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Exercice : ContraposéesImplication et équivalence/Exercices/Contraposées », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
Soit
f
:
R
→
R
{\displaystyle f:\mathbb {R} \to \mathbb {R} }
telle que
f
∘
f
{\displaystyle f\circ f}
est croissante et
f
∘
f
∘
f
{\displaystyle f\circ f\circ f}
est strictement décroissante. Montrer que
f
{\displaystyle f}
est strictement décroissante.
Solution
Par hypothèse :
∀
u
,
v
∈
R
(
u
≤
v
⇒
f
∘
f
(
u
)
≤
f
∘
f
(
v
)
)
{\displaystyle \forall u,v\in \mathbb {R} \quad \left(u\leq v\Rightarrow f\circ f(u)\leq f\circ f(v)\right)}
;
∀
x
,
y
∈
R
(
x
<
y
⇒
f
∘
f
∘
f
(
x
)
>
f
∘
f
∘
f
(
y
)
)
{\displaystyle \forall x,y\in \mathbb {R} \quad \left(x<y\Rightarrow f\circ f\circ f(x)>f\circ f\circ f(y)\right)}
.
Soient
x
,
y
∈
R
{\displaystyle x,y\in \mathbb {R} }
tels que
x
<
y
{\displaystyle x<y}
. Posons
u
=
f
(
x
)
{\displaystyle u=f(x)}
et
v
=
f
(
y
)
{\displaystyle v=f(y)}
.
D'après 2,
f
∘
f
(
u
)
>
f
∘
f
(
v
)
{\displaystyle f\circ f(u)>f\circ f(v)}
.
Par contraposition de 1, on en déduit :
u
>
v
{\displaystyle u>v}
.
On a donc bien :
∀
x
,
y
∈
R
(
x
<
y
⇒
f
(
x
)
>
f
(
y
)
)
{\displaystyle \forall x,y\in \mathbb {R} \quad \left(x<y\Rightarrow f(x)>f(y)\right)}
.
Soient
f
,
g
:
R
→
R
{\displaystyle f,g:\mathbb {R} \to \mathbb {R} }
telles que
∀
(
x
,
y
)
∈
R
2
(
f
(
x
)
−
f
(
y
)
)
(
g
(
x
)
−
g
(
y
)
)
=
0
{\displaystyle \forall (x,y)\in \mathbb {R} ^{2}\quad \left(f(x)-f(y)\right)\left(g(x)-g(y)\right)=0}
. Montrer que l'une au moins de ces deux applications est constante.
Solution
Pour tous
x
,
y
,
z
∈
R
{\displaystyle x,y,z\in \mathbb {R} }
, on a :
f
(
x
)
≠
f
(
y
)
⇒
g
(
x
)
=
g
(
y
)
{\displaystyle f(x)\neq f(y)\Rightarrow g(x)=g(y)}
;
g
(
z
)
≠
g
(
x
)
⇒
f
(
z
)
=
f
(
x
)
{\displaystyle g(z)\neq g(x)\Rightarrow f(z)=f(x)}
;
g
(
z
)
≠
g
(
y
)
⇒
f
(
z
)
=
f
(
y
)
{\displaystyle g(z)\neq g(y)\Rightarrow f(z)=f(y)}
.
De 2 et 3 on déduit :
g
(
x
)
=
g
(
y
)
⇒
[
g
(
z
)
≠
g
(
x
)
⇒
f
(
x
)
=
f
(
y
)
]
{\displaystyle g(x)=g(y)\Rightarrow \left[g(z)\neq g(x)\Rightarrow f(x)=f(y)\right]}
ou encore :
g
(
x
)
=
g
(
y
)
⇒
[
f
(
x
)
≠
f
(
y
)
⇒
g
(
z
)
=
g
(
x
)
]
{\displaystyle g(x)=g(y)\Rightarrow \left[f(x)\neq f(y)\Rightarrow g(z)=g(x)\right]}
,
c'est-à-dire :
[
g
(
x
)
=
g
(
y
)
et
f
(
x
)
≠
f
(
y
)
]
⇒
g
(
z
)
=
g
(
x
)
{\displaystyle \left[g(x)=g(y){\text{ et }}f(x)\neq f(y)\right]\Rightarrow g(z)=g(x)}
donc avec 1 :
f
(
x
)
≠
f
(
y
)
⇒
g
(
z
)
=
g
(
x
)
{\displaystyle f(x)\neq f(y)\Rightarrow g(z)=g(x)}
.
Par conséquent, si
f
{\displaystyle f}
n'est pas constante alors
g
{\displaystyle g}
l'est.