théorie logique ne déduirait rien d’autre que : (tout ce tout) est (P A oui non ᐃ ≈), ne pourrait conclure rien d’autre et sa stérilité serait aussi absolue que ce tout.