Introduction à l'histoire médiévale/Exercices/Révision : Moyen Âge et limites temporelles
Apprentissage
[modifier | modifier le wikicode]Le Moyen Âge : histoire du terme
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Limites chronologiques
[modifier | modifier le wikicode]Traditionnelle
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Moderne
[modifier | modifier le wikicode]Enoncé : Dites quelles sont les dates invoqués pour donner des limites au Moyen Âge (rédiger sur feuille à part un court paragraphe : 15 à 30 lignes environ).
Plan type : (Brêve introduction) I. Discussion de la limite Antiquité Moyen Âge II. Discussion de la limite Moyen Âge Temps Modernes III. Conclusion
Introduction : dire pourquoi les bornes anciennes ne conviennent pas.
Limite Antiquité-Moyen Âge Thèse médiévistes : On peut placer la limite inférieure du Moyen Âge vers le Ⅲe siècle ou le Ⅳe siècle, époques en effet marquée par des ruptures (christianisme, crise de l'Empire Romain, réformes de Dioclétien et de Constantin). Théses des antiquisants : On peut repousser la limite jusqu'au Ⅵe siècle ou jusqu'au Ⅶe siècle : l'héritage antique est encore important (le commerce est encore méditerranéen, le système monétaire (triens) est hérité du Romain, on a encore dans le midi de la Gaule, une "éducation à la romaine")
Limite Moyen Âge-Temps Modernes Thèses des mediévistes Le Moyen Âge continue jusqu'au milieu du ⅩⅥe siècle avec la Réforme. Thèses des modernistes Le Moyen Âge s'arrête avec les débuts de l'humanisme (XIVe - XVe).
Conclusion limites floues (pourquoi?). des périodes de transitions (pourquoi?).
Et pour ceux qui en redemandent
[modifier | modifier le wikicode]Une petite version latine en introduction au chapitre suivant : TRADUIRE LE PASSAGE SUIVANT (livre Ier d’Histoire de la persécution des Vandales par Victor, évêque de Vita) :
« I. Vandalorum ingressus in Africam. — Sexagesimus nunc, ut clarum est, agitur annus (an. 487). ex quo populus ille crudelis ac saevus Vandalicae gentis Africae miserabilis [al. miserabiles] attigit fines, transvadans facili transitu per angustias maris, quainter Hispaniam Africamque aequor hoc magnum et spatiosum, bissenis millibus angusto se limite coarctavit. Transiens igitur quantitas universa, calliditate Geiserici ducis, ut famam terribilem suae faceret gentis, illico statuit omnem multitudinem numerari, quam huic luci ad illam usque diem uterus profuderat ventris. Qui reperti sunt senes, juvenes, parvuli, servi vel domini, octoginta millia numerati. Qua opinione divulgata, usque in hodiernum a nescientibus armatorum tantus numerus aestimatur, cum sit nunc exiguus et infirmus. Invenientes igitur pacatam quietamque provinciam, speciositatem totius terrae florentis, quaquaversum, impietatis agminibus impetebant [al. impendebant], devastando depopulabantur, incendio atque homicidiis totum exterminantes. Sed nec arbustis fructiferis omnimodo [al. omnino] parcebant ; ne forte quos antra montium, aut praerupta terrarum, vel seclusa quaeque occultaverant, post eorum transitum illis pabulis nutrirentur ; et sic eadem, atque iterum tali crudelitate furentibus, ab eorum contagione nullus remansit locus immunis. Praesertim in ecclesiis, basilicisque sanctorum, coemeteriis vel monasteriis sceleratius saeviebant, ut majoribus incendiis domos orationis magis quam urbes, cunctaque oppida concremarent. Ubi forte venerabilis aulae clausas repererant portas, certatim ictibus dextralium, aditum reserabant, ut recte tunc diceretur: Quasi in silva lignorum, securibus consciderunt januas ejus in idipsum ; in securi et ascia dejecerunt eam. Incenderunt igni sanctuarium tuum in terra ; polluerunt tabernaculum nominis tui (Psal. LXXV, 6, 7). »
I. Il y a maintenant soixante ans, c’est un fait prouvé, que le peuple cruel et sauvage des Vandales a touché le sol de notre malheureuse Afrique. Il traversa sans difficulté le détroit, à l'endroit où la mer immense et large se resserre entre l'Espagne et l'Afrique en un étroit passage de douze milles de largeur. Quand toute cette foule eut passé, grâce à l'habileté de son chef Geisérich, dans le but de se donner un renom de terreur, elle résolut de faire sans tarder le recensement de toute la multitude et de compter tout ce que la fécondité avait mis au jour à cette époque. Tout ce qu'on trouva de vieillards, de jeunes gens et d'enfants, esclaves et maîtres, monta au chiffre de quatre-vingt mille. Ce bruit se répandit, et jusqu'aujourd'hui ceux qui n'étaient pas renseignés ont cru que le nombre des hommes armés était aussi élevé, quoiqu’il soit à présent très faible.
Ils trouvèrent la province dans la paix et la tranquillité. Mais les bataillons de l'impiété traversèrent en tous sens cette belle terre florissante, dévastant, dépeuplant, brûlant et massacrant tout. Ils n'épargnèrent pas même les arbres fruitiers : ils ne voulaient pas qu'après leur passage les hommes qui s'étaient cachés dans les antres des montagnes, les précipices et les retraites de toutes sortes, pussent profiter de cette nourriture. Leur cruauté furieuse se renouvela partout la même : aucun lieu ne fut à l'abri de ses atteintes. C'était surtout sur les églises et les basiliques des saints, les cimetières et les monastères que leur scélératesse sévissait le plus. Ils allumaient, pour brûler les maisons de pierres, des incendies plus grands que pour brûler des villes et des forteresses entières. Trouvaient-ils fermées les portes du saint lieu, ils se livraient à l'envi un passage à coups de hache. Ainsi se réalisait la parole des livres saints : « Comme dans une forêt d'arbres, à coups de hache, ils ont brisé les portes ; avec la hache et la cognée ils ont tout renversé. Ils ont mis le feu à votre sanctuaire, ils ont renversé et profané le tabernacle de votre nom. » (Ps 78)
C'était vraiment tout simple !!