Formats vidéo/Débit
Définition
[modifier | modifier le wikicode]Le débit binaire (ou « bitrate » en anglais) d’un flux vidéo ou audio numérique sert à quantifier la quantité de données transmises par seconde. Plus le débit binaire est élevé, meilleure est la qualité de la vidéo.
Les unités les plus usuelles de débit binaire sont le kbps et le Mb/s.
Ce terme est communément utilisé quand on parle de compression des données. Par exemple, l’algorithme de compression audio MP3 est souvent paramétré pour créer des fichiers à 128 kb/s. Cela signifie que le fichier contient en moyenne 128 kilobits pour chaque seconde de son. Par comparaison, un CD audio est encodé à un débit binaire de 44 100 × 16 bits par seconde, soit 1 408 kb/s.
La quantité de compression : le DBC et le DBV
[modifier | modifier le wikicode]Le débit binaire constant ou DBC (« CBR » ou « Constant Bit Rate » en anglais) et le débit binaire variable ou DBV (« VBR » ou « Variable Bit Rate » en anglais) sont les valeurs de mesure de compression de la plage vidéo.
Dans le cas du DVD, le débit binaire de la vidéo peut réduire la taille de votre fichier vidéo, par la qualité de compression qui peut être de 1,5 Mbps à 9,8 Mbps.
Plus le débit binaire est élevé, meilleure est la qualité de l’image.
En utilisant un débit binaire constant (DBC), le débit ne varie pas et reste donc toujours égale à la valeur de compression désirée.
En mode de débit binaire variable (DBV), le débit varie dans la gamme des compressions acceptables.
Le débit binaire variable est plus acceptable, car les images d’une vidéo ne nécessitent alors pas une séquence de longs calculs pour la compression.
Les images complexes, mouvements rapides de caméra, scènes d’actions, peuvent alors utiliser un débit élevé.
Quant à celles qui comportent des scènes fixes, plus faciles à encoder, elles nécessitent un débit moins rapide.
Les options du DBV vous permettent de définir une fourchette du débit le plus lent acceptable à celui le plus élevé.
En théorie, l’usage du DBV serait d’une grande efficacité si dans la pratique, des erreurs d’encodage n’apparaissaient pas.
Pour cette raison, les professionnels de la vidéo calculent deux fois le film, plutôt que de le calculer à la volée.
Le mode DBC ne nécessite qu’une seule passe des données et convient particulièrement bien aux captures en temps réel.
À condition de ne pas exiger un débit binaire trop petit ou trop grand.
Il assure un débit binaire presque constant tout au long du codage de la séquence.
Le mode DBV nécessite deux passes bien distinctes sur les données. La première passe sert à emmagasiner des statistiques et caractéristiques de la séquence à coder.
La seconde va exploiter ces données recueillies afin d’optimiser la distribution de bits afin de garantir une qualité quasi constante, tout en pouvant préciser un espace de débit binaire à respecter sur la totalité de la séquence.