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DMS 1/Pathologique 3

Leçons de niveau 18
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Pathologique 3
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Chapitre no 21
Leçon : DMS 1
Chap. préc. :Motrice 4
Chap. suiv. :Concentration 6 et énergie 8
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DMS 1/Pathologique 3
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MONOGRAPHIE n°21 Analysez votre fonction pathologique 3

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    Le système émotionnel est un organe de contrôle automatique de notre fonction analytique 2 sur la liberté sans limite de notre fonction volontaire 7. Selon les circonstances, l’analytique envoie des signaux déclencheurs non conscients différents vers la pathologique 3, la fonction source des émotions, qui réagit en produisant ses p 3, qui  inhibent la fonction volontaire et déstabilisent la concentration 6. Dans cet état notre direction volontaire perd une grande partie de la subtilité de ses moyens et a tendance à agir par des comportements instinctifs ou de la prostration. Le cube émotionnel montre que ces produits sont très structurés. De toutes nos fonctions mentales, la pathologique est celle qui mobilise le plus d’énergie p8. La puissance d’une émotion réside dans la quantité d’énergie mentale qui lui est associée. La pathologique peut les projeter en conscience et les associer aux émergences de nos fonctions mentales, son pouvoir opératif est donc à la fois intégratif des événements et associatif. Ces émotions traversent l’interface Physique/Mental comme des instructions prioritaires données au cerveau qui réagit en produisant des hormones et en générant du stress dans notre corps, que nous ressentons en retour dans notre image kinesthésique.
    L’absence d’émotion de l’état ataraxique n’est pas la conséquence d’une discipline, mais la résultante d’une réforme des structures de ce système émotionnel par la fonction analytique, qui va de pair avec une nouvelle cohérence globale harmonique de nos synergies mentales, qui remplace et ne rend donc plus nécessaire ce contrôle de notre fonction volontaire. C’est un nouvel équilibre qui s’installe entre notre mental et notre cerveau, qui ne va plus réagir biologiquement de la même manière, et de ce fait la perception kinesthésique de notre corps en l’absence de stress change, nous avons l’impression d’être plus légers en toutes circonstances.

Les émotions basiques, actives et passives

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Le cube des émotions primaires
Les 18 émotions primaires
    Les émotions basiques nous préviennent des dangers qui nous menacent, des opportunités favorables qui peuvent s’offrir à nous, des succès et des échecs que nous avons vécus. Elles sont donc positives ou négatives et s’inscrivent dans notre conscience présente de l’environnement temporel de notre relation au monde, aux choses et situations qui nous entourent. Elles sont en outre actives ou passives, selon qu’elles nous mobilisent pour agir ou non. 
    Les plus intenses sont les quatre actives : la peur et la colère, la joie et l’espoir enthousiaste. A ces quatre correspondent quatre passives : la soumission, le mépris, la sérénité et l’attente paisible.
    La peur, qui peut être une angoisse, nous signale une menace à court ou long terme. La soumission est l’acceptation de cette menace, par exemple celle qui résulte de notre présence au monde, voire l’acceptation de la domination de l’autre en échange de sa protection. Elle permet des stratégies d’évitement afin d’éviter toute compétition et tout conflit. 
    La colère insiste sur les échecs ou les injustices dont nous avons pu être les victimes et auxquels nous accordons encore le pouvoir de nous nuire. Le mépris nous permet de nous libérer de son emprise. Il ne change pas le passé mais le relativise.
    A l’inverse la joie nous récompense de nos succès, ses excès peuvent être illusoires, nous faire oublier nos responsabilités et nous éloigner de nos tâches utiles. Sa version passive, plus lucide, est la sérénité.
    L’espoir enthousiaste de voir la réalisation prochaine d’une chose peut être grisant mais inutile. L’attente paisible est plus appropriée.
    A ces émotions basiques s’ajoutent les fondamentales : l’amour et la haine, les stress positifs et négatifs, et les sentiments sociaux : de supériorité et d’infériorité, de mérite et de culpabilité, de fierté et de honte. Il existe encore des émotions secondaires, mais pas moins difficiles à maîtriser, comme la tristesse face à un manque, la jalousie envers celui qui nous prive d’un plaisir et en jouit à notre place, etc. 
    La pathologique s'exprime par du stress, des émotions, des sentiments, du plaisir et du déplaisir. Elle s'impose dans la vie mentale par sa puissance. Sans cette puissance, elle ne serait qu'un jugement comparable à celui du jugement arbitraire, c'est ce qui arrive chez un ataraxique. Avec cette puissance, elle devient un fardeau pour notre fonction volontaire avec laquelle elle rentre en conflit, et un obstacle pour notre concentration qu'elle perturbe.
    Elle utilise une énergie considérable qui, associée à du sens, conservera sa puissance et sa saveur dans notre mémoire, renforcera sa pérennité et lui permettra d'exercer une influence à long terme sur notre vie mentale. C'est un avantage indéniable pour la conservation de nos souvenirs mais il peut aussi en résulter des nuisances, des désordres qui peuvent avoir des conséquences graves sur nos comportements et nos rêves en cas de traumatismes, et réclameront d'avoir recours aux stratégies de résilience. 
    Elle produit des émotions, des p3. Ceux-ci ont besoin pour faire sens d'être structurés par des valeurs logiques, une combinaison de concepts opposés tels que : positif et négatif, actif et passif, futur et passé. Comme ces émotions peuvent concerner tous les aspects de la vie intime et sociale, il en résulte une grande variété. Pour y voir un peu plus clair, il faut étudier les fondamentales comme la peur, la colère, la joie et le mépris, et pour les sentiments sociaux, la supériorité et l'infériorité, la culpabilité et le mérite, la fierté et la honte, sans oublier l'amour et la haine. 
    Chez les animaux supérieurs comme le bonobo, la fonction pathologique était sans doute dominante et contrôlait la fonction volontaire, ce qui était de nature à créer moins de stress. Cette hypothèse reste à vérifier, cependant il est intéressant d'explorer par l'imaginaire de l'empathie les effets de la pathologique chez un animal déjà devenu social comme le bonobo car sa situation est plus simple que celle d'un homme. Les nécessités d'un bonobo se limitent à sa survie et à celle de son espèce. Pour cela il pratique la chasse et la récolte alimentaire et sexuelle, mais il doit aussi tenir compte de sa place dans la société car elle conditionne ses résultats. A chaque instant peuvent apparaître des dangers et des opportunités qui déclenchent des émotions dont la plus importante est la peur car sa survie dépend de sa réaction face au danger même quand le risque est faible. Selon ses résultats, il subira des stress positifs ou négatifs qui s'accompagneront d'autres réactions telles que la joie, la colère, le mépris, etc. Il vit aussi dans un groupe, ce qui lui crée des situations inédites dans lesquelles il ressentira de la culpabilité ou du mérite, de la fierté ou de la honte, et finalement un sentiment de supériorité ou d'infériorité par rapport aux autres. 
    Beaucoup de choses restent inchangées chez l'homme, même si sa fonction volontaire est devenue dominante, que sa chasse alimentaire s'est transformée en chasse à l'argent. Pour le fonctionnaire, le chercheur, le patron, l'ouvrier ou le voleur, il reste des risques donc du danger, des opportunités et des résultats. Sa place dans la société résulte d'éléments plus complexes : gloire, honneurs, hiérarchie politique, économique et sociale. Mais les jugements, les siens et ceux des autres, sont toujours positifs ou négatifs. Il pourra donc se sentir supérieur ou inférieur, méritant ou coupable, fier ou honteux.
    Dans la couronne extérieure de la rosace, on voit huit types d'émotions selon les réactions positives ou négatives, actives ou passives, aux événements passés ou à venir. Les quatre actives (colère, joie, enthousiasme et peur) envoient des bouffées de stress plus puissantes que les passives (mépris, sérénité, attente paisible et soumission). La volontaire a donc intérêt à passer de l'actif au passif. Pour la peur, c'est plus délicat, car cela implique l'abandon d'une proie au plus fort plutôt que le combattre. Dans la société humaine, la soumission est générale : aux lois, au modèle politique, économique et social, à l'entreprise dans laquelle on travaille. Mais chacun conserve des droits et un champ de liberté. Donc la soumission n'est pas si pesante dans la mesure où l'art du politique met la cité au service des hommes et non l'inverse, et chacun sait qu'en cas de rupture c'est la guerre civile et d'inévitables barbaries. Face aux événements futurs, la soumission devient résignation, les mots sont différents mais c'est la même chose. 
    Les trois couples de sentiment de supériorité – infériorité, mérite –culpabilité, fierté – honte, supposent la présence d'un groupe et réclament un quatrième couple de valeurs logiques : moi <–> les autres. Le jugement arbitraire peut alors juger non le soi mais la place de la personne sociale dans le groupe. Cette personne est virtuelle, c'est un concept, mais comme le groupe aussi, le jugement arbitraire peut d'autant plus finement apprécier ces rapports.
    La pathologique renforce les désirs de la volontaire en pulsions. L'autre pourra apparaître comme source ou privation du plaisir ou de la souffrance, d'où le dernier couple de la rosace : l'amour et la haine. Si en plus celui qui prive du plaisir en jouit à sa place naîtra un nouveau sentiment : la jalousie. Enfin, le stress positif ou négatif, n'appelant pas d'action immédiate, survient à l'occasion d'événements, d'accidents, de situations, de succès ou d'échecs comme un avertissement pour rappeler à la volontaire qu'elle peut mieux faire.
    Chez l'homme, la pathologique semble être devenue une fonction contrôlant la liberté sans limite de la volontaire. Elle réagit au jugement d'efficacité de notre arbitraire, mais comme ce n'est pas une fonction analytique elle ne peut pas déterminer seule le type et la puissance de ses réactions. C'est l'analytique qui le fait en lui envoyant hors de toute conscience, par sa modalité 2/PROP, le message approprié qu'elle exécute. Ce qui explique qu'à un certain niveau de restructuration mentale, l'homme puisse devenir ataraxique et ne plus souffrir des réactions de cette fonction.