Gérer les ressources énergétiques/Impacts environnementaux et tensions géopolitiques
Impacts environnementaux et tensions géopolitiques
[modifier | modifier le wikicode]Risques
[modifier | modifier le wikicode]Les énergies et leurs utilisations risquent d'entraîner une pollution de l'eau et de l'atmosphère ainsi que celle des sols. Le nucléaire est aussi à l’origine des déchets nucléaires dont on ne sait pas encore se débarrasser.
Énergies et tensions géopolitiques
[modifier | modifier le wikicode]Le Moyen-Orient concentre les richesses énergétiques et est considéré comme la réserve mondiale du pétrole, objet de toutes les convoitises par d'autres États ; cette convoitise a notamment causé la guerre d'Irak en 2003. Les tensions géopolitiques autour des énergies et surtout autour du pétrole ne peuvent cesser que lorsque l'énergie ne sera plus au cœur des pays développés économiquement car moins indépendants, rendant alors cette source de vie moins importante.
Dans plusieurs pays, l'utilisation de solutions et d'énergies renouvelables se développe et est encouragée. C'est notamment le cas en Allemagne où la population dispose de 3 800 panneaux solaires photovoltaïques. Mais les différentes solutions ne sont pas toutes identiques et varient beaucoup d'un pays à l'autre et peuvent aussi dépendre de la situation géographique d'une région ou de plusieurs autres paramètres. Ainsi, l'Islande utilise les caractéristiques particulières de l'île nordique pour chauffer sa population à 90 % grâce à la géothermie. Ils en sont ainsi les premiers utilisateurs mondiaux.
À Los Angeles, Tesla Motor, une entreprise californienne a créé une voiture de sport électrique dans le but de réduire la consommation de pétrole et la pollution du pays. Chaque année, le gouvernement fait planter des centaines d'arbres : par exemple, sur le bitume des écoles, sur les trottoirs chauffés à blanc par un soleil de plomb. Ainsi, on peut observer à Los Angeles, une nette augmentation du nombre de jour sans smog (nuage de pollution) qui rend l'atmosphère lourde, poisseuse et grise. En 1978, le smog flottait au-dessus de la ville pendant 200 jours alors que l'année passée, il n'est apparu que 30 jours.
Le problème se pose lorsqu'un pays comme la Russie possède trop d'énergies (réserves abondantes). Les alternatives ne sont donc pas indispensables au développement du pays, même si la Russie, qui demeure le troisième émetteur mondial de gaz à effet de serre, aurait vraiment besoin de réduire cet effet de pollution avec l'aide de l'utilisation d'énergies renouvelables. Le gouvernement russe s'est d'ailleurs penché sur la question en prévoyant l'usage d'énergies géothermiques, marémotrices, éoliennes, solaires mais surtout de l'hydroélectricité. Mais le problème étant que seulement 37 % des Russes sont favorables à la mise en place de nouvelles énergies car elles coûteraient plus cher que les énergies fossiles. La réduction de la consommation est à privilégier.