Dynamique/Annexe/Outils mathématiques pour la dynamique

Leçons de niveau 12
Une page de Wikiversité, la communauté pédagogique libre.
Outils mathématiques pour la dynamique
Image logo représentative de la faculté
Annexe 1
Leçon : Dynamique

Annexe de niveau 12.

Précédent :Sommaire
En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Annexe : Outils mathématiques pour la dynamique
Dynamique/Annexe/Outils mathématiques pour la dynamique
 », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.




On présente ici quelques outils mathématiques nécessaires à la compréhension du cours de dynamique. Il s'agit plus d'un formulaire, d'un aide-mémoire, que d'un cours de mathématiques : les notions présentées ici le sont de façon plutôt aride et aucun résultat n'est démontré. Il vaut mieux pour le lecteur complètement novice de suivre un cours de mathématique plutôt que de se contenter de la lecture de ce chapitre. En particulier, on ne mentionne pas ici la théorie de la projection de vecteurs, qui a été largement rappelée lors du cours de dynamique.

Nombres complexes[modifier | modifier le wikicode]

Définitions, écriture algébrique d'un nombre complexe[modifier | modifier le wikicode]

On suppose le lecteur familier avec les nombres réels et leurs propriétés. On appelle nombre complexe tout nombre du type , avec et deux réels quelconques, et un nombre (non réel) vérifiant . L'ensemble des nombres complexes est noté . À partir de là, on calcule avec les nombres complexes comme avec les nombres réels, en remplaçant par à chaque fois qu'on le rencontre dans les calculs. Dans l'écriture , est appelé la partie réelle de , alors que est appelé la partie imaginaire de . Un nombre complexe admet une et une seule partie réelle, et une et une seule partie imaginaire. Ce qui signifie qu'une égalité dans les nombres complexes du style est équivalente à ce système :

Si , l'écriture est appelée écriture algébrique de . On appelle conjugué de le complexe et on a alors

On a alors

Représentation géométrique, écriture trigonométrique et exponentielle complexe[modifier | modifier le wikicode]

Plan compelxe
Chaque nombre complexe peut être vu comme un point d'un plan, appelé plan complexe.

Les nombres complexes peuvent être interprétés comme des points d'un plan particulier qu'on appelle le plan complexe. On appelle alors module (ou norme) d'un nombre complexe la distance qui le sépare de l'origine du plan, que l'on note On a, par le théorème de Pythagore,

On définit un argument de comme une mesure de l'angle formé par l'axe des abscisses et la droite passant par l'origine et par le point d'affixe (c'est l'angle sur la figure ci-contre)

À partir de là, tout nombre complexe s'écrit de façon unique sous la forme , avec et

Cette écriture est appelée écriture trigonométrique d'un nombre complexe.

Pour tout , on pose

À partir de là, on vérifie aisément que

Équations différentielles linéaires (EDL)[modifier | modifier le wikicode]

Qu'est-ce qu'une EDL[modifier | modifier le wikicode]

Une équation différentielle est un cas particulier d'équation fonctionnelle. Une équation fonctionnelle est une équation où l'inconnue n'est plus un nombre mais une fonction. Une équation différentielle est une équation fonctionnelle où la fonction inconnue est liée à sa dérivée (et, éventuellement, à la dérivée de sa dérivée, etc). Par exemple, l'équation est une équation différentielle d'inconnue .

Une équation différentielle linéaire est une équation différentielle de la forme , et est alors appelé l'ordre de l'équation différentielle linéaire.

EDL du premier ordre[modifier | modifier le wikicode]

EDL du second ordre[modifier | modifier le wikicode]

Éléments d'algèbre et d'analyse vectorielle[modifier | modifier le wikicode]

Notion de vecteur[modifier | modifier le wikicode]

En physique, un vecteur peut être vu comme un objet mathématique pouvant modéliser une translation dans l'espace (ou le plan). Il est entièrement caractérisé par la donnée d'une direction, d'un sens et d'une norme, ou par la donnée de ses trois composantes spatiales.

On peut également le caractériser par la donnée d'un point et du point en lequel est transformé ce premier point après la translation. Ainsi, si un point est translaté par un certain vecteur vers un point , ce vecteur sera noté . Si l'on dispose des coordonnées de ces points, on peut déterminer les coordonnées de par

Déterminons enfin par un point de typographie trop méconnu. Lorsque l'on écrit sur un ordinateur, on note les vecteurs en gras (). On ne les note en police classique surmontée d'une flèche () que lorsque l'on écrit en manuscrit.

Algèbre vectorielle[modifier | modifier le wikicode]

L'algèbre vectorielle est l'étude des opérations définie sur l'ensemble des vecteurs.

Somme, multiplication par un scalaire, différence de deux vecteurs[modifier | modifier le wikicode]

Soit deux vecteur et et un réel . On a , et

L'addition est commutative, ce qui signifie que

L'addition est associative, ce qui signifie que

On a la fameuse relation de Chasles,

De plus, on a

Produit scalaire[modifier | modifier le wikicode]

Le produit scalaire de deux vecteurs et est définie par . De plus, si et , alors

Deux vecteurs sont orthogonaux si, et seulement si,

Le produit scalaire est commutatif et distributif par rapport à l'addition vectorielle.

De plus,

Produit vectoriel, produit mixte[modifier | modifier le wikicode]

Analyse vectorielle[modifier | modifier le wikicode]

L'analyse vectorielle est l'étude des fonctions qui prennent en paramètre des vecteurs, renvoie des vecteurs, ou les deux à la fois. L'analyse vectorielle n'est pas très utile en dynamique (elle l'est beaucoup plus en électromagnétisme), aussi n'y présentons-nous que des rudiments.

Soit une fonction à trois variables (les trois coordonnées de l'espace) renvoyant un scalaire. On appelle gradient de , que l'on note , la fonction . Il s'agit d'une fonction vectorielle.

Il est important de remarquer que l'expression donnée ici du gradient est l'expression en coordonnées cartésiennes. Cependant, à l'aide de cette expression on remarque que . Ceci est la définition intrinsèque du gradient (c'est la définition proposée en générale dans les livres), qui ne dépend pas du système de coordonnées. À partir de là on peut en déduire le gradient en coordonnées cylindriques et sphériques.

Gradient en coordonnées cylindriques :

Gradient en coordonnées sphériques :

Développements limités usuels[modifier | modifier le wikicode]

Les résultats suivants permettent de faire des approximations lorsque les calculs deviennent trop lourds ou ingérables. Ils ne sont vrais qu'au voisinage de zéro.

ou si l'on souhaite plus de précision

ou si l'on souhaite plus de précisions