Gérer les espaces terrestres/Aménagements durables
Aménagements durables pour les littoraux
[modifier | modifier le wikicode]Espaces fragiles à préserver
[modifier | modifier le wikicode]Il existe « des » littoraux : côtes rocheuses (rares), côtes sableuses (disparaissent pendant l’hiver), estuaires des grands fleuves, marais maritimes ou mangroves (espaces tropicaux fragiles au bord de l’eau dont les racines sont plongées dans une eau salée maintenant ainsi des rivages fragiles). Ces espaces sont en constante évolution de manière naturelle : l’érosion est, par exemple, causé par les vagues, des tempêtes ou des cyclones. Les hommes tentent de colmater ces changements en draguant le fond des estuaires, par exemple.
Cependant, des dynamiques naturelles sont aussi bouleversées par les activités humaines. Les digues, les chenaux et les bassins entraînent le recul des plages, des marrées noires et de la pollution.
Projets et aménagements innovants
[modifier | modifier le wikicode]La découverte du milieu naturel permet de sensibiliser les touristes en leur apportant des connaissances sur la préservation. Dans les pays développés, il faut limiter la construction sur le bord de plages (loi Littoral en France) et favoriser les ports de plaisance à sec.
Concertation globale pour un développement durable
[modifier | modifier le wikicode]Des institutions et des organismes ont été créés pour préserver le littoral : le Conservatoire du littoral (organisme public appartenant à l’État français), Greenpeace (organisation non gouvernementale) et des fondations privées de grandes entreprises. Aujourd’hui, 7 % des côtes sont protégées notamment en Amérique du Nord et en Europe. Dans la baie de Somme, une réserve naturelle a été créée et une réglementation stricte est en place concernant la pêche et la chasse.
La gestion durable doit concilier plusieurs objectifs : développement économique, revenu des populations qui vivent du littoral et préservation des ressources du littoral. Cependant, cette forme de développement connaît des limites : il faudrait contrôler les activités littorales, la lutte contre la pollution et l’érosion des côtes est difficile, la portée du développement durable est limitée face aux enjeux économiques et il n’est pas une priorité dans les pays en développement où sont quand même évacués les déchets des pays développés.