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DMS 1/Neuf fonctions mentales

Leçons de niveau 18
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Neuf fonctions mentales
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Chapitre no 14
Leçon : DMS 1
Chap. préc. :Notre image kinesthésique
Chap. suiv. :La grille ennéanaire
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MONOGRAPHIE n°14 Neuf Fonctions Mentales

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Notre être singulier

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    Notre être singulier dans son intemporelle présence aspatiale dispose de neuf fonctions mentales. C'est grâce à elles que nous dirigeons notre esprit, notre cerveau et notre corps. Ce ne sont pas les fonctions cérébrales ou cognitives étudiées par les neurosciences. Nous les exerçons en général d'une façon plus ou moins inconsciente, sans les distinguer ni les connaître, ni savoir vraiment ce qui se passe au sein de leurs synergies. Leurs structures fondamentales sont universelles, ce sont celles du vivant, et nous les partageons avec tous les animaux. Elles sont complémentaires et interagissent en permanence. Nous pouvons cependant grâce à des ancrages de sens perceptuel et des gestes mentaux accéder à leur maîtrise consciente, en particulier pour corriger les nombreuses structures superficielles inadaptées qui les entravent, accumulées par des cultures arbitraires, des langages archaïques et des convictions fausses, afin de les remplacer par des structures saines. Nous pouvons ainsi parvenir à penser hors de tout langage, en infralingue fractale ou holistique, acquérir de multiples capacités opératives dans un champ non limité de possibles et devenir ataraxiques, absents de trouble et d'émotion, après il est vrai en ce qui concerne l'ataraxie de nombreuses étapes successives de restructuration pour la mise en cohérence de l'ensemble de nos percepts mentaux. Vous comprendrez qu'aucun langage ne peut décrire notre vie mentale intime, et qu'il est seulement possible ici de la suggérer, compte tenu du paradoxe sémantique. 

Notre monde mental non physique

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    Du fait des propriétés de sa non spatialité, le contenu de notre monde mental ne possède pas de limite. Nous pourrions dire qu'il contient des milliards de milliards d'éléments de sens,  en réalité et pour être plus rigoureux ce nombre se situe quelque part entre le non dénombrable et l'infini. Les lois, les principes, les contraintes formelles qui régissent notre monde mental, sont totalement étrangers de ceux de l'univers matériel spatiotemporel ailleurs (le terme extérieur serait impropre) de lui même. Aussi l'emploi de concepts valable pour la représentation et la maîtrise de l'environnement physique n'a pas de sens ici.

Nos fonctions mentales sont les sources de nos sèmes et de nos qualia

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    Nous pouvons définir nos fonctions mentales comme les sources qui produisent nos sèmes et nos qualia. Il ne nous reste plus alors qu'à distinguer dans un quale, la présence de leurs émergences, leurs produits et leurs interactions, en sachant qu'elles ne sont pas nécessairement toutes présentes car elles peuvent s'effacer ou s'exalter, être dominantes ou en servitude, selon les aventures de notre vie mentale. 


    La conscience est un contenant révélateur de sens présent dans les trois métacontextes mentaux, de veille, de rêve et l'intermédiaire propre au rêve lucide dirigé. Le flux de sens qu'elle révèle glisse rapidement dans notre mémoire.
    C'est une fonction relativement monotone. Elle se réfléchit, c'est-à-dire devient consciente d'elle-même, par un bref geste mental de la concentration 6. Une concentration plus appuyée la charge d'énergie mentale p8. Elle n'est clairement pas le siège du moi comme certains le prétendent.

REMEMORATION 1

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     La remémoration a le pouvoir d'extraire des éléments de notre mémoire et de les restituer à notre conscience. La mémoire elle-même n'étant pas une fonction mentale.
    Cette fonction peut être déclenchée par notre direction volontaire 7d, dirigée par notre concentration 6 et opérée par notre analytique 2. Elle peut aussi manifester une activité involontaire et se déclencher seule quand la logique cognitive l'exige.
    Les charges d'énergie de nos souvenirs sont très variable, des ordinaires aux structurants. Les affects qui les ont accompagnés jouent aussi un grand rôle, car ils sont très puissants.

CONCENTRATION 6

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    La concentration duplique du sens dans la durée, avec pour effet immédiat de fixer du sens dans le flux qui traverse notre conscience. Elle est comparable à un zoom en mouvement qui peut se fixer sur du sens, dirigé par notre direction volontaire 7d. Elle nous permet de voyager dans notre mémoire et dans notre champ sémantique, mais aussi de nous concentrer sur une analyse, un jugement, un produit ou une émergence opérative, voire une interaction dans une expérience mentale globale.
    La volontaire comprend deux sous-fonctions : La direction volontaire 7d et le jugement arbitraire 7j.
    La direction volontaire dirige mais ne juge pas, c'est l'organe de commande de notre être multipolaire.
    Le jugement arbitraire juge mais ne dirige pas. Ces deux sous-fonctions sont très interactives.
    Dans notre phase de veille, cette fonction est le plus souvent dominante et responsable de notre survie. Ses valeurs fondamentales sont la survie, la liberté et l'efficacité. Elle gère ses objectifs dans son tableau de bord. Comme elle ne dispose pas de moyens résolutoires elle fait appel à l'analytique 2.
    La motrice assure le lien entre notre vie mentale et notre corps physique. C'est grâce à elle que nous dirigeons notre corps par son interface d'information et d'instruction avec le cerveau.
    Cette fonction utilise peu d'énergie mentale ainsi que montre la trace de nos souvenirs en mémoire. Elle est déclenchée par un mouvement de bascule de la volontaire 7d qui lui cède sa dominance sans que la cohérence entre l'intention initiale et l'action ne cesse. Elle opère grâce à des structures comportementales qui mettent d'autres fonctions en service. Elle s'efface et même s'éloigne dans le sommeil et le rêve.
    L'analytique possède trois modalités opératives. La première STRU structure le sens, la deuxième PROP propose des solutions aux fonctions qui lui en font la demande, la troisième GEST range et gère le sens en mémoire. Cette fonction est essentielle puisqu'elle opère des résolutions de problèmes, de l'analyse logique, de l'imaginaire et du rêve. En phase de veille elle est soumise à la fonction volontaire dominante et c'est en phase de rêve qu'elle devient à son tour dominante au sommet de sa puissance et de son efficacité. 
    L'analytique est une fonction automatique qui produit au mieux, sur la base de l'ensemble immense de ses données, mais ses résultats ne sont pas toujours exploitables.
    Le Joker affirme péremptoirement sa foi en nous-mêmes qu'il accompagne d'une aspiration au dépassement de soi. Il valide nos structures comportementales et intervient quand nos autres fonctions se déclarent incompétentes face à un problème.
    Cette fonction joue un grand rôle pour valider toutes nos structures comportementales qui ne doivent pas souffrir d'un doute, et donc aussi dans leurs restructurations qui peuvent être opérées consciemment (ce qui fera l’objet de la monographie n°17), sa validation de notre transcendant et de nos convictions métaphysiques n'étant somme toute qu'une de ses activités secondaires.

PATHOLOGIQUE 3

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    La pathologique produit des émotions, des sentiments et du stress positif ou négatif. C'est un organe de contrôle de la liberté sans limite de la volontaire. Ataraxique, ses émissions ne sont plus que cognitives.
    Les émotions fondamentales sont peu nombreuses et s'inscrivent dans un schéma logique (voir la rosace des émotions). Elles peuvent cependant se combiner et produire un grand nombre de variantes secondaires selon les produits mentaux auxquelles elles s'associent. Elles peuvent être maîtrisées et transformées consciemment afin d'en réduire l'intensité négative.
    Toute activité mentale nécessite une énergie non matérielle. Cette charge d'énergie mentale assure la pérennité du sens en mémoire.
    Nous pouvons percevoir mentalement cette énergie dans les émergences opératives de nos fonctions mentales et remarquer qu'elles n'emploient pas la même quantité d'énergie, dans leurs produits émergents et dans les souvenirs que nous avons d'eux dans notre mémoire.
    Nous ressentons cette énergie comme du sens quantitatif objectif. Par contre, notre estimation de sa quantité par notre jugement 7j, est imprécise et subjective.